Dans la partie centrale, une rivière significative le traverse, l'Isle qui passe en particulier à Périgueux, le chef-lieu du département, et a comme affluent l'Auvézère.
Le nom de Dordogne est celui de la principale rivière qui traverse la partie Sud du département, elle a pour affluent la Vézère.
Sarlat la Canéda: la maison natale de La Boëtie, elle est du XVIème siècle
La Dordogne est devenue une région touristique de plus en plus appréciée et recherchée par les touristes français et étrangers (Anglais en particulier). Sa gastronomie a une trés bonne réputation ce qui lui apporte un plus.
Le Périgord est trés bien pourvu en monuments du Paléolithique (Préhistoire), en particulier le long de la Vézère : Lascaux, Les Eyzies, Rouffignac, .... La vallée de la Vézère est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Le département possède de belles villes anciennes comme Sarlat (cf photo ci-dessus) qui a préservé son architecture médiévale, sa réputation est internationale et sa fréquentation est trés importante.
Périgueux conserve de nombreux monuments de toutes les périodes historiques, le plus remarquable est la Cathédrale Saint Front.
Le département possède également de nombreuses églises Romanes et de nombreux châteaux remarquables dont un bel ensemble le long et à proximité de la Dordogne.
De Sarlat à Cahors, en passant par Bergerac, Périgueux, Figeac ou encore le Quercy...
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Les plus beaux itinéraires pour ne rien manquer des sites incontournables : la vieille ville de Bergerac, Sarlat et son fameux festival de théâtre, les grottes de Lascaux, et découvrir le Périgord sous toutes ses couleurs : les gorges du Périgord vert, les vignobles du Périgord pourpre, la gastronomie du Périgord noir...
Des conseils et des adresses pour goûter le meilleur Monbazillac, découvrir les marchés aux truffes les plus réputés ou encore s'offrir un week-end spéléologie.
Le Périgord de Alain Brunaux, Hervé Devise -- Ouest-France ISBN : 2737346827
A chacun son Périgord :
- à l'amateur d'histoire, ébloui par les guirlandes de châteaux qui constellent les collines périgourdines, ou par la profusion des témoignages préhistoriques; au passionné de paysages préservés qui aspire à la tranquillité d'une combe cernée de bois à champignons;
- à l'épicurien impatient de goûter aux plaisirs d'une omelette aux truffes ou d'un verre de pécharmant...
Cet ouvrage saura vous faire découvrir tous les charmes du " Pays de l'homme " au fil de ses vallées et de ses rivières.
La principale ville de la partie Nord du département de la Dordogne est Nontron, une sous-préfecture juste au Sud du département de la Haute-Vienne et de celui de la Charente, elle est la capitale du Périgord Vert.
La ville est établie sur un promontoire au-dessus de la rivière Bandiat.
Panorama sur Nontron
Nontron a une origine ancienne et elle conserve des éléments de ses remparts médiévaux ainsi que des maisons anciennes dans le centre du bourg.
Au XVIIème siècle, la ville avait une activité industrielle significative. Onze hauts-fourneaux et une cinquantaine de forges produisaient des canons pour la Marine Royale (installée à Rochefort sur l'Océan Atlantique).
La production s'étendait à d'autres objets en fonte, en fer ou même en acier: chenêts de cheminée, poêles, couteaux, etc.
Une coutellerie traditionnelle, considérée comme un métier d'Art, subsiste. Elle fait des expositions temporaires au château et organise diverses fêtes.
Le château est du XVIIIème siècle, il domine une boucle du Bandiat.
Saint Martial de Valette est un petit village à deux kilomètres au Sud de Nontron. Il possède une belle église Romane du XIIème siècle dédiée à Saint Martial.
Le portail est intéressant avec trois voussures sculptées qui retombent sur des colonnettes, les sculptures portent sur des sujets variés: animaux et personnages.
Une archivolte avec un motif géométrique surmonte ces voussures.
Portail de l'église de Saint Martial de Valette
Javerlhac et La Chapelle Saint Robert
Javerlhac et La Chapelle Saint Robert forment une même commune depuis 1823.
Javerlhac est un village qui se situe à une dizaine de kilomètres au Nord-Ouest de Nontron. Il est d'origine ancienne et son étymologie signifie pays des chèvres. La rivière le Bandiat passe près du village.
Le village de La Chapelle Saint Robert est à trois kilomètres au Nord-Ouest de Javerlhac, il est à proximité immédiate du département de la Charente.
Eglise Saint Etienne et château de Javerlhac
Javerlhac était le siège d'une seigneurie au Moyen-Age, le premier château-fort a été détruit par les Anglais au début de la Guerre de Cent Ans. Le château actuel (cf photo ci-dessus) a été reconstruit au XVIème siècle sur les bases de l'ancien, il conserve des tours avec des machicoulis.
L'église Saint Etienne (cf photo ci-dessus) est du XIIème siècle, elle a étéremaniée au XVIème siècle.
La Chapelle Saint Robert possède une église dédiée à Saint Robert qui remonte au XIème siècle, elle faisait partie d'un Prieuré. Elle est de style Roman avec un portail intéressant. Une coupole sur trompes est au-dessus de la croisée du transept, cette coupole est surmontée par un clocher carré. Le chevet est doté de deuxabsidioles. A l'intérieur subsistent des peintures murales.
La Rochebeaucourt et Argentine
La Rochebeaucourt et Argentine est une commune à la limite du département de la Charente, à 30 kilomètres au Sud-Est d'Angoulême et à 9 kilomètres au Nord-Ouest de Mareuil. Elle est sur la rivière la Lizonne.
Les anciennes communes de La Rochebeaucourt et Argentine ont été associées en 1827.
La Rochebeaucourt était le siège d'une seigneurie au Moyen-Age avec un château-fort qui a été endommagé pendant la Guerre de Cent Ans. Rebâti et réaménagé à travers les siècles, le château a été détruit par un incendie en 1941.
Le village était protégé par une enceinte qui suivait le tracé de l'actuelle rue des Fossés.
Eglise Saint-Théodore de La Rochebeaucourt
L'église Saint-Théodore de La Rochebeaucourt est celle d'un ancien prieuré, son origine remonte au XIIème siècle. Elle a été remaniée et elle est de style Gothique.
Le village d'Argentine possède une chapelle dédiée à Saint-Martin. Elle est essentiellement de style Roman.
Mareuil
A une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Nontron, Mareuil conserve les ruines d'un château-fort médiéval et une belle église Romane. Les communes de Saint Pardoux de Mareuil et Saint Priest de Mareuil ont été rattachées à Mareuil en 1827.
Château-fort de Mareuil sur Belle
Au Moyen-Age Mareuil était le siège d'une importante baronnie du Périgord.
L'ancienne forteresse médiévale a été endommagée au moment de la Guerre de Cent Ans. Le château-fort est reconstruit, il est à nouveau endommagé pendant les Guerres de Religion dans la seconde moitié du XVIème siècle.
Le château actuel (en partie en ruines) s'élève sur l'emplacement de l'ancien château-fort, il a été remanié au XVIIème et XVIIIème siècles, mais a été laissé à l'abandon sur plusieurs périodes. Il a été en partie restauré dans la seconde moitié du XXème siècle. Les douves étaient alimentées par la Belle.
L'accès au château se fait par un châtelet qui était pourvu d'une herse.
Après avoir franchi ce qui reste des douves, on passe par une porte encadrée de deux tours et on arrive alors dans une cour autour de laquelle sont disposés les bâtiments.
La chapelle du château est de style Gothique. Les tours sont garnies de machicoulis et des parties de l'ancienne enceinte subsistent.
Eglise Saint Laurent de Mareuil sur Belle
L'église Saint Laurent remonte au XIIème siècle, elle a été reprise et agrandie aux XVème et XVIème siècles, elle associe des parties Romanes et des parties Gothiques.
A proximité, le village de Saint Pardoux de Mareuil conserve une belle église Romane.
L'église de Saint Priest de Mareuil est en ruines, elle avait été construite au XIIème siècle.
Vieux-Mareuil
Eglise Saint Pierre ès Liens de Vieux-Mareuil Portail de l'église
La commune de Vieux-Mareuil se situe à cinq kilomètres de Mareuil, en direction de Brantôme. Elle est arrosée par la rivière la Belle.
Son origine est ancienne comme en témoigne la Grotte préhistorique de Fronsac qui remonte au Magdalénien. Plus tard un bourg se serait formé autour d'une villa Gallo-Romaine.
L'église a été édifiée au XIIIème siècle, pour autant elle est de style Roman avec des caractéristiques propres au Périgord.
La nef est recouverte de trois coupoles sur pendentifs (cf photo ci-contre). Le choeur est sur deux travées voûtées en berceau brisé, il se termine sur un chevet plat.
Intérieur de l'église Saint Pierre ès Liens de Vieux-Mareuil: la nef couverte par des coupoles et au fond le choeur
La façade est sur trois niveaux avec un pignon triangulaire. Au bas de celle-ci, le portail comporte cinq voussures reposant sur des colonnettes et une archivolte, le tout en berceau brisé (cf photo ci-dessus à droite). Les chapiteaux des colonnettes portaient des sculptures qui ne sont plus identifiables maintenant.
Les créneaux ont été ajoutés au XIVème siècle, ils contribuent à donner à l'église une allure de forteresse. Le clocher a été rebâti au milieu du XXème siècle suite à un incendie.
