Le département du Loiret a été créé lors de la Révolution Française, il tire son nom d'une résurgence de la Loire à quelques kilomètres au Sud d'Orléans, dans le Parc Floral.
Ce département ne comprend qu'une partie de l'ancienne Province de l'Orléanais, il est structuré par la Loire qui le parcourt sur près de 110 kilomètres. Il comporte des parties de la Beauce, du Gâtinais, de la Sologne, de la Puisaye et même du Berry.
Le Loiret est un département carrefour, que ce soit pour les infrastructures routières ou ferroviaires, ceci est dû à sa situation géographique et à sa proximité avec Paris.
L'agglomération d'Orléans domine les autres villes du département, les suivantes sont Pithiviers au Nord-Est du département, Montargis à l'Est et Gien et Beaugency sur la Loire.
Au nord du département la Beauce étale ses grands champs de blé, la partie centrale et le Sud comportent de grandes forêts, la Forêt d'Orléans, à l'Est de la ville, une partie de la Sologne au Sud du département autour de La Ferté Saint Aubin, la Forêt de Montargis au Nord de cette ville.
Orléans est une ville qui bénéficie d'une position géographique remarquable, entourée de riches terres agricoles et controlant la Loire. Son passé historique est équivalent à celui de Paris ou de Tours.
A l'époque Gauloise elle se nommait Genabum et était avec Chartres la ville principale des Carnutes. Son nom devient Aurelianis à l'époque Gallo-Romaine. Attila échoue dans sa tentative de prendre Orléans en 451. Elle devient capitale d'un royaume Franc sous les Mérovingiens, celui-ci est réuni à la Neustrie en 613.
Orléans est également la capitale des Robertiens, ducs de France et des premiers rois de France Capétiens, avant de cèder cette place à Paris.
Lors de la Guerre de Cent Ans, en 1429, la ville est libérée par Jeanne d'Arc. Entrée dans la ville le 29 avril elle remporte sur les Anglais deux victoires les 7 et 8 mai qui libèrent la cité et constitue le premier acte de la reconquête du royaume par le roi Charles VII. Cet évènement est toujours célèbré le 8 Mai de chaque année.
A la fin du XIXème et au XXème siècle le développement du chemin de fer et de l'automobile lui ont fait perdre l'importance économique qu'elle tirait de la navigation sur la Loire.
A partir des années 1970, sa proximité avec Paris (1 heure par train ou autoroute) a favorisé son développement économique avec l'implantation de nombreuses sociétés de services et en sens inverse l'ouverture du marché de l'emploi parisien aux habitants d'Orléans. Ceci a été amplifié par son statut de chef-lieu de la Région Centre.
Cathédrale Sainte Croix d'Orléans
L'activité sur la Loire à Orléans par une Gravure du XIXème siècle
Eglise Saint Salomon et Saint Grégoire de Pithiviers Thermes Gallo-Romains de Pithiviers le Vieil
Pithiviers est à une cinquantaine de kilomètres au Nord-Est d'Orléans, aux confins de la Beauce et du Gâtinais, elle est traversée par la rivière l'Essonne. Pithiviers a une origine remontant aux Gaulois, à proximité (Pithiviers le Vieil), il reste des structures de l'époque Gallo-Romaine.
La ville conserve des bâtiments de la période médiévale autour des places du Martroi, des Halles et de l'Etape. A la fin du Moyen-Age (XVème siècle), une muraille protégeait la ville, le souvenir en est conservé le long d'un mail en rappelant le tracé.
L'église Saint Salomon et Saint Grégoire (cf photo ci-dessus à gauche) remonte au XIème siècle, le sommet de la flèche atteint les 120 mètres de hauteur. Elle a été incendiée pendant la Guerre de Cent Ans, en 1428, il n'en reste que la travée Est du collatéral. En effet, l'église a été de nouveau très endommagée pendant les Guerres de Religion. La reconstruction date de la fin du XVIème siècle et achevée au début du XVIIème siècle par la reprise des portails Ouest. L'édifice a trois nefs et son style reste Gothique.
Dans le jardin de la Mairie se trouvent les vestiges de l'ancienne Collégiale Saint Georges.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, un camp de prisonniers était implanté près de la ville, il a servi de transit pour les départs en déportation.
A trois kilomètres à l'Ouest de Pithiviers, sur le site de Pithiviers le Vieil, subsistent des restes d'anciens Thermes Gallo-Romains construit à la fin du IIème siècle (cf photo ci-dessus à droite).
Malesherbes est située à moins de vingt kilomètres au Nord-Est de Pithiviers. La ville est aussi sur les bord de l'Essonne, à seulement 70 kilomètres de Paris et près de la Forêt de Fontainebleau.
La commune possède le château de Rouville construit par Hector de Boissy, Panetier du roi de France Charles VIII, sur les ruines d'un ancien château-fort. Il conserve des éléments de ce château médiéval des XIVème et XVème siècles: tours d'angles et greniers. Son pigeonnier est également remarquable. Il a été complètement restauré au XVIIIème siècle. Il a appartenu à Chrétien-Guillaume de Lamoignon de Malesherbes, le défenseur du roi Louis XVI devant la Convention, pendant la Révolution Française.
