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Le département de la Creuse (23)

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La Creuse à Felletin
 
Le département de la Creuse s'étend sur le Nord-Ouest du Massif Central. Il fait partie de la région du Limousin et correspond à à la partie Est de l'ancienne province de La Marche (la Haute-Marche).
 
Son nom est issu de la rivière la Creuse qui est le principal cours d'eau qui le traverse.
 
Son altitude est comprise entre 900 et 200 mètres, en allant du Sud vers le Nord. Les zones les plus élevées ont un climat assez rude, la pluie est abondante et donc la neige en hiver. Beaucoup de rivières prennent leur source sur le Plateau de Millevaches.
 
La Creuse à Felletin
 
Depuis le milieu du XIXème siècle, le département a subi un déclin de sa population, corrélativement il a été progressivement reboisé à partir de cette date. L'économie est basée sur une agriculture moyennement productive, en particulier l'élevage.
 
Des efforts sont faits pour développer le tourisme vert et culturel, en effet l'ancienne Marche conserve des sites et monuments intéressants.
 
Le département de la Creuse comprend deux arrondissements, celui de Guéret, la préfecture, pour la partie Nord et celui d'Aubusson pour le Sud. La Souterraine est la seconde commune la plus peuplée du département, après Guéret, avec un peu plus de 5000 habitants.
 
L'exploration du département s'effectue en allant globalement du Nord vers le Sud.
 

 
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Champagnat      Aubusson      Felletin      Crocq      Royère de Vassivière      La Courtine
 
Lac de Vassivière      Plateau de Millevaches
 
 

 
 
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Histoire de la Marche et du département de la Creuse

A l'époque Gauloise, le territoire est occupé par la tribu Celte des Lémovices. Il en reste de nombreux vestiges, en particulier des oppida comme à Puy de Gaudy, près de Guéret, et à Toulx-Sainte Croix où l'oppidum est à 650 mètres d'altitude avec une triple enceinte et des murs de cinq mètres d'épaisseur.
Une ville comme La Souterraine est bâtie près du site de Breith, ancienne agglomération celtique.
 
A l'époque Gallo-Romaine, les sites celtiques évoluent en vici comme à Breith (Breda), Toulx-Sainte Croix (Tullum) ou à Evaux (Ivaonum) qui possède un établissement thermal. Des voies Romaines traversent la région avec un carrefour important à Ahun (Acitodunum).
Les invasions barbares du Vème siècle détruisent certaines agglomérations comme celle de Breda.
 
Au Haut Moyen-Age, la région est sous l'influence des comtes de Poitou qui deviennent aussi ducs d'Aquitaine.
 
Le comté de la Marche
Au milieu du Xème siècle, ils constituent une Marche, territoire tampon pour faire barrage aux visées expansionnistes des grands féodaux du Nord (Robertiens, comtes de Blois et comtes d'Anjou) qui investissent progressivement le Berry au Nord et même l'Auvergne à l'Est.
 
La seigneurie sur cette Marche est attribuée à un seigneur nommé Boson qui est Avoué de l'Abbaye de Charroux dans le Poitou et aussi un vassal de l'Abbaye Saint Martial de Limoges. Boson est l'époux de Emma de Périgord et leurs enfants deviennent les héritiers du comté de Périgord. A partir de là cette famille prend le titre de comte de la Marche. Boson contribue à la fondation de l'Abbaye Saint Pierre du Dorat.
 
La Marche est alors un territoire s'étendant sur près de 80 kilomètres d'Ouest en Est avec la Basse Marche, actuellement au Nord du département de la Haute-Vienne, et la Haute Marche qui constiue le département de la Creuse.
 
Boson et son fils Hélie sont en guerre avec le vicomte Géraud de Limoges au sujet du château de Brosse, ils bénéficient de l'appui initial du comte de Poitiers Guillaume IV Fier à Bras. Mais quand Hélie fait prisonnier Benoît, le chorévêque de Limoges, et lui crève les yeux, les alliances changent. Guillaume IV soutient les vicomtes de Limoges et s'oppose au comte de la Marche. Celui-ci est vaincu par Géraud de Limoges et son fils Guy, en outre un autre fils, Hildegaire, devient évêque de Limoges. Hélie de la Marche (et de Périgord) part en pélérinage vers Rome et meurt en chemin. Son frère Aldebert d'abord prisonnier reprend le comté de la Marche et celui du Périgord, il finit par épouser Adalmodis la fille de Géraud de Limoges.
 
