Pour autant elle fait partie de la Province de La Corogne, ville qui est située à environ 70 kilomètres au Nord.
Saint Jacques de Compostelle est sur une colline à un peu moins de 300 mètres d'altitude qui domine une campagne fertile.
La ville est à une quarantaine de kilomètres de la mer (Ria de Arousa) sur son côté Ouest. Sa position géographique fait qu'elle reçoit de fréquentes pluies et bénéficie d'une température modérée en toute saison.
Non seulement Saint Jacques de Compostelle est la ville la plus connue de la Galice mais elle est aussi la plus importante ville du Christianisme après Rome et Jérusalem.
Les places et rues de la partie Ouest de la ville sont très animées avec la Rua do Franco, la Rua da Reina, la Praza do Toural et les Rua do Vilar, Nova et de Xelmirez.
Les Pélerins à l'approche de Saint Jacques peuvent monter au Monte del Gozo d'où l'on peut apercevoir les tours de la Cathédrale et découvrir de beaux panoramas.
A l'origine il existait problement un village Celte sur le site de Saint Jacques de Compostelle.
Selon une tradition, à l'époque Romaine, l'apôtre Saint Jacques est venu en Hispania (Péninsule Ibérique) après la mort du Christ. Son passage est relevé à Viana do Castelo, Braga, Padron, Lerida, Saragosse (Cesaraugusta), Carthagène, etc.
Transport du corps de Saint Jacques
De retour en Palestine, il est décapité à Jérusalem en 44 après JC.
Ses fidèles emportent son corps, embarquent à Jaffa (Haïfa) et arrivent à Iria Flavia (maintenant Padron à une vingtaine de kilomètres au Sud de Saint Jacques) puis transportent le corps à l'intérieur du pays (c'est ce que raconte la scène ci-contre).
Beaucoup plus tard, une légende raconte que le corps de l'apôtre Saint Jacques le Majeur a été mis dans un tombeau sur le site de Saint Jacques de Compostelle.
C'est là qu'il est censé être redécouvert autour de 810 par Théodemire évêque d'Iria Flavia. Théodomire a d'ailleurs été enterré près de la tombe de l'apôtre.
L'évêque Theodemire redécouvrant le tombeau de Saint Jacques
Peu après le roi des Asturies et de Galice Alphonse II fait construire une basilique pour abriter le tombeau du saint et il fonde un monastère qui accueille des moines bénédictins. L'édifice est agrandi sous le règne d'Alphonse III puis il est consacré en 893.
En même temps commence le culte et le pélerinage de Saint Jacques de Compostelle. Une ville s'est ensuite constituée autour de cette basilique et du monastère pour répondre aux besoins des premiers pélerins qui venaient sur le tombeau de Saint Jacques.
A l'issue de la bataille de Clavijo, Saint Jacques devient le Patron des Chrétiens engagés dans la Reconquête de la péninsule Ibérique sur les Musulmans.
La ville subit des incursions de la part des Vikings et surtout en 997, le Hadjib d'Al-Andalus, Al-Mansour, lance une expédition militaire contre les Etats Chrétiens du Nord-Ouest. Il franchit Viseu, Porto et arrive en août à Saint Jacques de Compostelle qu'il occupe. Il l'évacue en faisant de nombreuses destructions et emporte avec lui à Cordoue les cloches et les portes de bronze de la Cathédrale, elles sont portées par des prisonniers chrétiens destinés à l'esclavage. Les reliques de Saint Jacques sont cependant sauvées par l'évêque Pedro de Mezonzo.
L'évêque Diego Almirez fait reconstruire la Cathédrale et la ville, celle-ci est alors protégée par des fortifications. Elle devient un centre religieux de plus en plus important. Le Pape Calixte II lui donne le statut d'archevêché qui est mis en valeur par l'archevêque Gelminez (Xelminez).
Saint Jacques de Compostelle est conquise en 1370 par le roi du Portugal Ferdinand Ier, puis en 1386 par un Anglais, le duc de Lancastre. Celui-ci et son épouse Constance s'installent dans le Monastère San Martin Pinario mais ils sont rapidement expulsé de la ville par les habitants.
Les éveques de la famille Fonseca construisent plusieurs monuments (façade des Platerias, cloître de la Cathédrale, Collège de Fonseca, etc) dans la ville et contribuent à l'enceinte urbaine.
Au XVIème siècle l'archevêque Fonseca lui donne un nouvel essor en fondant l'Université de Saint Jacques. L'architecture de nombreux édifices de la ville est renouvelée au XVIIème et au XVIIIème siècles principalement en style Baroque.
Au début du XIXème siècle, pendant la Guerre d'Indépendance, les troupes françaises des Maréchaux Ney et Soult ont occupé la ville quelque temps. Elle a été reconquise par une armée de Galiciens.
Au milieu du XIXème siècle, Saint Jacques de Compostelle ressent la Loi de Désamortissement, de nombreux moines quittent les monastères. Ensuite la ville participe à des mouvements nationalistes et même révolutionnaires.
Pendant le XIXème siècle les fortifications de la ville sont démolies pour permettre son agrandissement.