L'église Saint Martin de Malesherbes a été édifiée entre le XIIème et le XVème siècle, elle conserve une pierre tombale du XIIIème siècle.
Yèvre le Chatel
Six kilomètres à l'Est de Pithiviers se trouve le beau village de Yèvre le Châtel, issu d'un oppidum Gaulois à la limite du territoire des Carnutes et des Senons. A l'époque Romaine il protègeait la voie qui allait de Sens jusqu'au Mans.
Yèvre le Châtel conserve les ruines d'une forteresse du XIIIème siècle. Les quatre tours sont toujours présentes et il est possible d'emprunter le chemin de ronde d'où l'on découvre un beau panorama sur la vallée voisine.
L'église Saint Gault est en face du château dont elle était la chapelle, elle remonte au XIème siècle. Le portail, isolé, est du XIIIème siècle.
Château de Yèvre le Châtel et église Saint Gault
L'autre église, Saint Lubin, a été construite au XIIIème siècle et incendiée en 1567 au moment des Guerres de Religion. Il en manque la toiture et les voûtes, les vestiges restant donnent cependant un bon exemple de l'art Gothique. L'église était de grande dimension avec une nef unique, un transept saillant et un choeur terminé par un chevet plat.
Château de Chamerolles
Le château de Chamerolles se situe à mi-chemin entre Orléans et Pithiviers, à la lisière Nord de la Forêt d'Orléans.
Ce château a été construit à la Renaissance (début du XVIème siècle), sur les bases d'une maison forte médiévale, par Lancelot I du Lac, chambellan du roi de France Louis XII. Il conserve un pont-levis, pour autant le château a été aussi conçu comme une habitation.
Au moment des Guerres de Religion, Lancelot II du Lac est l'époux de Louise de Coligny et membre du parti Protestant, le château est un des points forts de ceux-ci dans la région.
Entrée et Pont-Levis du château de Chamerolles dans le Loiret
Il est maintenant la propriété du Conseil Général du Loiret qui l'a bien remis en valeur et remeublé.
Un Musée des Parfums a été installé dans la partie Sud du château, il raconte l'histoire et l'évolution de l'hygiène du corps depuis l'époque de la Renaissance.
Le Gâtinais
Le Gâtinais représente le cinquième de la superficie du Loiret, il est parcouru par de petites rivières: le Betz, la Cléry et l'Ouanne qui, avec le Loing et le canal de Briare lui donnent un aspect verdoyant.
La ville principale est Montargis, qui dispose à proximité d'une belle forêt de plus de 4000 hectares avec surtout des chênes et des hêtres. Juste au Nord de celle-ci, l'ancienne cité de Ferrières en Gâtinais ne manque pas d'intérêt. On peut aussi visiter le château de Bellegarde, la petite ville de Lorris et les villes de Château-Renard et de Châtillon-Coligny.
Montargis
Montargis est la principale ville du Loiret après Orléans, elle est aussi la capitale d'une région appelée le Gâtinais.
La ville est traversé par la rivière le Loing et ses ses affluents, le Puiseaux, le Solin, le Vernisson, également par le canal du Loing, le canal de Briare et le canal d'Orléans. La présence de tous ces cours d'eau l'ont fait surnommer la Venise du Gâtinais, elle possède d'innombrables ponts et des rues sur l'eau.
La ville conserve de nombreux édifices médiévaux comme l'Hôtel de Ville qui est du XVème siècle, le Palais de Justice, l'Hôtel Prévost, de la Renaissance et de nombreuses maisons à colombages (cf photo à droite).
La photo à gauche montre la maison ou a été développée la célèbre friandise appelée la Praline en l'honneur de son promoteur, le Maréchal-Duc de Praslin.
L'origine du château (photo à droite) remonte au début du XIIème siècle, il appartenait alors à la famille de Courtenay, une branche des Capétiens issue du roi de France Louis VI le Gros. Il est rentré dans le domaine du roi de France sous Philippe II Auguste au début du XIIIème siècle.
Ce château a été restructuré au XIVème, il a été fréquenté par les rois Charles V, Charles VII, François I et Henri IV qui, tous, aimait aller chasser dans la Forêt de Montargis. Le château a été démoli lors de la Révolution Française puis partiellement reconstruit au XIXème siècle.
Le château de Montargis
L'église de la Madeleine est issue de l'ancienne chapelle du château. Elle a été reconstruite, après un incendie en 1525, sur les plans de Jacques I Androuet du Cerceau, à l'initiative de Renée de France, duchesse de Ferrare et dame de Montargis, fille de Louis XII, roi de France. Elle est de style Renaissance, son choeur est à signaler.
La petite ville se situe à une dizaine de kilomètres au Nord de Montargis, à la lisière Nord de la forêt et sur la rivière la Cléry.
Elle s'est développée autour d'une Abbaye fondée au VIIème siècle par le roi Mérovingien Dagobert. Il ne reste rien des constructions des VIIème et IXème siècles, époque où l'abbaye était très puissante.