A l'issue de ce conflit, le comté de la Marche mais aussi la vicomté de Limoges sont sous le contrôle du comte de Poitiers qui est le vrai vainqueur final. Aldebert et son frère et successeur Boson II sont dans les familiers du comte de Poitiers, même si cela n'exclut pas des oppositions. Le comté de Périgord et même au-delà le comté d'Angoulême rentrent dans l'orbite Poitevine.
 
Guillaume V le Grand parvient à règler la succession de Boson II qui était comte de la Marche mais aussi du Périgord. La Marche revient à Bernard Ier le fils d'Aldebert et le Périgord à Hélie, fils de Boson II.
 
Les successeurs de Bernard sont de père en fils Aldebert II (1047-1088) et Boson III (1088-1091). En 1091 le comté revient à Eudes Ier, fils de Bernard Ier, qui succède ainsi à son frère et son neveu. En 1112 la fille de Aldebert II, Almodis, apporte le comté à son époux Roger de Montgomery, leur fils Aldebert III leur succède puis le fils de celui-ci Aldebert IV.
 
Bellac est la résidence principale des comtes de la Marche, au XIème siècle Civray et Montmorillon sont dans leur mouvance.
 
Les descendants de Boson tiennent le comté jusqu'en 1177. A cette date Audebert IV qui est sans héritier le vend à Henri II Plantagenêt. Celui-ci l'utilise dans sa lutte contre le roi de France Louis VII.
 
C'est pourtant à ce moment que la famille des sires de Lusignan intervient. A la fin du XIème siècle Aumode de la Marche s'est mariée avec Hugues V de Lusignan et à partir de là cette famille prétend avoir des droits sur le comté.
Environ un siècle plus tard, après la mort de Richard Coeur de Lion en 1199, l'Empire Plantagenêt commence à se disloquer. Hugues IX de Lusignan en profite pour s'emparer du comté de la Marche.
 
Au début du XIIIème siècle le comté de la Marche appartient donc à la famille des Lusignan. Cette famille est au coeur des conflits entre les rois de France et les Plantagenêts duc d'Aquitaine et rois d'Angleterre. L'épisode s'achève avec la victoire de Saint Louis à Taillebourg en 1242, Hugues X de Lusignan est lourdement sanctionné.
 
Hugues XI rachète la vicomté d'Aubusson au Sud vers 1260, elle est alors intègrée au comté de la Marche.
 
La Marche correspond alors à peu prés au département de la Creuse avec en plus la région de Bellac et quelques communes du département de la Vienne près de Charroux. Guéret en est la capitale.
 
En 1309, Yolande de Lusignan, héritière de cette branche des Lusignan et veuve d'Étienne II de Sancerre, vend le comté au roi de France Philippe IV le Bel. En 1322, le roi Charles IV procède avec le duc Louis Ier de Bourbon à un échange du comté de la Marche avec celui de Clermont en Beauvaisis. Les Bourbon sont un branche collatérale de la famille des rois de France, en conséquence ils ajoutent alors le comté de La Marche à leurs possessions.
 
Dans la première moitié du XVème siècle le comté passe par mariage à la famille d'Armagnac. Mais en 1477 le roi Louis XI fait condamner Jacques III d'Armagnac pour trahison, il est décapité et ses biens sont confisqués par le roi qui attribue le comté à sa fille Anne et à son mari Pierre de Bourbon, sire de Beaujeu. Anne de Beaujeu devient Régente du royaume à la mort de son père.
 
La Marche est intégrée au domaine royal en 1531, sous le règne de François Ier quand celui-ci confisque les domaines du Connétable de Bourbon qui l'a trahi en rejoignant Charles-Quint, Empereur et roi d'Espagne.
 
L'émigration aux XIXème et XXème siècles
Les conditions de vie de la Marche sont rudes et difficiles (climat, sol, ...), aussi dès le Moyen-Age, certains habitants prennent l'habitude d'aller dans les villes de la région pour travailler dans les métiers du bâtiment. Ce mouvement s'est amplifié dans la durée, en particulier au XVIIIème siècle, puis l'émigration saisonnière est devenue définitive.
 
Au XIXème siècle et au XXème siècle, la population du département de la Creuse a diminué de près de moitié, ainsi de nombreux habitants émigrés ont contribué à la construction de nombreux immeubles Parisiens.
 
Pour autant la population du département semble se stabiliser en ce début de XXIème siècle.
 