L'histoire du Périgord a commencé il y a près de 500 000 ans lorsque l'Homme préhistorique l'a choisi pour s'installer. Il recèle près de la moitié des grottes ornées de France : Lascaux, Font de Gaume.
D'autres siècles ont suivi et toutes les époques ont laissé leur empreinte sur la route des mille et un châteaux du Périgord : Beynac, Castelnaud...
Ici se côtoient la large vallée de la Dordogne, les falaises abruptes surplombant la Vézère. les collines du Ribéracois, les coteaux de la région de Périgueux, le causse arboré de chênes malingres et les forêts denses.
Quant à la gastronomie périgourdine, confit, foie gras, truffe au parfum si délicat, elle perpétue un savoir-faire de renommée mondiale.
La Dronne
La rivière la Dronne prend sa source à la limite du département de la Haute-Vienne. Elle passe à Saint Pardoux la Rivière et Champagnac de Belair avant d'atteindre Brantôme.
Un peu avant cette ville elle reçoit les eaux de la Côle. Sur celle-ci, le village de Saint Jean de Côle est remarquable.
La ville de Brantôme est à une vingtaine de kilomètres au Nord de Périgueux. Elle est située dans une boucle de la rivière la Dronne.
L'Abbaye de Brantôme et la Dronne
L'Abbaye de Brantôme
Brantôme possède une abbaye d'origine ancienne (cf photo ci-dessus à droite), elle aurait été fondée par Charlemagne autour de 800. Elle a été détruite par les Normands et reconstruite au XIème siècle.
Le clocher (cf photo ci-contre) est du XIème siècle, il est de style Roman et il a servi de modèle pour de nombreux clochers du Limousin.
Il est construit sur le rocher avec quatre étages en retrait par rapport à l'étage de dessous, il est surmonté par une pyramide de pierre. La salle du premier étage est couverte par une coupole.
Clocher Roman de l'abbaye de Brantôme
L'église a été reconstruite au XIIème siècle et remaniée au XIIIème. Reconstruite au XVème siècle, elle a été sifnificativement restaurée à partir de 1850 par l'architecte Paul Abadie. Elle possède un bas-relief représentant le passage de Charlemagne à Brantôme.
Le cloître a été reconstruit à la fin du XVème siècle, il en subsiste une galerie voûtée en croisée d'ogives (cf photo ci-dessous à gauche), les trois autres ont été détruites en 1858.
La salle capitulaire est également voûtée en croisée d'ogives (cf photo ci-dessous à droite). Elle sert de remise au moment de la Révolution Française, elle a été restaurée au milieu du XXème siècle.
Les bâtiments conventuels ont été remaniés au XVIIème siècle. Le château abbatial a disparu au XVIIIème siècle.
La galerie du cloitre Abbaye de Brantôme Salle Capitulaire
Eglise Notre-Dame
L'église Notre-Dame se situe de l'autre côté de la Dronne par rapport à l'Abbaye.
Elle a été construite au début du XVIème siècle par l'abbé Amanieu d'Albret comme église paroissiale pour les habitants. Les chapelles adossés aux contreforts sont du début du XVIIème siècle. A la fin du XIXème siècle, l'église devient une halle et pour cela trois travées sont ouvertes.
Au milieu du XXème siècle elle devient une salle des fêtes pour la commune, elle est maintenant en cours de restauration.
Eglise Notre-Dame de Brantôme en arrière de la place du Marché
La Place du Marché est issue du droit de tenir un marché, obtenu du roi de France François Ier en 1539, par Pierrre de Mareuil abbé de Brantôme,
Pierre de Bourdeille, abbé commendataire de Brantôme (1535-1614)
Issu d'une grande famille du Périgord, il a été confronté aux Guerres de Religion. Il en a laissé un imposant récit dont la partie la plus connue est les Dames Galantes. A quelques kilomètres de Brantôme, il s'est fait construire le château de Richemont.
Bourdeilles est à une dizaine de kilomètres au Sud de Brantôme, la petite ville est située au bord de la rivière la Dronne.
Elle conserve des habitations troglodytes remontant à la Préhistoire. Elle a conservé une allure médiévale.
Château Renaissance et château-fort de Bourdeilles
Au Moyen-Age, le château était le siège d'une des baronnies du Périgord. Par le Traité de Paris, en 1259, le roi de France Saint Louis cède la baronnie de Bourdeilles aux Plantagenêts contre la volonté de la famille seigneuriale et des habitants. La branche ainée de la famille se rallie aux Plantagenêts mais la branche cadette, la famille de Maumont, tient pour le roi de France. Avec le concours du roi Philippe IV le Bel, Géraud de Maumont s'empare de la place de Bourdeilles qui devient une place forte du royaume en terre Anglaise.
Le château est composé de deux bâtiments: les restes d'un ancien château-fort (cf photo ci-dessus à droite) et un château d'agrément construit au XVIème siècle (cf photo ci-dessus à gauche). Celui-ci est dû à Jacquette de Montbron, la belle-soeur de Pierre de Bourdeilles dit Brantôme.
Eglise Saint Pierre et Saint Paul de Grand-Brassac
Grand-Brassac se situe à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Bourdeilles. Le site est habité depuis l'époque Préhistorique.
L'église Saint Pierre et Saint Paul (cf photo ci-dessus) a été construite à partir du XIIème siècle et elle est de style Roman. La voûte de la nef est constituée de coupoles sur pendentifs. Plusieurs chapiteaux des colonnes sont sculptés.
Elle a une allure de forteresse avec ses créneaux et fenêtres étroites faisant penser à des meurtrières. Elle a sans doute été aménagée ainsi pour servir de refuge aux habitants du village pendant la Guerre de Cent Ans.
Montagrier
Montagrier est à deux kilomètres au Sud de Grand-Brassac près du cours de la Dronne. Le village est situé sur une colline.
Son origine remonte sans doute à l'époque Gallo-Romaine. Le bourg était protégé par une enceinte au Moyen-Age, il reste des éléments de ces fortifications.
Eglise Sainte Madeleine
L'église Sainte Madeleine (cf photo ci-contre) est sur un promontoire au dessus de la vallée de la Dronne. Elle dépendait d'un Prieuré rattaché à l'Abbaye de Brantôme.
Elle a été construite au XIIème siècle, le chevet avec son plan trilobé (et les deux absidioles) est de cette époque. Le transept est également de style Roman.
La nef et le clocher ont été remaniés à la fin du XIXème siècle.
Douchapt
Le village de Douchapt est sur la rive Sud de la Dronne à quatre kilomètres à l'Ouest de Toscane Saint Apre. Son nom signifie probablement Deux Chats.
Eglise Saint Pierre ès Liens
L'église Saint Pierre ès Liens (cf photo ci-contre) a été réalisée aux XIème et XIIème siècle.
Elle a une allure de maison forte avec des fenêtres étroites sur la façade, le mur de la nef est quasiment sans fenêtre.
Elle a été remaniée au XIXème siècle et restaurée en 2005.
Segonzac
Château de la Martinie à Segonzac
Segonzac est un petit village à quelques kilomètres au Sud de Saint Méard de Dronne, il est situé sur le côteau qui sert de ligne de partage des eaux entre la Dronne et l'Isle.
Ce village possède un beau château (cf photo ci-dessus), qui a éte construit à la fin du Moyen-Age, et une église Romane intéressante.
Eglise Notre-Dame de la Visitation de Segonzac
La construction de l'église remonte au XIème siècle, elle est de style Roman. Elle a été remaniée aux XVème et XVIème siècle.
Elle relevait du monastère de Saint Astier établi à une dizaine de kilomètres au Sud sur les rives de l'Isle.
Ribérac
La ville de Ribérac est à une quinzaine de kilomètres à l'Ouest de Montagrier. La rivière la Dronne passe à un kilomètre au Nord.
Une forteresse est construite à Ribérac des le Xème siècle afin de protéger le passage à gué, le cours de la Dronne et l'Abbaye de Brantôme qui avait été pillée par les Normands dès le milieu du IXème siècle.
Plus tard, au XIème siècle, un château-fort est établi sur une colline, un bourg se constitue autour de lui. Les châtelains de Ribérac sont alors des membres de la famille des sires de Pons, en Charente.
Le château joue un rôle important pendant la Guerre de Cent Ans, il est alternativement contrôlé par les Français et les Anglais.
Il est très endommagé au moment des Guerres de Religion. Il a été détruit au XIXème siècle.
L'église Notre-Dame de Ribérac
L'église Notre Dame est l'ancienne chapelle du château, elle remonte au XIème siècle et elle est de style Roman. Elle est victime d'un incendie en 1568, au moment des Guerres de Religion. Elle est maintenant devenue une salle d'exposition.
Un kilomètre à l'Est de Ribérac, l'église Saint Martial est du XIIème siècle et à la même distance côté Ouest se trouve l'église Saint-Pierre de Faye, elle aussi du XIIème siècle.
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L'Isle
L'Isle est une rivière qui prend sa source dans le département de la Haute-Vienne. Elle se jette dans la Dordogne à Libourne après un trajet de 240 kilomètres. Son orientation générale est vers le Sud-Ouest.
A son entrée dans le département de la Dordogne elle passe d'abord à Jumilhac le Grand puis à proximité de Thiviers.
La rivière s'oriente alors plein Sud, elle reçoit les eaux de la Loue, passe à Savignac les Eglises et est notablement grossie par l'Auvézère un peu avant Périgueux.