Le Pélerinage reprend de la vigueur à la fin du XIXème siècle. Au fil du temps Saint Jacques de Compostelle est devenue la plus grande ville de pélerinage en Europe après Rome.
La domination musulmane en Espagne commença en 711 avec le débarquement du berbère Tarik, s'étendit rapidement grâce au prince omeyyade Abdar Rahman, qui fonda l'émirat de Cordoue (756) et culmina à la fin du Xe siècle.
L'auteur dépeint les hauts faits et la civilisation des grands émirs qui consolidèrent, agrandirent le royaume et combattirent les royaumes chrétiens du nord de la péninsule.
Il fait une large place au rôle de l'Espagne musulmane, toutes religions confondues, dans la transmission de la pensée et des œuvres des écrivains, des philosophes et des mathématiciens de la Grèce antique, aux " intellectuels " d'Occident. Il dépeint l'essor de l'architecture dont l'influence se répandit dans toute la France centrale et la société hispano-musulmane.
C'est la reprise de Tolède en 1085 qui fut la première grande étape de la " Reconquista ". En 1270, l'Espagne musulmane se réduisit au petit royaume de Grenade qui subsista encore 222 ans, et dont la conquête par les Rois catholiques acheva l'unité de la péninsule.
Du VIIIème au XVème siècle, la reconquête chrétienne de la péninsule Ibérique va refouler méthodiquement l'Islam Andalou et fixer pour longtemps certains traits caractéristiques de l'histoire et de la société espagnoles.
Cet ouvrage explique donc l'histoire de la reconquête ibérienne du VIIIème au XVème siècle, avec un prolongement au XVIIème siècle pour l'expulsion des Morisques.
Pendant le millénaire (409-1474) du Moyen-Age, il n'y a pas une mais des Espagnes qui s'allient ou s'affrontent. Les royaumes Chrétiens engagent la Reconquête de la péninsule sur Al-Andalus et l'achèvent en 1492 par la chute du royaume de Grenade.
L'ouvrage décrit ces luttes avec en même temps la coexistence des religions, l'importance des villes qui structurent l'espace, etc.
La Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle
La première Cathédrale remonte à 899, elle a été rasée lors d'une incursion des armées Arabes d'Al-Mansour en 997. L'édifice actuel a été reconstruit à partir de 1075 à l'initiative du roi Alphonse VI de Castille, sous la direction de l'archevêque Diego de Peláez. Il donne sur la Place de l'Obradoiro.
L'église a été consacrée en 1105 puis achevée progressivement sur les siècles suivants. Les premiers maitres d'oeuvre sont Bernardo el Viejo, Roberto, Esteban, Bernardo el Joven et Mateo.
Façade Cathédrale sur la Praza do Obradoiro (La façade est en travaux en 2014) Cloitre
L'intérieur est de style Roman par contre l'extérieur a été modifié régulièrement et principalement au XVIIème et XVIIIème siècles.
La visite s'effectue en commençant par l'extérieur avant d'examiner l'intérieur de l'édifice.
Sur la Place de l'Obradoiro la Cathédrale comporte trois parties bien distinctes.
D'abord la façade de l'Obradoiro qui est la façade principale (cf photo ci-dessus à gauche), elle a été reconstruite au XVIIIème siècle en style Baroque, mais la base des tours restent de style Roman.
Ensuite, sur la gauche se développe le Palais Episcopal (ou de Gelmirez) dont certaines parties remontent au XIIème siècle.
Enfin à droite de la façade se situe le cloitre de la Cathédrale (cf photo ci-dessus à droite), il a éte construit au XVIème siècle en style Plateresque.
Plan autour de la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle
A partir de là, l'exploration extérieure de la cathédrale se fait dans le sens des aiguilles d'une montre (cf plan ci-contre).
En contournant le Palais Episcopal on rejoint la Plaza de Inmaculada sur laquelle donne la façade de l'Azabacheria. La chapelle de la Corticela est d'origine Romane, elle a été intégrée au XVIIème siècle à la cathédrale au niveau du transept Nord.
En passant ensuite par le Transito da Quintana on arrive sur la Praza da Quintana avec le chevet de la Cathédrale.
On poursuit vers la Praza das Platerias et le flanc Ouest du cloitre, ensuite la Rua de Fonseca ramène à la Place de l'Obradoiro.
La visite se poursuit en pénétrant à l'intérieur de la cathédrale.
La Façade de l'Obradoiro (Ouest)
La façade (dite de l'Obradoiro) a été reconstruite entre 1738 et 1750 (cf photo au-dessus à gauche) par l'architecte Fernando de Casas y Novoa, elle est principalement de style Baroque mais intégre aussi des réalisations de plusieurs périodes antérieures.
Elle se compose d'un perron à la base qui est surmonté d'une entrée donnant sur un porche avec le Portail de la Gloire. Ce perron a deux rampes, il donne aussi accés à la Crypte qui est l'oeuvre du Maitre Mateo en style Roman et reproduit le plan d'une partie de l'ancienne église Romane.
Il est encadré par deux Tours, celle de droite porte le nom de las campanas (les cloches) et celle de gauche celui de la carraca (la crécelle).
Elles s'élèvent à près de 70 mètres de hauteur, leur base est du XIIème siècle, elles sont complétées par des ajouts des XVIIème et XVIIIème siècles.
