Henri II (1547-1559)
Henri II est né en 1519, c'est le second fils de
Francois Ier et de Claude de France, l'ainé qui s'appelait Francois est mort en 1536.
Henri devient roi le 25 juillet 1547 à l'age de 28 ans. Il épouse en 1533
Catherine de Médicis qui est la fille unique de
Laurent II de Médicis et la nièce du Pape Clément VII.
Henri II et Catherine ont plusieurs enfants: les rois
Francois II,
Charles IX et
Henri III,
Marguerite de Valois (la femme d'Henri de Navarre futur Henri IV) et
Francois duc d'Alencon puis d'Anjou.
Dés son arrivée au pouvoir Henri II remplace les Conseillers de son père et rappelle le Connétable de Montmorency.
La rivalité entre Montmorency et ses parents les Coligny d'une part et le clan des Guise d'autre part sera une constante du règne d'Henri II.
Sur le plan extérieur son règne a été dominé par la lutte contre la maison de Habsbourg, l'Empereur Charles-Quint d'abord puis son fils Philippe II roi d'
Espagne.
En aout 1548 Marie Stuart Reine d'Ecosse est fiancée à l'héritier de la Couronne Francois II (le mariage effectif aura lieu en 1558).
Le 24 mars 1550 Henri II parvient à racheter Boulogne aux Anglais et en 1552 il obtient les Trois Evechés (Metz, Toul et Verdun).
La lutte avec Charles-Quint puis Philippe II d'Espagne
Charles-Quint fait alors le siège de Metz, qui est défendu par le duc de Guise, mais l'Empereur échoue et doit se retirer en janvier 1553, il se rattrape en prenant Thérouanne.
Le 25 octobre 1555 Charles Quint abdique. Philippe II lui succède aux Pays Bas, en
Espagne et dans les Amériques, c'est son frère Ferdinand qui hérite de ses autres biens et devient Empereur. Par la Trève de Vaucelles du 15 février 1556, la France conserve les Trois Evechés.
Henri II engage la lutte avec Philippe II (qui s'est marié avec Marie Tudor reine d'Angleterre). Une armée commandée par Emmanuel de Savoie pénètre en
France et enlève Saint Quentin le 27 aout 1557. En contrepartie le duc de Guise prend Calais le 6 janvier 1558 puis ensuite Thionville.
Finalement les adversaires négocient et signent la Paix de Cateau-Cambrésis le 3 avril 1559. La france conserve ses conquêtes sauf Thionville, elle doit rendre la Savoie et le Piémont à son duc et elle abandonne ses droits sur le Milanais.
Le conflit avec les Protestants
A l'intérieur, Henri II est un adversaire déclaré des Protestants. Le 8 octobre 1547 il crée la
Chambre Ardente à l'intérieur du Parlement de Paris, elle prononce rapidement de très nombreuses condamnations à mort de Protestants.
L'Edit de Chateaubriant du 27 juin 1551 organise plus largement la lutte contre les hérétiques sans pour autant établir l'Inquisition.
Le Gouvernement royal
Henri II réorganisa l'administration de l'Etat et c'est lui qui a créé la fonction de Trésoriers Généraux placés dans chaque Généralité, avec au niveau central un Controleur Général des Finances pour gérer le Trésor.
Henri II est blessé accidentellement dans un tournoi le 30 juin 1559 à l'issue d'une joute l'opposant au comte de Montgomery. Il meurt quelques jours plus tard, le 10 juillet.
Henri II -- de Ivan Cloulas Broché - 691 pages (1985) - ISBN : 2213013322
Le Roi et ses contemporains. Solidement documenté, nombreuses citations, importante bibliographie, chronologie et généalogie en annexe. |
La France sous Henri II -- de Henry Lemonnier Broché - 401 pages (1983) - ISBN : 2235013651
Plus qu'une biographie du fils de François Ier, cet ouvrage évoque les luttes contre Charles-Quint et Philippe II, avec, comme toile de fond, la montée du protestantisme en France. La dernière partie est une synthèse de la civilisation française à l'époque de la Renaissance: mouvement des idées, littérature, beaux-arts. |
Les Rois qui ont fait la France : Henri II, roi gentilhomme, 1547
-- de Georges Bordonove Relié - 321 pages (4 juillet 1997) - ISBN : 2857042426 |
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Diane de Poitiers
-- de Ivan Cloulas Broché - 432 pages (1997) - ISBN : 2213598134
Diane de Poitiers est la célèbre maitresse du Roi Henri II, elle ne s'est pas contentée d'etre cette beauté parfaite qui, sexagénaire, intriguait encore Brantome. Elle était une femme de tete qui savait administrer ses biens, obtenir la grace de son père compromis dans la trahison du connétable de Bourbon, gagner la confiance de la Reine à laquelle elle disputait les faveurs de son mari et influencer la politique italienne de Henri II destinée à contenir Charles Quint. Elle n'eut pas toujours la main heureuse, Ivan Cloulas ne le cache pas, mais devant tant de charmes on en oublie le poids des fautes. |
Catherine de Médicis (1519-1589)
Catherine de Médicis a eu un grand rôle politique en France entre 1560 et 1590, comme régente d'abord puis comme conseillère écoutée du roi Henri III.