L'Isle quitte le département de la Dordogne à Saint Antoine sur l'Isle et arrive dans le département de la Gironde où elle reçoit les eaux de la Dronne entre Coutras et Guitres, et rejoint la Dordogne à Libourne.
Le château de Jumilhac (cf photo ci-contre) est situé à l'extrémité d'un éperon rocheux qui domine les gorges de l'Isle.
Il a été construit du XIIIème siècle et remanié au XVIème siècle. Il a conservé son allure médiévale avec les machicoulis en haut des tours. Les toitures en poivrières datent de la Renaissance.
Sur les côtés, les ailes ont été restructurées au XVIIème siècle.
Château de Jumilhac
Jumilhac possède une église qui est l'ancienne chapelle du château, son clocher octogonal est de style Roman.
La ville de Thiviers se situe à une vingtaine de kilomètres au Sud-Ouest de Jumilhac le Grand. Elle est sur la route qui conduit de Limoges à Périgueux. La rivière l'Isle n'est qu'à quatre kilomètres sur son côté Est.
Eglise Notre-Dame de l'Assomption de Thiviers Maisons anciennes à Thiviers
La ville de Thiviers est réputée pour ses marchés et sa production de Foie Gras (cf photo ci-contre de la Maison du Foie Gras).
La Maison du Foie Gras à Thiviers
Histoire
Thiviers apparait au Moyen-Age, elle est une place forte entourée de remparts avec trois châteaux à l'intérieur de ceux-ci. Cette enceinte était percée de trois portes.
En 1575, Thiviers est assiègée par le chef Protestant Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne.
Le chemin de fer arrive à Thiviers en 1861, la ville devient à la fin du XIXème siècle un centre ferroviaire pendant une cinquantaine d'années.
Monuments
Thiviers conserve plusieurs monuments et édifices intéressants, à commencer par plusieurs maisons anciennes (cf photo ci-dessus à droite) dont certaines sont à pans de bois.
L'église Notre-Dame de l'Assomption (cf photo ci-dessus à gauche) remonte au XIIème siècle. Elle a été remaniée aux XVIème et XIXème siècles, elle est à la fois de style Roman et de style Gothique. A l'intérieur elle possède des chapiteaux sculptés remarquables.
Le château de Vaucocourt (cf photo ci-contre) domine la vallée de l'Isle sur le flanc Est du centre-ville. D'origine médiévale, il a été à plusieurs reprises remanié au cours des siècles.
Le château de Vaucocourt
Saint Jean de Côle
Saint Jean de Côle est un village remarquable à une vingtaine de kilomètres à l'Est de Brantôme et à sept kilomètres à l'Ouest de Thiviers, il a été bien remis en valeur.
Il possède une église romane originale (cf photo ci-contre) et un château dont l'origine remonte au XVème siècle.
Eglise Romane (XIème siècle) de Saint Jean de Cole
L'église Saint Jean-Baptiste a été construite à partir de 1083 à la demande de l'évêque de Périgueux Renaud de Thiviers, elle faisait alors partie d'un Prieuré.
A l'origine elle était recouverte d'un coupole qui s'est effondrée. Elle a été recouverte d'une toiture en tuiles à la fin du XIXème siècle.
L'abside a une forme pentagonale avec deux chapelles rayonnantes dont les corniches sont ornées de chapiteaux sculptés.
Le château de la Marthonie est à proximité de l'église, il a également son origine au XIème siècle. Il est incendié par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans en 1394. Le village est à nouveau victime des Guerres de Religion.
Le château est reconstruit au XVIème siècle par Mondot de la Marthonie, premier Président du Parlement de Bordeaux.
Château de la Marthonie à Saint Jean de Cole
Périgueux
Panorama sur Périgueux: Cathédrale Saint Front et bord de l'Isle avec la Maison des Consuls (XVème et XVIème siècles)
Le chef-lieu du département est Périgueux sur les bords de la rivière l'Isle. La ville possède de nombreux monuments des époques Gallo-Romaine et médièvale. Au Moyen-Age, elle est le siège du puissant comté de Périgord.
La ville s'est développée autour de deux pôles, la cité issu de l'ancienne agglomération Gallo-Romaine et le bourg formé autour de l'église Saint Front. Après de nombreux conflits ces pôles se sont unifiés en 1240 pour former la ville de Périgueux. Le centre-ville conserve de nombreuses rues et maisons anciennes.
L'édifice le plus remarquable de Périgueux est la cathédrale Saint Front (cf photo ci-dessous) au-dessus de la rivière l'Isle, elle est classée au Patrimoine Mondial de L'UNESCO. L'église Saint Etienne de la Cité est également intéressante.
La Cathédrale Saint Front de Périgueux avec ses coupoles
La première église édifiée sur ce site remonte au VIème siècle, elle est détruite trois siècles plus tard par les Normands.
Une nouvelle église est construite à partir de la fin du Xème siècle, elle est consacrée en 1047, elle est en grande partie détruite par un incendie en 1120.
La reconstruction commence peu après et le nouvel édifice est achevé en 1173. Son plan correspond à un croix grecque et il est couvert par cinq coupoles au-dessus du centre et de chaque branche de la croix.
Intérieur de la cathédrale Saint Front
Au moment des Guerres de Religion, les Protestants s'emparent de Périgueux et l'église Saint Front est endommagée ainsi le tombeau de Saint Front est détruit.
Afin de la protéger des dégradations, les cinq coupoles et les clochetons sont recouverts d'une toiture au XIXème siècle, ils ne sont alors plus visibles et cet état va durer un siècle.
L'architecte Paul Abadie engage la restauration en 1852, il dépose les coupoles puis les remonte ensuite. Cette restauration va s'étaler jusqu'en 1908.
La partie Ouest de la cathédrale conserve des parties issues de l'édifice médiéval: crypte, cloitre et salle capitulaire et le clocher. Celui-ci est légèrement séparé du nouvel édifice, il est du XIIème siècle, de style Roman.
L'Eglise Saint Etienne de la Cité
Eglise Saint Etienne de la Cité
L'église est située dans l'enceinte Gallo-Romaine de l'antique Vesuna. Elle a été bâtie, peut-être dès le Vème siècle, sur l'emplacement d'un temple Romain dédiée au dieu Mars. En tout cas dès cette époque elle est le siège de l'évêché de Périgueux.
L'édifice actuel remonte au XIème siècle, il comportait alors un choeur, une nef à quatre travées surmontées chacune d'une coupole, et en avant un clocher qui ressemblait à celui de Saint Front. Les deux premières travées et le clocher ont ont été endommagées en 1577, au moment des Guerres de Religion. Les tentatives pour les remettre en état au XVIIème siècle ont échoué. La façade Ouest actuelle (cf photo ci-dessus à gauche) n'est que l'obturation au XVIIème siècle de la troisième travée par un mur avec un portail simple.
Il subsiste de l'époque Romane deux coupoles de la nef des XIème et XIIème siècles (cf photo ci-dessus à droite).
L'église Saint Etienne a perdu son statut de cathédrale au bénéfice de l'église Saint Front en 1669.
Vesuna Gallo-Romaine
Restes de l'amphithéâtre de Vesuna (Périgueux)
Vesuna était la capitale de la tribu Gauloise des Pétrocores à l'époque Gallo-Romaine. Elle était implantée dans une boucle de l'Isle et occupait une surface significative. Dans les années autour de 275, elle est victime des incursions Barbares.
Le coeur de la cité se replie alors sur une surface réduite (6 hectares) entourée par des remparts. Le mur d'enceinte fait environ un kilomètre de longueur et des parties en restent toujours visibles.
A l'intérieur de cette enceinte se trouvait un amphithéâtre (cf photo au-dessus) important qui a été construit au Ier siècle de notre ère. Il est de forme elliptique (140 mètres sur 116) et pouvait accueillir près de 20000 spectateurs. C'était un des plus importants de la Gaule Romaine juste après ceux d'Autun, Nimes et Arles.
Au Moyen-Age il a été transformé en forteresse, il a servi ensuite de carrière de pierres.
Il est en ruines et sa base a été enterrée pour éviter pour éviter des chutes de pierre, il constitue maintenant un parc dans lequel certains éléments (vomitoires, etc) restent visibles.
Dans un autre jardin se trouve la Tour de Vésone (cf photo ci-contre), il s'agit de la cella (sanctuaire) d'un temple Romain. Autour de la rotonde se développait un portique circulaire et devant le temple se trouvait un forum et une basilique à trois nefs.
A proximité les restes d'une grande villa (domus des Bouquets) ont été identifiés.
La Tour de Vésone (IIème siècle)
De nombreux vestiges de Vesuna sont présentés dans la partie Gallo-Romaine du Musée de Périgueux.
Restes de la Tour Vesune et église Saint Etienne de la Cité (Périgueux au XIXème siècle)
Les Quartiers Anciens
Périgueux conserve de nombreuses maisons anciennes que ce soit dans la cité ou dans le quartier autour de la cathédrale Saint Front. Ceci en dépit de la réorganisation urbaine du milieu du XIXème siècle qui a sacrifié plusieurs hôtels particuliers de grande qualité comme l'Hôtel Saint Aulaire, par exemple.
Loge du Guet Maison ancienne Rue Ancienne
La photo ci-dessus, à gauche, montre la Loge du Guet siruée sur les rives de l'Isle en contrebas de la cathédrale. Ce bâtiment du XIIIème siècle servait de poste de garde.
