La petite ville de Saint Savin compte un peu plus de mille habitants, elle est située en Poitou dans le département de la Vienne à 20 kilomètres à l'Est de Chauvigny et à la même distance à l'Ouest du Blanc dans le département de l'Indre. La ville de Montmorillon est à 20 kilomètres au Sud.
Saint Savin est sur la rive gauche de la rivière la Gartempe qui est un affluent de la Creuse.
La célébrité du village de Saint Savin provient de son Abbaye qui possède une église Romane du XIIème siècle contenant un remarquable ensemble de Fresques Murales de la même époque.
L'ensemble a été sauvé par Prosper Mérimée au milieu du XIXème siècle.
L'Eglise Romane (cf photo ci-dessus) a la forme d'une croix. Au dessus de la croisée entre la nef et le transept s'élève une tour carrée d'un étage. Sa construction a commencé au milieu du XIème siècle.
Au-delà de l'architecture de l'édifice, son principal intérêt reside dans l'importance et la qualité des Peintures Murales, les sculptures des chapiteaux des colonnes de la nef et du déambulatoire sont également remarquables.
Cet ensemble de Peintures Murales est un des joyaux de l'Art Roman en France. Elles sont inscrites au Patrimoine Mondial de l'Humanité par L'UNESCO.
Fresque murale sur la voûte de la Nef
A quelques kilomètres vers le Sud, sur la Gartempe, le village d'Antigny conserve des monuments intéressants.
Saint Savin sauvé par Prosper Mérimée au XIXème siècle
Prosper Mérimée est un grand écrivain Francais du début du XIXème siècle. Il occupe les fonctions d'Inspecteur des Monuments Historiques quand il passe à Saint Savin en octobre 1835. Dans des bâtiments qui tombent en ruines, il découvre des fresques murales dont il voit immédiatement le caractère extraordinaire, elles avaient été recouvertes par un badigeon au XVIIème siècle.
A la fin de ce mois d'octobre il lance un appel à Guizot qui est alors Ministre de l'Instruction Publique:
Je n'hésite pas à dire, Monsieur le Ministre, que dans aucun pays je n'ai vu de monument qui méritat à un plus haut degré l'intéret d'une Administration amie des Arts. Si l'on considère que ces fresques de Saint Savin sont à peu près uniques en France, qu'elles sont le monument le plus ancien de l'art de la Peinture dans notre pays, on ne peut balancer à faire des sacrifices, même considérables, pour les conserver.
L'Abbaye de Saint Savin
Pendant plus de dix ans Mérimée s'est ensuite battu pour protèger ces fresques d'abord de la destruction puis des risques créés par une mauvaise restauration.
Les fresques de Saint Savin sont le plus important ensemble de peintures Romanes subsistant en Europe. Beaucoup de visiteurs ou Historiens de l'Art sont impressionnés par toutes ces peintures réalisées principalement sur la voûte intérieure de l'église. A l'origine elles recouvraient tous les murs de l'édifice, mais les enduits à la chaux posés au XVIIème siècle en ont fait disparaitre un certain nombre.
Histoire de l'Abbaye
Saint Savin et Saint Cyprien étaient deux ermites vivant à cet endroit sur les bords de la Gartempe au Vème siècle.
C'est peut-être Charlemagne qui est à l'origine de l'Abbaye au lieu dit le Cerisier sur la rive Ouest de la Gartempe, autour des années 800. L'établissement a été favorisé par son fils Louis le Pieux d'abord roi d'Aquitaine puis successeur de Charlemagne à la tête de l'Empire Carolingien.
Le premier Abbé a été le réformateur de la règle Bénédictine, Saint Benoir d'Aniane, au Concile d'Aix la Chapelle, en 817, l'Abbaye de Saint Savin fait partie des Monastères qui s'engagent à promouvoir la réforme Bénédictine. Au IXème siècle elle appartient à l'Abbaye de Marmoutier, près de Tours.