Catherine est la fille de
Laurent II de Médicis duc d'Urbino (de la famille qui gouverne
Florence en
Italie) et de Madeleine de La Tour d'Auvergne, elle est donc la petite fille de
Laurent le Magnifique. Catherine est rapidement orpheline mais puissamment entourée, ainsi par son cousin le pape Clément VII.
Elle est née en 1519 à Florence et épouse en 1533
Henri II qui devient roi de France en 1547. Pendant le règne de celui-ci Catherine est tenue à l'écart du pouvoir d'autant que le roi est sous l'influence de sa maitresse
Diane de Poitiers. Pourtant, à la Cour, Catherine est appréciée pour son agrément et sa culture.
Quand son fils
Francois II devient roi en 1559 elle règle ses compte avec Diane de Poitiers et lui reprend en particulier le
château de Chenonceau et les bijoux de la Couronne qui lui avaient été donnés par
Henri II.
Le 5 décembre 1560, son fils ainé, le roi
François II meurt quelques jours avant l'ouverture des Etats Généraux d'Orléans.
François II était sous l'influence des Guise, oncles de sa femme, Marie Stuart.
Le second fils de Catherine,
Charles IX est mineur. Elle parvient rapidement à se faire reconnaître comme régente par le Parlement et les Etats Généraux. Le premier prince du sang,
Antoine de Bourbon, duc de Vendôme et roi de Navarre (par sa femme Jeanne d'Albret) devient lieutenant général du royaume.
Dès son arrivée au pouvoir Catherine s'emploie à rassurer ses partenaires étrangers. Philippe II, le souverain le plus puissant d'Europe et zélé catholique, soutenait les Guise. Ceux-ci viennent de perdre le pouvoir, le roi d'Espagne a donc des inquiétudes sur l'évolution de la politique française. Elle le rassure sur ses intentions aux plans religieux et politique.
Pour autant, aidée par le chancelier Michel de L'Hospital, Catherine de Médicis engage une politique de tolérance vis à vis des Protestants. Celle-ci trouvera bien vite ses limites au colloque de Poissy en août et septembre 1561.
Par un édit de Janvier 1562 elle accorde une plus grande liberté religieuse aux Protestants.
Elle mène une politique d'équilibre entre Catholiques et Protestants, mais le massacre de Protestants à Vassy (mars 1562) enclenche la première
Guerre de Religion.
Les guerres civiles (on compte huit
Guerres de Religion) vont durer de nombreuses années avec des paix bientôt annulées par des reprises du conflit.
L'édit de Saint-Germain en Laye en 1570, amnistie les Huguenots (Protestants) pour essayer de rétablir la concorde civile.
Leur chef, Coligny, revient à la cour, il prend une influence grandissante sur le roi. Inquiète, Catherine de Médicis réagit, elle est probablement la principale instigatrice, avec les Guise, du
Massacre de la Saint-Barthélemy, le 24 août 1572.
L'Amiral de Coligny est assassiné avec de nombreux Protestants dans
Paris. Il en est de même dans toute la France pendant les jours qui suivent.
Aprés l'avènement de son fils
Henri III en 1574, Catherine de Médicis devient une conseillère écoutée de celui-ci, elle est morte au début de janvier 1589 à
Blois peu après l'
assassinat du duc de Guise.
N'oubliant pas qu'elle est une
Médicis, Catherine revigore les Arts en france, elle fait venir à la cour des artistes italiens comme le Primatice. Elle engage la construction du
Palais des Tuileries à
Paris. Elle agrandit aussi le
château de Chenonceau.