La Basilique Saint Pierre et Saint Paul a été édifiée à partir du milieu du XIIème siècle, la nef a été consacrée par le Pape Alexandre III en 1163, elle a été achevée au début du XIIIème siècle. Elle conserve des vitraux des XIVème, XVème et XVIème siècles. La croisée du transept de l'église a la forme d'une croix latine.
Ferrières en Gâtinais est une ancienne ville fortifiée, il reste des éléments des anciens remparts. Elle conserve de nombreuses maisons anciennes des XVIème et XVIIèmes siècles.
Bellegarde
La petite ville de Bellegarde possède un château et une église intéressants. Elle se situe à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Montargis.
A l'époque Romaine, le site de Bellegarde est occupé par un étang et un marécage puis au début du Moyen-Age par une forêt. L'existence d'une agglomération n'apparait qu'à la fin du XIème siècle à la suite d'un défrichement réalisé par un monastère, son nom est alors Choisy aux Loges. Son nouveau nom vient de Roger de Saint Lary, duc de Bellegarde-Seurre en Bourgogne, qui y a transféré son duché-pairie et son nom en 1646.
Le château (photo ci-contre) a été édifié au XIVème siècle pour Nicolas Braque, Grand Argentier de Charles V sur les bases d'un donjon du XIIème siècle. Il est sur une plate-forme entourée de douves et le donjon est doté d'échauguettes à chacun de ses angles.
Ce château a été la demeure du duc d'Antin, un fils de la Marquise de Montespan, célèbre maitresse de Louis XIV. Il y a fait réaliser de nombreuses constructions en briques.
Château de Bellegarde dans le Loiret
L'église de Bellegarde est de style Roman (XIIème siècle), l'édifice est à nef unique, transept saillant et chevet en hémicycle. Le portail central est intéressant avec la décoration des chapiteaux ornés de végétaux et animaux fantastiques. La nef est du XIIème siècle, elle est large et sa charpente est apparente, elle est dotée de nombreux tableaux du XVIIème siècle réalisés par des peintres connus (Mignard, Le Brun etc). L'abside est en cul-de-four, elle aussi du XIIème siècle.
Lorris
La petite ville de Lorris est située à une quinzaine de kilomètres au Sud de Bellegarde, à l'extrémité Est de la Forêt d'Orléans dont elle est la vraie capitale touristique.
Lorris est la patrie de Guillaume de Lorris, né en 1215, l'auteur de la première partie du Roman de la Rose écrite vers 1240. Ce Roman a été achevé par Jean de Meung.
A l'origine, Lorris était une résidence de chasse des rois de France Capétiens. Les rois Philippe II Auguste et Saint Louis y venaient souvent.
Les Coutumes de Lorris établies au Moyen-Age sont célèbres, ce sont les premières libertés municipales accordées par le roi de France. Elles ont servi de modèle pour les chartes de nombreuses communes médiévales.
Sur la Place du Martroi, la Mairie est installée dans un Hôtel Renaissance en briques et pierres. La vieille Halle est dotée d'une charpente en chêne ouvragée qui date du XVIème siècle.
L'église a été construite à l'initiative du roi de France Louis VI le Gros à partir de 1120, elle a été achevée au XIIIème siècle. Le portail de la façade est de style Roman. La nef est de style Gothique, elle est à collatéraux avec cinq travées, le choeur a une profondeur sur trois travées avec un déamulatoire, il s'achève avec un chevet plat. La nef conserve des stalles du XVème siècle et de belles statues.
Courtenay
Au Moyen-Age, Courtenay a été le siège d'une seigneurie importante possédée par une branche des Capétiens, la dynastie royale française. Un des membres de cette famille, Pierre de Courtenay, est même devenu Empereur Latin de Constantinople en 1216.
L'église Saint Pierre a été construite en 1581, le portail Ouest est du début du XIXème siècle.
Château-Renard
Château-Renard est à une quinzaine de kilomètres au Sud de Montargis. Le nom de la ville provient du château qui y a été construit, à la fin du Xème siècle au sommet d'une colline, par Renard, comte de Sens, il surveillait la route de Sens à Bourges. Il a été démoli en 1110 par le roi de France Louis VI le Gros. Reconstruit, il a à nouveau été démantelé en 1623. Il en subsiste des ruines: la porte fortifiée, des éléments des remparts, des tours et l'ancienne chapelle des XIème et XIIème siècles qui est devenue l'église paroissiale.
En bas, près de l'Ouanne, le château de La Motte appartenait au Moyen-Age à la famille de La Trémoïlle, puis à partir de 1531 à la famille de Coligny. Il a été remanié au XVIIème siècle avec des murs en briques roses et il est entouré de douves.
La ville conserve aussi plusieurs maisons anciennes.
Châtillon-Coligny possèdait un très important château. Les vestiges actuels se limitent au donjon du XIIème siècle (cf photo ci-contre).