Le Petit Futé Limousin
de Dominique Auzias -    ISBN : 274693115X







Limousin Berry
de Guide Vert -    ISBN : 2067154095




 
Histoire du Limousin et de la Marche
de Désiré Brelingard - Que Sais-Je? n° 441 -  
 

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Crozant

Panorama sur la Creuse et les ruines du château de Crozant
Panorama sur la Creuse et les ruines du château de Crozant
 
Le village de Crozant se situe dans le département de la Creuse, il est trés pittoresque et fait le pendant de Gargilesse, à l'extrémité Sud du Lac de Chambon. L'endroit est au confluent de la Creuse et d'une petite rivière, la Sedelle, ce qui en fait un un site défensif remarquable et qui, depuis trés longtemps, été exploité comme tel.
 
Le château féodal (cf photo ci-dessus) s'avance entre les ravins au dessus de l'extrémité Sud du Lac de Chambon. Sa vue à partir de l'autre versant du lac est spectaculaire.
 
Chateau de Crozant
 
Histoire de Crozant et de son château
Gerald de Crozant, seigneur de Bridiers est signalé aux alentours de l'An Mil.
 
Au début du XIIIème siècle, Crozant appartient à Hugues X de Lusignan, comte de La Marche et mari de Isabelle d'Angoulême. Hugues X transforme le château en une formidable forteresse dont on peut toujours contempler les ruines (cf photo ci-dessus). Hugues X et Isabelle s'étant soulevé contre la régente Blanche de Castille puis contre le roi Saint Louis, le châateau est enlevé par l'armée Royale qui en prend possession pendant huit ans.
 
Chateau de Crozant surplombant la Creuse
 
Le comté de La Marche et donc le château de Crozant devient ensuite possession de la famille de Bourbon. Plus d'un siècle plus tard, en 1356, la forteresse résiste aux assauts de l'armée du Prince Noir. La trahison du connétable de Bourbon, en 1527, entraîne la confiscation du comté et du chateau de Crozant qui sont alors annexés au domaine Royal.
 
La forteresse est endommagée lors des Guerres de Religion dans la seconde partie du XVIème siècle et elle est fortement ébranlée lors d'un tremblement de terre en 1606. A partir de là, elle passe à l'état de ruines qui n'ont cessé de se dégrader depuis.
 
Eglise de Crozant
 
A l'époque de Hugues X de Lusignan, le chateau faisait 450 mètres de longueur et comportait six grosses tours.
L'ensemble des murailles faisaient plus d'un kilomètre de longueur. Le donjon carré mesure 13 mètres de coté, il était situé au milieu d'une cour. Ce donjon a été transformé en logis seigneurial au XIIIème siècle d'abord puis remanié au XVème, il comportait alors trois étages.
Les ruines comportent également trois tours rondes: la tour Ecorchée dont il ne subsiste que la base, la tour du Renard et la tour Colin.
 


L'église Saint Etienne de Crozant (cf photo ci-contre) a été construite à partir du XIIIème siècle. Prés d'elle se trouve le buste du Peintre Armand Guillaumin (1841-1927) qui a séjourné à Crozant, c'est également le cas de nombreux artistes et écrivains.
 
Eglise Saint Etienne de Crozant
 

 



Huit kilomètres à l'Est de Crozant se trouve le village de Fresselines, c'est prés de là que se rejoignent la (Grande-)Creuse et son affluent la Petite-Creuse qui forment la rivière la Creuse.
 


L'école de Crozant. Les peintres de la Creuse et de Gargilesse 1850-1950
de Christophe Rameix -    ISBN : 2911551877

L'Ecole de Crozant rassemble une pléiade de peintres paysagistes qui, un siècle durant, de 1850 à 1950, bravant les humeurs des saisons, posèrent inlassablement leurs chevalets le long des paysages sans cesse changeants de la vallée de la Creuse. Parmi eux, les plus grands, Monet, Guillaumin, comme les plus modestes, artistes simplement épris pour la beauté sauvage des lieux. Méconnu et souvent mal interprété à défaut de recoupements et d'études approfondies, ce mouvement pictural est demeuré trop longtemps, aux yeux de beaucoup, secondaire, voire anecdotique, alors qu'il apparaît aujourd'hui comme l'un des plus attachants et des plus spontanés que l'histoire de la peinture de paysage ait connus. Couvrant dans son intégralité la période du " pleinairisme ", il a joué en effet un rôle notable dans le rayonnement de l'Impressionnisme. Spécialiste en tableaux modernes, Christophe Rameix nous propose ici, non seulement une approche historique de L'Ecole de Crozant mais encore un répertoire méthodique des peintres qui la composèrent. Sa connaissance des lieux ajoutée à sa compétence professionnelle font de cet ouvrage la référence la plus précise et la plus sérieuse publiée sur le sujet.