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Catherine de Médicis
-- de Ivan Cloulas Relié - 728 pages (1979) - ISBN : 2213007381
Catherine de Médicis demeure, pour l'ensemble des Français surtout, un personnage trouble et mystérieux qu'on se plaît traditionnellement à charger des crimes les plus perfides. Dans cet ouvrage monumental, qui se lit comme un roman, l'historien Ivan Cloulas s'emploie, références à l'appui, à rétablir objectivement la vérité. |
Catherine de Médicis -- de Ivan Cloulas Broché - 159 pages (1999) - ISBN : 2235022286
Vie, enfance, règne en tant que reine et régente dans la France agitée du XVIème siècle, où elle fut l'épouse d'Henri II et mère de trois rois. Elle se distingue, entre autres, pour sa passion envers ses enfants et le Royaume de France. Elle a joué un grand role dans la période troublée et difficile des Guerres de Religion. |
Catherine de Médicis -- de Hugh Ross Williamson Broché (1994) - ISBN : 2857044348
L'historien britannique Williamson connaît fort bien l'époque de Catherine de Médicis. Son texte est rapide, agréable, sans aperçus nouveaux, mais une volonté constante s'y manifeste, qui est de faire porter aux huguenots le plus clair des responsabilités et des atrocités (la Saint-Barthélemy). Sa réflexion sur l'époque et les pulsions politico-religieuses est souvent superficielle, mais le récit reste très vivant
Tenue par certains pour principale responsable de l'effroyable massacre de la Saint Barthélemy, Catherine de Médicis demeure, pour l'ensemble des Français, un personnage trouble et mystérieux, qu'on se plaît traditionnellement à charger des crimes les plus perfides subtilement perpétrés à l'ombre complice de son astrologue et alchimiste privé Ruggieri. S'il est vrai qu'elle fut une fidèle adepte de Nostradamus et de Machiavel, une image fausse est née à son propos, due à l'impossibilité de réconcilier le visage authentique de la femme et la caricature trompeuse de la propagande révolutionnaire huguenote. A lire ce livre objectif et très documenté ne subsiste finalement qu'une énigme : comment avec si peu de chances de son côté - une France ravagée par des guerres religieuses fratricides et d'incessantes cabales des Princes, une famille déchirée et amoindrie par un sang fatigué, une cour où l'on assassinait et l'on aimait au nom des plus viles intrigues d'alcôve et de palais - comment Catherine a-t-elle pu accomplir ce qu'elle a accompli, et sauver de la ruine un royaume qu'elle aimait infiniment ? Digne héritière des Médicis et descendante de Laurent le Magnifique, belle-fille de François Ier, femme de Henri II, mère de trois Rois de France et de la fameuse Margot, Catherine de Médicis est à coup sûr l'une des figures les plus marquantes et les plus attachantes de notre Histoire. Personnalité d'une haute intelligence, douée d'un exceptionnel sens politique, mère inquiète, voyageuse infatigable, femme de lettres et bâtisseuse de châteaux, elle s'impose à l'égal de nos plus grands Rois, comme une incomparable femme d'Etat. |
Pour vous informer ou faire des cadeaux, achetez des livres sur sur les derniers Rois Valois :
La France du XVIe siècle : 1483-1598 de Arlette Jouanna
Royauté, renaissance et réforme, 1483-1559 de Janine Garrisson
Les derniers Valois de Janine Garrisson
Les Valois : De François Ier à Henri III, 1515-1589 de Georges Bordonove
Catalogue des Actes de François II : 1559-1560 de M.-Th. de Martel
Voici d'autres livres sur Rois de France et les Guerres de Religion (1560-1598)
Un ensemble de pages de FranceBalade présentent des livres sur la Civilisation Médiévale avec d'abord une page générale sur le Moyen-Age . Ensuite des pages spécifiques vous permettent de trouver des livres sur
les Rois de France,
les Chateaux Forts,
les Cathédrales,
les Abbayes.
Vous pouvez également approfondir le Haut Moyen-Age en lisant les reéditions des documents de l'époque. Des pages spécifiques sont consacrées à la Vie au Moyen-Age, aux Arts du Moyen-Age et à l' Economie Médiévale.
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Les Guerres de Religion (4 février 1980) de Pierre Miquel -- ISBN : 2213008264
Récit événementiel de trois siècles de violence pendant lesquels s'opposèrent catholiques et protestants en France dans un déchaînement de passion qui accumula les victimes par centaines de milliers. Une histoire détaillée, magistralement racontée. |
Les Guerres de religion (10 mars 2002) Georges Livet - Que Sais-Je - ISBN : 2130524966
Au XVIe siècle, les guerres de religion ne sont, en France, qu'un aspect régional du conflit qui désole l'Europe, déchirée par la Réforme. Après le Saint Empire, la France devient le champ de bataille où s'affrontent les croyances rivales. Deux esprits sont aux prises, celui de Rome et celui de Genève, mais également deux doctrines, deux attitudes devant la vie et la mort, parfois traversés par quelques rêves d'unité luthériens-calvinistes ou catholiques-huguenots. Ce livre retrace une histoire douloureuse, féconde sur le plan des idées, des arts et des lettres, qui commence à la mort de Henri II et s'achève à la signature de l'édit de Nantes. Son analyse permettra à coup sûr de mieux comprendre certains aspects essentiels de l'Europe moderne. |
Francois II (1559-1560)
Francois II est né en 1544, c'est le fils de
Henri II et de
Catherine de Médicis. Il épouse en 1558
Marie Stuart reine d'Ecosse.
Il est sacré à Reims le 18 septembre 1559, il a 15 ans à son avènement.
Il est en fait incapable de gouverner et ce sont les
Guise qui accaparent très rapidement le pouvoir.
La mère du roi,
Catherine de Médicis, s'est en effet arrangée pour que le gouvernement soit assuré par le duc Francois de Guise (armée) et par son frère Charles Cardinal de Lorraine (finances et politique générale). Ils sont sont les oncles de la Reine
Marie Stuart.
Les
Bourbon-Vendôme (Princes du sang car issus des Capétiens)
Antoine duc de Vendôme et
Louis I Prince de Condé sont écartés.
Les Guise sont les chefs du parti Catholique et ils contribuent à l'exécution, le 23 décembre 1559, de Anne du Bourg qui blamait les persécutions contre les Protestants.