L'origine du château médiéval remonte au Xème siècle avec la construction d'une motte féodale. Au XIème sièle, la seigneurie de Châtillon rentre dans les possessions des comtes de Blois. Elle est attribuée en 1152 à Etienne I de Blois, comte de Sancerre. A la fin du XIIème siècle, les comtes de Sancerre renforcent le château avec, en particulier, la construction de la Tour sur l'emplacement de l'ancienne motte. Son architecture est originale, elle présente seize face et s'élève sur une base cylindrique à laquelle on accèdait par une pont-levis. La forteresse elle-même était située en contrebas.
La seigneurie de Châtillon passe ensuite aux vicomtes de Melun. En 1358, au début de la Guerre de Cent Ans, la forteresse est prise par le capitaine Anglais Robert Knolles.
En 1359, le château est acquis par Nicolas Braque, chambellan du roi de France Charles V. Il fait réaliser une enceinte autour du bourg voisin du château. En 1437, une descendante de Nicolas Braque épouse Guillaume II de Coligny qui acquiert ainsi la seigneurie de Châtillon.
Les Coligny reconstruisent le château. Gaspard de Coligny (l'Amiral) devient seigneur de Châtillon en 1547.
Le château de style Renaissance a été achevé par l'Amiral de Coligny jusqu'en 1572. En 1657, le château passe par héritage à la famille de Montmorency-Luxembourg.
Il est quasiment détruit à la fin de la Révolution Française, entre 1799 et 1803, il en subsiste la Tour, l'orangerie, les terrasses et le puits de la cour d'honneur. Certains éléments ont été incorporés dans le château construit pendant la Restauration.
Le parc possède un monument rappelant le souvenir de l'Amiral de Coligny. Il a été offert par des Hollandais, en effet la fille de l'Amiral, Louise de Coligny, était l'épouse de Guillaume II d'Orange, stathouder de Hollande.
L'église a été incendiée pendant les Guerres de Religion et reconstruite ensuite, son clocher s'appuie sur les bases d'une ancienne tour de l'enceinte de la ville. L'ancien Grenier à Sel, où se percevaient les impôts pour le roi de France et pour l'Eglise, est intéressant.
La famille de Becquerel, un grand savant français de la fin du XIXème siècle, était originaire de Châtillon-Coligny. Henri Becquerel a reçu, en 1903, le Prix Nobel de Physique pour ses travaux sur la radioactivité.
Des vestiges de l'époque Gallo-Romaine ont été identifiés à Montbouy (Amphithéâtre et Thermes) et à Ouzouer sur Trézée. De nombreux objets sont rassemblés au Musée Lapidaire de Châtillon-Coligny.
Le village de Saint Maurice sur Aveyron conserve les ruines de l'abbaye cistercienne de de Fontaine-Jean, qui a été fondée au début du XIIème siècle par Milon seigneur de Courtenay. Elle a été vendue comme Bien National en 1793 puis démolie, il ne subsiste de l'église qu'un mur de la nef.
A Cortrat, l'église remonte au VIIème siècle avec une porche et un linteau remarquables.
La Sologne
Le Nord de la Sologne fait partie du Loiret. La région offre un paysage de landes et de bruyères avec de grandes étendues boisées. Les forêts sont essentiellement constituées de chênes, de chataigniers et de sapins. Cette région a été longtemps pauvre, mais la pratique de la chasse lui a permis d'avoir maintenant une certaine prospérité. L'habitat comporte de nombreuses maisons à colombages avec des petits châteaux.
La seule ville significative est La Ferté Saint Aubin. On peut aussi signaler, dans la parte Est, les villages de Isdes et de Cerdon qui possède une église du XIIIème siècle.
La Ferté Saint Aubin
Château de La Ferté Saint Aubin
La Ferté Saint Aubin est situé aux abords de la rivière le Cosson. La petite ville est surtout remarquable pour son château. Il a été construit en deux temps: d'abord un petit château au XVIème siècle, puis un grand château édifié au XVIIème siècle par Henri de Senectère, connu sous le nom de Maréchal de La Ferté, l'essentiel est dû à l'architecte Mansard. L'ensemble est constitué de plusieurs pavillons, le tout entouré sur les quatre faces de douves alimentées par le Cosson.
En 1743, seigneurie et château sont rachetés par le Maréchal de Lowendal. A la Révolution Française, le château est confisqué et devient un Bien National. Il a été repris par le fils du Maréchal Masséna en 1822 qui y a apporté de nombreux embellissements.
L'Eglise de Saint Aubin a été construite du XIIème au XVIème siècle, elle possède un clocher assez élevé et domine la vallée du Cosson.
Châtillon est construit sur les pentes d'un côteau descendant vers la Loire, sur sa rive gauche. Il vit surtout de son activité liée à l'agriculture.
Son nom indique la présence d'un château du XIIème siècle (en ruines) et d'un ancien point fortifié remontant sans doute au Xème siècle. A partir du XIIIème siècle et jusqu'à la Révolution Française, la seigneurie de Châtillon relève de l'Abbaye de Saint Benoit sur Loire Au moment des Guerres de Religion le village possède un fort noyau d'habitants Protestants qui y établissent un Temple en 1594, celui-ci a été détruit en 1684.
