Le nom de la ville est connu grace à son fromage de chèvre dont la réputation a largement dépassé les frontières de la région.
Son origine est très ancienne puisqu'à l'époque Gallo Romaine l'endroit s'appelait Arciacum.
Sainte Maure a traversé les deux derniers siècles sans souffrir autant que les petites villes installées dans des zones rurales, elle a doublé sa population entre 1800 et 2000. Ceci est lié à sa position sur un grand axe de communication ferroviaire (mais les TGV ne s'y arrrêtent pas) et surtout routier avec la Nationale 10 et l'autoroute A10.
Une partie de la petite ville subit le trafic de la RN10, mais en même temps c'est cet axe routier qui lui a permis de se maintenir.
Actuellement on sent un regain d'interêt des habitants de la ville vis à vis de leur patrimoine historique.
Sainte Maure est une petite ville située à 30 kilomètres au Sud de Tours et 20 kilomètres de Montbazon. Elle est bâtie sur un promontoire au-dessus de la vallée de la Manse.
Elle est à une dizaine de kilomètres à l'Est du coude de la Vienne et à une trentaine de kilomètres au Nord de Châtellerault.
Son origine est très ancienne puisqu'à l'époque Gallo Romaine l'endroit s'appelait Arciacum, nom qu'elle a conservé très longtemps.
C'est là qu'au Vème siècle l'évêque de Tours, Saint Eustoche, fait construire une chapelle pour abriter les reliques de deux saintes, Sainte Britte et Sainte Maure. L'église actuelle est sur l'emplacement de cette ancienne chapelle.
Sainte Maure est connue grace à son fromage de chèvre dont la réputation a largement dépassé les frontières de la région. Ainsi en une vingtaine d'années sa production a quadruplé. Corrélativement l'élevage de chèvres s'est développé dans toutes les communes voisines.
La population de Sainte Maure et de son canton aux XIXe et XXe siècles
La route Paris Tours Bordeaux (nationale 10) qui traverse le canton et la ville, a permis à Sainte Maure et à son canton globalement de ne pas connaître de période trop difficile pendant les deux derniers siècles. Sa population était de 2100 habitants en 1810, elle est de 2800 en 1851 puis descend à 2350 en 1921 pour remonter à 4100 en 1982. En dépit de la construction de l'autoroute A10, un léger fléchissement l'a conduit à 3900 en 1999. Depuis elle est restée stable autour de 4000 habitants.
Par contre, la situation est bien moins bonne à Saint Epain, qui se situe un peu à l'écart de l'axe routier, en 1800 sa population (1900 habitants) était proche de celle de Sainte Maure alors qu'en 1999 elle n'est plus que de 1400 habitants. Les autres communes ont un profil global proche de celui de Sainte Maure à part sur la période 1946-1968.
Le Chateau
Ruines du château de Sainte Maure
Le château de Sainte Maure a été édifié vers 990, sur les ruines d'une citadelle Gallo-Romaine, par le comte d'Anjou Foulques III Nerra afin de contrôler l'accès à Tours par le Sud.
Le château était important jadis, prés de 100 arrières-fiefs relevaient de lui parmi lesquels on peut citer: La Jugeraie, La Mérandière et Vauvert.
La Tour carrée (photo ci dessus) a été batie au XIVème siècle. Pendant les Guerres de Religion, une enceinte qui protègeait la ville a été construite (1542-1577) afin d'éviter les déprédations de cette période de guerre civile.
Le 15 mai 1560, le roi François II fait une halte au château de Sainte Maure. En 1589, celui-ci tombe entre les mains du roi de Navarre Henri de Bourbon (futur Henri IV), c'est là qu'ont commencé les discussions qui allaient aboutir à l'alliance d'Henri de Bourbon avec le roi Henri III, qui en contrepartie l'a reconnu comme son héritier pour le royaume de France.
De la Révolution Française jusqu'à 1836, le château est occupé par une brigade de gendarmerie. Il est ensuite racheté, en 1848, par la ville qui y installe l'école communale pour les garçons, celle-ci y est restée jusqu'en 1968.
Au Moyen Age, dès le début du XIème siècle, Sainte Maure est le siège d'une seigneurie féodale. Celle-ci passe au XIIème siècle aux seigneurs de La Haye puis au XIIIème siècle à ceux de Pressigny. Au XVIème siècle la seigneurie passe à la famille de Rohan qui possèdait aussi Montbazon, elle la conserve jusqu'à la Révolution Francaise.