Tout ceci crée un terrain propice à l'agitation qui débouche sur la
Conjuration d'Amboise en mars 1560. Celle ci échoue et les principaux conjurés sont pendus, le duc de Guise devient Lieutenant Général du Royaume.
Cependant un Catholique modéré
Michel de l'Hospital devient Chancelier du Royaume. Il parvient à faire aboutir, en mai 1560, l'Edit de Romorantin accordant la liberté de conscience aux Protestants tout en leur refusant la liberté du culte.
Le roi François II, qui soupconne
Louis de Condé d'être en sous main le chef des Protestants, le fait arrêter à
Orléans en novembre 1560,
Louis de Condé est condamné à mort le 26 novembre. La mort du roi le 5 décembre suspend l'exécution du Prince.
En savoir plus sur le règne de François II (1559-1560)
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Marie Stuart
-- de Michel Duchein - Broché - 620 pages (1987) - ISBN : 2213019614
Marie Stuart a épousé le Roi de France Francois II. Après la mort de dernier elle est retournée en Ecosse pour en devenir la Reine. Faite prisonnière, elle est morte décapitée sur ordre de la Reine Elizabeth d'Angleterre. |
Marie Stuart -- de Erlanger - Relié - 287 pages (1996) - ISBN : 2262012725
De cette étude fouillée mais dont la lecture reste aisée en dépit des complications de tant d'intrigues enchevêtrées, il ressort la figure d'une femme singulièrement attachante en dépit de ses faiblesses. Elle sut faire preuve d'un courage extraordinaire à maintes reprises et notamment face à la mort. |
Marie Stuart, reine de France et d'Ecosse -- de René Guerdan - Broché - 318 pages (1995) - ISBN : 2857044461
Vie et personnalité de Marie Stuart, ses activités politiques, ses victoires, ses échecs. La rivalité avec Elisabeth d'Angleterre et sa fin tragique. |
Charles IX (1560-1574)
Charles IX est né en 1550, c'est le fils de
Henri II et de
Catherine de Médicis.
Charles IX est un roi instable mentalement et sa santé physique est fragile. Il épouse en 1570 Elizabeth d'Autriche.
Il n'a que dix ans quand il devient roi et il est sacré à Reims le 15 mai 1561.
La régence est confiée à sa mère
Catherine de Médicis le 21 décembre 1560.
Antoine de Bourbon devient Lieutenant Général du Royaume.
Avec le concours du Chancelier Michel de L'Hospital,
Catherine de Médicis engage une politique de réconciliation entre Catholiques et Protestants. Celle-ci est difficile, l'illustration en est donnée en octobre 1561 par le Colloque de Poissy qui constate le désaccord entre les deux confessions.
Catherine parvient cependant à faire publier, le 17 janvier 1562, l'Edit de Saint Germain en Laye qui tolère le culte Protestant dans les maisons privées et en dehors des villes closes.
Le 1er mars 1562 Francois de Guise est impliqué dans le Massacre de Vassy (des Protestants sont tués dans une grange). La
Guerre Civile repart de plus belle et les Catholiques s'emparent de Rouen (où meurt
Antoine de Bourbon en octobre 1562) puis de
Dreux.
Le 24 février 1563, pendant qu'il fait le siège d'
Orléans, Francois de Guise est assassiné par un Protestant, Poltrot de Méré.
Catherine de Médicis en profite pour publier le 19 mars 1563 l'Edit de Pacification d'Amboise qui accorde aux Protestants la liberté de conscience et de célèbration du culte dans les maisons privées.
De janvier 1564 à mai 1566, Catherine et le roi font un grand voyage dans le royaume pour se présenter aux populations et affirmer leur autorité.
En septembre 1567 les Protestants essaient de s'emparer du roi à Meaux, ils échouent de même devant Saint Denis le 10 novembre. La Paix de Longjumeau le 23 mars 1568 est la dernière tentative de conciliation.
le 29 mai 1568
Catherine de Médicis renvoie le Chancelier Michel de L'Hospital qui n'arrive pas à maitriser la situation. La
Guerre Civile reprend surtout en
Anjou et dans le Sud de la France où les Protestants dominent.
Le duc d'Anjou (le futur
Henri III) bat les Protestants de
Louis de Condé à Jarnac le 13 mars 1569 puis à
Moncontour le 3 octobre.
Catherine de Médicis en profite pour pratiquer une politique d'apaisement qui se traduit par l'Edit de Saint Germain en Laye le 8 août 1570. Les Protestants obtiennent quatre places de sureté: La Rochelle, Cognac, Montauban,
La Charité sur Loire.
Le mariage de Charles IX et d'Elizabeth d'Autriche (la fille de l'Empereur Maximilien II) est celèbré le 26 novembre 1570. C'est à partir de ce moment que Charles devient l'ami de
Gaspard de Coligny, le chef des Protestants.
Catherine inquiète de sa perte d'influence sur le roi se rapproche alors des Guises et ensemble ils organisent contre les Protestants le
Massacre de la Saint Barthélémy le 24 aout 1572. Coligny en particulier est assassiné par un tueur du duc Henri de Guise.