Saint Germain-Beaupré

Saint Germain-Beaupré est une village à une quinzaine de kilomètres au Sud de Crozant et à une dizaine au Nord de La Souterraine.
Il conserve un château construit au XVIème siècle et profondément restauré à la fin du XIXème siècle (cf photo ci-dessous). L'église est du XVème siècle, son allure est sobre et même austère.
Château de Saint Germain-Beaupré avec ses tours et ses douves
Château de Saint Germain-Beaupré avec ses tours et ses douves
 
Au Moyen-Age, le site appartient à une famille Foucaud, chevaliers de Saint Germain-Beaupré, qui y tient une forteresse édifiée au XIIème siècle. Elle est reconstruite au début du XVème siècle.
Gabriel Foucaud le reconstruit dans le style Renaissance au XVIème siècle. Au moment des Guerres de Religion, Gabriel Foucaud est un Protestant actif et son château est endommagé en 1580 par les Ligueurs. L'édifice est restauré à la fin du siècle et au début du XVIIème.
 
Il est vendu un peu avant la Révolution Française, n'étant plus entretenu il se dégrade pendant une bonne partie du XIXème siècle.
A la fin du XIXème siècle, un nouveau propriétaire effectue une importante remise en état. Il a deux ailes donnant sur trois grosses tours surmontées par des dômes, avec une terrasse entourée de fossés.
 
Le château de Saint Germain-Beaupré est privé, il ne se visite pas.
 


La Souterraine

La Souterraine est une ville qui est située 35 kilomètres à l'Ouest de Guéret. Elle compte un peu plus de 5000 habitants et elle est la seconde ville du département pour la population. Elle a réussi à se maintenir dans la durée, en effet elle comptait ce nombre d'habitants vers 1880 et sa population n'a vraiment fléchi qu'entre 1910 et 1930 (un peu plus de 4000 habitants).
Elle se situe près d'une petite rivière, la Sédelle, et à une altitude moyenne d'environ 350 mètres.
 
La ville déploie des efforts intéressants pour développer le tourisme en mettant en valeur son patrimoine, mais il reste à convaincre les commerçants et les habitants.
 
Histoire           Enceinte médiévale           Eglise Notre-Dame           Château-fort de Bridiers
 
Panorama sur La Souterraine
Panorama sur La Souterraine
 

 
Votre Hôtel à La Souterraine
 

 
Plan du centre de La Souterraine
 

Histoire

La ville de La Souterraine est bâtie à proximité d'un village celtique (Breith), devenu une agglomération secondaire Gallo-Romaine (vicus), Bretum, qui a été dévastée à la fin du IIIème siècle, lors des incursions barbares. Il se situait quelques kilomètres à l'Est de la ville, a un carrefour de deux voies romaines, celle de Argentomagus (Argenton sur Creuse) à Augustoritum (Limoges) et celle allant de Acitodunum (Ahun) à Limonum (Poitiers). Le site, proche de Bridiers, a été sommairement exploré à la fin du XIXème siècle.
 
Au Haut Moyen-Age, le site de La Souterraine est dans le domaine des vicomtes de Bridiers. L'un deux donne, autour de l'An Mil, une villa à l'Abbaye Saint Martial de Limoges qui y construit un Prieuré autour duquel se développe le bourg de La Souterraine.
 
Dès le milieu du XIIème siècle, le bourg autour du prieuré est entouré de remparts, en effet son statut de bien de l'Abbaye Saint Martial de Limoges est une source de conflit permanent avec les vicomtes de Bridiers.
 
Maison du Juriconsulte Joachim du Chalard du XVIème siècle En 1170, suite à un conflit entre les moines et les habitants du bourg, le roi de France Louis VII le Jeune intervient pour soumettre les habitants. Mais en 1177, Henri II Plantagenêt prend la ville et y rétablit son autorité en tant que duc d'Aquitaine.
 
En 1207, Hugues IX de Lusignan, comte de la Marche, agissant pour le compte du roi de France Philippe II Auguste s'en empare, il en fait démolir les remparts, ceux-ci sont reconstruits peu après et finalisés vers 1230.
 
En 1242, après la victoire de Taillebourg sur les Anglais, le roi Saint Louis assemble les Etats Provinciaux du centre de la France à La Souterraine.
 