Ruines du château de Sainte Maure
Eglise Saint Blaise de Sainte Maure
L'église primitive datait du XIe siècle, en dessous subsiste une crypte datant des IXème, XIème et XIIème siècles, elle est classée aux monuments historiques.
Le choeur est du début du XIIIe siècle, il est de style gothique, une partie des voutes a été refaite au XVIème siècle. Les reliques de Sainte Maure et de Sainte Britte étaient conservées dans la chapelle méridionale.
Sur un mur, une inscription funéraire indique la sépulture de Louis de Rohan en 1498, celle de Guillaume de La Marck en 1516 et celle de Hercule de Rohan en 1757.
La majeure partie de l'église a été malheureusement détruite au XIXe siècle. La nouvelle église a été reconstruite en style Gothique par Gustave Guérin en 1865.
Chevet de l'église de Sainte Maure près du château
Les Halles ont été construites à partir de 1672 à l'initiative de Anne de Rohan, princesse de Guéméné.
L'architecte en a été C. Estevou, seigneur de la Méraudière. Ces halles possèdent deux portes monumentales en pierre et se composent de trois vaiseaux avec de belles charpentes en bois. L'ensemble a été remanié au XIXème siècle et à nouveau récemment.
Porte d'entrée côté Nord
Halles de Sainte Maure, façade Ouest
Maisons Anciennes
Maisons anciennes à Sainte Maure
Sainte Maure conserve plusieurs maisons anciennes intéressantes en particulier dans la rue du Docteur Patry. Une belle maison du XVIème est à signaler rue Auguste Chevallier.
La maison à pans de bois ci-dessus à droite est occupée par le Centre des Finances Publiques, elle porte une inscription gravée dans la pierre: A la belle image, bon vin, bon logis.
Le Prieuré Saint Mesmin
Prieuré Saint Mesmin de Sainte Maure de Touraine
En 1060, un emplacement à l'intérieur de la ville est donné à l' Abbaye Saint Mesmin d'Orléans qui y établit un Prieuré.
Dès le XIIIème siècle il est transformé en Paroisse.
Les bâtiments de cette église sont actuellement utilisés comme grange et appentis.
Anne de Rohan
Une figure célèbre de l'époque de la Fronde a laissé son empreinte à Sainte Maure: Anne de Rohan. Elle est née en 1604, Dame de Sainte Maure et Princesse de Guéméné, une beauté de l'époque et la belle-soeur d'une autre aventurière: la duchesse de Chevreuse.
En fait depuis 1588, Sainte Maure faisait partie du duché de Montbazon constitué par le roi de France Henri III pour Loui VII de Rohan.
Anne de Rohan a épousé en 1617 son cousin Louis de Rohan duc de Montbazon. Anne de Rohan a été de tous les complots contre Richelieu et l'amie du Cardinal de Retz.
Sainte Catherine De Fierbois est située 5 kilomètres au nord de Sainte Maure.
La légende dit qu'en 732, après avoir vaincu les Sarrazins, Charles Martel déposa son épée dans une chapelle sur le site de Sainte Catherine.
Au Moyen Age, le village devint un lieu de pélerinage en particulier pour les criminels. En 1415 Jehan le Meingre, dit Boucicaut Maréchal de France, y fonda un hospice destiné aux pélerins pauvres.
A la fin de février 1429, Jeanne d'Arc, en route vers Chinon pour y rencontrer le roi Charles VII, s'arrête à Sainte Catherine en l'honneur de cette sainte qui contribue aux Voix qu'entend Jeanne.
Elle repart au matin du 1° mars pour Chinon. Il est resté un culte à la personne de Jeanne d'Arc dans la commune.
Bournan
Le village de Bournan se situe à une douzine de kilomètres à l'Est de Sainte-Maure, en direction de Ligueil.
L'église de Bournan (photo ci contre) est dédiée à Saint Martin, ses éléments les plus anciens (mur du coté sud, ...) sont peut-être du Xème siècle, plus surement du XIème siècle.
Le clocher et l'abside sont des XIème et XIIème siècles, la flèche du clocher est du XVème siècle.
Le transept est débordant avec deux absidioles, le bras Sud du transept est du XIIème siècle, le bras Nord a été reconstruit au XVème siècle.