Les Invasions Normandes obligent les moines de l'Abbaye Saint Maur de Glanfeuil à trouver un nouveau refuge, ils arrivent alors à Saint Savin. Pourtant en 865 ses remparts ne suffisent pas à la protèger et l'église est détruite par les Normands et les moines s'enfuient vers Bourges où ils séjournent plus de trente ans. De retour au début du Xème siècle, ils rétablissent l'Abbaye et dans le courant du Xème siècle elle étend progressivement son influence vers le Berry, le Limousin et le Périgord.
Au début du XIème siècle les dons de la comtesse de Poitiers, Adalmode femme de Guillaume le Grand, permettent d'engager le reconstruction de l'église, cette opération s'amplifie sous l'impulsion de l'Abbé Odon II (1023-1050).
Pendant plusieurs siècles l'Abbaye est très prospère, elle peut se faire construire, au XIIème siècle, une nouvelle grande église, c'est à ce moment que sont réalisées les fresques murales.
En 1371 elle est dévastée par l'armée du Prince Noir et la Guerre de Cent Ans provoque sa ruine. Elle ne s'en remettra jamais vraiment. Lors des Guerres de Religion elle est pillée par les Protestants en 1562 et 1568. L'Armée Royale l'endommage à son tour en 1574.
Conséquence de tous ces malheurs, elle tombe en décadence jusqu'en 1640 où arrivent des moines de Saint Maur. Il restaurent l'abbaye et construisent de nouveaux bâtiments, mais ils sont obligés de l'abandonner au moment de la Révolution Francaise.
Au début du XIXème siècle le monument est laissé à l'abandon et n'est plus entretenu. Prosper Mérimée sauve l'Abbaye et entreprend à partir de 1836 la restauration des bâtiments et surtout des peintures murales.
Des travaux importants ont à nouveau été réalisés de 1967 à 1974. En 1984, l'église et ses fresques ont été classées dans le Patrimoine Mondial de l'Unesco. Un Centre International d'Art Mural est implanté dans les locaux de l'Abbaye.
L'Abbaye de Saint-Savin est un haut-lieu de la peinture murale Romane. Elle a été sauvée par Prosper Mérimée, alors Inspecteur Général des Monuments historiques de la France.
L'église Romane a la forme d'une croix. Sa construction a commencé vers 1050, la première partie édifiée a été le transept et le choeur . Ensuite ont été réalisées les trois premières travées de la nef, le porche et le clocher et enfin les six dernières travées de la nef. L'ensemble de l'édifice est consolidé par de puissants contreforts.
Les fresques murales se trouvent sur les voûtes du Porche d'entrée et la tribune qui le surmonte, de la Nef et de la Crypte principale.
L'édifice est assez vaste, il fait 76 mètres de longueur, la largeur est de 30 mètres au niveau du transept et de 17 mètres pour la nef.
L'église Saint Savin et Saint Cyprien: chevet, transept et clocher
Le Chevet
Il est simple et sobre, il n'y a pas de renforts pour les absidioles qui sont juxtaposées les unes aux autres.
Pour l'essentiel il est de la première moitié du XIème siècle en style Roman.
Le Transept
Quatre piliers de la croisée du transept portent la tour centrale, ils sont sont de la première moitié du XIème siècle. Cette tour est carrée avec deux baies par face, elle est à un seul étage. Elle a été réalisée au début du XIIème siècle.
A l'origine la croisée du transept devait être couverte par une charpente, la voûte d'arêtes actuellement visible est du début du XIIème siècle, elle comporte huit compartiments.
Le reste du transept avec ses chapelles est aussi de la première moitié du XIème siècle. Les bras du transept sont voûtés en berceau.
Chaque bras du transept est voûté en berceau et doté d'une absidiole voûtée en cul-de-four.
A l'origine, le transept était décoré par des fresques mais les murs et les voûtes ont été blanchis à la chaux, il ne subsiste quasiment rien de ces fresques.
Le Choeur et l'abside
L'abside remonte à la première moitié du XIème siècle. Elle est construite au-dessus de deux cryptes, la principale est celle située sous l'autel.