Dès le milieu du XIVème siècle, La Souterraine est prise dans la tourmente de la Guerre de Cent Ans. En 1381, le Maréchal de Sancerre la prend pour le compte du roi de France Charles V. Les remparts sont renforcés au XVème siècle.
 
En 1531, avec l'ensemble du comté de la Marche, la ville est rattachée directement au royaume de France.
 
En 1569, pendant les Guerres de Religion, la ville est prise par l'armée Protestante du duc des Deux-Ponts. C'est à ce moment qu'ont été détruits une bonne partie des bâtiments conventuels du Prieuré.
 
Maison natale du Juriconsulte Joachim du Chalard du début XVIème siècle  
 
Aux XVème et XVIème siècles de belles maisons sont réalisées pour les notables locaux (cf photo ci-contre), même si certaines ont subi des modifications les siècles suivants.
Le plan du centre-ville ci-dessus à gauche permet de bien voir la position de principaux monuments et la ligne des fortifications soulignée par le nom des rues (rue des Fossés ...).
 
Au XVIIIème siècle, La Souterraine est une ville relativement importante, ainsi les intendants de Limoges et de Bourges y sont représentés par un subdélégué.
 
Au XIXème siècle, La Souterraine ressent un peu l'émigration vers les villes du Nord de la France. En 1851 le chemin de fer y arrive (ligne Paris-Limoges), celui-ci est un facteur d'ouverture et de développement économique.
 


L'enceinte médiévale

Porte Saint Jean (Ouest) à La Souterraine
 
Les différentes enceintes médiévales de La Souterraine
Les différentes enceintes médiévales de La Souterraine
 
La première enceinte de La Souterraine a été édifié pour protèger la Collégiale, elle remonte au XIIème siècle. Elle est en bonne partie détruite par Hugues IX de Lusignan en 1207.
 
Une nouvelle enceinte est entreprise au XIIIème siècle et les éléments des fortifications médiévales qui subsistent en faisaient partie. Elle est agrandie et renforcée au début du XVème siècle, l'accès à la ville s'effectue alors par six portes.
 
Porte Saint Jean à La Souterraine
 
Ainsi la Porte Saint-Jean a été construite au XIIIème et remaniée ensuite. Cette porte s'élève à 25 mètres de hauteur, elle est surmontée de deux tourelles en encorbellement, de courtines et de mâchicoulis.
De même la Porte du Puy-Charraud (ou Portail) a également été réalisée au début du XVème siècle.
 


L'église Notre-Dame

Portail de l'église de La Souterraine avec les voussures polylobées   Plan de l'église de La Souterraine   Eglise Notre-Dame de La Souterraine
Portail de l'église de La Souterraine avec les voussures polylobées                                                       Eglise Notre-Dame de La Souterraine                                           
 
Chevet et transept Sud de l'église de La Souterraine
 
Juste après l'An Mil, Gérald de Crozant fait don d'une villa à l'Abbaye Saint Martial de Limoges. Celle-ci y crée un Prieuré dont le premier prieur est Rodolphe Barton. Les moines utilisent un lieu de culte antérieur (crypte) pour y placer la sépulture du donateur.
 
Ils entreprennent, à partir du début du XIIème siècle, la construction d'une église qui est achevée au début du XIIIème siècle, vers 1230 (cf photo au-dessus). L'édifice a une allure massive et puissante évoquant une forteresse. Le style de la construction évolue avec l'avancement des travaux.
 
La première partie, les deux premières travées de la nef, sont de style Roman. Le clocher, les trois dernières travées de la nef le transept et le choeur sont de style Gothique.
 
Chevet et bras Sud du transept de l'église Notre-Dame de La Souterraine
 
Le Portail (cf photo au-dessus) est remarquable avec ses trois voussures polylobées. Chaque voussure comporte une partie plane et un tore tous deux festonnés.
 
Le clocher (cf photo au-dessus) est rectangulaire à trois étages, il est du XIIIème siècle, remanié au XVème et le beffroi du haut est postérieur.
Le premier étage présente une grande arcade sur chaque face, les baies du deuxième étage sont inégales et le troisième n'a que deux baies avec des tourelles d'angles.
 
Comme le montre la photo ci-dessus, le chevet est plat et soutenu par de puissants contreforts, de même que les bras du transept.
 
Une crypte ancienne est située sous le choeur, elle est voûtée en ogives. On y a retrouvé les traces d'un édifice Gallo-Romain.
 
L'église Notre-Dame se situe sur un des chemins menant à Saint Jacques de Compostelle. L'édifice a été restaurée par l'architecte Abadie au milieu du XIXème siècle.
 