Elle faisait partie du rempart de Puy-Saint Front à l'époque médiévale et était utilisée comme grenier pour le chapitre de la cathédrale.
La rue Saint Front se situe entre la cathédrale Saint Front et les Allées Tourny au Nord. Elle a été construite en 1856 dans le cadre de la rénovation de Périgueux qui a conduit à la démolition de nombreux édifices médiévaux.
Sur son flanc Est subsistent des rues et maison anciennes, ainsi la rue du Plantier qui lui est presque parallèle. Cette rue elle comporte plusieurs édifices intéressants comme l'Hôtel de Nervaux et l'Hôtel de Langlade construits au moment de la Renaissance, ils ont été remaniés aux XVIIème et XVIIIème siècles.
La rue de la Sagesse comporte l'Hôtel Lestrade construit à l'époque de la Renaissance,
Le Logis Gamanson
Le Logis Gamanson (cf photo ci-contre) a été réalisé entre le XIIIème et le XVIème siècle.
Tour Barbecane et restes des fortifications de Périgueux (gravure du XIXème siècle) Maison ancienne (gravure du XIXème siècle)
Chancelade est une commune située à la sortie Ouest de Périgueux.
Le village s'est formé autour d'une abbaye fondée au début du XIIème siècle. L'église abbatiale et les bâtiments conventuels sont construits dès cette époque, ils sont de style Roman.
Au début de la Guerre de Cent Ans, elle est investie par les Anglais qui y établissent une garnison. Il faut attendre le milieu du XVème siècle pour qu'un monastère y soit rétabli.
L'Abbaye de Chancelade
L'abbaye est endommagée par les Protestants en 1575, au moment des Guerres de Religion. L'église ne conserve que le clocher et la croisée du transept.
L'abbaye est retablie au début du XVIIème siècle et continue à fonctionner jusqu'au moment de la Révolution Française, elle est alors vendue comme bien National.
Elle devient l'église de la paroisse de Chancelade au début du XIXème siècle.
Château l'Evêque
Château de Château l'Evêque
Château l'Evêque est une petite commune située quelques kilomètres au Nord de Périgueux.
De nombreux châteaux sont implantés sur le territoire de ce village. Le plus significatif est le Château l'Evêque (cf photo ci-dessus), il a été réalisé du XIVème au XVIème siècle.
Au centre du village, l'église Saint Julien est du XIVème siècle. Légèrement au Nord dans le hameau de Preyssac, l'église Saint-Jean-Baptiste a été réalisée au XIIème siècle, elle est de style Roman.
La Beauronne
La Beauronne est une petite rivière qui prend sa source au Sud de Segonzac. Elle passe près du village de Saint Vincent de Connezac puis près de celui de Beauronne avant de se jeter dans l'Isle à Saint Louis en l'Ile, près de Mussidan. Sa longueur est d'un peu moins de 20 kilomètres.
Beauronne
Ce village conserve une église Romane construite au XIIème siècle, elle est dédiée à Notre-Dame de la Nativité (cf photo ci-contre). La nef est unique et donne sur le choeur avec une abside demi-circulaire voûtée en cul de four. L'intérieur est orné par de nombreuses arcatures.
Elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle, en particulier les murs latéraux, le portail, la façade et le dernier étage du clocher.
Clocher de l'église Romane de Beauronne
Sourzac
Sourzac est une petite commune située sur la rive Sud de l'Isle en face de Saint Louis en l'Ile et à trois kilomètres de Mussidan.
Le site est occupé depuis l'époque Préhistorique. La Grotte du Gabillou a été découverte en 1940, elle conserve plus de 200 gravures rupestres.
Eglise Saint Pierre et Saint Paul de Sourzac
Une abbaye y est établie dès le IXème siècle, elle est dévastée par les Normands.
L'église Saint Pierre et Saint Paul a son origine à la fin du XIème siècle, elle est l'église d'un Prieuré relevait de l'Abbaye Saint Sauveur de Charroux dans le Poitou. Cette première église était en style Roman.
Elle est endommagée au moment de la Guerre de Cent Ans.
Elle est reconstruite au XVème siècle en style Gothique, pour autant elle conserve des éléments Romans issus de l'édifice antérieur.
Hautefort
Hautefort est une petite ville située près du département de la Corrèze et à trois kilomètres de la rivière Auvézère, un affluent de l'Isle.
Au Moyen-Age, elle est le siège d'une seigneurie appartenant à la famille des Lastours puis à celle de Born. Au XIVème siècle elle passe par mariage à la famille de Gontaut qui prend ensuit le nom de Hautefort. Au début du XVIIème siècle le seigneur de Hautefort obtient le titre de Marquis.
Château de Hautefort
A l'origine, une forteresse détenue par les seigneurs de Hautefort est construite sur un plateau qui domine le village ainsi que les vallées de la Beuze et de la Lourde. En 1183, elle est assiègée et prise par Richard Coeur de Lion, qui l'endommage.
Reconstruit le château est disputé entre Français et Anglais pendant la Guerre de Cent Ans. Il est une place forte des Catholiques pendant les Guerres de Religion à la fin du XVIème siècle.
Le château actuel a été transformé en demeure de plaisance sur les bases de l'ancien château-fort au XVIIème siècle. Les travaux sont dûs à Jacques-François, marquis de Hautefort, conseiller du roi Louis XIII. Cette construction s'est étalée sur une cinquantaine d'années.
Au XIXème siècle, des jardins à la française et un parc à l'anglaise sont créés.
Il a été restauré au début du XXème siècle. Victime d'un incendie en 1968, il a à nouveau été restauré à la fin du XXème siècle.
Dans le département de la Dordogne, son parcours est sinueux comme le montre le panneau ci-contre.
Elle rejoint la rivière la Dordogne à Limeuil. La Vézère fait donc partie du Bassin de la Garonne.
Dans ses premiers kilomètres elle passe tout près de la Source de la Vienne au Signal d'Audouze.
La Vienne est un affluent de la Loire et fait donc partie de son Bassin. Dans cet endroit on est donc sur une ligne de partage des eaux.
La Vézère passe d'abord près du village de Bugeat puis arrive à Treignac et Uzerche.
L'étape suivante est Les Eyzies, centre Préhistorique réputé. Au-delà, la Vézère passe à Le Bugue avant de rejoindre la Dordogne à Limeuil.
En fait le cours de la Vézère traverse une des plus importantes zone Préhistorique du Monde avec de nombreuses grottes de part et d'autre du fleuve. A ce titre, la vallée de la Vézère est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.
Dans cette région les cavernes naturelles creusées dans les falaises calcaires sont fréquentes, elles ont servi d'abri aux premiers hommes pendant des millénaires. On y dénombre plus de 200 sites Paléolithiques.
Terrasson - la Villedieu
Terrasson est une petite ville sur la Vézère et à la limite du département de la Corrèze, Brive n'est qu'à une vingtaine de kilomètres vers l'Est.
La ville s'est développée à partir du XVIIème siècle grâce à la navigation fluviale sur la Vézère. L'arrivée du chemin de fer au XIXème siècle est favorable pour son activité industrielle et commerciale. La petite commune de La Villedieu lui a été rattachée en 1963.
Terrasson au-dessus de la Vézère avec l'église Saint Sour
Le site était occupé dès l'époque Préhistorique. Des villae de l'époque Gallo-Romaine ont aussi été identifiées. Un monastère y est créé par Saint Sour à la fin du VIème siècle. Le monastère est restitué à l'Abbaye Saint Martial de Limoges par l 'Empereur Louis le Pieux en 833. Ensuite à l'époque Carolingienne, le monastère est accaparé par des seigneurs laics, il reprend son autonomie au milieu du Xème siècle.
Au Haut Moyen-Age une forteresse, établie sur le promontoire, domine et surveille le passage de la Vézère, un bourg se forme autour de celle-ci.
Le monastère Saint Sour est transféré sur le promontoire de Terrasson et devient une abbaye au Xème siècle. L'église d'origine date de cette époque, elle est en partie détruite pendant la Guerre de Cent Ans et est reconstruite au début du XVIème siècle.
Elle est à nouveau endommagée en 1569, au moment des Guerres de Religion. Elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
Saint Amand de Coly
Le village de Saint Amand de Coly est à une dizaine de kilomètres au Sud de Terrasson et six kilomètres à l'Est de Montignac.
Château de la Grande Filolie
Au Haut Moyen-Age, un disciple de Saint Sour, Saint Amand, s'établit sur ce site et un monastère s'y développe après sa mort. Il est probable qu'il dépendait du monastère de Saint Sour.
L'église qui en subsiste a été construite au XIIème siècle et remaniée dans les siècles suivants, elle comporte des parties Romanes et des parties Gothiques. Sa particularité est d'être une église fortifiée protégée par des remparts.
Le château de la Grande Filolie a été construit du XVème au XVIIème siècles de manière dispersée.
Il a été réalisé en partie avec des pierres en calcaire roux (cf photo ci-contre) et conserve des tours avec des machicoulis. La chapelle est du XVIIème siècle.
Château de la Grande Filolie
A la fin du XVIIème siècle, une soeur de Fénelon, Angèle de Salignac, habitait ce château, elle avait épousé Jean de Beaulieu seigneur de La Filolie.
Il a été restauré au début du XXème siècle.
Montignac-Lascaux
La Grotte de Lascaux se situe sur le territoire de la commune de Montignac, à environ cinq kilomètres du château de la Grande Filolie. Montignac est traversé par la Vézère.