Façade de l'Obradoiro: statues de Saint Jacques, Saint Théodore et Saint Athanase
A mi-hauteur entre les deux tours une statue représente l'apôtre Saint Jacques en tenue de pélerin, en dessous une chasse représente sa tombe et sur les côtés sont placées des statues de deux de ses disciples: Saint Théodore et Saint Athanase.
Le Portail de la Gloire
C'est le portail principal de la Cathédrale, il est situé dans le porche et se développe sur trois arcades, une centrale et deux latérales qui correpondent aux nefs de la Cathédrale.
Partie centrale du Portail de la Gloire de la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle
Le Portique de la Gloire est l'oeuvre du Maitre Mateo qui l'a réalisé entre 1166 et 1188, il est de style Roman et à l'origine l'ensemble du porche était polychrome.
Il est composé de trois arcades qui sont en correspondance avec la nef et les sollatéraux de la cathédrale. L'arcade de Gauche fait référence à l'Ancien Testament tandis que l'arcade de droite est dédiée au Nouveau Testament.
Dans la partie centrale, sur le tympan, la Gloire, qui est la destination finale des justes, est présidée par un Christ ressuscité et qui est entouré par les quatre évangélistes Saint Jean, Saint Luc, Saint Marc et Saint Mathieu) avec leurs attributs symboliques respectivement un aigle, un taureau, un lion et le dernier saint est à genoux.
Les petits personnages en prière représentent le peuple de Dieu et les huit anges portent les instruments de la Passion: une colonne, la croix, une couronne d'épines, les clous, la lance, le parchemin avec la sentence, les fouets, le roseau et l'éponge. L'ensemble est entouré par les 24 vieillards de l'Apocalypse.
Le tympan est soutenu par un trumeau avec une statue de l'apôtre Saint Jacques en position assise avec en dessous l'arbre de Jessé.
Sur la gauche le peuple juif attend l'arrivée du Christ, et sur la droite est représenté le Jugement Dernier auquel tous les humains seront soumis.
Le Palais Episcopal (ou de Gelmirez)
Il est sur le flanc gauche de la Cathédrale. Il a été construit entre le XIIème et le XIIIème siècle et remanié postérieurement aux XVIème, XVIIème et XIXème siècles.
Sa partie la plus ancienne (XIIème siècle) s'appelle le pazo de Gelmirez. A noter la galerie du dernier étage.
La façade a une apparence sobre.
Palais Episcopal (Gelmirez) Sur la gauche l'extrémité de l'Hôtel des Rois Catholiques
A l'intérieur du Palais de Gelmirez se trouvent des salons remarquables comme le Salon des Armes et le Salon des Banquets avec de belles voûtes.
La Façade de l'Azabacheria
En contournant le Palais de Gelmirez, on passe sous une arche qui débouche sur la Praza de l'Azabacheria.
Au Moyen-Age cette place était appelée le Paradis car elle était le point terminal du pélerinage.
C'est là que se trouvait la confréries des Changeurs (Cambeadores ou encore Cambistas) qui faisaient le change des monnaies des pélerins, leur permettant ainsi d'acheter des objets symbolisant leur pélerinage.
Façade de l'Azabacheria
La façade Nord de la Cathédrale est située sur cette place et sur la Place de l'Inmaculada.
Elle date du milieu du XVIIIème siècle et a été réalisée par les architectes Fero Caaveiro, Fernandez Sarela, Ventura Rodriguez et Luis Montenegro.
En hauteur elle est décorée par une statue de Saint Jacques avec deux rois qui prient à ses pieds.
Le chevet de la Cathédrale et la Place de la Quintana
Chevet de la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle La Porte Sainte est derrière le grille
A partir de la Place de l'Azabacheria, par une ruelle, le Transito de la Quintana, on arrive au chevet de la Cathédrale (cf photo ci-dessus à gauche) qui est situé sur la Praza do Quintana.
Le chevet de la Cathédrale a été reconstruit dans la seconde moitié du XVIIème siècle en style Baroque afin de lui donner une cohérence après les divers travaux effectués dans les siècles antérieurs.
A gauche de la photo ci-dessus se trouve la Tour de l'Horloge qui s'élève à 80 mètres de hauteur, la base est Gothique du XIVème siècle, les autres niveaux sont du XVIIème siècle. A la base de cette Tour est implantée la Porte Royale surmontée par le grand blason de l'Espagne.
Derrière la grille (cf photo ci-dessus à droite) se trouve une porte monumentale, la Porte Sainte. Le pourtour de cette grille est décorée de nombreuses sculptures: en haut Saint Jacques avec Saint Théodore et Saint Athanase, sur les côtés 24 sculptures de personnages, elles proviennent de l'ancien choeur Roman de la cathédrale.
La Façade de las Platerias
Elle est située sur la place du même nom, qui une fontaine (Los Caballos) en son centre. C'est la façade Sud de la Cathédrale et elle est la seule issue de la Cathédrale Romane.