Châtillon conserve plusieurs maisons anciennes datant du XVème au XVIIIème siècle.
Briare
Le Pont-Canal de Briare au dessus de la Loire
Le Canal de Briare a été construit originellement de 1604 à 1624, à l'initiative de Sully, le ministre de Henri IV. Il a une longueur de 57 kilomètres et relie le canal latéral de la Loire au canal du Loing.
Le Pont Canal (construit par Eiffel de 1894 à 1896) est un monument très original qui passe au dessus de la Loire et fait plus de 660 mètres de long. Il assure la circulation aérienne des péniches, les manoeuvres de celles-ci à l'entrée et à la sortie du Pont-Canal sont spectaculaires.
A partir du XVIIème siècle, l'histoire de Briare est liée à celle du canal. Au fil du temps Briare est devenu un centre de la navigation de plaisance qui ouvre l'accès sur la Loire bien sur mais aussi sur la Bourgogne et le Bassin de la Seine.
Le Pont-Canal de Briare
La Bussière
Le village de La Bussière n'est qu'à une dizaine de kilomètres au Nord de Briare, il est aussi à une dizaine de kilomètres au Nord-Est de Gien. Ce village est dans une région appelée la Puisaye qui s'étend surtout dans le département de l'Yonne voisin. C'est un territoire humide avec des forêts et de nombreux étangs.
Un château-fort y a été construit au XIIème siècle. Pendant les Guerres de Religion, en 1577, il a été le théâtre d'un épisode dramatique: le massacre par les Protestants de prêtres giennois qui s'étaient réfugiés dans ce château.
Un nouveau château a été édifié au XVIIème siècle sur les ruines de l'ancienne forteresse, il comporte un beau chainage en briques, caractèristique du style Louis XIII.
Il est édifié sur le bord d'un étang de six hectares qui est fréquenté par de nombreux pêcheurs. L'édifice en tire son surnom de Château de Pêcheurs.
Ce château conserve plusieurs bâtiments annexes intéressants: orangerie, grange à dîme, écuries et pigeonnier. Le potager occupe une superficie d'un hectare sur laquelle sont cultivés les légumes d'autrefois.
Le château de La Bussière
Gien
Le château de Gien surplombant la Loire
Gien est une petite ville d'origine ancienne, elle se situait alors sur le site de Gien le Vieux. En 760, Pépin le Bref et son armée franchissent la Loire à Gien, ils descendent vers le sud-ouest pour soumettre les Aquitains et les Gascons. A l'époque des Invasions Normandes, Gien le Vieux est détruit à plusieurs reprises et ne s'en remettra jamais. Une nouvelle agglomération médiévale se forme autour de la forteresse élevée (sur l'emplacement du chateau actuel) par Charlemagne à la fin du VIIIème siècle.
Etienne de Vermandois apparait comme détenant le Comté de Gien autour de l'An Mil. Avec les progrès de la féodalité une seigneurie se constitue à Gien, elle devient la possession de la famille de Donzy sous la suzeraineté des Eveques d'Auxerre. Au début du XIIIème siècle le roi de France Philippe-Auguste rattache Gien directement au domaine royal.
En avril 1410 une assemblée de grands seigneurs du royaume se réunit à Gien et signe un traité d'alliance. On y retrouve les ducs de Berry, de Bretagne, d'Orléans, les comtes d'Alencon, d'Armagnac, de Clermont et bien d'autres encore. Cette assemblée (La Ligue de Gien) est la constitution de fait du Parti Armagnac opposé aux Bourguignons.
La Guerre Civile issue de la lutte entre ces deux partis allait ravager la France déjà occupée par les Anglais.
Le château domine la Loire, il a été reconstruit entre 1494 et 1500 par Anne de Beaujeu régente de France, elle était la fille de Louis XI.
Anne de Beaujeu est la bienfaitrice de la ville, elle a également fait restaurer l'Eglise Saint Pierre (devenue Sainte Jeanne d'Arc), les murailles de la cité et le pont sur la Loire. C'est la fondatrice du monastère de Sainte Claire et du Couvent des Minimes.
Le Pont sur la Loire remonte sans doute au début du XIIIème siècle, il a été complètement reconstruit en 1734.
En 1523 le Roi Francois I, qui s'apprete à partir en guerre contre l'Empereur Charles Quint, signe dans le château l'acte qui confie la régence du Royaume à sa mère Louise de Savoie. Autour de 1560 Gien possède une importante communauté Protestante.
Enfin en 1652, pendant la Fronde, Anne d'Autriche, Mazarin et le petit Louis XIV y trouvent refuge alors que les armées royales du Maréchal d'Hocquincourt sont vaincues par Condé à Bléneau. Turenne parvient à stopper l'armée de Condé et le roi et son entourage peuvent alors se retirer sur Sens puis Paris.
Le Quartier Ancien au bord de la Loire a été fortement endommagé par les bombardements de Juin 1940, il a été restauré dans un style qui cherche à évoquer l'ancien centre.