Eglise Saint Martin de Bournan
L'église a été restaurée au XVIIIème siècle.
Civray sur Esves
Civray sur Esves est un petit village installé dans la vallée de l'Esves, une petite rivière qui va ensuite se jeter dans la Creuse un peu au Nord de Descartes. Il se situe dans un cadre très champêtre (cf photo ci dessous).
A partir des IXème et Xème siècles le domaine de Civray appartient au Chapitre de l'Abbaye Saint Martin de Tours.
L'église Saint Rémi (cf photo ci-contre) a été construite aux XIIème siècle avec des remaniements postérieurs, l'abside est du XVème siècle, elle est voûtée en demi-coupole.
La commune conserve la Pierre Levée qui était utilisé par les Druides à l'époque de la Gaule Celtique.
L'église de Draché est dédie à Saint Sulpice, elle a été construite à la fin XIIème siècle sur les bases d'une église plus ancienne. Le choeur est de cette époque, la nef et les chapelles latérales sont du XVème siècle. Elle dependait de l'Abbaye de Noyers.
Au Moyen-Age, Draché est un fief puis une Chatellenie relevant des seigneurs de Sainte Maure. Pour autant il s'est trouvé également revendiqué par les seigneurs de Nouâtre et l'Abbaye de Noyers.
Au début du XVème siècle la seigneurie appartient à la famille de la Jaille puis elle passe par marriage à celle de Crevant.
Le seigneur de Draché avait un droit féodal original vis à vis des jeunes mariés, en particulier les épouses devaient chanter une chanson à la borne du cimetière de Maillé et les veufs qui se remariaient devaient etre capables de sauter un ruisseau au lieu-dit le Chillou.
Au lieu-dit les Erables se situe le Menhir de la Pierre-Percée. Il fait quatre mètres de haut et 1 mètre 50 de large. Jadis les fiancés qui voullaient se marier se rendaient à ce Menhir où ils échangeaient un cadeau par une ouverture de celui-ci ce qui avait valeur d'engagement sacré.
Maillé
Il ne faut pas confonfre ce Maillé avec Luynes dont l'ancien nom était aussi Maillé, en particulier les seigneurs de Maillé étaient ceux de l'ancienne Luynes.
L'église de Maillé est dédiée à Saint Martin, la nef est du XIIème siècle et le choeur du XVème.
En 1791 la petite paroisse voisine d'Argenson a été regroupée avec celle de Maillé pour former la commune de Maillé.
Le village de Maillé est tristement célèbre à cause des massacres et exactions commis par les Nazis en 1944, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
Antogny le Tillac est la première commune du département d'Indre et Loire quand on arrive du Poitou.
L'église est dédiée à Saint Vincent, elle a été reconstruite au XIème siècle sur l'emplacement d'une église plus ancienne. Elle est édifiée sur un terrain qui descend en pente vers la Vienne, d'où le décalage de hauteur entre la façade et le chevet.
Des parties de la nef remontent au XIème siècle, le mur Sud est sans doute du XIIème siècle, il est percé de petites baies en plein cintre (cf photo ci-dessus). Le clocher est du XIIème siècle, il est octogonal avec des baies en plein cintre, il est flanqué d'une tourelle d'accès côté Sud. Le choeur et chevet plat est postérieur mai aussi du XIIème siècle.
La façade est du XIIème siècle avec un portail trois voussures déporté sur la gauche, elle a été restaurée au début du XXème siècle.
Le bourg d'Antogny s'est formé au début du XIIème siècle, à cette époque, avec l'église, ils dépendent de l'Abbaye de Noyers.
Pussigny
Pussigny est une petite commune qui domine la Vienne. Son origine est ancienne, comme en témoigne le dolmen de la Pierre-Levée à Doux et les vestiges Gallo-Romains trouvés à la Proustière.
La nef est probablement de la fin du XIème siècle, le collatéral Nord a été ajouté à la fin du XVème siècle. L'essentiel de la façade est aussi de cette époque mais le portail a été repris à une date bien postérieure (cf photo ci-contre). L'abside est du XIIème siècle.
Façade et clocher de l'église de Ports sur Vienne
La Production de la chaux à Ports sur Vienne La chaux est issue de la calcination du calcaire dans des fours à chaux, c'est un composant très utile pour la construction de bâtiments.
Les Romains l'utilisaient comme mortier dans la réalisation de leurs édifices.