A droite le cloitre, au centre les portes et à gauche la base de la Tour de l'Horloge Façade de las Platerias Sculptures des portes de la façade
Elle comporte un double portique dont les tympans sont sculptés, au-dessus des arcs se développent également de nombreuses sculptures. Toutes ces oeuvres datent du dernier quart du XIème siècle, elles ont pour thèmes le Christ, Abraham, David et une femme adultère.
Encore au-dessus les deux fenêtres sont entourées par un arc avec des lobes et au-dessus plusieurs archivoltes. La balustrade supérieure est du XVIIème siècle en style Baroque.
L'intérieur de la Cathédrale
Le plan de l'église est en forme de croix latine avec une nef principale, deux collatéraux et un transept, les ailes entourent l'église.
L'intérieur de la Cathédrale est restée principalement de style Roman, il a été réalisé de 1075 à 1188. Les parties périphériques (chapelles, etc) ont souvent été remaniées dans les siècles postérieurs en styles Gothique, Renaissance et Baroque.
Nef et articulation avec le transept Nef de la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle Voûte de la nef et arcs en plein cintre
La Nef et les collatéraux
La nef principale fait 100 mètres de longueur ce qui en fait une des plus grandes cathédrales existantes.
Les grandes arcades sont surmontées par un triforium composé d'une succession d'arcs géminés.
Les nefs sont recouvertes de voûtes en berceau plein cintre avec des arcs doubleaux délimitant les travées.
Nef et Choeur de la Cathédrale
Le Choeur
La Capilla Major (chapelle principale) est au-dessus de la crypte où sont disposées les reliques de l'apôtre Saint Jacques.
Le choeur a une décoration de la seconde moitié du XVIIème et du XVIIIème siècle.
Croisée du transept
Le Transept
Le transept se développe sur une longueur de 70 mètres avec une croisée au centre (cf photo ci-dessus à droite) et les croisillons Nord et Sud. La croisée du transept possède un cimborium avec une voûte reprise au XIVème siècle en style Gothique.
Le croisillon Nord donne sur la Porte de l'Azabacheria, il comporte plusieurs chapelles dont la chapelle de la Concepcion du XVIème en style Plateresque et la chapelle del Spiritu Sancto du XIIIème siècle en style Gothique.
Le Déambulatoire
Le déambulatoire entoure le choeur, on y trouve une porte qui conduit à la crypte où est le Tombeau de Saint Jacques. Ce déambulatoire dessert en outre sept chapelles et la Porte Sainte.
La chapelle du Pilar (1) est du XVIIème siècle en style Baroque, la chapelle de Mondragon (2) est du XVIème en style Plateresque, la chapelle de San Pedro (3) est restée de style Roman avec une voûte en cul-de-four, la chapelle del Salvador (4) est du XIVème siècle, elle est au milieu du déambulatoire avec une forme carrée, la chapelle de Nuestra Senora la Blanca (5) est du XIIIème en style Gothique, la chapelle de San Juan Apostol (6) est restée Romane de même que la chapelle de San Bartolomé (7) qui est pentagonale.
Rétable en terre cuite représentant la Descente de Croix dans la chapelle de Mondragon
La Crypte a été réaménagée aux XIXème et XXème siècles pour faciliter l'accés au Tombeau de Saint Jacques et à ceux de ses disciples.
Le cloître a été repris au XVIème siècle en style Plateresque, les colonnes sont très hautes et supportent des voûtes en ogives. Par contre la Salle capitulaire a une voûte plate en style Rococo. La Bibliothèque est juste à côté, elle accueille un grand encensoir (botafumeiro) de 1,60 mètres de hauteur.
Le Musée présente un bel ensemble de sculptures, chapiteaux, etc issus d'une part de la cathédrale romane du XIIème siècle et d'autre part de réalisations des XIIIème et XIVème siècles.
L'Art roman en Galice
La Galice compte de nombreux édifices Pré-Romans ou Romans, d'autant que ce style a perduré pendant une bonne partie du Moyen-Age. Souvent construites en granit, elles ont résisté à l'épreuve du temps.
Ensuite on parcourt les places et rues sur le côté Ouest de la ville avec la Rua do Franco, la Rua da Reina, la Praza do Toural et les Rua do Vilar, Nova et de Xelmirez.
Plan de la ville ancienne de Saint Jacques de Compostelle
La Praza do Obradoiro donne sur la façade de la Cathédrale, les autres côtés de cette place sont occupés par de beaux édifices.
La Praza do Obradoiro
La Praza do Obradoiro est le coeur touristique de la ville avec la Cathédrale sur le côté Est, le Palais de Rajoy (Ayuntamiento, cf photo ci-dessous) sur le côté Ouest, l'Hôtel des Rois Catholiques (Parador) au Nord (cf photo en dessous) et le Collège de Saint Jérome (Rectorat de l'Université, cf photo en dessous) sur le côté Sud. Les quatre édifices qui la bordent ont un style architectural différent.
Son nom, Obradoiro (tailleurs de pierre) rappelle qu'elle a été l'endroit où ils se sont installés lors de la construction de la Cathédrale.
Palais de Rajoy
Le Palais de Rajoy (Ayuntamiento) sur la Praza do Obradoiro
Le Palais de Rajoy (ou Raxoi) a été construit dans la seconde moitié du XVIIIème siècle pour l'archevêque Bartolomé Rajoy par l'architecte français Charles Lemaur.
