C'est une ville dont le passé et l'envergure Historique au Moyen Age a peu d'équivalent en France. Ceci provient en bonne partie de sa position géographique aux confins de la Touraine, de l'Anjou et du Poitou.
Le Chateau de Chinon est une forteresse médiévale formidable (environ 500m de long sur 100m de large) qui surplombe la Vienne.
Il se situe sur un éperon abrupt de trois cotés.
Il est l'oeuvre successive des comtes de Blois , des comtes d'Anjou puis des Plantagenets qui devinrent rois d'Angleterre et enfin des rois de France.
Depuis une cinquantaine d'années la ville de Chinon a réussi à capitaliser sur son patrimoine monumental exceptionnel pour devenir un point de rencontre culturel et historique apprécié et reconnu.
Pendant l'été, Fêtes et Animations se succèdent attirant des touristes français, anglais et internationaux de plus en plus nombreux.
Les Fêtes Médiévales sont particulièrement recherchées, elles ont lieu au mois d'août et tentent de reconstituer la vie et l'atmosphère d'une ville au Moyen-Age.
Plan de Chinon médiéval (ville-fort)
La ville médiévale est le long de la Vienne au bas d'un promontoire qui porte le château (cf plan ci-contre).
La rue Haute Saint Maurice est parallèle au fleuve, elle conserve un nombre important de maisons anciennes. Les rues en contrebas conservent aussi de nombreuses maisons intéressantes. Au-delà du Grand Carroi, elle est prolongée par la rue Voltaire, puis après la Place de la Fontaine par la rue Jean-Jacques Rousseau entourée de maisons remontant au XVème siècle.
La partie centrale de la ville médiévale (ville-fort: cf plan ci-contre) allait jusqu'à l'Hotel de Ville (Place du Général de Gaulle), au delà on était dans le quartier Saint Etienne.
L'Hotel de Ville est une construction du XIXème siècle sur l'emplacement des anciennes Halles de Chinon.
Après avoir visité plusieurs châteaux bâtis autour du Val de Loire au Moyen Age on pourrait " tout savoir " des événements historiques dont ils ont été le théâtre, tout en méconnaissant les défenses qui en faisaient des résidences fortifiées et parfois même de véritables forteresses.
En ce domaine, devant des ruines souvent difficiles à comprendre ou des monuments partiellement reconstruits, le visiteur est trop souvent livré à ses seules connaissances historiques et archéologiques. Ce livre propose de remédier à cette lacune, permettant ainsi à l'amateur averti de " vieilles pierres ", comme au simple curieux, de profiter pleinement de ses visites.
Ils y trouveront un aperçu du contexte historique et des quelques principes qui guidaient les bâtisseurs, des clés pour chercher à mieux saisir les plans, les élévations et les systèmes défensifs des châteaux et places fortes du Moyen Age, dans une région particulièrement riche en ce domaine.
Il ne reste plus rien de ces anciens remparts, les derniers éléments ont complètement disparus au début du XIXème siècle.
La ville s'est développée au cours des siècles au pied du chateau médiéval, mais c'est surtout entre les XIIème et XVème siècles qu'elle a pris une importance significative avec la présence des rois Plantagenets et des rois de France.
Dès le XIIème siècle le coeur de la ville est entouré de Remparts, il est relié au chateau et participe à son dispositif de défense d'où son surnom de ville-fort. La protection des autres quartiers a été réalisée postérieurement.
Les murailles et tours qui apparaissent sur les gravures ci-dessus et ci-dessous sont construits le long de la Vienne. Ils partaient au niveau de l'actuel Hotel de Ville jusqu'au Vieux Marché (route de Tours).
En face du Pont sur la Vienne s'élève la Porte de la Bastille qui comporte deux tours et un Pont Levis. L'enceinte de la ville comportait quatre autres portes: celles de la Barre, du Vieux Marché, des Prés et de Verdun.