Le château de Gien abrite un Musée d'Armes Anciennes et la Musée international de la Chasse qui détient près d'une centaine d'oeuvres du peintre François Desportes (1661-1743). La ville est aussi célèbre pour ses Faiences dont la production remonte au début du XIXème siècle.
Sully est une petite ville calme dotée d'un beau château qui donne sur la Loire. La ville de Sully est au confluent de la Sange et de la Loire, elle a été très endommagée par les bombardements de la Seconde Guerre Mondiale mais bien reconstruite. Côté ouest, elle est voisine de la Sologne. La ville de Sully a donné son nom au célèbre ministre d'Henri IV.
Histoire L'origine de Sully remonte à l'époque Gallo-Romaine où est édifiée une forteresse qui est le point de départ d'une bourgade. On y frappait monnaie à l'époque Mérovingienne. A la fin du IXème siècle, les Normands attaquent la forteresse sans succés. La seigneurie de Sully remonte au Xème siècle et elle était une des plus puissantes de la région. Dés 981 Archambaud de Sully devient archevêque de Tours. Au début du XIIème siècle Guillaume de Blois fils du comte Etienne-Henri de Blois) épouse Agnès fille et héritière de Gilles de Sully. La seigneurie passe ainsi dans une branche des comtes de Blois, plusieurs membres de cette famille sont devenus archevêques de Bourges: Henri (+1199), Simon (+1232), Jean (+1273), Guy (+1280). Le frère d'Henri, Eudes (+1208) est évêque de Paris et celui de Simon, Bernard (+1246) est évêque d'Auxerre.
Vers 1219 la seigneurie est temporairement confisquée par le roi de France Philippe-Auguste qui y fait construire des fortifications et un donjon sur l'emplacement de l'actuelle basse-cour du chateau. En 1382 Marie de Sully épouse Guy VI de La Trémoille, comte de Guines. La seigneurie reste alors plus de deux cent ans dans la famille de La Trémoille avant d'être rachetée, en 1602, par Maximilien de Béthune.
Le château de Sully a été reconstruit par l'architecte Raymond du Temple pour Guy de La Trémoille dans la seconde partie du XIVème siècle.
Château de Sully sur Loire
Ce château a appartenu à Georges de La Tremouille, le favori du roi de France Charles VII. Ce dernier a séjourné au château ainsi d'ailleurs que Jeanne d'Arc.
En 1602 Claude de La Trémoille vend la Baronnie de Sully à Maximilien de Béthune, le célèbre ministre du roi Henri IV. En 1606, ce roi transforme la baronnie en duché-pairie et Maximilien devient ainsi duc de Sully. Ce dernier a fait profondément restaurer le château et aménager les jardins. Il fait aussi moderniser la ville. Sully venait se reposer dans sa ville au printemps et à l'automne, il y a écrit les Sages et Royales Economies d'Etat. Ses descendants directs ont possédé le chateau jusqu'en 1807.
Le château a conservé une allure de forteresse médiévale avec ses tours et ses douves bien alimentées en eau. Le donjon a été construit à la fin du XIVème siècle, il donne sur la rive gauche de la Loire, il y a, en outre quatre Tours circulaires avec une Porte à deux tours coté sud. Une grande salle au second étage du donjon a conservé sa charpente en chataignier de l'époque médiévale (XIVème siècle). La salle d'honneur, au premier étage est immense (300 m2), elle était la principale pièce du logis seigneurial, on y rendait la justice et c'est aussi là qu'avaient lieu les festins. Au deuxième étage, la charpente médiévale (XIVème siècle) est magnifique, elle 35 mètres de long sur 15 mètres de hauteur.
Statue de Sully, le grand ministre du roi de France Henri IV, devant la mairie de la ville
Abbaye de Saint Benoit sur Loire
A l'origine, à l'emplacement de l'Abbaye se trouvait sans doute un lieu important de réunion des Druides Gaulois puis une cité Gallo-Romaine. Ce lieu s'appelait Fleury, il a changé de nom au Moyen-Age pour prendre celui du patron de l'abbaye, Saint Benoît.
L'Abbaye Bénédictine de Fleury a été construite à partir de 651. Un Abbé de Fleury, Mommulus, rapporte vers 660 les reliques de Saint Benoit (elles étaient dans un bâtiment de l'Abbaye du Mont Cassin en Italie, celle-ci venait d'être détruite par les Lombards).
L'Abbaye devient alors un important lieu de pélerinage, en même temps c'est un centre d'études réputé, elle recueille de nombreux manuscrits d'origine italienne. L'Abbé Théodulfe est un conseiller des Empereurs Charlemagne et Louis le Pieux, il fonde une école qui rassemble un nombre considérable d'élèves, jusqu'à 5000. Des moines copistes et enlumineurs créent des oeuvres remarquables.
Au IXème siècle l'Abbaye possède deux églises, Notre Dame et Saint Pierre, elles sont détruites par plusieurs raids des Normands (865, 876 puis 897), les moines parvienne à mettre à l'abri les reliques de Saint Benoît. A la fin du Xème siècle, sous la tutelle des Abbés Odon, Abbon et Gauzlin (un fils naturel d'Hugues Capet), l'abbaye reprend vie.