Le duc Henri d'Anjou est élu roi de Pologne le 15 mai 1573, c'est alors son frère
Francois d'Alençon qui prend son relais au plan politique. Il se retrouve bientot allié aux Protestants.
Charles IX meurt de la tuberculose le 30 mai 1574, il n'a que 24 ans, il laisse le trone à son frère Henri qui à ce moment est en Pologne. En effet Charles n'a eu qu'une fille avec la reine Elizabeth. Il a eu un fils avec sa maitresse Marie Touchet, celui ci deviendra duc d'Angouleme.
En savoir plus sur le règne de Charles IX (1560-1574)
Henri III (1574-1589)
Henri III est né en 1551, c'est le troisième fils de
Henri II et de
Catherine de Médicis, il est aussi le préféré de Catherine.
Au physique, Henri III est grand, il mesure plus de 1m80, mais il est affligé d'une mauvaise santé. Les portraits que François Clouet et Jacques Decourt ont réalisé de lui montrent que, dans sa jeunesse, il était élancé avec un visage aux traits fins.
Henri III est un intellectuel, pendant toute sa vie il cherche à apprendre, des langues comme le latin et l'italien, mais aussi des matières comme les mathématiques et la philosophie. Il lisait également beaucoup et avait acquis une grande culture.
Il avait de réels talents d'orateur et il aimait parler devant les assemblées, que ce soit au Parlement de Paris ou aux Etats Généraux (Blois: 1576, 1588). Aprés ses 30 ans, ses convictions religieuses (catholiques) deviennent fortes, il anime des confréries de pénitents et participe à des processions extravagantes à
Paris. Ces actions le déconsidèrent dans la population de la ville, qui est pourtant trés catholique.
Dans sa jeunesse, il commande l'armée royale et devient Lieutenant Général du royaume. Il est là lors des victoires de Jarnac et de
Moncontour en 1569.
En 1573, il dirige le siège de La Rochelle. Pour autant, il n'a pas l'esprit guerrier. Trés vite, il s'est rendu compte que l'on pouvait pas résoudre la guerre civile par des méthodes militaires, il y fallait bien plutôt des discussions, négociations et compromis.
Henri d'Anjou devient, un peu contre son gré, roi de Pologne en 1573. Dès qu'il apprend la mort de son frère
Charles IX, il s'enfuit de Cracovie afin de se manifester comme son successeur et écarter toute vélléité de la part de son frère
Francois d'Alencon (qui deviendra duc d'Anjou en 1576).
Il rejoint
Catherine de Médicis à Lyon où il commence par réorganiser le Conseil en y introduisant ses compagnons d'armes (les
mignons), en particulier d'Epernon et le futur duc de Joyeuse. C'est un travailleur assidu, il consacre plusieurs heures par jour à traiter les affaires de l'Etat. Sa manière de gouverner est basée sur l'intelligence des situations et une bonne évaluation et prise en compte des jeux de relation.
Henri III est sacré à Reims le 13 février 1575. Il épouse Louise de Lorraine-Vaudémont le lendemain de son sacre (ils n'ont pas eu d'enfants), elle est la fille du comte de Vaudémont (de la Maison de Lorraine) et de la comtesse d'Egmont. Il en est amoureux, mais cela ne l'empêche pas d'avoir de nombreuses aventures, en particulier avec Renée de Rieux et avec des filles de Estrées et de sa femme Françoise Babou de la Bourdaisière. Une de leurs filles est d'ailleurs
Gabrielle d'Estrées, la favorite d'Henri IV.
L'entourage du roi: les Mignons
A la fin du XVIème siècle, le terme mignon n'a pas un caractère péjoratif, il le devient suite aux attaques contre Henri III, laissant entendre des relation équivoques (sans doute non fondées).
Au début du règne, ces attaques émanent des Huguenots, ensuite ce sont les Catholiques extrémistes (surtout Parisiens) qui deviennent les plus virulents.
Les Mignons forment l'entourage proche du roi, ils sont de bonne noblesse. Le premier groupe comprend quatre jeunes hommes: François d'Ô, Henri de Saint-Sulpice, Caylus et Maugiron. Deux mignons du deuxième groupe deviennent puissant et célèbres: le duc de Joyeuse, qui obtient la charge d'Amiral, et Jean-Louis Nogaret de La Valette qui devient duc d'Epernon.
Ces favoris participent à part entière au gouvernement royal, ils occupent des postes importants que le roi garde ainsi bien en mains. Joyeuse et Epernon se créent des clientèles qui leur donnent un pouvoir supplémentaire, ce qui, par contrecoup, bénéficie au roi.
Dés le début du règne d'Henri III, son frère
Francois d'Alencon lui créée les pires difficultés. François rejoint Henri de Condé, le chef des Protestants.
Un contingent de reitres allemands, appelés par les Huguenots, est vaincu par le duc Henri de Guise à Dormans le 10 octobre 1575. Le 3 février 1576
Henri de Bourbon-Vendôme s'enfuit de la Cour de France et rejoint son
royaume de Navarre. Il abjure le Catholicisme et prend la tête de l'armée Protestante.