Gravure de 1603 montrant les Remparts de Chinon: à gauche la Porte du Vieux Marché
La Porte du Vieux Marché (cf photo ci-dessus à gauche) faisait partie du système défensif établi sur le côté Ouest de la ville, elle a été démolie au début du XIXème siècle.
Un marché se tenait en avant de cette porte, il a été transféré au XVème siècle dans les Halles qui avaient été construites sur l'emplacement de l'actuel Hôtel de ville.
Les autres quartiers, Saint Etienne, Saint Jacques, Saint Mexme, sont des faubourgs qui sont moins bien protègés. Pour autant, la rue Rabelais, qui traverse la partie basse du quartier Saint Etienne, a été réalisée au XIXème siècle sur les anciens remparts qui avaient été démolis.
Rues et Maisons Anciennes
Rues Médiévales
La Ville est riche de belles rues anciennes à commencer par celle qui descend du château et qui pénétrait dans la ville par la Porte du Vieux-Marché (aujourd'hui disparue).
Il est conseillé de parcourir les petites rues du centre ville aux noms évocateurs: rue du Grenier à Sel, Impasse des Caves Peintes, rue de la Lamproie qui garde le souvenir de Rabelais, carrefour du Puits des Bancs, etc ....
On peut y admirer de nombreuses Maisons Anciennes avec de nombreuses tourelles, fenêtres à meneaux, murs de bois et de briques, etc...
Le Grand Carroi
La photo ci-dessous au centre montre la rue du Grand-Carroi qui débouche sur le carrefour du Grand Carroi (cf photo ci-dessous à gauche) qui était le centre de la ville médiévale. En 1429, Jeanne d'Arc a résidé dans un maison du Grand Carroi avant d'aller rencontrer le roi Charles VII au château.
Le Grand Carroi Rue du Grand Carroi Maison ancienne à pans de bois rue du Grand Carroi
Le centre de la ville possède de nombreuses Maisons Anciennes des XIIIème, XIVème et XVème siècles, qui pour la plupart ont été remarquablement restaurées. Ce patrimoine exceptionnel permet de retrouver une ambiance médiévale caractèristique de Chinon. Certaines de ces maisons sont classées Monument Historique.
Musée du Vieux Chinon
Le Musée du Vieux Chinon est installé rue Haute Saint-Maurice près du Grand Carroi (cf photo ci-dessous à droite), au coeur de la ville historique, dans la Maison des Etats Généraux, il est consacré à l'Histoire de la ville. Il contient en particulier la Chape de Saint Mexme, un tissu Hispano-mauresque du XIIème siècle et le portrait de Rabelais réalisé par Delacroix en 1833. Ce portrait (2mètres sur 1,5 mètres) orne la salle où les Etats Généraux se sont réunis en 1428.
Maison ancienne à pans de bois (Maison Rouge) Musée du Vieux Chinon
La Maison à pans de bois avec étages en encorbellement de la photo ci-dessus à gauche donne sur le carrefour du Grand Carroi qui était le centre de la vie à Chinon jusqu'au début du XIXème siècle.
Hôtel du Gouverneur
Les Gouverneurs de Chinon étaient les représentants militaire du roi de France du la ville. Ils ont logé au château jusqu'au milieu du XVIIème siècle. A ce moment la dégradation du logis royal de ce château conduit le Gouverneur à venir résider à l'intérieur de la ville dans l'hôtel particulier de la photo ci-contre.
Deux corps de logis sont reliés par un bâtiment central avec un bel escalier.
Palais du Baillage
Le Palais du Baillage était le siège de la Justice du roi de France depuis le début du XVème siècle, l'ancien Palais du Baillage n'existe plus.
La maison ci-dessous à gauche est du XVème siècle, elle touchait sur son côté Sud le palais du Baillage. Au XVIIIème siècle cette maison est la résidence du Lieutenant Général au Baillage, l'Officier de Justice représentant le roi. Sa façade Nord est de style Gothique flamboyant, la façade Sud est dotée d'une tourelle d'angle en surplomb.