Pendant longtemps Montignac a vécu de la batellerie sur la Vézère et sert toujours de point de base pour la navgation fluviale de loisir.
Peinture Préhistorique de la Grotte de Lascaux
Cette grotte a été découverte en septembre 1940, elle a été occupée par l'homme environ 15000 ans avant J-C. Elle est couverte de nombreuses fresques, les peintres de cette époque utilisaient des feuilles, des os et des roseaux pour réaliser leurs dessins.
Un fresque présente des taureaux sur plus de cinq mètres de longueur, c'est la plus grande peinture préhistorique connue.
Vers le Sud, près du village de Sergeac, se trouvent les Abris de Castel-Merle remontant à plus de 85000 ans. L'un de ces abris contient quatre sculptures de l'époque Magdalénienne.
Rouffignac - St Cernin de Reilhac
Rouffignac - St Cernin est une commune située à une quinzaine de kilomètres au Nord des Eyzies.
Elle possède la Grotte de Rouffignac (ou aux Cent Mammouths) qui comporte des dessins d'origine Préhistorique. Des peintures et gravures y ont été découvertes dès 1575 ce qui, en pratique, a été préjudiciable à leur conservation.
En 1956 sont découverts, en plus, une centaine de dessins remontant à l'époque du Paléolithique.
L'ensemble forme un labyrinthe de près de dix kilomètres de conduits répartis sur trois niveaux. Seul le niveau supérieur présente des dessins et gravures.
On peut y voir des bauges où étaient installés des ours, les premiers occupant de ces cavernes pendant l'hiver.
Les hommes s'y sont installés ensuite et ont réalisé leurs dessins sur un couloir de 300 mètres de longueur. On y voit des mammouths, des rhinocéros avec pelage, des bisons, des bouquetins et chevaux.
Eglise de Rouffignac (XVIème siècle)
Au Nord du bourg de Rouffignac se situe le château de l'Herm, qui est disposé en rectangle. La tour est polygonale et dotée d'un escalier en vis, des cheminées monumentales datent du XVIème siècle avec le blason des Calvimont.
Ce château est connu pour la légende qui y place des épisodes terribles pendant le XVIIème siècle.
Les Eyzies de Tayac
Les Eyzies se situent à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Sarlat sur la Vézère.
Vue sur le centre des Eyzies Le Musée de la Préhistoire
Les Eyzies sont au coeur d'un grand ensemble de sites Préhistoriques qui montrent la naissance de notre civilisation. C'est pourquoi une Musée national de la Préhistoire (cf photo ci-dessus à droite) y a été installé. Ce musée présente des objets de la vie quotidienne de cette époque et les outils et moyens qui leur ont permis de réaliser les fresques dans plusieurs grottes de la région de la Vézère.
Les gisements Préhistoriques les plus remarquables sont: la Micoque découvert en 1895, l'Abri Pataud, l'Abri de Cro-Magnon découvert en 1868, la Laugerie Basse découvert en 1863, la Laugerie Haute qui fait plus de 200 mètres en longueur.
Le village troglodyte de Roc de Cazelle a été habité pendant la Préhistoire et transformé en château-fort au Moyen-Age. Un peu en amont sur la Vézère, à Tursac, le village de la Madeleine a laissé son nom à une période de la Préhistoire: le Magdalénien.
Parmi les grottes possèdant des peintures Préhistoriques, on peut citer l'Abri du Poisson découvert en 1892, la Grotte de Font de Gaume découverte en 1901, la Grotte des Combarelles découverte en 1901 et qui comporte plus de 300 dessins évoquant de nombreux animaux: rennes, chevaux, mammouths, bouquetins, ours, félins et bovidés.
Marquay
A quelques kilomètres à l'Est des Eyzies, en direction de Sarlat, sur le territoire de la commune de Marquay, se trouve l'ancien village et le château de Commarque.
Le site est occupé depuis plus de 15000 ans, et des dessins Préhistoriques subsistent dans le grottes.
Le château est en ruines, il a été très endommagé au moment des Guerres de Religion puis abandonné au XVIIIème siècle.
Ses deux donjons des XIIème et XIIIème siècles ont toujours fière allure (cf photo ci-contre).
Le château est en cours de remise en valeur.
Le château de Commarque
Toujours à Marquay se trouve le château de Puymartin dont la première construction remonte à 1270. Il est détruit pendant la Guerre de Cent Ans et reconstruit par Radulphe Saint Clar à partir de 1450. Il appartient toujours à ses descendants.
Le territoire de l'Aquitaine est découpé en microrégions. Le Guide fournit des sites touristiques étoilés et des itinéraires conseillés.
Les adresses sont classées par prix pour tous les budgets.
Salignac-Eyvigues
La ville de Salignac-Eyvigues est située à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est de Sarlat à la limite de trois provinces: le Limousin, le Périgord et le Quercy. La commune d'Eyvigues a fusionné avec Salignac en 1965.
Autour de l'An Mil, Geoffroy de Salignac construit à cet endroit, sur une hauteur, une motte féodale.
Elle devient une forteresse avec deux donjons carrés au XIIème siècle. Un bourg se constitue au pied du château.
Le château est endommagé pendant la Guerre de Cent Ans, il est reconstruit au XVIème siècle pour donner l'édifice actuel.
Au milieu du XVIème siècle, la seigneurie de Salignac passe par mariage à la famille de Gontaut
Château de Salignac
A six kilomètres vers le Sud se trouve le Manoir d'Eyrignac qui est du XVIIème siècle. Il possède de beaux jardins à la française qui ont été reconstitués et sont classés à l'inventaire des Monuments Historiques, ce qui temoigne de leur qualité.
La Dordogne
La Dordogne pénètre dans le département du même nom quelques kilomètres à l'Ouest de Souillac qui est dans le département du Lot. Elle passe à Saint Julien de Lampon, borde Sainte Mondane où se trouve le château de Fénelon puis arrive à Veyrignac.
Sainte Mondane est un village situé sur la rive Sud de la Dordogne peu après l'entrée de ce fleuve dans le département. De l'autre côté de la Dordogne se trouve le village de Calviac.
Sur la rive Sud de la rivière, il conserve un château qui a appartenu à la famille Salignac de la Mothe-Fénelon, branche cadette de la famille des seigneurs de Salignac.
L'origine de ce château remonte à l'An Mil. Aux XIIème et XIIIème siècles il est tenu par des Cathares. Assiégé et enlevé à plusieurs reprises pendant la Guerre de Cent Ans, il a été réparé et remanié aux XVème, XVIème et XVIIème siècles.
Château de Fénelon à Sainte Mondane
Le membre le plus éminent de cette famille est François de Salignac de la Mothe-Fénelon, archevêque de Cambrai, dit Fénelon, qui est né dans le château en 1651. Fénelon est un écrivain célèbre qui en outre a été le précepteur du duc de Bourgogne, petit-fils de Louis XIV.
Sarlat - La Canéda est une sous-préfecture du département de la Dordogne, elle est la capitale du Périgord Noir.
A l'intérieur de ses fortifications médiévales elle a fait face aux conflits de la Guerre de Cent Ans puis à ceux des Guerres de Religion et a réussi à conserver l'essentiel de son patrimoine.
Celui-ci a été restauré dès 1964 et il permet de restituer l'architecture et l'ambiance d'une ville de l'Ancien Régime (XVème - XVIIIème siècles).
Dans le centre de Sarlat: place de la Liberté
Ses édifices et son architecture Médiévale et Renaissance sont remarquables et les transformations du XIXème siècle (création de la rue de la République) n'ont pas remis en cause le style et l'esprit de la ville.
Les matériaux de construction utilisés (pierre de taille ocre, lauzes ou ardoises de la région pour les toitures) lui donnent un cachet spécifique.
Elle est devenue un centre touristique recherché par des visiteurs de toutes nationales, en effet sa réputation est internationale.
Centre de Sarlat la Canéda, à l'arrière-plan le clocher de la cathédrale Saint Sacerdos
Cette célèbrité est entretenue amplifiée par le fait qu'elle sert souvent de cadre pour des manifestations culturelles et pour des tournages de films historiques.
Eglise Saint Sacerdos et Palais Episcopal
L'Abbaye Saint Sacerdos a été fondée au IXème siècle et la ville de Sarlat s'est développée autour de cette abbaye.
L'église abbatiale a succédé aux constructions de l'époque Carolingienne. L'édifice est alors de de style Roman, la Tour-clocher actuelle (cf photo ci-contre) remonte en bonne partie à cette époque.
Le beffroi du haut, avec son bulbe, est du XVIIIème siècle.
L'église est devenue une cathédrale en 1317 quand le Pape Jean XXII, ancien évêque de Cahors, a créé le diocèse de Sarlat. A partir de la fin du XVIème siècle, de nombreux évêques sont issus de la famille de Salignac-Fénelon. Le diocèse a subsisté jusqu'en 1790, il a alors été rattaché à celui de Périgueux.
L'édifice a été en partie reconstruit à partir du début du XVIème siècle jusqu'à la fin du XVIIème siècle, la grande nef est du XVIIème siècle.
A l'arrière de la cathédrale se situe une Lanterne des Morts du XIIème siècle avec une toiture cônique en pierre.