A partir du milieu du XIXème siècle et pendant près d'un siècle, la production de la chaux a été une des principales activités économiques de cette partie de la vallée de la Vienne où l'on comptait pas moins d'une dizaine de fours à chaux.
Abbaye de Noyers
Abbaye de Noyers
Au bord de la Vienne, subsiste l'ancienne Abbaye de Noyers qui avait un rayonnement important au Moyen Age. Elle a été fondée au début du XIème siècle avec l'approbation de Foulques III Nerra comte d'Anjou et du roi de France Robert le Pieux.
Sa construction était achevée en 1032 et elle a été progressivement améliorée et agrandie jusqu'au XVIème siècle où elle a été sérieusement endommagée à la fois par les Protestants et les Catholiques. Elle avait une allure de forteresse.
Il n'en reste plus rien, l'édifice a disparu en deux temps, d'abord les anciens batiments monastiques ont été détruits lors de la reconstruction d'un nouveau monastère en 1760 (cf photo ci contre), ensuite l'église a été détruite au moment de la Révolution Francaise.
Nouatre
Ruines du château-fort de Nouatre le long de la Vienne, à gauche site de l'ancien passage avec un bac
Le château médiéval (en ruines) de Nouâtre surveillait le passage à gué sur la Vienne. Au Xème et XIème siècles la seigneurie de Nouâtre dépendait des comtes d'Anjou.
Le seigneur de Nouâtre le plus connu est Guy de Nevers, il termina sa vie comme religieux à l'Abbaye de Noyers, toute proche.
Sur la photo ci-dessus apparait également le clocher d'une église du XVème siècle, dédiée à Saint Léger, elle conserve des fresques de la même époque.
Parcay sur Vienne
On a retrouvé les traces d'un établissement Gallo-Romain sur le site de Parcay et au Moyen-Age le village était le siège d'un Prieuré qui relevait de la Chatellenie de L'Ile Bouchard. En 1762 ce prieuré appartenait au séminaire des Missions-étrangères établi à Québec au Canada.
L'église, dédiée à Saint Pierre, est intéressante, elle est de style Roman et a été construite entre 1130 et 1150 et restaurée aux XVIIIème et XIXème siècles. Elle a la forme d'une croix latine.
La partie la plus caractèristique est le Portail (cf photos ci-contre et ci-dessous). Il est orné de statues et de sculptures finement réalisées représentant en particulier des têtes barbues, des motifs végétaux, des oiseaux, etc....
Sculptures du portail de l'église de Parçay sur Vienne
La Vallée de la Manse
La Manse est une petite rivière de la Touraine du Sud qui possède une vallée riante et tranquille qui mérite la promenade (de préférence à pied ou à vélo).
Vallée de la Manse
La Manse prend sa source une dizaine de kilomètres à l'est de Sainte Maure légèrement au Sud du village de Bossée (cf photo gauche) et tout près des ruines d'une ancienne Tour médiévale (cf photo droite). Elle passe ensuite un peu au Nord de Sepmes et continue par La Rocheploquin et Les Coteaux en direction de Sainte Maure.
Eglise du village de Bossée Tour médiévale près de Bossée
La Manse se jette dans la Vienne au niveau de l'Ile Bouchard.
Sepmes
Sepmes est à 6 km au Sud-Est de Sainte Maure. L'origine du village remonte au Xème siècle.
L'église est dédiée à Notre Dame, elle a été construite au XIIème siècle.
Au Moyen-Age, Sepmes était une chatellenie qui relevait du château de Sainte Maure, au XVIIème siècle cette chatellenie passa à la famille de Rohan puis à celle de Voyer d'Argenson.
L'Hotel de Ville (cf photo en bas à droite) est particulièrement important pour une commune de cette taille, c'est en fait l'ancien château qui a été construit au XVIème siècle sur l'emplacement de l'ancienne forteresse féodale.
La Rocheploquin
Le Chateau de La Rocheploquin (ou Roche Peloquin) a été construit au XVème siècle. Il est situé au bord de la petite rivière la Manse dans un cadre paysager tout à fait remarquable.
Au Moyen-Age La Rocheploquin était un fief qui relevait du seigneur de l'Ile Bouchard, il a longtemps appartenu à la famille de Betz, originaire de Betz le Chateau quelques kilomètres à l'Est de Ligueil.
Les Coteaux
Les Coteaux est un hameau de quelques dizaines d'habitants installé le long de la Manse.
