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Le Mans | |
Vous etes ICI : Accueil >Maine > Le Mans Les remparts Gallo-Romains du Mans Le principal monument de la ville est l'enceinte Gallo-Romaine (cf photo ci-dessus), qui est très bien conservée et mise en valeur. Le décor à base de formes géométriques est exceptionnel pour une muraille défensive. En plus de l'enceinte Gallo-Romaine, les autres monuments de la ville sont la Cathédrale Saint Julien, le Vieux Mans et l'église Notre Dame de la Couture. Le centre de la vie mancelle est la Place de la République Le Mans est une cité très ancienne qui existait dès l'époque Celtique, avant même la conquête Romaine par Jules César au Ier siècle avant JC, son nom était Vindunum. A l'époque Gallo Romaine elle s'est aussi appelée Subdunum et son nom à progressivement évolué vers Le Mans, la ville des Cénomans (du nom de la tribu Gauloise). Au Moyen-Age Le Mans est la capitale d'un Comté qui sera intégré à celui d'Anjou puis à l'Empire Plantagenet. La position géographique de la ville du Mans en a toujours fait un des principaux points de communication de l'Ouest de la France, en effet c'est un point central entre Paris et les Pays de la Loire et la Bretagne d'une part et d'autre part, entre la Normandie et le Centre-Val de Loire: Anjou, Touraine, Poitou, Orléanais. Ceci s'est concrétisé par la mise en place du Chemin de fer dès le milieu du XIXème siècle, le développement d'autoroutes depuis les années 1970 et plus récemment par l'arrivée du TGV (Train à Grande Vitesse) qui a donné un second souffle à la ville. Montoire, Lavardin, la Vallée du Loir, Tours, la Touraine, Saumur et Angers. | |
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Enceinte Gallo-Romaine du Mans |
Celtes et Gallo RomainsLe site du Mans était déjà habité à l'époque Celtique, il y avait un Oppidum sur la colline du Vieux Mans. La ville s'appelait Vindunum et était la capitale des Aulerques Cénomans.Après la conquête des Gaules par Jules César, la ville a pris le nom de Subdunum et s'est développée et a prospèré pendant les deux premiers siècles ainsi que la plupart des cités de la Gaule, elle s'étendait alors sur près de 80 hectares. Deux aqueducs, celui des Fontenelles et celui d'Isaac, amenaient l'eau à la ville, il subsiste des ruines de chacun d'eux. Subdunum possèdait des Thermes, des Arènes (pouvant contenir 7000 spectateurs) et un Théâtre près des Quinconces. Des voies Romaines qui ont servies en l'état pendant tout le Haut Moyen Age partaient de Subdunum vers Autricum (Chartres, capitale des Carnutes), Castellodunum (Chateaudun), Evreux (Mediolanum), Noviodunum (Jublains, capitale des Aulerques Diablinthes), Condate (Rennes), Juliomagus (Angers), Caesarodunum (Tours), Genabum (Orléans) , Areines (près de Vendome) et Limonum (Poitiers). Les incursions de tribus germaniques en Gaule dans la deuxième partie du IIIème siècle conduisirent les autorité à resserer la ville et à construire une enceinte rectangulaire d'une longueur d'environ 1,3 km couvrant environ 9 hectares. Une bonne partie de cette enceinte est toujours visible actuellement (cf photo ci-contre). Elle comporte des motifs décoratifs très bien conservés comme le montre la photo ci contre. Elle a été construite méthodiquement sur un soubassement de gros blocs de pierre. Au-dessus, chaque niveau comprend trois rangs de briques et cinq rangs de petits moellons assemblés par un mortier rose. Les motifs sont créés par l'agencement de moellons blancs et de moellons en pierre de roussard (rouge). |
Motifs décoratifs des Remparts Gallo-Romain du Mans Les Gallo-Romains en Val de Loire La Provence Antique |
(2006) - Monum - de Sylvie Granger, Françoise Grenier, Franck Miot ISBN : 2858228280 L'Enceinte Romaine du Mans (2001) - Broché - de J. Guilleux - ISBN: 2913471153 Le Mans hier et aujourd'hui de Alain-François Lesacher |
Cathédrale Saint JulienCette cathédrale porte le nom du premier évêque du Mans. Elle n'a pas d'unité architecturale car sa construction s'est étalée sur plus de trois siècles: de la fin du XIème siècle jusqu'au début du XVIème siècle. La Tour (en travaux sur la photo ci-contre) s'élève à près de 60 mètres, elle a été construite du XIème au XIVème siècles. La Place des Jacobins est un bon endroit pour admirer le chevet de la cathédrale, ses nombreux arcs-boutants et en bas les multiples chapelles de l'édifice.La facade ouest et la nef sont de style Roman et remontent aux XIème et XIIème siècles. La partie basse des bas-côtés est du XIème siècle, elle a été édifié avec un grès ferrugineux: le roussard, la partie haute est du XIIème siècle. Le Portail sud est du XIIème (cf photo ci-dessous). Cathédrale Saint Julien: Portail Sud et bas-côtés Cathédrale Saint Julien: Chevet Gothique Plan de la Cathédrale Saint Julien La technique utilisée pour les arcs-boutants et contreforts du Chevet Gothique a permis aux architectes d'ouvrir de grandes fenêtres dont les verrières sont dotés de vitraux de première qualité. Le chevet est du XIIIème siècle. Le choeur et le transept sont aussi de style gothique. Le choeur a 34 mètres de haut, il a été construit au début du XIIIème siècle et consacré en 1257. Enfin le transept a été bati aux XIVème et XVème siècles. Cathédrale Saint Julien: intérieur de la partie Gothique (le Choeur) Voici quelques informations sur l'Architecture Religieuse du Moyen Age. |