Sa bibliothèque s'agrandit et elle entretient des relations avec les pays Européens voisins: Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie. L'importance et le rayonnement de l'Abbaye est alors considérable.
L'Abbaye est incendiée en 1026 et les travaux de reconstruction commencent en 1070, ils s'achèvent en 1218, l'église est consacrée le 26 octobre. Le Transept et le Choeur ont été batis de 1067 à 1108, la nef est du milieu du XIIème siècle. Le choeur abrite le tombeau du roi de France Philippe I mort en 1108.
L'Abbaye subit les conséquences de la Guerre de Cent Ans et rentre en déclin. En 1562, elle est sérieusement endommagée par les troupes Protestantes du Prince de Condé.
A la fin du XVIème siècle, l'abbaye n'abrite olus qu'une vingtaine de moines. Lors de la Révolution Française, elle devient Bien National, les bâtiments monastiques sont vendus et démolis, seule l'église abbatiale parvient à être sauvée.
L'église de l'abbaye Saint Benoît est à la fois harmonieuse et austère, elle est de style Roman.
La Tour-Porche C'est un édifice original, elle a sans doute été construite au XIème siècle, à l'époque de l'abbé Gozlin. Elle est en avant du batiment principal de l'église. A l'origine le sommet était constitué de créneaux, le roi François I l'a fait transformer avec la mise en plce d'un toit recouvert d'ardoises. La Tour est supportée par d'énormes piliers surmontés de chapiteaux (cf photo ci- contre)
Porche de l'église de Saint Benoît
La Nef
Elle a été réalisée à partir de 1150, bien qu'ayant une allure Gothique, elle est en principal de style Roman. A la croisée de la Nef et du Transept se trouve un remarquable ensemble de stalles réalisées au début du XVème siècle. Le tombeau du roi Philippe I date du XIIIème siècle.
Le Transept Le transept a la même hauteur que la nef, il date du début du XIIème siècle. Au niveau du croisillon nord, se trouve une belle statue en albâtre: La Vierge à l'enfant (Notre-Dame de Fleury)
Le Choeur et l'Abside, la Crypte Le choeur est profond et haut (20 mètres), il a été achevé en 1108 et il est de style Roman. L'autel de Saint Benoît occupe le milieu de l'abside qui est elle-même au dessus de la crypte qui contient les reliques de Saint Benoît.
Chapiteau de l'église de Saint Benoît
Germigny des Prés
Germigny des Prés conserve une Chapelle qui est un rare témoignage de l'époque Carolingienne (IXème siècle), c'est une des plus anciennes de France.
Eglise carolingienne de Germigny des Près: vue d'ensemble et Mosaïque
Elle a été construite par l'évêque Théodulfe, Abbé de Fleury, à partir de 806. Elle est disposée selon une croix grecque avec trois absides et une nef à l'ouest (qui au XVème siècle a remplacé la quatrième abside).
La voute Est est décorée d'une mosaique du IXème siècle de style Byzantin avec des couleurs or et bleu, elle représente l'Arche d'Alliance (coffre où les Hébreux gardaient les Tables de la Loi). Longtemps recouverte d'un badigeon, la mosaïque a été dégagée entre 1842 et 1846.
Brulée par les Normands, la chapelle a été remaniée beaucoup plus tard au XVème siècle et surtout, et de manière discutable, en 1869. En dépit de celà, elle conserve un grand intérêt.
Châteauneuf sur Loire
Le Pont sur la Loire à Châteauneuf sur Loire
Juste à coté de Germigny se situe la petite ville de Châteauneuf sur Loire qui est implantée sur le coteau dominant le fleuve. Les premiers rois Capétiens y séjournaient fréquemment. L'ancien château a été construit par le roi Capétien Henri I au XIème siècle. Il a servi de séjour aux rois de France jusqu'au XVème siècle. Ensuite la ville s'est développée autour des activités liées à la marine de Loire.
L'église Saint Martial (photo ci-contre) est de style gothique de la fin du XVIème siècle. Elle a perdu, en 1940, son ancienne nef qui reliait le clocher-porche au transept et au choeur. Juste à côté se trouve la Halle Saint Pierre, le bâtiment était à l'origine un hangar à bâteaux.
La Halle Saint Pierre et l'Eglise Saint Martial de Chateauneuf sur Loire
Un château a été construit au XVIIIème siècle par Louis Phelypeaux de la Vrillière, Secrétaire d'Etat du roi Louis XIV. Il a été en bonne partie détruit au moment de la Révolution Française, l'aile principale a été démolie en 1803.
La ville a beaucoup souffert des bombardements de la Seconde Guerre Mondiale et le centre-ville a été en bonne partie reconstruit.
Jargeau
La Loire à Jargeau
Quelques kilomètres au delà de Châteauneuf sur Loire se situe Jargeau avec son pont sur la Loire (cf photo ci-dessus), juste à côté la base des piles de l'ancien pont, qui a été détruit lors de la seconde Guerre Mondiale, restent bien visibles. La ville avait jadis des fortifications, des boulevards ont été réalisés sur leur emplacement.