La Tour-clocher et le Palais Episcopal
Le Palais épiscopal (cf photo ci contre) a été construit au XVème siècle et remanié au XVIIème siècle. Il présente trois niveaux de fenêtres à meneaux du XVème et début du XVIème siècle.
Après la Révolution Française, le palais devient successivement la mairie, le tribunal puis un théâtre au début du XXème siècle. Il accueille maintenant des expositions.
La Maison de La Boëtie
Cette maison a été construite au début du XVIème siècle par Antoine de La Boëtie, Lieutenant criminel de la Sénéchaussée de Sarlat. C'est là qu'est né son fils Etienne de la Boëtie, l'auteur du Discours sur la servitude volontaire qui est une des bases de la Démocratie politique. En 1562, son Mémoire sur l'édit de janvier prône la réforme catholique et l'unification religieuse. Il est mort l'année suivante, en 1563.
Sarlat la Canéda: la Maison de La Boëtie et la place du Peyrou
L'édifice illustre la transition entre la période médiévale et l'architecture de la Renaissance. Le rez de chaussée était destiné aux commerces tandis que les étages affichent une décoration sur les fenêtres et colonnes typique du XVIème siècle.
L'église Sainte Marie
Au Moyen-Age, l'église Sainte Marie est la paroisse du bourg marchand. A la fin du XIIIème siècle, la cité est sous la double tutelle des abbés de Saint Sacerdos et des Consuls. A cette époque Sarlat compte près de 5000 habitants, ce qui en fait une agglomération significative.
Sarlat: à gauche, l'ancienne église Sainte Marie Façade Ouest de l'église Sainte Marie
La première église Sainte Marie avait été construite au XIIème siècle, elle a été détruite en 1365 par les Consuls. Ils ont fait édifier l'église actuelle aux XIVème et XVème siècles. Elle a été désaffectée lors de la Révolution Française. Elle sert d'abord de manufacture d'armes puis elle est séparée en lots en 1815, ils deviennent alors des propriétés privées. Le chevet a été démoli.
En 1905, l'ensemble est réhabilité et sert d'Hôtel des Postes puis de dispensaire avant d'être laissé à l'abandon. Depuis 2002, l'église est devenue un marché couvert et un hall d'exposition.
A l'arrière plan de la photo ci-dessus apparait l'Hôtel Chassaing avec la place Jacques Boissarie et la rue Magnanat (cf ci-dessous).
Hotel Maleville et Hôtel Chassaing
A l'arrière-plan l'Hôtel Maleville (anciennement de Brons et de Vienne) L'Hôtel Chassaing, la place Jacques Boissarie et la rue Magnanat
L'Hôtel Maleville est un édifice complexe, il se compose de trois bâtiments anciens réagencés aux XVIème et XVIIème siècles. Le pavillon central s'élève sur six niveaux et un escalier monumental permet de desservir tous ces niveaux.
Des médaillons représentent le roi de France Henri IV, sa femme Marie de Médicis et sa favorite Gabrielle d'Estrées.
Au début du XVIIème siècle, l'hôtel était la propriété de Jean de Vienne, surintendant des Finances et Président de la Cour des Comptes sous Henri IV. Il a été racheté par la famille Maleville au XIXème siècle.
Le Manoir de Gisson et l'Hôtel de Vassal
Ces deux édifices sont accolés, ils donnent sur la place du Marché-aux-Oies.
L'Hôtel de Vassal tire son nom d'une famille noble du Quercy.
Il se caractérise par sa tour carrée et ses tourelles jumelées (cf photo ci-contre à gauche).
A gauche l'Hôtel Vassal et à droite le Manoir de Gisson
Le Manoir de Gisson
Cette construction est une des plus anciennes de Sarlat. Les fenêtres sont de style Roman.
La tour hexagonale a été ajoutée au XVème siècle, son toit forme un cône à sept pans.
La famille Gisson a donné de nombreux conseillers au Présidial, elle a acquis ce manoir au XVIIIème siècle.
Hôtel Plamon (ou Maison des Consuls)
A l'origine et pendant la Guerre de Cent Ans cet hôtel particulier appartenait à la famille d'Albusson. Il a été racheté par Guillaume Plamon en 1473.
Les de Selves de Plamon étaient une famille de marchands de drap puis de juristes et d'ecclésiastiques qui a souvent obtenu la fonction de Consul à partir du XIIIème siècle. Elle a laissé son nom à cet édifice.
L'édifice a été construit sur trois siècles, du XIIIème au XVème. Au rez de chaussée se situaient les commerces, l'habitation principale était au premier et au second étage.
L'hôtel a été racheté en 1699 par la famille Tapinois de Bétou qui lui a joint l'Hôtel de Selves voisin.
L'ensemble a été remanié au XVIIIème siècle avec la mise en place d'un escalier intérieur.
L'Hôtel Plamon (ou Maison des Consuls)
Poursuite de la découverte de Sarlat
La rue des Consuls rejoint la rue de la République qui est l'axe central de Sarlat. De l'autre côté de cette rue, en empruntant la rue Jean-Jacques Rousseau on passe devant la chapelle des Récollets (ou des Pénitents Blancs) qui date du début du XVIIème siècle puis devant l'Abbaye Sainte Claire.
L'Abbaye Sainte Claire comporte deux bâtiments, l'un du XIVème siècle, l'autre du XVIIème. Au moment de la Révolution Française, l'édifice a servi de prison puis d'établissement d'enseignement. Il a été réhabilité en logements à la fin du XXème siècle.
En poursuivant on atteint l'Hôtel de Cerval qui est construit en U, puis l'Hôtel Carbonnier de Marzac du XVIème siècle, il a servi de caserne après la Révolution Française. L'Hôtel Saint Clar est du XVème siècle.
Sarlat nous parle des nobles, des évêques, des bourgeois évidemment, mais aussi des habitants de condition modeste qui vivaient dans ce cœur de pierre, car c'est la forme du plan du vieux Sarlat ceint par les remparts...
Admirez la structure et la complexité des tissus, des alvéoles, des ruelles, des placettes qui s'enchaînent... Un privilège plus tangible est de pouvoir encore parcourir ce dédale aujourd'hui avec ce sentiment d'un quotidien miraculeusement épargné par les destructions de l'Histoire.
Vitrac
Vitrac se trouve sur la rive Nord de la Dordogne, à une dizaine kilomètres au Sud de Sarlat.
Le village comporte trois parties, le bourg qui est en hauteur sur le côteau, le port le lond de la rivière, et Montfort vers l'Est avec son château spectaculaire.
Le bourg conserve une église Romane du XIIème siècle. L'activité du port est maintenant celle des hôtels et restaurants qui y sont situés.
Le château de Montfort est établi sur une falaise dominant un méandre de la Dordogne (Cingle de Montfort). Le château a été endommagé puis reconstruit à plusieurs reprises.
Le château de Montfort surplombant la Dordogne
La première construction sur ce site remonte au milieu du IXème siècle. Simon de Montfort (l'Amaury) s'en empare en 1214 quand il engage la lutte contre les Albigeois.
La seigneurie de Montfort est ensuite attribuée à Raymond IV vicomte de Turenne, il fait reconstruire le château. Par mariage, Montfort passe ensuite dans la famille de Rudel puis dans celle des sires de Pons.
Le château est attaqué pendant la Guerre de Cent Ans mais il n'est pas pris.
Sous le règne du roi de France Louis XI, Montfort est pour un temps attribué à Pierre de Brézé, il revient aux sires de Pons en 1486.
Le château est enlevé par les Protestants en 1574, pendant les Guerres de Religion.
Domme
Domme est situé à une dizaine de kilomètres au Sud de Sarlat. C'est une bastide située sur un plateau au-dessus de la Dordogne, elle a été fondée en 1280 par le roi de France Philippe III le Hardi pour surveiller les Anglais qui étaient installés dans l'Agenais.
La place forte est édifiée sur un site exceptionnel, oOn y découvre des panoramas splendides et la falaise, côté Nord, est impressionnante, elle s'éleve sur plus de 150 mètres au-dessus de la rivière.
Domme a périclité au XIXème siècle, ce qui a permis de préserver son patrimoine médiéval: rues, places, remparts et maisons anciennes. La ville est maintenant un site touristique recherché.
Les fortifications médiévales qui l'entourent ont été réalisées en s'adaptant au terrain. Une grande partie de celles-ci subsistent avec la Porte des Tours (cf photo ci-dessous à gauche), la Porte de la Combe qui est un simple arceau, et la Porte Delbos qui avait une herse et une loge de guetteur. A l'intérieur de la cité, la Place des Halles avec les Halles du XVIIème siècle et l'Hôtel du Gouverneur (cf photo ci-dessous à droite) était le centre actif, la Grand-Rue conduit à la Place de la Rode. L'église Notre-Dame de l'Assomption est du début du XVIIème siècle, la façade comporte un clocher-mur.
Un entrée place des Halles permet d'accéder aux Grottes de Domme composées de près de 500 mètres de galeries et salles souterraines qui servaient de refuge aux habitants en cas de danger.
Panorama sur Domme, au premier plan la Porte des Tours Les anciennes Halles et la Maison du Gouverneur
Le site était habité dès l'époque Préhistorique et à proximité les restes d'une fortification du XIème siècle sont toujours visibles (Domme Vieille).
Domme est une place-forte sensible pendant la Guerre de Cent Ans, elle est prise et reprise tour à tour par les Français et les Anglais. Elle est reconquise définitivement par les troupes du roi de France en 1438.