Livre du Vieux Mans (1992) de Manuela Dumay, Eric P -- ISBN : 2905596406
Vieux Mans (1997) de Mariette/Champau/Rif -- ISBN : 2910853047 |
Le Moyen AgeAu début des années 500, Clovis attribue le Maine à un de ses parents Rignomer qu'il fait bientot assassiner.Plus tard à l'époque Carolingienne, Le Mans et sa région sont stratégiques pour la défense de la Francie de l'Ouest contre les Bretons et les Normands. Des comtes de la famille des Rorgonides s'installent au Mans. Les Normands s'emparent du Mans et le pillent en 844 et 865. En 866 Robert le Fort meurt dans une bataille contre les Normands à Brissarthe à la frontière de l'Anjou. Progressivement les Comtes d'Anjou, surtout par l'action de Foulques III Nerra, puis de son fils Geoffroy Martel s'assurent de la tutelle sur le Maine. Dans les années 1060 Guillaume le Conquérant envahit le nord du Maine et conquiert la ville du Mans, il y fait construire un château-fort en dehors de l'enceinte de la ville pour consolider son pouvoir et surveiller Le Mans qui lui reste hostile. A la fin du XIème siècle, le comte du Maine Hélie de la Flèche fait entourer de murs le quartier Saint Benoit. Geoffroy le Bel, comte d'Anjou, épouse en 1128 au Mans, l'Impératrice Mathilda, petite fille de Guillaume le Conquérant. Leur fils est Henri II Plantagenet, le fondateur de l'Empire Plantagenet qui est né au Mans en 1132 et qui y séjournera souvent pendant sa vie. | |
Un de ses fils est Richard Coeur de Lion, dont la veuve, Bérangère de Navarre, se retire au Mans après la mort de son époux. Elle y fonde l'Abbaye de l'Epau en 1229 et y est enterrée l'année suivante. Cette Abbaye est consacrée en 1234 par Geoffroy de Laval, évêque du Mans, détruite en 1365 sa reconstruction n'a été que partiellement achevée.
D'ailleurs Le Mans est au Moyen Age le siège de plusieurs autres Abbayes comme Saint Vincent et La Couture pour les hommes, Saint Julien du Pré pour les femmes. Outre la Cathédrale Saint Julien la ville possède alors de nombreuses églises. Abbaye de l'Epau | |
Au début du XIIIème siècle la ville est rattachée au royaume de France. Philippe Auguste puis le Chapitre de la Cathédrale font reconstruire des murailles pour protèger des parties de la ville.
En 1246, le roi Louis IX attribue le comté du Maine en apanage à son frère Charles d'Anjou. Par le jeu des héritages, le comté passe à la famille des Valois. Philippe de Valois est comte du Maine en 1317, il devient roi de France en 1328, le Maine revient dans le domaine royal. Il est à nouveau constitué en apanage pour le futur roi Jean II le Bon, celui ci est né en 1319 au Mans, au manoir du Gué de Maulny. En août 1392, Charles VI vient de quitter Le Mans quand il est pris d'un accès de folie dans une forêt proche de la ville. En 1420, lors du traité de Troyes, le comté du Maine est cèdé au roi d'Angleterre. Cette tutelle dure jusqu'en 1448. La Guerre de Cent Ans est une période de récession et le ville se replie à l'intérieur de ses remparts. En 1481 meurt le dernier comte d'Anjou et du Maine, ces comtés reviennent dans le domaine royal. le roi Louis XI accorde au Mans, en même temps que pour Angers et Tours, une Charte municipale qui lui permet d'avoir un Hôtel de Ville, une Assemblée d'Echevins et un Maire. |
Les Plantagenêts : Origines et destin d'un empire XIe-XIVe siècles (2004) de Jean Favier -- Fayard - ISBN : 2213621365 C'est un étrange ensemble que cet " empire " constitué en quelques années par le comte d'Anjou Geoffroy Plantagenêt et son fils Henri II. Il est le fruit de conquêtes, mais aussi d'une habile diplomatie, de mariages avantageux et d'une bonne part de chance. On y voit sous le même pouvoir l'Aquitaine, la Normandie, l'Angleterre, l'Irlande et parfois l'Écosse. À l'occasion, le regard des Plantagenêts se porte sur le Languedoc, sur l'Empire germanique, sur la Méditerranée. Cela ne forme pas un État. Souverain en Angleterre, le Plantagenêt est vassal sur le continent. Un conflit de trois siècles avec le Capétien résulte de cette inadaptation des structures féodales aux réalités politiques. L'unité de gouvernement ne tient qu'à la personne du roi-duc. Les hommes, les langues, les cultures reflète des identités différentes, que ne traduisent pas moins les institutions du monde laïque et les attitudes de l'Église. Et si la mer est une route, elle est aussi un obstacle au milieu de l'empire. De hautes figures traversent cette histoire : Aliénor d'Aquitaine, Richard Coeur de Lion, le Prince Noir, Thomas Becket ou Simon de Montfort. Mais il est aussi des troubadours, des romanciers et des historiens. Et l'on voit ici des citadins qui deviennent des bourgeois et là des moines qui se font éleveurs de moutons. Quand s'achève le temps des Plantagenêts, il ne reste de l'empire continental qu'une Guyenne si loin de l'Angleterre. C'est alors que le conflit avec la France prend d'autres proportions, avec d'autres enjeux et une couleur désormais nationale. Mais à mesure que disparaît un empire, un autre naît, un empire économique aux dimensions de l'Europe. Cette histoire est aussi celle des routes et des marchés du sel et du vin, de la laine et des draperies, des esterlins... |