Henri III, qui est à court d'argent, est obligé de négocier, la Paix de Monsieur (Francois d'Alencon) est signée le 6 mai 1576 bientot suivie par l'Edit de
Beaulieu les Loches. Les Protestants font condamner la Saint Barthélémy et obtiennent quasiment la liberté du culte (sauf à Paris).
Cette évolution n'est pas du gout des extrémistes Catholiques qui avec l'appui d'Henri de Guise fondent la Sainte Ligue, parti religieux et politique dont la vocation est de combattre les Protestants. Afin de les contrôler, Henri III prend la tete de la Ligue au début de 1577.
Depuis le 6 décembre 1576 les Etats Généraux sont réunis à
Blois, il sont dominés par la Ligue et le roi décide d'abolir l'Edit de Beaulieu.
Il est donc contraint de reprendre la guerre contre les Protestants. Les Catholiques remportent les victoires de
La Charité sur Loire (1er mai 1577) et d'Issoire (12 juin), ceci conduit à la conclusion le 17 septembre de la Paix de
Bergerac et l'Edit de
Poitiers qui restreignent la liberté du culte pour les Protestants.
Le Traité de Nérac signé le 28 février 1579 entre
Henri de Bourbon et
Catherine de Médicis ne règle rien. Le roi de Navarre prend Cahors le 31 mai 1580 et signe la Paix de Fleix le 26 novembre 1580, elle reconduit en fait la Paix de Bergerac.
Le frère du roi Henri III,
Francois (qui est devenu duc d'Anjou) essaie en vain de s'établir aux Pays-Bas, il meurt le 10 juin 1584. Le roi n'ayant pas d'enfants, c'est
Henri de Bourbon, duc de Vendôme et roi de Navarre, qui devient l'héritier présomptif du trône de France.
Les Guise et le parti Catholique ne peuvent admettre cette situation, ils reconstituent la Sainte Ligue pour s'opposer à
Henri de Bourbon qui est Protestant. Ils reconnaissent Charles de Bourbon, l'oncle d'Henri de Bourbon, comme héritier du roi et s'allient au roi Philippe II d'Espagne par le Traité de Joinville du 31 décembre 1584. Henri III s'adapte à cette nouvelle situation et fait des concessions à la Ligue, il abolit le culte Protestant par l'Edit de Nemours du 7 juillet 1585.
Dans ce contexte la poursuite de la guerre est inévitable,
Henri de Bourbon vainc l'Amiral de Joyeuse à
Coutras le 20 octobre 1587, mais le duc Henri de Guise gagne la bataille de Vimory le 26 octobre puis celle d'Auneau le 24 novembre 1587.
La Ligue de Paris étant très forte, le duc de Guise s'y rend en dépit de l'interdiction de Henri III, les discussions ayant échoué, Paris se soulève le 12 mai 1588, c'est la
Journée des Barricades à l'issue de laquelle le roi s'enfuit de
Paris.
Pour autant il plie à nouveau devant les exigences de la Ligue et signe à Rouen l'Edit d'Union (juillet 1588) qui confirme et renforce l'Edit de Nemours en faveur du Parti Catholique. Le 4 aout le duc de Guise devient Lieutenant Général du royaume. Le 16 octobre s'ouvre les Etats Généraux de Blois, devant les exigences des Ligueurs le roi fait
assassiner le duc de Guise et son frère le Cardinal de Lorraine le 23 décembre 1588.
Le 12 février 1589, le duc de Mayenne, frère des Guise assassinés, est élu Lieutenant Général de la Couronne de France par la
La Ligue, il est accueilli par les Ligueurs qui controlent complètement Paris.
Dans ces conditions Henri III et le roi de Navarre se rapprochent et s'accordent à
Tours le 30 avril 1589 afin de lutter contre la Ligue. Le 18 mai ils gagnent la bataille de
Bonneval, prennent Pontoise le 26 juillet et engagent le siège de Paris.
C'est alors, le 1er aout 1589, qu'Henri III est assassiné par un moine, Jacques Clément. Le roi a le temps de désigner
Henri de Bourbon comme son successeur, ce sera le roi
Henri IV.
En savoir plus sur le règne de Henri III (1574-1589)
En savoir plus sur Paris pendant les Guerres de religion
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Henri III, roi shakespearien (1 décembre 1985) -- de Pierre Chevallier --
- Broché - ISBN : 221301583X
Henri III est le dernier Roi de la branche des Valois. Alors qu'il est Roi de Pologne, il revient en France pour succéder à son frère Charles IX.
Son règne se déroule dans la tourmente des Guerres de Religion. Bien qu'habile et disposant de l'assistance de sa mère Catherine de Médicis, Henri III n'est pas parvenu à se sortir de ce conflit qui a désolé la France pendant plusieurs dizaines d'années à la fin du XVIème siècle.