Chapiteau de l'église Notre-Dame de La Souterraine   Chapiteau de l'église Notre-Dame de La Souterraine
Sculptures sur des chapiteaux dans la nef de l'église Notre-Dame de La Souterraine
 

 

Le château-fort de Bridiers

Bridiers est un hameau à deux kilomètres à l'Est de La Souterraine. Un premier dispositif fortifié a été identifié à l'Est du hameau au lieu-dit Las Tours, il date du Haut Moyen-Age.
Le hameau conserve les restes d'un ancien château-fort qui a été restauré à la fin du XXème siècle et qui est utilisé pour des spectacles. Il est situé sur un promontoire entouré de terrains marécageux.
La forteresses avait une enceinte en forme de pentagone avec trois tours d'angle, le donjon s'élève à 30 mètres de hauteur avec un diamètre de 20 mètres (cf photo ci-dessous).
Au Moyen-Age, Bridiers était le siège d'une petite vicomté qui s'étendait sur la région alentour. C'est Gérard de Crozant, vicomte de Bridiers aux environs de l'An Mil qui est à l'origine de l'église de La Souterraine.
Le château a été assiègé et enlevé en 1177 par Henri II Plantagenêt, duc d'Aquitaine, qui veut soumettre son vassal Aldebert IV de Montgomery, comte de la Marche, il lui rachète ensuite ce comté. Aldebert IV est mort en Terre Sainte en 1180.
 
Château-fort et donjon de Bridiers près de La Souterraine
Château-fort et donjon de Bridiers près de La Souterraine
 


Le Grand Bourg (de Salagnac)

Eglise de Le Grand Bourg Le Grand Bourg est une petite ville du département de la Creuse située à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est de La Souterraine. La Gartempe s'écoule à un kilomètre du centre de la commune, à l'Est.
 
Le hameau de Salagnac, à deux kilomètres vers le Nord, est le premier site habité. Son origine est sans doute une villa de l'époque Gallo-Romaine comme le montre son nom.
Au Xème siècle, Salagnac est devenu le siège d'une seigneurie féodale qui établit des mottes (sites fortifiés) pour surveiller le gué sur la Gartempe. Au XIème un château-fort est construit à proximité. Il a été en partie détruit par Richard Coeur de Lion au début de 1199.
 
Eglise de Le Grand Bourg
Eglise de Le Grand Bourg
 
Au début du VIème siècle, un ermite, Saint Léobon vient s'installer près de Salagnac, il y meurt en 529 et un pélerinage se crée sur son tombeau car il est considéré comme un guérisseur. Une chapelle est installée sur le site et un village se forme autour de celle-ci. Pendant longtemps il s'est appelé le Grand Bourg de Salagnac puis est devenu plus simplement Le Grand Bourg.
 
Le principal monument du village est l'église de L'Assomption de Marie (cf photos ci-dessus), elle est également dédiée à Saint Léobon et à Saint Roch. Elle a été construite à partir de 1150 à l'initiative de Gérard, chanoine de Limoges. Elle est en granit de la région, la nef est éclairée par de fenêtres étroites et hautes et soutenue par de puissants contreforts. Le clocher a été réalisé à partir de la fin du XVème siècle, son allure est massive et puissante (cf photo ci-dessus à gauche).
 

 
Votre Hôtel au Grand Bourg
 





Bénévent l'Abbaye

Bénévent l'Abbaye est une petite ville située cinq kilomètres au Sud du Grand Bourg et à vingt kilomètres au Nord de Bourganeuf. Elle s'est développée autour d'un monastère médiéval.
 
Abbaye de Bénévent   Abbaye de Bénévent
Abbaye de Bénévent
 
Porche de l'église abbatiale de Bénévent
 
L'origine du monastère de Bénévent remonte autour de l'An Mil, il a été fondé par un chanoine de Limoges, Humbert.
 
L'église d'alors a reçu les reliques de Saint Barthélémy le jour de sa consécration en 1028. Ces reliques venaient de Bénévent en Italie du Sud, d'où le nom du monastère.
 
L'église actuelle a été commencée à la fin du XIème siècle et a duré plus d'une cinquantaine d'années. Le monastère est devenu une abbaye au milieu du XVème siècle.


Le Porche Ouest possède cinq voussures avec de nombreux modillons sculptés et la dernière voussure est polylobée (cf photo ci-contre).
 