Il est de style Néo-Classique, sa façade fait 90 mètres en longueur.
Au dessus du fronton de la partie centrale du palais se trouve une statue de Saint Jacques Matamore (tueur de Maures) et sur le fronton une représention de la bataille de Clavijo, sculpture en marbre blanc réalisée par José Gambino et José Ferreiro (cf photo ci-contre).
Fronton du Palais de Rajoy sur la Praza do Obradoiro
Il accueille maintenant l'Ayuntamiento (Hôtel de Ville) de Saint Jacques de Compostelle et des services du Gouvernement de la Communauté Autonome de Galice.
Hôtel des Rois Catholiques
L'Hôtel des Rois Catholiques (Parador) sur la Praza do Obradoiro, à gauche l'extrémité du Palais de Rajoy
Cet édifice était jadis un Hôpital Royal fondé par les Rois Catholiques à la fin du XVème siècle pour accueillir les pélerins, il a été construit de 1501 à 1511. L'édifice possède trois façades en pierre de taille qui encadrent quatre cours entourées d'arcades qui communiquent entre elles, elles sont disposées autour d'une église. Deux de ces cours sont du XVIème siècle (style Plateresque) et les deux autres du XVIIIème (style Baroque).
La façade sur la Praza do Obradoiro est de style Plateresque, elle a été réalisée par l'architecte Enrique de Egas. Il a été remanié en style Baroque, ceci est visible sur les balcons et fenêtres qui sont du XVIIIème siècle. Le portail de cette façade est spectaculaire avec un arc en pein cintre entouré d'archivoltes, au dessus sur les côtés se trouvent les statues des Rois Catholiques qui encadrent des statues de saints, il est encadré par les blasons de la Castille.
Cet édifice est depuis 1954 un des Paradors les plus réputés d'Espagne.
Collège de Saint Jérôme
Le Collège de Saint Jérome (Rectorat de l'Université) sur la Praza do Obradoiro, à droite l'extrémité du Palais de Rajoy
Le Collège Saint Jérome est sur le côté Sud de la place, il a été construit au XVIIème siècle pour servir de résidence pour les étudiants de l'Université.
Son portail (de style néo-Roman) est du XVème siècle, il provient de l'ancien Hôpital de Saint Jacques qui a été démoli au XVIIème siècle. A l'intérieur il conserve un petit cloitre.
Le Collège de Fonseca
Ce Collège est accolé au flanc Sud du Collège de Saint Jérôme face à la Praza da Fonseca (cf photo ci-dessous à gauche).
Façade sur la Praza da Fonseca, à droite les tours de la Cathédrale Collège de Fonseca Le Cloitre
Ce bâtiment a été construit de 1532 à 1544, il est établi sur la maison natale de l'archevêque Alfonse III de Fonseca qui a donné les terrains pour la construction de ce Collège. Il est le point initial de l'Université de Saint Jacques de Compostelle.
Il a été conçu par Juan de Alava et Alonso de Covarrubias, la façade est de style Plateresque. A l'intérieur le cloitre est construit sur deux niveaux, il possède de belles sculptures (cf photo ci-dessus à droite).
La Praza das Praterias
Cette place est encadrée sur deux côtés par la Cathédrale.
Sur un côté se trouve la Maison du Chapitre.
Le centre de la place est décoré par la Fontaine des Chevaux (cf photo ci-contre) qui est une réalisation du XIXème siècle.
Praza das Praterias avec la Maison du Chapitre et la Fontaine des Chevaux
La Praza do Quintana
Praza do Quintana avec la Casa de la Parra à gauche et le Monastère de Antealtares sur la droite, entre les deux le Transito da Quintana
Cette place comporte deux niveaux (cf photo ci-dessus): en hauteur la Quintana de vivos (des vivants) et en bas la Quintana de muertos (des morts) parce qu'il y avait là un cimetière jusqu'au XVIIIème siècle.
Elle est encadrée par trois monuments en plus du chevet de la Cathédrale: la Casa de la Parra (Maison de la Treille), le Monastère de Antealtares et la Canonica.
La Casa de la Parra est un hôtel particulier du XVIIème siècle en style Baroque avec un long balcon reposant sur des consoles.
Le Monastère de Antealtares a une origine très ancienne, il a été construit en même temps que la première Cathédrale. A l'intérieur de l'église se trouvent de beaux rétables de style Baroque.
Praza do Quintana avec la Canonica à gauche et la cathédrale à droite
La Canonica est la maison des chanoines de la Cathédrale. Son origine remonte au XIIème siècle, l'édifice actuel est du XVIIIème siècle en style Baroque.
Le Monastère San Martin Pinario
Le Monastère San Martin Pinario est situé sur la Place de l'Inmaculada et donne aussi sur la Praza San Martino Pinario.
Il a été fondé au IXème siècle, il a été tenu par des Bénédictins jusqu'à la sécularisation et la vente des biens ecclésiastiques en 1836. Il a ensuite été transformé en Grand Séminaire au XIXème siècle, il abrite aussi un Institut Théologique.