Il se trouve bientot en conflit avec le chef du Parti Catholique, le duc Henri de Guise. Henri fait assassiner celui-ci au chateau de Blois à la fin de l'année 1588. N'ayant pas d'enfant, il reconnait alors Henri de Bourbon, duc de Vendome et Roi de Navarre comme son héritier, Henri de Bourbon est le chef des Protestants.
Henri III est assassiné en 1589 par un moine, Jacques Clément. |
Henri III (19 avril 2001) -- Jean-François Solnon -- Broché - ISBN : 2262013179
Fils d'Henri II et de Catherine de Médicis, Henri III n'a pas bonne réputation. Les clichés abondent : entouré de ses "mignons" Épernon et Joyeuse, passionné de bilboquet, Henri serait un prince futile. La réalité est moins simple. Victorieux à Jarnac et Moncontour, Roi de Pologne, Henri succède à son frère Charles IX sur le trône de France en 1574. Roi cultivé, Henri III est pris dans les tourments des guerres de Religion entre les protestants menés par Henri de Navarre et les catholiques réunis en une Ligue dirigée par Henri de Guise. Le 1er août 1589, le dernier représentant des Valois meurt sous les coups de poignard du moine ligueur Jacques Clément.
Jean-François Solnon présente une biographie débarrassée des poncifs, nourrie des descriptions vivantes faites par les chroniqueurs contemporains, renforcée d'un index, d'une chronologie et de généalogies détaillées. Cet Henri III réhabilite un des rois les plus méconnus de la monarchie française. |
La France au temps des guerres de religion
(16 janvier 2002) de Jean-Marie Constant -- Broché -- ISBN : 2012353118
Quarante années durant, la France a connu, pendant les guerres de Religion, brutalités et massacres, donnant le jour à une culture de la violence et de la mort. Pourquoi le nom de Dieu suffit-il à mobiliser les auteurs de ces violences ? Jean-Marie Constant porte un regard nouveau sur une des périodes les plus sombres de l'histoire des Français ; il reconstitue l'imaginaire et le rôle des divers acteurs : rois, grands seigneurs, nobles, bourgeois.
Comment comprendre la violence inouïe qui se donna libre cours pendant les guerres de Religion dans la France du XVIe siècle, de ce «beau XVIe siècle» si riche culturellement ? Il y a là quelque chose qui nous échappe, cette folie sanguinaire paraissant servir d'exutoire à l'angoisse profonde d'une société en mal de certitudes sur elle-même. Amplement commenté, le massacre de la Saint-Barthélemy, point d'orgue d'une hystérie collective qui se manifesta en de multiples occasions, toutes occultées par le poids écrasant de cette fameuse journée, résiste aux explications. Par quelque bout qu'on le prenne, on se heurte à une aporie. Peut-on alors chercher à comprendre ce qui relève à l'évidence de l'irrationnel au coeur d'une époque si complexe ?
Le grand mérite du livre de Jean-Marie Constant est d'approcher cette violence de l'intérieur, c'est-à-dire à partir de ces masses urbaines et paysannes traumatisées par la question de leur salut et par l'annonce de la fin des temps. Le XVIe siècle serait un siècle de sombres obsessions sur une destinée que l'on ne discerne plus. Il faut attendre Calvin pour lever les doutes de ceux qui se savent sauvés par un choix de Dieu - la prédestination est vécue comme une libération des tourments de l'au-delà - et qui, pour le coup, s'affranchissent de la bimbeloterie des superstitions auxquelles s'accroche Rome.
Voilà pourquoi les protestants s'attachent à détruire les symboles et la pompe d'une croyance jugée par eux dépravée, encore qu'ils ne renoncent pas aux tueries, quand les catholiques recourent systématiquement à la violence brute. Ceux-ci, pris d'une fureur mystique, s'attaquent au corps de l'hérétique, le mutilent, le châtrent, le dépècent, l'éviscèrent, le brûlent parce que c'est dans le corps que réside la faute et parce que le diable s'y est réfugié.
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François d'Alençon (+1584)
François est le dernier fils de
Henri II et de
Catherine de Médicis. Contrairement à ses frères, il est de petite taille et défiguré par la variole. Il est homosexuel, et bien que ce comportement soit jugé criminel à cette époque, il n'a jamais été mis en cause sur ce point qui a été clairement révèlé par des ambassadeurs étrangers (celui d'Espagne en particulier).
Ses comportements sont parfois irrationnels, et pendant sa vie politique, il n'a pas cessé de créer des difficultés à son frère, le roi
Henri III dont il est l'héritier.
Il prend la tête du parti des
Malcontents et des Politiques dès le début du
règne de Henri III. Il s'allie aux Protestants pendant la
cinquième guerre de religion. Il leur permet d'obtenir des conditions avantageuses lors de l'édit de Beaulieu (1576), lui-même devient duc d'Anjou et se fait attribuer de nombreux domaines.
Il se rapproche ensuite de son frère
Henri, ce qui affaiblit les Protestants. A la suite de la
sixième guerre de religion, ceux-ci doivent accepter l'édit de Poitiers (1577) qui leur est moins favorable.