Il mérite une visite pour son cachet et une ambiance tout à fait caractéristique, on s'imagine de retour au XIXème siècle.
Saint Epain
Panorama sur Saint Epain
Saint Epain est un bourg très ancien puisqu'il est mentionné pour la première fois en 774, dans un diplome de Charlemagne.
L'Eglise est dédiée à Epain, un compagnon de Sainte Britte et Sainte Maure, elle est citée dès 857. La construction actuelle (cf photo ci contre) est du XIIème siècle, elle a été restaurée aux XVème et XVIIIème siècles.
Une autre église dédiée à Saint Martin existait dans le voisinage depuis le IXème siècle.
La ville possèdait autrefois des fortifications, il n'en reste rien.
Montgauger
Ce château de la commune de Saint Epain a une histoire originale. La seigneurie de Montgauger remonte au XIème siècle et appartient très tôt à la famille des seigneurs de Sainte Maure.
En 1623 elle est érigée en Marquisat en faveur de Roger du Guast et en 1762 devient le duché-Pairie de Praslin en faveur de César comte de Choiseul.
Ce chateau qui possèdait tours et donjon a perdu son allure à la Révolution Française. Au final il ne reste que des ruines comme le montre la photo ci contre.
Crissay
Vue sur les ruines du château médiéval de Crissay
Au nord de l'Ile Bouchard, subsistent les ruines d'une ancienne forteresse médiévale de Crissay. Il a été remanié au XVème siècle.
Depuis 1120 la seigneurie de Crissay appartenait à la famille Turpin issue d'Artins en Vendômois, cette famille devient importante sous le règne du roi de France Charles VII qui lui confie plusieurs fonctions officielles.
Le bourg a conservé de cette époque de très belles maisons anciennes (cf photo ci contre), il fait partie des plus beaux villages de France.
Maison ancienne à Crissay
L'église est du XVIème siècle avec un clocher à flèche octogonale qui est flanqué d'une tourelle d'escalier à dôme Renaissance. Elle a été construite en 1527 à l'initiative du seigneur de Crissay, Jean Turpin.
Collégiale des Roches Tranchelion
Près de Crissay subsiste les ruines de l'ancienne Collègiale des Roches Tranchelion (cf photo). Elle a été fondée en 1527 par Lancelot de la Touche Seigneur des Roches Tranches Tranchelion. Elle a été consacrée par l'archevêque de Tours Martin de Beaune.
En haut à gauche, dans les arbres, on apercoit les ruines du château de Tranchelion.
Chateau des Roches Tranchelion
Tout ce qui reste du Chateau de Tranchelion apparait sur la photo ci contre.
Ce château était le siège d'un fief relevant de la chatellenie de l'Ile Bouchard. Il a été construit au XVème siècle par la famille de Tranchelion.
C'est dans ce chateau que le roi Charles VII assemble son Conseil le 17 juillet 1449 et part pour la dernière campagne militaire qui bouta les Anglais hors de France et termina la Guerre de Cent Ans.
En 1559, le château a servi de refuge temporaire au comte de Montgomery après qu'il ait provoqué la mort du Roi Henri II lors d'un tournoi.
Avon les Roches
Deux kilomètres à l'Ouest de Crissay, Avon les Roches possède une belle église Romane du XIIème siècle avec un Porche Roman exceptionnel.
Cette église a été construite au XIIème siècle. Elle dépendait de l'Abbaye de Beaumont lès Tours. Elle a été construite au XIIème siècle et agrandie au XIIIème siècle.
La nef comporte trois travées, elle est dotée d'un collatéral. Derrière le choeur, la voûte de l'abside repose sur six branches d'ogives.
La partie intéressante est le Porche avec ses colonettes surmontées de chapiteaux historiés (photo ci contre), il date lui aussi du XIIème siècle. La nef se compose de trois grandes travées supportant des voutes angevines.
Après avoir dépendu initialement de l' Abbaye de Noyers, l'église est à partir de 1100 la propriéré de l'Abbaye de Beaumont les Tours.
Eglise Romane d'Avon les Roches avec le Porche
L'église a été vendue comme Bien National au moment de la Révolution Française, comme faisant partie de l'Abbaye de Beaumont lès Tours.
A l'Est d'Avon les Roches et de Crissay se trouve le petit village de Neuil qui conserve un beau clocher à balustrade datant du XVIème siècle.