Eglise San Martin Pinario Monastère San Martin Pinario
La première église remontait au XIIème siècle. L'édifice actuel a été construit aux XVIIème et XVIIIème siècles en style Baroque. La porte principale est monumentale, elle est précédée d'un perron et au sommet se situe un groupe sculpté représentant Saint Martin de Tours, le patron du monastère.
L'ensemble des bâtiments représente une superficie d'environ 20000 m2, l'église et le cloitre sont imposants. La façade de l'église (cf photo ci-dessus à gauche) donne sur la Praza San Martino Pinario, en haut une sculpture représente Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre.
Le Monastère San Francisco
Le Monastère San Francisco de Valdedios se situe à l'Est de la Cathédrale.
A partir de la Praza de Obradoiro on y accède par la Rua de San Francisco (cf photo ci-dessous).
Ce monastère aurait été fondé par Saint François d'Assise lors de son pélerinage à Saint Jacques de Compostelle au début du XIIIème siècle.
Initialement en style Gothique, il a été reconstruit au XVIIème siècle puis remanié au XVIIIème.
La façade est de style Neo-Classique (cf photo ci-contre à gauche), en bas quatre colonnes encadrent le portail surmonté par une statue de Saint François.
L'étage au-dessus comporte une baie encadrée de colonnes et surmontée par un fronton avec une croix et deux anges.
Façade Eglise San Francisco Intérieur
L'intérieur de l'édifice est de style Baroque (cf photo ci-contre à droite).
En 1520 le roi Charles-Quint (Charles Ier d'Espagne) a réuni les Cortes dans l'ancienne Salle Capitulaire.
La Rua de San Francisco avec au fond la façade de l'église San Francisco
La partie Ouest de la ville ancienne
C'est la partie commerçante et animée du centre ville avec la Rua do Franco, la Rua da Reina, la Praza do Toural et les Rua do Vilar, Nova et de Xelmirez.
La Praza do Toural
Praza do Toural
La Praza do Toral est une des points animés de la ville, une vasque occupe son centre (cf photo ci-dessus). Elle accueille régulièrement manifestations et concerts.
Elle est bordée par la Palais de Bendana qui est du XVIIIème siècle en style Baroque.
La Rua do Vilar, la Rua Nova et la Rua de Xelmirez
Maison du Doyen Rua do Vilar Maison avec des arcades
La Rua do Vilar
Cette rue est bordée par de nombreuses maisons à arcades, elle permettent de s'abriter de la pluie qui est fréquente à Saint Jacques de Compostelle. Elle part de la Praza do Toural et aboutit à la Praza das Praterias près de la Cathédrale. La Maison du Doyen est du milieu du XVIIIème siècle (cf photo ci-dessus à gauche), elle donne également sur la Praza das Praterias et la Rua de Xelmirez
Rua Nova
Au Sud, la Rua Nova est parallèlle à la Rua do Vilar, elle a été tracée au XIIème siècle pour les besoins des nouveaux habitants venus s'installer dans la ville. Elle aussi possède de nombreuses maisons à arcades.
On y trouve le Palais de Ramiranes construit sur l'ancien Collège Saint Patrick fondé par le roi Philippe II pour accueillir des étudiants Irlandais.
Juste en face l'église de Santa Maria Salomé remonte au XIIème siècle, elle a été remaniée dans les siècles postérieurs.
Partie haute de la Rua de Xelmirez
Entre ces deux rues la Rua de Xelmirez (cf photo ci-contre) comporte la Casa de la Balconada du XVIIème siècle. A noter les nombreuses maisons à galeries.
Elle débouche aussi sur la Praza das Praterias.
Cette place était jadis la principale de la ville, elle s'appelait alors Plaza do Pan puis Plaza do Campo.
Elle a pris le nom de Cervantes lorsqu'il y a été implanté un monument dédié à celui-ci (cf photo ci-contre au premier plan).
Plaza de Cervantes au premier plan le monument dédié à cet écrivain et au fond l'église San Bieito
La place est entourée d'immeubles seigneuriaux: le Palais de Fondevilla, la Maison de Bazan.
L'église San Bieito
Cette église remonte au Xème siècle, elle a été remaniée postérieurement (XIIème et XVIIèmes siècles), elle est maintenant de style Neo-Classique.
En empruntant une ruelle à droite de l'église San Bieito on arrive sur la Plaza de Santo Agostino avec au Sud l'église du même nom.
L'Eglise Santo Agostino
Elle fait partie du monastère des Augustins qui a été acquis par les Jésuites pour en faire un collège et une résidence universitaire.
L'église a été construite au XVIIème siècle. La façade est de style Churrigueresque, elle encadrée par deux tours dont la partie supérieure de celle de gauche (sur la photo ci-contre) est inachevée.
Façade et clocher de l'église Santo Agostino
Le cloitre a une grande dimension
La Rua de Santo Agostino est prolongé par la Rua das Ameas qui longe le Mercado de Abastos.
Le Mercado de Abastos
Le Mercado de Abastos avec au fond le clocher de l'église San Fiz de Solovio
Le Marché de Abastos est un des points animés de la ville (en matinée), il se compose de plusieurs pavillons. La construction en a été réalisée au début des années 1940 en respectant le style général des édifices de la ville.