François d'Alençon est toujours en conflit larvé avec son frère. Il possède une clientèle importante dont certains membres crééent de grands désordres à la Cour entre 1574 et 1579.
François ne peut être puni car il est l'héritier du trône. En 1578, ses favoris : Bussy d'Amboise, Simier, Fervaques, Entragues se heurtent à ceux du roi.
Aprés de multiples dénigrements et oppositions, le conflit dégénère et un duel, en avril 1578, qui laisse plusieurs morts sur le pavé. Une athmosphère détestable règne alors à la cour, elle est entretenue par François, mais aussi par sa soeur
Marguerite de Valois.
En 1578, François d'Alençon s'intéresse aux Pays-Bas, où les Protestants s'opposent aux représentants de Philippe II d'Espagne. Il tente de leur porter secours. Le 6 janvier 1579, les provinces du sud, qui sont Catholiques forment l'Union d'Arras, elles sont fidèles à Philippe II d'Espagne. Le 23 janvier, les sept provinces Calvinistes du nord répondent en formant l'Union d'Utrecht, celles-ci décident de se doter d'un régime monarchique contrôlé par les Etats généraux. Leur chef, Guillaume d'Orange, fait appel à François d'Alençon dans l'espoir d'obtenir une assistance militaire française.
En même temps s'échafaude le projet de mariage avec Elizabeth d'Angleterre, qui n'aboutit pas. L'Union d'Utrecht négocie avec François d'Alençon qui par le traité de Plessis les Tours (19 septembre 1580) accepte d'être à la tête du nouvel état.
Les Provinces-Unies se proclament indépendantes le 26 juillet 1581, François a fort à faire par rapport à son adversaire, Alexandre Farnèse, duc de Parme, qui est le gouverneur espagnol. Le 17 janvier 1583, François d'Alençon essaie de s'emparer par surprise d'Anvers, il essuie un échec retentissant où de nombreux français qui l'accompagnent trouvent la mort. A partir de là, il perd le contrôle de la situation.
Il meurt le 10 juin 1584, laissant un problème pour la succession sur le trône de France, puisque le nouvel héritier présomptif est un Huguenot:
Henri de Bourbon.
Marguerite de Valois (+1610)
Marguerite est l'une des filles de
Henri II et de
Catherine de Médicis. Elle est donc la soeur des rois
François II,
Charles IX,
Henri III et de
François d'Alençon.
Elle épouse, quelques jours avant le
Massacre de la Saint-Barthélemy, en août 1572,
Henri de Bourbon, duc de Vendôme et roi de Navarre, d'où son surnom: la
Reine Margot. Ils ne s'entendent pas et vivent peu ensemble, ils n'ont pas eu d'enfant.
Marguerite n'est pas vraiment belle, mais elle est intelligente, élégante, spirituelle et cultivée. Elle sait bien se mettre en valeur et brille dans les assemblées et à la Cour du roi. En 1578, lassé de ses intrigues avec
François d'Alençon, le roi
Henri III l'oblige à se rendre aprés de son époux, à Nérac.
Elle y reste quatre ans où elle y anime la cour de son mari jusqu'à la fin de 1581. Elle revient alors à la Cour de France où elle mène une vie délurée. A l'été 1583,
Henri III la chasse de la cour et lui ordonne à nouveau de retourner auprés de
Henri de Bourbon.
Son séjour à Nérac se passe mal et en 1585 elle est mise en résidence surveillée dans un château en Auvergne où elle mène une vie scandaleuse. En plus, elle prend parti pour la Ligue et le duc de Guise contre son frère et son mari ! Elle ne peut revenir à Paris, avec l'autorisation du roi Henri IV, qu'en 1588.
Une fois devenu roi de France, Henri IV fait prononcer son divorce d'avec Marguerite. Elle est morte en 1610.
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La Reine Margot (7 juillet 1999) avec Isabelle Adjani -- DVD
La Reine Marguerite de Valois était la soeur des Rois de France Francois II, Charles IX et Henri III. Elle a épousé Henri de Bourbon duc de Vendome et roi de Navarre, le futur Henri IV. Pendant les Guerres de Religion sa vie a été particulièrement agitée et romanesque. L'écrivain Alexandre Dumas lui a consacré un roman : La Reine Margot dont s'inspire ce film.
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Henri IV (1982) -- de Jean-Pierre Babelon -
- Relié - ISBN : 2213012016
Henri IV est le premier Roi de France de la branche des Bourbons. Il est issu des Comtes et ducs de Vendome et son père , Antoine de Bourbon, devient Roi de Navarre par son mariage avec Jeanne d'Albret.
Henri a une jeunesse particulièrement agitée avec les Guerres de Religion. Il devient le chef du Parti Protestant et combat avec succés contre les partisans des Guise et de la Ligue. Henri III, le dernier Valois, le reconnait comme son héritier et Henri devient Roi en soumettant ses derniers adversaires les armes à la main.
Pendant son règne, il rétablit la paix et parvient, avec l'aide de son ministre Sully, à créer une certaine prospérité économique.
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