Palais du Baillage Halte des Frères de Saint Jean de Jérusalem
La Halte des Frères de Saint Jean de Jérusalem (cf photo ci-dessus à droite) est une construction des XVème et XVIème siècles. Elle constituait le Fief de l'Hospital qui relevait de la Commanderie de l'Ile Bouchard.
L'Hôtel Poirier de Beauvais (cf photo ci-dessous à gauche) est du XVIème siècle, le Conventionnel Tallien y a résidé en 1793.
Hôtel Poirier de Beauvais Hôtel particulier, place Saint Maurice
L'Hôtel particulier de la photo ci-dessus à droite est du XVème siècle, il est situé dans la rue Haute Saint-Maurice et donne sur la place et l'église Saint Maurice.
Les Quais, les Ports et le Pont sur la Vienne
Au début du XIXème siècle les fortifications de la ville sont démolies, l'espace libéré permet en particulier d'aménager des Quais sur la rive Nord en arrière desquels de nombreuses belles maisons et hôtels particuliers sont construits.
A cette époque la navigation fluviale sur la Vienne est prospère et anime les quais. Quatre ports sont établis sur la rive Nord: à l'Ouest le port du Vieux Marché, le port des Halles là où est actuellement la statue de Rabelais, vers l'Est le port Chardon et le port Parerie qui desservait le site des foires et marchés (maintenant la place Jeanne d'Arc).
Commerces le long du quai Jeanne d'Arc
La situation change à partir de l'arrivée du Chemin de fer en 1873 qui entraine inexorablement le déclin de la navigation sur la rivière.
Pendant longtemps il a comporté des échoppes de marchands. Il s'appelait alors Pont de la Nonnain ou Pont des Nonnes car l'Abbaye de Fontevraud avait la concession des péages et en assurait l'entretien.
A partir du pont actuel on a une très belle vue sur la ville et le château.
Le monastère a été fondé par Saint Mexme, un disciple de Saint Martin, au Vème siècle.
Saint Mexme a été enterré dans l'oratoire qu'il avait construit et celui-ci est rapidement devenu un lieu de pélerinage, ce qui a entrainé la création d'un Monastère.
Ce monastère est pillé par les Normands au IXème siècle. En 980 les Moines sont remplacés par des Chanoines et l'édifice devient une Collégiale. Ce collège de Chanoines relevait directement du Pape et nommait les curés de quatre paroisses de Chinon: Saint Martin, Saint Etienne, Saint Maurice et Saint Jacques.
Restes de la Nef de la Collégiale
La gravure ci dessous donne l'allure qu'avait la Collégiale. Il ne subsiste de l'édifice original que les deux tours et le narthex (XIème siècle) (photo ci-dessous à gauche) ainsi que la nef principale qui date du XIème siècle, elle est de style Roman. Des travaux significatifs ont été réalisés aux XIIème et XVème siècles.
On peut également y voir des fresques murales qui ont été réalisées du XIème siècle au XVème siècle.
L'édifice a été désaffecté au moment de la Révolution Française et n'a plus été entretenu. En 1817, le grand clocher au-dessus de la croisée du transept (cf gravure ci-dessous à gauche) s'est effondré, emportant en même temps toutes les constructions voisines.
Les parties restantes (dont la nef) ont été restaurées à la fin du XXème siècle et accueillent un Centre Culturel.
Lithographie de la Collégiale Saint Mexme Façade de l'église Saint Mexme
Les chanoines habitaient dans des maisons situées autour de la Collégiale, elles existent toujours et sont bien souvent entourées de grands jardins. Certaines sont remarquables.
Eglise Saint Etienne
La première église dédiée à Saint Etienne a été construite au XIème siècle, il n'en subsiste pratiquement rien. L'église qui apparait sur les photos a été élevée au XVème siècle par l'architecte Robert Mesnager.
L'édifice actuel a été commencé dans les années 1440 et achevé alors que le chroniqueur Philippe de Commynes était Gouverneur de Chinon, autour de 1480. Il comporte une nef simple et sept travées.