Le choeur est délimité par des fortes colonnes surmontées de chapiteaux sculptés de feuillages et de têtes de lions (cf photo ci-contre).
Le déambulatoire a été réalisé à la fin du XIème siècle avec dix colonnes autour du choeur et il est voûté d'arêtes tournantes. Les chapiteaux sont sculptés avec des entrelacs, des oiseaux et des animaux imaginaires.
Ce déambulatoire dessert cinq chapelles rayonnantes: absidioles voûtées en cul-de-four, il ne reste que quelques éléments de fresques.
Le haut du Choeur et les sculptures des chapiteaux
Les murs de déambulatoire sont de la première moitié du XIème siècle, tandis que les cinq chapelles rayonnantes, les colonnes et la voûte en cul-de-four du choeur sont de la fin du XIème siècle. Cette voûte était décorée par une grande fresque qui a disparu sous le badigeon du XVIIème siècle.
Le Clocher-Porche
Le clocher est supporté par une tour avec une base carrée, il est surmonté par une flèche haute et fine de style Gothique, elle s'élève à plus de 80 mètres de hauteur.
Les deux premiers étages de la tour (le premier est maintenant en bonne partie enfoui dans le sol) sont de la première moitié du XIème siècle, les troisième et quatrième étages sont du début du XIIème siècle, tous en style Roman.
Le porche est à la base du clocher, il faut descendre neuf marches pour y pénétrer car le niveau de la place a été surélevé. Ce porche colle à la facade de l'église, il comporte deux travées et il est voûté en berceau de même que la salle au-dessus. Il comporte de belles fresques murales sur le thème de l'Apocalypse, jadis l'ensemble des murs était couvert de fresques.
Le deuxième étage est épaulé par des contreforts et couronné par des modillons, au-dessus sur deux niveaux chaque face a deux fenêtres séparée par une colonne engagée et surmontée par une archivolte qui retombe sur des chapiteaux sculptés.
La flèche a été élevée au XIVème siècle, elle à huit pans avec des arêtes ornées de crochets et flanquée de quatre clochetons à pinacles. Endommagée par la foudre en 1820, elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
Clocher et nef de l'église abbatiale de Saint Savin
La Nef
Les murs extérieurs sont sobres, les fenêtres ne portent aucune décoration, elles sont encadrées par des contreforts rectangulaires (cf photo ci-contre). Ces fenêtres sont placées en hauteur et permettent d'éclairer l'intérieur de l'église.
A l'intérieur, la nef est encadrée par deux collatéraux un peu moins hauts, le tout avec neuf travées et huits piliers de chaque côté: deux composés de quatre colonnes, un carré avec quatre colonnes engagées et cinq colonnes.
Nef et collatéraux ont été commencés par les trois travées proches de la Tour-clocher, les six travées suivantes sont du début du XIIème siècle.
La Nef avec les Fresques murales sur la voûte Les collatéraux avec les voûtes d'arêtes
La nef centrale est voûtée en berceau sans doubleaux dans les six travées à l'Est, les trois travées à l'Ouest sont dotées de doubleaux. Cette différence se retrouve dans le décor des chapiteaux des colonnes. Les collatéraux sont voûtés en arêtes ce qui permet de contrebuter la nef.
Comme le montre la photo ci-dessus à gauche, la voûte de la nef est recouverte de peintures murales du XIIème siècle.
Les collatéraux n'ont pas de fresques (cf photo ci-dessus à droite).
Monstres enlacés Eglise de Saint Savin : chapiteaux de colonnes de la Nef
Les chapiteaux des piliers sont principalement décorés de volutes d'angles (cf photo ci-dessus à droite), ceux des colonnes comportent des feuillages et parfois des monstres enlacés (cf photo ci-dessus à gauche).
Les Cryptes La crypte principale est dédiée à Saint Savin et Saint Cyprien, l'autre est dédiée à Saint Marin.