L'église San Fiz de Solovio
Façade et portail L'église San Fiz de Solovio Vue du côté Sud avec au fond le clocher de l'église Santo Agostino
Cette église a une origine ancienne, elle a été édifiée en l'honneur de l'Ermite Paio qui a redécouvert la tombe de l'apôtre Saint Jacques. Elle était initialement de style Roman, elle a été reconstruite postérieurement en style Baroque.
Il subsiste de la première église le portail (cf photo ci-dessus à gauche) avec une représentation de l'Epiphanie sur le tympan.
Le Couvent de Belvis
Ce Couvent est un peu à l'extérieur du centre historique de la ville, au-delà des anciennes murailles médiévales.
Il est en hauteur à l'extrémité de la Rua das Trompas, il donne sur la Praza de Belvis et sur un grand espace vert, le Parc de Belvis.
Ce couvent a été fondé au début du XIVème siècle pour des Dominicaines.
La chapelle de la Vierge du Portal est le seul reste de la construction d'origine.
Le Couvent de Belvis
L'édifice a été reconstruit à la fin du XVIIème siècle.
La Plaza da Universidade et la Plaza de Mazarelos
Ces deux places sont contigües. Sur la première done l'église da Universidade et la Faculté de Géographie et d'Histoire construite à la fin du XVIIIème siècle puis remaniée aux XIXème et XXème siècles.
L'Université
Elle a été créée en 1501 et a pris de l'importance dans le courant du XVIème siècle. Elle occupe un bâtiment construit à la fin du XVIIIème siècle et remanié à la fin du XIXème.
La Plaza da Universidade
Sur cette place se trouve l'ancien Collège des Jésuites dont la construction initiale est du XVIème siècle, il a été remanié aux XVIIIème et XIXème siècles.
La Plaza de Mazarelos
Cette place comporte une statue de Eugenio Montero Rios, un juriste galicien, en arrière se trouve la Faculté de Journalisme, l'édifice a été construit au XVIIIème siècle.
Sur le flanc Sud de la place se trouve l'Arco de Mazarelos qui est l'unique porte qui subsiste de l'ancienne muraille médiévale de la ville.
Le Couvent das Madres Mercederias
Le Couvent das Madres Mercederias (Soeurs de l'ordre de la Merci)
Il se situe le long des anciennes murailles côté extérieur.
Ce monastère a été fondé par l'archevêque Andrès Giron au XVIIème siècle.
La partie centrale de la façade de l'église est encadrée par des colonnes (cf photo ci-contre).
L'intérieur est en forme de croix latine avec une seule nef. Une coupole sur monte la croisée du transept.
La Collégiale Santa Maria la Real do Sar
Cette église se trouve environ deux kilomètres au Sud de la Plaza de Mazarelos. Elle est sur la rive Nord du Rio Sar.
Elle a été construite au XIIème siècle, elle est de style Roman avec une nef principale et deux collatéraux, l'ensemble est voûté en berceau. Des peintures murales décorent l'abside centrale.
La Collégiale Santa Maria la Real do Sar
Sa particularité est que les colonnes qui supportent les voûtes sont inclinées vers l'extérieur, ceci est dû à l'instabilité du terrain sur laquelle elle est construite.
Une partie de la voûte s'est effondrée au XVIème siècle, de puissants contreforts ont été réalisés au XVIIIème siècle pour assurer la stabilité de l'édifice.
Une partie du cloitre de style Roman remonte à la construction d'origine, le reste est une reprise du XVIIIème siècle.
Le Pélerinage de Saint Jacques de Compostelle
Saint Jacques le Majeur était l'un des douze apôtre, il était aussi le frère de Saint Jean l'Evangéliste. Il est mort en martyr en 44 sur l'ordre du roi Hérode Agrippa Ier.
La légende lui attribue l'évangélisation de la Galice. Après sa mort ses disciples aurait transporté son corps dans cette région d'Hispanie, mais son tombeau avait été perdu de vue.
Ce tombeau est censé avoir été retrouvé par un ermite nommé Pelayo autour de 820 dans le Nord-Ouest de l'Espagne sur le site actuel de Saint Jacques de Compostelle (Campus Stellae: le Champ des Etoiles). Le roi des Asturies Alphonse II le Chaste y vient en pélerinage et fait construire un premier édifice au-dessus du tombeau.
Par la suite Saint Jacques devient le protecteur de la Reconquista entreprise par les Chrétiens pour reprendre l''Espagne sur les Musulmans d'Al-Andalus. Saint Jacques (Matamore) est censé avoir contribué en 844 à la victoire mythique de Clavijo (près de Logrono).
Le Chemin de Saint Jacques
Le Chemin de Saint Jacques est un terme générique qui recouvre de multiples points de départ et de multiples routes pour se rendre à un unique point d'arrivée: le tombeau du saint dans la Cathédrale de Saint Jacques de Compostelle.
Commencé dès le IXème siècle, le pélerinage connait un grand développement à partir du Xème siècle. Il est favorisé par le fait que Jérusalem est devenu quasiment inaccessible. A cela s'ajoute les premières actions de la Reconquête de l'Espagne par les Chrétiens contre les Musulmans d'Al-Andalous.