L'église possèdait une grande Tour-clocher qui a été détruite lors de la Révolution Française. Le petit clocher qui subsiste est très caractèristique (cf photo ci-contre), sa base est d'origine Romane.
La nef est très large et voûtée d'ogives (cf photo ci-dessous à droite), elle n'a pas de collatéraux.
Le portail occidental est de style Gothique flamboyant.
Portail Gothique de la façade Ouest de l'église Saint Etienne Intérieur de la Nef de l'église Saint Etienne, au fond le choeur
A l'intérieur se trouve une statue de Jeanne d'Arc par Francois Sicard et plusieurs vitraux de Lobin datant de la fin du XIXème siècle. Un de ces vitraux montre la mort de Saint Martin à Candes, un autre évoque le siège de Chinon par Egidius en 446 et un troisième illustre la reconnaissance de Charles VII par Jeanne d'Arc lors de son arrivée à Chinon le 8 mars 1429.
Eglise Saint Maurice
L'église Saint Maurice est située dans le coeur de la ville, elle existait déjà au Xème siècle.
L'église actuelle date du XIIème siècle et elle a été construite à la demande de Henri II Plantagenet, son architecture est d'ailleurs tout à fait représentative du style Plantagenet.
La nef est de la deuxième moitié du XIIème siècle, elle est couverte de voûtes d'ogives bombées au début du XIIIème siècle. A la même époque la construction d'un nouveau choeur agrandit l'édifice.
Les vitraux d'origine ont été brisés lors de la destruction du Pont sur la Vienne par les Allemands en 1944.
La base du clocher (cf photo ci contre) est du XIIème siècle, il comporte deux étages de baies Romanes géminées avec des chapiteaux sculptés. La flèche est du XVème siècle.
Au XVème siècle, la construction d'un bas-côté et d'un chapelle agrandit à nouveau l'église.
Elle a été significativement restaurée à partir de 1860.
Chapelle Sainte Radegonde
La chapelle Sainte Radegonde se situe sur le côteau à l'Est du château-fort. Elle est en partie troglodyte
Radegonde, reine des Francs et épouse du roi Mérovingien Clotaire, s'était retirée dans un monastère en Poitou.
Au même moment Jean le Reclus vivait en ermite dans une grotte à Chinon. Radegonde vient le consulter avant de fonder le monastère Sainte-Croix de Poitiers.
A sa mort Jean a été inhumé dans un tombeau creusé dans le rocher. Vers le XIème siècle, ce tombeau est transformé en chapelle dédiée à Sainte Radegonde.
L'édifice est pillé pendant les Guerres de Religion, les Protestants détruisent le tombeau et dispersent les reliques du saint.
La chapelle conserve de belles fresques murales du début du XIIIème siècle représentant peut-être des personnages de la famille des Plantagenêts.
Au milieu du Xème siècle, Chinon est le siège d'une Viguerie assez étendue. Le seigneur en devient Thibault le Tricheur comte de Blois et de Tours.
Il fait agrandir et reconstruire le château qui reste jusqu'au milieu du XIème siècle un point d'ancrage des comtes de Blois dans leur lutte contre les comtes d'Anjou.
Emma de Blois, fille de Thibault le Tricheur et épouse de Guillaume FieraBras, comte de Poitiers, hérite de la seigneurie de Chinon.
Elle se refugie dans le château, pour se proteger du Vicomte de Thouars après un épisode où elle avait maltraité la femme de celui-ci.
A la mort d'Emma, la seigneurie revient aux comtes de Blois jusqu'en 1044 où, à l'issue de la bataille de Nouy, Geoffroy II Martel comte d'Anjou, le vainqueur, s'en empare. La ville et le château vont rester pendant près de 150 ans la propriété des comtes d'Anjou.
En 1151, à la mort de Geoffroy Plantagenet, Chinon passe à son second fils Geoffroy, mais en 1154 l'ainé, Henri Plantagenet prend la ville et oblige son frère à lui céder tous ses droits.