Henry Plantagenet -- de Richard Barber -- Relié - 304 pages New édition (mars 2001) - ISBN : 0851158242 Henry Plantagenet is the founder of the Plantagenet Empire which covered the British Islands and the West of France. He is one of the most famous king of the Medieval Times. |
Henry II -- de W.L. Warren, Judith A. Green -- Broché - 730 pages New Ed édition (19 septembre 2000) - ISBN : 0300084749 W. L. Warren was professor of modern history and dean of theology at The Queen's University, Belfast. Judith A. Green is professor of history at The Queen's University, Belfast. Henry II (1133 - 1189) was an enigma in his own time and has continued to excite widely divergent judgments ever since. His quarrel with Archbishop Becket, his troubled relationships with his sons and with his wife, Eleanor of Aquitaine, and other dramatic incidents of his reign present rich material for historical novelists, playwrights, and filmmakers, but with no unanimity of interpretation. This masterful biography provides a comprehensive reappraisal of Henry II, the man and king. W. L. Warren explores a full range of contemporary sources to illuminate the king's policy and personality as well as the events of his reign. Henry II's greatness as a king is not in doubt. From an early age he impressed his will on a turbulent realm and established new standards of law and order in seemingly ungovernable territories. He fought and won the first great war over the balance of power in western Europe, laid the foundations for the growth of English Common Law and of royal administration, and destroyed the possibility that the realm might disintegrate into feudal principalities. Warren focuses on the actions of the king and, while not underrating the importance of the famous crises of Henry's reign, gives equal attention to incidents that are little-known but equally revealing. |
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La Révolution et le XIXème siècleA partir de 1790, la Révolution Francaise prononce la confiscation des biens de nobles et du clergé et procède à la vente de ces Biens Nationaux. Ceci provoque la destruction de plusieurs couvents et a pour conséquence de permettre le restructuration de la ville: avenue de Pontlieue, Promenade des Jacobins.Au mois de décembre 1793, Le Mans est le théâtre d'une bataille entre les troupes républicaines du Général Marceau et les derniers restes de l'Armée Vendéenne qui sont écrasés et massacrés. La ville se transforme dans la première partie du XIXème siècle, le Pont Napoléon (devenu Gambetta) est construit sous le Premier Empire et de nouveaux quartiers se développent. Le Mans approche des 25000 habitants au milieu du siècle. |
Dans les années 1830 est créée la Compagnie d'Assurance La Mutuelle du Mans puis quelques années plus tard suivent les premières fonderies, le port fluvial, la construction de la halle aux Toiles, celle du Théatre et du Palais Episcopal de Tessé (aujourd'hui le Musée).
Sous le Second Empire (1850-1870) le textile et la chaussure restent les activités prédominantes de la ville. Le Chemin de fer est inauguré en 1854 et la ville annexe les communes périphériques. Les fonderies permettent le développement d'une industrie métallurgique et mécanique. Les Bollée, à l'origine fondeur de cloches, deviennent en 1887 constructeurs d'automobiles à essence. C'est ainsi que le Mans est devenu un des berceaux de l'automobile. Entre temps la Guerre de 1870 entre Francais et Prussiens s'était achevée au Mans à l'issue de la retraite de l'Armée de la Loire du Général Chanzy. |
Les 24 heures du MansC'est en 1906 que Georges Durand créée l'Automobile Club de l'Ouest (ACO) et le premier Circuit de la Sarthe qui est remporté par une voiture Renault à plus de 100 km/heure de moyenne. En 1917 Georges Durand, toujours lui, créée la Défense Automobile sportive (DAS) et est à l'origine de la Course des 24 heures du Mans.Le départ des 24 Heures du Mans dans les Années 1930 (dessin de Géo Ham) Dès 1920 le constructeur automobile Renault prépare son implantation au Mans où les premières usines ouvrent en 1936. Par la suite de nombreuses autres entreprises de mécanique les ont rejoints. | |