Les ordres religieux et militaires construisent des des hospices pour l'accueil des pélerins de plus en plus nombreux le long des principaux chemins.
Il est encore amplifié quand en 1181 le Pape Alexandre III promulgue une Bulle qui donne une pleine indulgence et le pardon des péchés simples à tous les pélérins pénitents. Si le 25 juillet, fête de Saint Jacques, tombe un dimanche l'Année est dite Sainte et la rémission des péchés est encore plus générale. L'Année Sainte a été instituée par le Pape Calixte II qui était l'oncle du roi Alphonse VII.
Au Moyen-Age, les pélerins sont très nombreux, ils portent la Coquille Saint-Jacques et sont équipés d'un bâton. Ils sont hébergés dans les hospices établis le long de la route.
Le trajet pouvait être dangereux à cause des brigands et des faux pélerins rançonnaient les vrais.
Le Pélérinage de Saint-Jacques de Compostelle est revenu en vogue pour les pélerins internationaux dans la seconde partie du XXème siècle.
Les Chemins de Saint Jacques en France
Plusieurs chemins principaux traversaient la France pour les pélerins de ce pays et plus généralement pour ceux venant de l'Europe du Nord.
Enfin les pélerins venant du Sud de la France passaient par Saint Gilles, Montpellier et Toulouse puis pénétraient en Aragon (Via Tlmosana) et rejoignaient les pélerins des autres chemins à Puente la Reina en Navarre.
Vers 1130, un prêtre nomme Aymeric Picaud a écrit un ouvrage (Liber Pergrationis) qui est en fait un Guide Pratique à l'usage des pélerins, il décrit les régions traversées avec leur principaux monuments.
Le Camino Francès en Espagne
Le Camino Frances vers Saint Jacques de Compostelle
Au delà de Puente la Reina les pélerins empruntent un chemin qui s'appelle le Camino Francès.
Le Camino Francès en Galice
En Galice il franchit d'abord les montagnes du Cebrero puis passe à Triacastela, Samos, Sarria, Portomarin, Melide Arzua, Arca et Labacolla avant d'arriver à Saint Jacques de Compostelle.
Carte du Camino Frances en Galice
Le Pélerinage ne s'achève vraiment qu'après une visite au Tombeau de Saint Jacques.
Certains voyageurs poursuivent leur trajet jusqu'au Cap Finisterre.
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La Province de La Corogne est au Nord-Ouest de la Galice et plus globalement de l'Espagne.
La côte Nord est assez découpée, la ville principale est Ortigueira. En allant vers l'Ouest on atteint une zone géographique très peuplée avec Ferrol, Betanzos et surtout La Corogne, une ville belle et active.
Toujours en longeant la côte on arrive au Le Cap Finisterre pour revenir à Saint Jacques de Compostelle à l'intérieur des terres. En remontant le Chemin de Saint Jacques on atteint la petite ville de Melide.
Plusieurs âges d'or marquent lhistoire de l'Espagne : de l'époque romaine à la conquête musulmane, de la reconquête au Siècle d'Or, de l'expansion coloniale à, plus près de nous, après la movida, l'expansion économique des dernières années. Sans oublier les heures sombres, comme celles de la guerre civile et du franquisme.
Cet ouvrage, réédité plus de vingt fois, offre une remarquable synthèse de l'histoire dune terre dont Pablo Neruda disait quelle était « au coeur » de tous les hommes de bonne volonté.
La Guerre d'Espagne de Anthony Beevor -- Livre de Poche -- ISBN : 2253120928
Anthony Beevor est membre de la Royal Society of Literature en Angleterre, il s'est spécialisé sur les conflits européens de la fin de la première moitié du XXème siècle.
L'ouvrage décrit la Guerre Civile Espagnole en s'appuyant sur des souces ignorées jusqu'alors car protégées: les archives soviétiques et allemandes.
La terreur rouge, la terreur blanche, les règlements de comptes dans chaque camp, les interventions étrangères, intéressées (les soviétiques, les nazis et les italiens) et désintéressées (les Brigades internationales) sont racontés ici avec rigueur et objectivité, à la lumière, notamment, d'archives soviétiques et allemandes récemment et brièvement rendues accessibles, et qu'a consultées l'auteur à Moscou.
Ce livre fondamental éclaire bien des zones d'ombre d'une guerre particulièrement cruelle qui devait sonner le glas des espérances et montrer le vrai visage des totalitarismes prêts à se déchaîner en Europe.
Anthony Beevor est membre de la Royal Society of Literature en Angleterre, il s'est spécialisé sur les conflits européens de la fin de la première moitié du XXème siècle.
La guerre civile en Espagne a toujours été l'objet d'une profonde controverse. Comment les sympathisants de gauche, venus du monde entier, ont-ils pu s'engager, à leurs risques et périls, dans une cause à laquelle leurs gouvernements se refusaient à apporter un soutien actif ?
Dans cette édition entièrement révisée de La Guerre d'Espagne, Hugh Thomas présente l'analyse objective d un conflit dans lequel s'affrontèrent à la fois le fascisme et la démocratie, le communisme et le christianisme, le centralisme et le régionalisme, et qui fut une guerre internationale, tout autant qu espagnole.