Henri qui est déjà comte d'Anjou et duc de Normandie devient roi d'Angleterre, c'est le fondateur de la Dynastie des Plantagenets qui va regner trois siècles sur l'Angleterre.
Henri II fait de Chinon une de ses résidences, il est mort dans le château en 1189.
Son fils Richard Coeur de Lion y séjourne aussi. Quand il meurt en 1199, le Gouverneur de Chinon, Robert de Turneham ouvre les portes de la ville à Jean sans Terre, frère de Richard aux dépens de son neveu Arthur de Bretagne. Jean sans Terre devient roi d'Angleterre et séjourne fréquemment à Chinon, c'est là qu'il épouse Isabelle d'Angouleme le 30 aout 1200.
A l'automne 1204 le roi de France Philippe Auguste engage les opérations pour prendre Chinon et s'empare du Fort Saint Georges. Le siège est conduit par Guillaume des Roches et il va durer huit mois. La ville tombe le 24 juin 1205 achevant ainsi la conquête de la Touraine par Philippe Auguste.
La ville et le chateau passent alors dans le domaine direct du roi de France jusqu'en 1370. Philippe Auguste, Saint Louis et Philippe III le Hardi y font de fréquents séjours et les défenses de la ville et du chateau sont renforcées.
C'est l'époque de la Guerre de Cent Ans avec de nombreux troubles. En 1413 la ville est prise par le parti Bourguignon, elle est reprise en 1414 par le sire de Gaucourt pour le compte du dauphin Charles VII.
En 1423 Chinon est d'abord attribué à la reine Marie d'Anjou puis à un Ecossais Archibald de Douglas et revient enfin à Louis d'Anjou, le frère de la reine Marie.
En 1425 Chinon est attribué à Arthur de Richemont pour prix de sa réconciliation avec Charles VII et il y recoit l'épée de Connétable le 7 mars 1425. Le roi reprend possession de la ville en 1427 et s'y installe avec la Cour.
Chinon devient alors, pour quelque temps, la capitale du royaume (bien réduit !) de Charles VII. Les Etats Généraux de la France s'y réunissent à l'automne 1428 et le 8 mars 1429 Jeanne d'Arc vient à Chinon proposer ses services au roi.
Jusqu'en 1450 Chinon est le siège du gouvernement royal. En 1433 le Connétable de Richemont enlève, à l'intérieur même du château, le favori du roi, Georges de la Trémoille. En 1446 le duc Francois de Bretagne vient y rendre hommage au roi de France. C'est à cette époque que se batissent les nombreuses belles maisons de Chinon qui subsistent encore de nos jours, elles permettent de loger les grands seigneurs et les officiers du roi.
A l'été 1449 Charles VII lance la campagne qui va bouter les Anglais hors de France. Il rejoint ses armées et ne reviendra quasiment plus à Chinon.
Le roi Louis XI confie la garde du chateau de Chinon à Philippe de Commynes en 1477, c'est ce dernier qui fait achever la construction de l'église Saint Etienne. Pourtant la grande époque de Chinon est terminée meme si la construction de belles demeures continue au début du XVIème siècle.
A partir du XVIème siècle Chinon n'est plus un centre d'interet dans la vie Francaise, les rois n'y viennent plus et au XVIIème siècle; la ville est intégrée au duché de Richelieu.
Pourtant Chinon revient sur le devant de la scène lors de la Révolution Francaise. Le quartier général de l'Armée de Chinon, constituée contre les Vendéens, s'y installe. Quand ces derniers s'avancent la ville est évacuée et les Vendéens l'occupent du 12 au 22 juin 1793.
Plus tard, le 4 décembre de la même année, Lepetit, du Comité Révolutionnaire de Saumur, qui conduit à Paris des prisonniers Vendéens en fait fusiller 200 à l'entrée Ouest du centre ville.
Une plaque commémorative rappelle ce triste évenement.