Ceci traduit le fait que l'église était une étape sur un chemin du pélérinage de Saint Jacques de Compostelle.
 
L'étape suivante était Saint Léonard de Noblat à une cinquantaine de kilomètres au Sud.
 
Porche de l'église abbatiale de Bénévent
 
Au dessus du porche, le clocher est massif sur deux étages surmontés d'une pyramide à quatre faces. Les arcatures des étages sont en plein cintre, on en compte trois au premier étage de la façade, seule celle au centre est dotée de vitraux, les autres sont aveugles.
Au deuxième étage, chaque côté du clocher possède quatre arcatures aveugles.


 
La nef de l'église abbatiale de Bénévent
 
La nef comporte quatre travées voûtées en berceau légèrement brisé. Les piliers sont carrés et dotés de colonnes engagées (cf photo ci-contre).
 
Certains chapiteaux de la nef sont sculptés (cf photos ci-dessous).
 
Les collatéraux sont étroits et servent de contreforts à la nef, ils sont voûtés en berceau.
 
La nef de l'église abbatiale de Bénévent
 
La croisée du transept est surmontée d'une coupole. Vers 1870, le clocher qui était au-dessus de la coupole a été démonté et remplacé par un clocher conique en pierre (cf photos ci-dessus). Une absidiole s'ouvre sur chaque bras du transept, le bras Sud comporte la chapelle de Saint Barthélémy.
 
Le choeur est voûté en cul-de-four (quart de sphère) et entouré de sept arcades qui donnent sur des colonnes dont les chapiteaux sont sculptés. Il est entouré par un déambulatoire qui est voûté en berceau brisé.
 
Le chevet comporte trois chapelles (cf photo ci-dessus à gauche) qui ouvrent sur le déambulatoire. Elles sont voûtées en cul-de-four.
 
Autour de l'église subsiste les anciens bâtiments monastiques, dont deux corps de logis du XVème siècle.

 
Sculpture des chapiteaux de la nef de l'abbaye de Bénévent   Sculpture des chapiteaux de la nef de l'abbaye de Bénévent   Sculpture des chapiteaux de la nef de l'abbaye de Bénévent
Sculpture des chapiteaux de la nef de l'abbaye de Bénévent
 

 
Votre Hôtel à Bénévent l'Abbaye
 


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Hotel des Monneyroux

Guéret

Guéret est le chef-lieu du département de la Creuse. Côté Sud, la ville est à un peu moins de 450 mètres d'altitude. Elle est adossée à de petites montagnes qui s'élèvent à prés de 700 mètres. Elle se situe à 5 kilomètres à l'Ouest de la rivière la Creuse.
 
Guéret s'est développé autour d'un monastère fondé en 669 par un ermite, Saint Pardoux. Les habitants d'un Oppidum Gaulois situé 3 kilomètres au Sud-Est (Puy de Gaudy) ont constitué la population initiale de cette cité. Au IXème siècle la petite agglomération est victime d'un raid des Normands.
 
Au XIIIème siècle la ville devient la capitale du comté de la Marche. Celui-ci passe à la famille de Bourbon à la fin du XIIIème siècle.
 
Le comté est annexé par le roi de France François I suite à la trahison du Connétable de Bourbon, en 1527.
 
Hotel des Monneyroux
 
L'Hotel des Monneyroux (cf photo ci-contre) est le monument le plus intéressant de la ville. Il a été construit d'abord entre 1450 et 1475 pour Antoine Alard de Monneyroux, Trésorier du comte de La Marche, puis pour son successeur Pierre Billon entre 1510 et 1520.
 
La partie centrale est dotée de grandes fenêtres à croisillons.
 
Cet Hôtel est actuellement le siège du Conseil Général du département de la Creuse.
 
Guéret possède un Musée d'Art et d'Archéologie intéressant avec des pièces de l'époque Gauloise et Gallo-Romaine issues des sites archéologiques du département et également de beaux exemples des réalisations de l'Orfèvrerie Limousine. Il est installé dans l'ancien Hôtel de la Sénatorerie qui a été construit au XVIIIème siècle.
 

 
Quelques kilomètres au Nord de Guéret se trouve le village de Glénic qui domine la Creuse. Il possède une église remontant au XIIème siècle et qui a été construite sur l'emplacement d'un ancien temple Gallo-Romain.
 
En prenant la direction de Limoges, vers le Sud, on traverse la belle Forêt de Chabrières qui recouvre de petits monts granitiques atteignant 700 mètres d'altitude. la forêt est composée de chênes et de hêtres.
 