La crypte principale se termine par un mur droit, elle s'étend sous le choeur qui en conséquence est surélevé d'un mètre par rapport au déambulatoire et à la nef. Elle se compose de deux travées voûtées en berceau. On a de bonnes raisons de penser que cette crypte était en fait à l'origine l'église de l'époque Carolingienne. Elle comporte des peintures murales.
La crypte dédiée à Saint Marin s'étend sous l'absidiole centrale et la partie voisine du déambulatoire, elle a été voûtée au XIème siècle.
Les murs de cette crypte sont peut-être ceux de l'abside de l'église Carolingienne.
Les Fresques Murales
Les Fresques murales étaient un instrument de communication vis à vis des fidèles à qui elles rappelaient en permanence la Bible et ses préceptes. Leur objectif était donc, à cette époque, bien plus pédagogique que décoratif.
Sur un plan général, la réalisation d'une fresque consiste à peindre avec des couleurs à l'eau sur un enduit frais composé d'un mélange de chaux et de sable. En sèchant, le mur absorbe la couleur qui devient alors bien résistante. Cette technique nécessite de la rapidité d'exécution et ces fresques ne peuvent donc être réalisées que par des artistes accomplis, car aucune retouche n'est possible.
En pratique ce principe a donné lieu à de nombreuses variantes.
A Saint Savin la méthode employée est une variante dans laquelle la couleur a été préparée à la colle puis peinte sur un mortier humidifié au moment où l'artiste réalise son oeuvre.
Les Peintures Murales de l'église de Saint Savin
L'Eglise Abbatiale est inscrite depuis 1984 par l'UNESCO dans les oeuvres qui font partie du Patrimoine Mondial, ceci est du à la qualité exceptionnelle des Peintures Murales (on dit aussi Fresques) qu'elle contient.
La plupart de ces fresques ont été réalisées à partir de la fin du XIème siècle et sont caractéristiques de la période Romane.
Elles représentent des thèmes religieux inspirés de la Bible, source majeure pour l'art du Moyen Age: ce sont l'Apocalypse, la Passion, la Résurrection du Christ et bien d'autres analogues.
Les restaurations qui se sont succédées depuis plus d'un siècle et demi ont bien remis en valeur cet exceptionnel décor.
Ces peintures illustrent le texte de l'Apocalypse: Saint Michel et les Anges combattant le Dragon, le fléau des sauterelles, la Femme mencée par le Dragon, les quatre Anges déliés, le fléau des cavaliers, la Jérusalem nouvelle, la Jérusalem céleste, etc.
Fresques Murales du Porche
Sur le tympan (cf photo ci-dessus), le Christ est auréolé et bras en croix, sur la gauche, deux anges soutiennent la croix.
Fresques Murales du Porche Femme menacée par le Dragon
Peintures murales de la Tribune
La tribune est une salle qui surmonte le porche, elle développe un programme de fresques dédiées à la Passion et à la Résurrection du Christ. Elles sont assez dégradées mais on distingue une descente de croix, la pendaison de Judas.
Peintures murales de la Nef
Le berceau de la nef, long de plus de 40 mètres, est entièrement recouvert de peintures sur une surface d'environ 500 m2, le cycle narratif s'étend du mur Ouest à la croisée du transept. Chaque scène est bien séparée des autres par un cadre.
Elles illustrent l'Ancien Testament avec des scènes sur la Genèse et l'Exode: création des astres, histoire d'Adam et Eve,Caïn et Abel, histoire de Noé, la Tour de Babel, etc
Vue d'ensemble des fresques de la voûte de la Nef
Côté Ouest, au-dessus de la porte d'entrée, une Vierge à l'Enfant est connue sous le nom de Vierge Portière. Assise sur un trône, elle tient l'Enfant Jésus assis sur ses genoux. Celui-ci fait une bénédiction de sa main droite. En haut, les deux demi-cercles à droite et à gauche symbolisent le ciel avec des anges.
Fresque Murale dite de la Vierge portière
Sur la fresque ci-dessous, après une dispute entre leurs pâtres, Abraham et Lot décident de se séparer. A gauche un personnage fait de la cueillette dans un arbre.