Au moment des Guerres de Religion, en 1588, Domme est prise par les troupes de Geoffroy de Vivans qui réussissent l'exploit d'escalader la falaise Nord.
Saint Martial de Nabirat
Le village de Saint Martial de Nabirat se trouve à une douzaine de kilomètres au Sud de Domme et de Castelnaud. Il est aussi à la limite du département du Lot et à une dizaine de kilomètres de Gourdon.
Eglise de Saint Martial de Nabirat
Le village conserve une belle église de style Roman (cf photo ci-dessus) et des maisons anciennes intéressantes (cf photo ci-contre).
Maison ancienne à Saint Martial de Nabirat
La Roque-Gageac
Panorama sur La Roque-Gageac et la Dordogne
La Roque-Gageac est un village en longueur le long de la Dordogne et au bas d'une d'une falaise.
Le village a longtemps vécu du trafic fluvial sur la rivière et de la pêche. Il est devenu maintenant un site touristique renommé.
Le site est habité depuis l'époque Préhistorique. Il devient une place forte au Moyen-Age.
Un Fort troglodytique remontant au XIIème siècle en porte témoignage, il est situé à 40 mètres de hauteur et était imprenable. Les risques d'éboulements font qu'on ne peut plus le visiter.
L'église Notre-Dame remonte au XIVème siècle.
La Roque-Gageac conserve également des châteaux: les ruines de l'ancien château des Evêques de Sarlat, le Manoir de Tarde construit au XVème siècle et tout proche le château de la Malartrie, construit au début du XXème siècle.
La Roque-Gageac, la falaise et la Dordogne
La falaise est impressionnante, mais elle fait courir des risques d'éboulements sur certaines parties du bourg.
La petite ville de Castelnaud et son château surplombent la vallée de la Dordogne et de son affluent le Céou (cf photo ci-dessous).
Panorama sur le château de Castelnaud surplombant la Dordogne, au fond le château de Beynac
Le château initial a été construit au XIIème siècle, Simon de Montfort, qui commande la Croisade contre les Albigeois, s'en empare et le démantèle en 1214. Le château est reconstruit au XIIIème siècle avec en particulier le donjon et l'enceinte de la cour (la courtine).
Il sert de place-forte pour le compte des Anglais pendant la Guerre de Cent Ans, alors qu'à proximité le château de Beynac est tenu par le roi de France. Pris et repris par les adversaires, il est régulièrement remanié et renforcé pendant cette période. Castelnaud est définitivement pris par les Français au milieu du XVème siècle.
Devenu en 1368, par mariage, la propriété de la famille de Caumont qui rallie le parti des Anglais. Le château est enlevé après un siège par les Français en 1442. Le château leur est restitué plus tard par le roi Charles VII.
Pendant les Guerres de Religion, le château est tenu par Geoffroy de Vivans et il n'est pas attaqué.
Les Caumont le conservent l'édifice jusqu'à la Révolution Française. Il est alors abandonné et sert de carrière de pierres.
Il a été restauré à partir du milieu du XXème siècle et il est devenu un monument incontournable de la région.
Le château de Castelnaud accueille un Musée de la Guerre Médiévale qui présente les armes d'attaque et de défense utilisés à cette époque (boucliers, cotes de maille, etc).
Vues sur le château de Castelnaud
La commune de Castelnaud comporte plusieurs autres châteaux connus.
Le château de Fayrac est du XVème siècle, il a été remanié au XIXème siècle. Le château des Milandes est également du XVème siècle, il a été remis en valeur par Joséphine Baker. Les château Péchaud et Lacoste sont tous les deux des XVIIème et XVIIIème siècles.
Beynac et Cazenac
Beynac est remarquable par son site et son château qui surplombe de plus de 150 mètres la Dordogne. La photo du site sert souvent pour illustrer les qualités touristiques du Périgord.
Panorama sur le château et le village de Beynac
Les seigneurs de Beynac comptaient parmi les plus puissants du Périgord. Ils ont fait construire un château dès le XIIème siècle, il protégeait le village et surveillait les environs. Sa défense était facilitée par d'impressionnantes falaises au-dessus du fleuve (cf photo ci-dessous).
La forteresse est conquise par Richard Coeur de Lion à la fin du XIIème siècle. Par la suite, en 1214, Simon de Montfort, le chef de la Croisade contre les Albigeois, s'en empare également et l'endommage.
Les seigneurs de Beynac font reconstruire leur château dans le cours du XIIIème siècle, il est remanié et agrandi dans les siècles qui suivent. Le donjon avec des créneaux est du XIVème siècle.
Pendant la Guerre de Cent Ans, le château de Beynac est entre les mains des partisans du roi de France.
A l'intérieur du château, la Salle des Etats est du XIIIème siècle, elle est voûtée en ogives. C'est là où se réunissait les Etats du Périgord. Le corps de logis est du XVIème siècle.
A partir du château une terrasse permet d'accéder à l'église construite à partir du XIIIème siècle (cf photo ci-dessus à gauche).
Après avoir découvert le centre mondial de la préhistoire, promenons-nous dans cet écrin de verdure sillonné de rivières, descendons dans les grottes découvrir les peintures rupestres, visitons les forteresses médiévales et châteaux renaissance et faisons connaissance avec les traditions et la gastronomie.
Je connais un pays, je sais un paradis, il est en Périgord, disait Henry Miller.?
Sites visités :Lascaux, Périgueux, Abbaye de Brantôme, Bergerac, Montbazillac, Abbaye de Cadoin, Montpazier, Château de Biron, Sarlat, Domme, Castelnaud, Baynac, Milandes, Village du Bournat, Les Eysies, Puymartin, Losse, Eyrignac, Collonge la Rouge, Souillac, Rocamadour, Saint Circq la Popie?
Saint Cyprien
Saint Cyprien est une petite ville située près de la Dordogne. La ville conserve des rues et monuments de l'époque médiévale: le clocher-donjon de l'église Saint Cyprien est du XIIème siècle (cf photo ci-dessous) et les ruines du château de Fages sur une hauteur.
Panorama sur Saint Cyprien, l'église et le clocher-donjon du XIIème siècle
Un ermite, Saint Cyprien, s'installe à cet endroit au début du VIIème siècle. Un monastère est fondé sur son tombeau, devant le succés du pélerinage, le monastère devient une abbaye autour de laquelle se forme un bourg.
Pendant la Guerre de Cent Ans, Saint Cyprien est le théâtre de luttes entre Français et Anglais. Au moment des Guerres de Religion, l'abbaye et l'église abbatiale ainsi que le château de Fages sont endommagés par les Protestants en 1568.
Le monastère est reconstruit à la fin du XVIIème siècle. Il est vendu comme bien National au moment de la Révolution Française, il devient un entrepôt à la fin du XIXème siècle.
Le château de Fages a été construit aux XVème et XVIème siècles, il est maintenant en ruines, il conserve des tours et courtines avec des machicoulis.
Cadouin
Le village de Cadouin est à six kilomètres au Sud du Buisson de Cadouin qui est situé sur Dordogne.
Cadouin conserve une Abbaye Cistercienne construite à partir de 1115 et qui est classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Elle relevait alors de l'Abbaye de Pontigny, une des quatre filles de l'Abbaye de Citeaux.
Du XIIème siècle subsiste l'église abbatiale et la base Romane des bâtiments conventuels.
Cloitre de l'Abbaye de Cadouin
Le Cloitre a été construit à la fin du XVème siècle, il est de style Gothique flamboyant (cf photo ci-contre).
Le monastère de Cadouin a été supprimé en 1790, au moment de la Révolution Française.
Limeuil
Limeuil est une petite ville qui se situe à une douzaine de kilomètres au Sud-Ouest des Eyzies, au confluent de la Vézère et de la Dordogne.
Le bourg est sur un promontoire qui était facile à defendre. L'autre partie de la ville, le port, est le long des deux rivières.
Aux XVIIIème et XIXème siècles, l'activité fluviale en a fait une ville prospère car le transbordement des marchandises s'effectuait dans son port. Le déclin commence avec le développement du chemin de fer à la fin du XIXème siècle.
La ville a repris de la vitalité dans la seconde partie du XXème avec, en particulier avec le développement du tourisme.
Panorama sur Limeuil
Le site est occupé depuis l'époque Préhistorique (Magdalénien). Un oppidum y est construit par les Gaulois et une forteresse y est implantée au Moyen-Age. La ville est prise et reprise alternativement par les Français et les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans.
Le bourg a gardé un caractère médiéval avec des maisons anciennes et quelques éléments de ses remparts, il y avait jadis trois portes pour pénétrer dans la ville. Il ne reste que peu d'éléments (une tour carrée,...) du château médiéval de Limeuil.
L'église Sainte-Catherine a son origine au XIIème siècle, elle a été reconstruite aux XIVème et XVème siècles.
La chapelle Saint Martin
Cette petite église à un kilomètre à l'Est du bourg. Elle a été construite à la fin du XIIème siècle à l'initiative de Richard Cœur de Lion. C'est un édifice de style Roman qui conserve des fresques murales du XIVème siècle. Son portail comporte quatre voussures en plein cintre surmontée d'une archivolte. A l'intérieur, la nef est voûtée en berceau, la croisée du transept est couverte par une coupole surmontée par le clocher. L'abside est en hémicycle, elle est voûtée en cul de four.
L'église a été vendue comme Bien National à la Révolution Française. Elle a été restaurée dans la seconde partie du XXème siècle.