L'Eglise de Jargeau est d'origine très ancienne, sa nef date du Xème siècle, elle a été remaniée au XIIème siècle, le choeur a été reconstruit en style Gothique au XVIème siècle.
Cette petite ville est celèbre par la victoire que Jeanne d'Arc y a remporté sur les Anglais le 12 juin 1429, d'autant qu'elle y a été blessée.
Meung est habité dès l'époque Gauloise, un site fortifié est établi sur la colline, l'agglomération s'appelle Magdunum à l'époque Gallo-Romaine. Il est détruit au début du Vème siècle à l'occasion d'une incursion des Vandales.
En 520 Liphard, Gouverneur d'Orléans et cousin de Clovis, vient vivre en ermite auprès de la colline de Meung. Une communauté se crée bientôt sous l'égide de Marc évêque d'Orléans et une Abbaye se développe avec un Collège de Chanoines le tout sous la tutelle des évêques d'Orléans.
En 1103 l'église est brulée par le roi de France Louis VI le Gros, elle est rebatie au XIIème siècle par l'évêque d'Orléans Manassès de Garlande qui y adjoint un logis fortifié adossé au clocher dont la flèche en pierre date de la fin du XIème siècle. L'église comporte une nef à collatéraux, un transept et un choeur profond terminé en hémicycle.
Juste à coté de l'église se trouve le château de Meung qui date du XIIIème siècle, il a été agrandi et remanié aux XVI et XVIIèmes siècles. C'est là qu'ont résidé bien souvent les évêques d'Orléans jusqu'au XVIIIème siècle.
Le château de Meung présente un double visage. Côté Est (cf photo ci-contre), il est austère et rude avec des murs épais de deux mètres, des tours d'angle et des murailles de défense. Le côté Ouest est beaucoup plus résidentiel.
Château de Meung sur Loire: côté Est
Pendant la Guerre de Cent Ans, Meung est un site stratégique de par son pont sur la Loire. La ville est prise par les Anglais en 1428 et reprise par Jeanne d'Arc en juin 1429.
Jean Chopinel dit de Meung est né dans la ville au XIIIème siècle, il a poursuivi, à partir de 1280, le Roman de la Rose commencé par Guillaume de Lorris vers 1240. François Villon a été incarcéré et soumis à la question dans la forteresse de Meung en 1461.
Cléry Saint-André
Cléry Saint André est une petite ville qui se situe à cinq kilomètres de Meung sur Loire, son principal intérêt est sa Basilique Notre-Dame de Cléry. Elle a été le site d'un pélérinage important depuis le Moyen Age.
Notre-Dame de Cléry
La première chapelle a été édifiée à la fin du XIIIème siècle, elle a été reconstruite au siècle suivant à la demande du roi de France Philippe IV le Bel. En 1428, pendant la Guerre de Cent Ans, elle est en partie détruite par l'armée du comte de Salisbury qui se dirigeait vers Orléans pour y mettre le siège. Seul le clocher a été épargné.
Le comte de Dunois et le roi de France Charles VII engagent la reconstruction de l'église. C'est le roi Louis XI qui est le principal contributeur à l'édifice, il est resté attaché à l'édifice pendant tout son règne. Il s'y est fait inhumé le 7 septembre 1483, son cénotaphe a été réalisé par un orfèvre de Tours.
Au moment des Guerres de Religion, l'église a souffert des déprédations des Protestants. Le mausolée de Louis XI est du début du XVIIème siècle, elle est l'oeuvre du sculpteur Michel Bourdin.
Beaugency
Beaugency vue de la Loire et vue panoramique des principaux monuments
La ville est située sur la rive droite de la Loire, du coté de la Beauce. Elle a toujours été un enjeu à cause de son pont sur le fleuve.
Elle conserve de nombreux monuments et maisons de l'époque médiévale. Son donjon du XIème siècle (la Tour César) est le seul reste d'un ancien chateau fort. Le chateau actuel date des XIV et XVèmes siècles, il a été édifié pour Dunois, un compagnon de Jeanne d'Arc.
Le Pont sur la Loire à Beaugency
Beaugency possède trois églises intéressantes: l'Abbatiale Notre Dame, Saint Etienne et Saint Firmin dont il ne reste que la tour du XVème siècle.
Déplacez vous le long de la Loire pour visiter les villes en cliquant dessus.
Les Vins de la Loire
Les Vins de la Loire
Les Vins de la Loire sont très connus en France et à l'international. En descendant le cours du fleuve, les premiers rencontrés sons ceux de Pouilly et de Sancerre, en haut à droite sur la carte ci-dessus. La seconde zone significative est la Touraine avec des appellations renommées comme Montlouis, Vouvray, Chinon, Bourgueil et Saint Nicolas de Bourgueil. Vient ensuite l'Anjou avec en particulier les vins de Saumur. Enfin les environs de Nantes sont le domaine du Muscadet.