Fresque sur la séparation entre Abraham et Lot
La fresque ci-dessous représente une partie de la Traversée de la Mer Rouge, un char de guerre transportant le Pharaon d'Egypte est englouti par les flots qui sont figurés par des lignes ondées. Au bas de l'image se trouve la figuration d'un noyé tenant toujours son bouclier.
Fresque représentant le Pharaon d'Egypte englouti par les flots de la Mer Rouge
La fresque ci-dessous fait près de 6 mètres de longueur, elle montre la construction de la Tour de Babel. En même temps elle illustre le fonctionnement d'un chantier de construction médiéval: des porteurs amènent les pierres sur leurs épaules, un maçon prend un seau de mortier qui est hissé à sa hauteur grace à un treuil par un ouvrier.
Fresque de la voûte de la Nef: la construction de la Tour de Babel
La fresque ci-dessous représente l'Arche de Noé qui vogue sur les flots. Au premier étage se trouvent des quadrupèdes, au-dessus ce sont des oiseaux et au second étage les membres de la famille de Noé. En haut à droite, le corbeau de Noé.
Fresque de la voûte de la Nef: l'Arche de Noé
Peintures murales de la Crypte
La Crypte Saint Savin et Saint Cyprien, qui est sous l'église, possède également des fresques murales qui racontent la vie légendaire et le martyre de ces deux saints.
Le style des peintures est assez différent des autres fresques, les scènes ne sont pas séparées comme dans le Porche et dans la Nef où un cadre les distingue bien les unes des autres, les couleurs sont plus sombres, les personnages moins élégants, etc.
Ladicius condamne Saint Savin et Saint Cyprien au supplice des griffes de fer
Ces fresques datent probablement du milieu du XIIème siècle.
Si elles n'ont pas subi les effets de la lumière du jour, elles ont été noircies par la fumée des cierges des visiteurs. La base a été endommagée par les inondations de la Gartempe.
Antigny possède deux monuments: la Lanterne des Morts et l'église Notre-Dame ainsi qu'un Musée Gallo-Romain.
Une Lanterne des Morts a été construite au XIIème siècle (cf photo à droite). Elle servait à entretenir une flamme auprés des morts, on ne les trouve que dans l'Ouest et le Centre de la France. Elle est établie sur l'emplacement de l'ancien cimetière.
L'église Notre-Dame (cf photo à gauche) est d'origine Mérovingienne, elle était entourée d'une nécropole (là où se situe la Lanterne des Morts. Elle dépendait de l'Abbaye de Saint Savin.
L'église est de style Roman avec un choeur remanié en style Gothique, son chevet est plat. Elle est entourée de dalles funéraires et l'auvent du mur Sud abrite plusieurs sarcophages Mérovingiens.
A l'intérieur, la voûte est en bois de chêne, elle a été restaurée à la fin du XVème siècle. La séparation de la nef et du choeur est bien marquée.
Intérieur de l'église Notre-Dame d'Antigny avec les fresques murales de la nef
Les murs de la nef et la chapelle Sud sont décorés de peintures murales des XIVème et XVème siècles sur le thème de la Vie et de la Passion du Christ (cf photos ci-dessous).
Peinture murale dans la nef de Notre-Dame d'Antigny
Peinture murale sur la voûte de la chapelle Sud de Notre-Dame d'Antigny
Le Gué de Sciaux
En venant de Saint Savin à Antigny, en descendant la Gartempe vers le Sud, sur le site de Gué de Sciaux, on croise l'ancienne Voie Romaine qui allait de Bourges à Poitiers. Elle venait de Saint Pierre les Eglises.
Le vicus Gallo-Romain de Gué de Sciaux, avait une certaine importance, il s'étendait sur les deux rives de la Gartempe. Un temple, des thermes et un théâtre y ont été identifiés, ce vicus a disparu au IVème siècle.
Des vestiges sont exposés dans le Musée local d'Antigny.
Voie Romaine passant au Gué de Sciaux
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