Lalinde
Lalinde est une petite ville située à une vingtaine de kilomètres à l'Est de Bergerac sur la Dordogne
(cf photo ci-dessous).
Panorama sur Lalinde et la Dordogne
Le site est habité par l'homme depuis l'époque Paléolithique. Lalinde est une bastide qui a été construite au XIIIème siècle sur l'emplacement de l'ancien vicus Gallo-Romain de Diolindum. La ville était entourée par des fortifications dont il subsiste la Porte de Bergerac, elle conserve aussi des maisons anciennes comme la Maison du Gouverneur du XIVème siècle.
En hauteur sur la rive gauche de la Dordogne se trouve l'ancienne chapelle Saint Front qui est de style Roman.
Bergerac
Bergerac est la deuxième ville du département après Périgueux, elle en est à 45 kilomètres au Sud. La ville est traversée par la Dordogne (cf photo ci-dessous). Elle a une activité économique diversifiée avec ses vins et des entreprises industrielles.
Panorama sur Bergerac et la Dordogne
Le site de Bergerac était occupé par l'homme dès l'époque Néolithique. Des sépultures Mérovingiennes y ont aussi été retrouvées.
Bergerac apparait dans l'Histoire au XIème siècle avec la présence d'un Prieuré dédié à Saint Martin et relevant de l'Abbaye Saint Florent de Saumur. Un bourg s'est formé autour d'une forteresse et de ce prieuré, au XIIIème siècle il est protégé par des remparts.
De par sa position géographique, Bergerac a été au coeur des conflits entre les rois de France Capétiens et les Plantagenêts au début du XIIIème siècle puis pendant la Guerre de Cent Ans. La ville est alors conquise puis perdue à plusieurs reprises par chacun des deux adversaires.
Pendant les Guerres de Religion, Bergerac est une place-forte des Protestants. En septembre 1577, une trêve est signée à Bergerac, en fonction de la situation militaire elle est plutôt favorable au parti Catholique.
Le roi de France Louis XIII et son ministre Richelieu font investir la ville qui se rend en 1621, ses fortifications sont rasées et ses privilèges restreints. A la fin du XVIIème siècle, la Révocation de l'Edit de Nantes entraine le départ à l'étranger de nombreux Protestants et porte un coup dur à son commerce et son industrie.
Maisons à pans de bois à Bergerac
Bergerac conserve un quartier ancien avec de nombreuses maisons à pans de bois (cf photos ci-dessus) ainsi dans les rues Saint James, Saint Clar et bien d'autres.
Un château a été construit au XIème siècle sur la rive Nord de la Dordogne, il permettait de protéger le port, de contrôler et de taxer la navigation fluviale. Il a été emporté par une crue en 1615.
Le port fluvial recevait en particulier les bois d'Auvergne pour fabriquer des barriques. Une fois emplies par les vins locaux celles-ci étaient transportées en Angleterre.
L'église Saint Jacques (cf photo ci-dessous à droite) servait de relais pour les pélerins allant à Saint Jacques de Compostelle. Elle remonte à l'époque Romane, elle a été remaniée à plusieurs reprises en particulier au XVIIème siècle.
L'éÉglise Notre Dame de Bergerac a été construite au XIXème siècle, la flèche de son clocher s'élève à près de 80 mètres de hauteur.
Cloitre du couvent des Récollets
A la fin des Guerres de Religion, en 1592, l'évêque de Périgueux fait appel aux Récollets (de l'ordre des Franciscains) pour promouvoir le catholicisme à Bergerac et dans ses environs.
Les débuts sont difficiles, mais ils peuvent s'établir dans un couvent en 1630. La photo ci-contre montre le cloitre de ce couvent. Ce couvent a été vendu comme Bien National au moment de la Révolution Française.
Statue de Cyrano de Bergerac Eglise Saint Jacques
Le vignoble de Bergerac
Il s'étend sur une superficie de près de 12000 hectares sur les deux rives de la Dordogne.
Les vins les plus connus sont, pour les blancs, le Monbazillac qui accompagne bien le foie gras, le Montravel, le Saussignac, le Rosette, etc. Pour les vins rouges, le plus réputé est le Pécharmant.
La Maison des Vins est installée dans l'ancien Couvent des Récollets à Bergerac.
Monbazillac est à une dizaine de kilomètres au Sud de Bergerac. Ce village est surtout connu pour son vignoble qui produit un vin blanc liquoreux. Ce vignoble s'étend autour du château qui est la propriété de la Cave coopérative de Monbazillac..
Le château a été construit au XVIème siècle, en 1550, il mélange l'architecture médiévale et celle de la Renaissance. Son plan est simple, il forme un rectangle avec des tours rondes à chacun des angles. Il possède un chemin de ronde et des mâchicoulis, des meurtrières, des créneaux (cf photo ci-contre).
Sainte Foy la Grande est une commune du département de la Gironde, mais de l'autre côté de la rivière la Dordogne, Port Sainte Foy est dans le département de la Dordogne. Son nom veut simplement dire port de Sainte Foy la Grande.
Port Sainte Foy est issu de la fusion de trois petites communes (Saint-Avit-du-Tizac, Le Canet et La Rouquette) en 1859. Maintenant s'y est ajoutée celle de Ponchapt.
La Dordogne vue de Sainte Foy la Grande, en face Port Sainte Foy est dans le Département de la Dordogne
Sainte Foy La Grande a été fondée en 1255 par Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis. C'est une bastide qui est implantée sur la rive Sud de la Dordogne.
Maison ancienne (Office du Tourisme) à Sainte Foy la Grande
Plan en damier de Sainte Foy la Grande
Sainte Foy la Grande était une des places de sûreté des Protestants au XVIème siècle. La place Gambetta constitue le centre de la ville qui est organisée en damier (cf schema ci-dessus à gauche) avec de nombreuses et belles maisons anciennes.
Saint Méard de Gurçon
Saint Méard de Gurçon est un village situé à une dizaine de kilomètres au Nord de Sainte Foy la Grande.
Son nom est une déformation de Saint Médard, évêque de Noyon au milieu du VIème siècle, auquel a été dédié un monastère créé au début du XIIème siècle.
Eglise de Saint Méard de Gurçon
L'église de ce monastère est à la base du XIIème siècle, elle a été remaniée à plusieurs reprises dans les siècles suivants.
Sur la façade le portail est du XVIème siècle. Le clocher a une forme carrée, il est massif et surmonté par une pyramide à quatre faces en triangles.
La nef comporte deux travées du XVème siècle de style Gothique.
Le transept a été reconstruit au XIXème siècle, de même que le chevet et l'abside qui sont polygonaux.
Juste à côté de l'église se trouve une ancienne halle en bois.
Eymet
Pace centrale de Eymet
Eymet est à une trentaine de kilomètres au Sud de Bergerac, près de la limite du département avec celui du Lot et Garonne. Elle est dans un méandre du Dropt, sur la rive Sud .
Eymet est une bastide fondée en 1270 par Alphonse de Poitiers à partir d'un château du XIIème siècle (cf photo ci-dessous). Sur la place centrale elle conserve des maisons anciennes avec arcades et pans de bois (cf photo ci-dessus).
Château-fort de Eymet
A six kilomètres au Sud-Est se trouve Lauzun qui est une ancienne baronnie érigée en duché en 1692 au profit du célèbre duc de Lauzun, le mari de la Grande Demoiselle pendant le règne de Louis XIV.
Monpazier
Monpazier est une bastide fondée en 1284 sur l'ordre d'Edouard Ier, duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre par le Sénéchal Jean de Grailly et Pierre de Gontaut, seigneur de Biron.
Elle se situe à l'extrême Sud du département à proximité du département du Lot et Garonne et au-dessus de la rivière le Dropt.
Le centre de la ville est bâti sur un plan rectangulaire avec un quadrillage régulier et des rues rectilignes se croisant à angle droit.
Monpazier conserve une partie de ses remparts avec trois portes fortifiées et de nombreuses maisons anciennes.
La place centrale (cf photo ci-contre) est entourée par des galeries d'arcades de style Gothique, au centre se trouvent les anciennes halles charpentées en bois.
Vieilles maisons avec arcades dans le centre-ville de Monpazier
L'église date des XIVème et XVIème siècles, le portail est du XVIème siècle. Juste à côté la Maison du Chapitre est intéressante.
Au moment de la Guerre de Cent Ans la ville a été conquise tour à tour par les Français et les Anglais.
Pendant les Guerres de Religion, en juin 1574, Monpazier est enlevée par le chef Protestant Geoffroy de Vivans. Au début du XVIIème siècle, la ville est impliquée à plusieurs reprises dans les révoltes paysannes dites des Croquants.
Biron est à une dizaine de kilomètres au Sud de Monpazier près du département du Lot et Garonne. La ville est dominée par un important château (cf photo ci-contre).
Au Moyen-Age, le château de Biron était le siège d'une des quatre baronnies du Périgord.
Il s'est trouvé au coeur des luttes entre Français et Anglais pendant la Guerre de Cent Ans.
Il appartenait à la famille de Gontaut dont les membres les plus célèbres ont été Armand de Gontaut, Maréchal de France, et son fils Charles également Maréchal de France, décapité en 1602 pour complot contre le roi Henri IV.
Le donjon est du XIIème siècle, il permettait de surveiller la région alentour. Les corps de logis sont du XVème siècle et la chapelle du XVIème siècle.