 
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Une Histoire de Guéret
-    ISBN : 2917032251


                                                                                                                     



Boussac: la Maison aux Tourelles
 

Boussac

Boussac est une petite ville qui est située en hauteur, au-dessus de la Petite Creuse, un affluent de la Creuse. Le site est adapté à la construction d'ouvrages militaires et il a été exploité comme tel depuis l'époque Gallo-Romaine.
 
Boussac est à environ 40 kilomères à l'Est de Guéret. La ville a gardé un caractère médiéval, outre son château et des vestiges des anciens remparts, elle conserve plusieurs maisons anciennes comme la Maison aux Tourelles (cf photo ci-contre).
 
L'église Sainte Anne est de style Roman, avec des fresques murales du XVème siècle et un rétable du XVIIème siècle.
 
La Maison aux Tourelles à Boussac
 
La seigneurie de Boussac est très ancienne, au Xème siècle elle appartenait à la famille de Déols près de Châteauroux, les principaux seigneurs du Bas-Berry.
 
Au milieu du XIIème siècle, la fille d'Ebles de Déols épouse Roger de Brosse, elle lui apporte en dot cette seigneurie.
 
Au début du XVème siècle, Jean Ier de Brosse, seigneur de Boussac est devenu Maréchal de France pendant la Guerre de Cent Ans, il faisait partie des compagnons de Jeanne d'Arc. En 1427, accorde aux habitants de la ville une charte leur donnant franchises et libertés, le bourg se protège en édifiant des remparts.
 
Son fils, Jean II de Brosse, est un des chefs de guerre des rois de France Charles VII et Louis XI. Au milieu du XVIème siècle, la seigneurie et le château passent à la famille de Luxembourg puis au duc de Mercoeur, un prince de la famille de Lorraine qui est un des principaux chefs de la Ligue Catholique pendant les Guerres de Religion. Sa fille Françoise de Lorraine épouse César de Vendôme qui devient ainsi propriétaire du château.
 
Le bourg de Boussac a vécu de ses foires dans une région d'élevage. Au moment de la Révolution Française, Boussac devient une sous-préfecture du département de la Creuse, mais l'arrondissement est supprimé en 1926.
 

Le château de Boussac

Château de Boussac
Château de Boussac
 
Le premier château a été construit sur un promontoire au XIIème siècle. Il est en bonne partie détruit lors de la Guerre de Cent Ans, il est reconstruit au début du XVème siècle par le Maréchal de Boussac. Il a été remanié aux XVIème et XVIIème siècle et se compose alors d'un vaste corps de logis encadré par des tours (cf photo ci-dessus).
 
Au moment de la Révolution Française, il est vendu comme bien national et commence à être démantelé (démolition du donjon et des tours, etc). La ville de Boussac le rachète en 1837 et y installe la sous-préfecture.
 
Pendant longtemps les tapisseries de La Dame à la licorne ont fait partie des pièces d'art du château de Boussac, elles sont maintenant au Musée du Moyen-Age de l' Hôtel de Cluny, à Paris. l'écrivain George Sand y a résidé et le château sert de cadre à son roman Jeanne.
 
Le château a été restauré dans la seconde partie du XXème siècle.
 

Boussac-Bourg

A proximité, deux kilomètres à l'Est, le village de Boussac-Bourg possède deux églises des XIème et XIIème siècles (cf photo ci-dessous).
 
Eglises de Boussac-Bourg Fresque de la Nativité dans l'église de Boussac-Bourg
Eglises de Boussac-Bourg                                                       Fresque murale de la Nativité
 
L'une d'elles conserve de belles fresques murales situées pour l'essentiel sur les murs de l'abside. La peinture ci-dessus représente la Nativité du Christ, il est dans une crèche avec au-dessus de lui l'âne et le boeuf. La Vierge Marie est allongée, sur la droite Joseph et sans doute un des Rois Mages.
 
La peinture murale ci-dessous représente un chevalier médiéval au combat, il porte un bouclier. Son cheval porte un regard agressif sur celui de son adversaire.
Fresque murale d'un chevalier au combat dans l'église de Boussac-Bourg
Fresque murale d'un chevalier au combat dans l'église de Boussac-Bourg
 

Toulx-Sainte Croix

A dix kilomètres au Sud, sur une colline, Toulx-Sainte Croix est un village à 650 mètres d'altitude d'où l'on découvre un panorama très large.
 
A l'époque Gauloise, un oppidum (site fortifié) y était implanté, il est ensuite devenu le vicus Gallo-Romain de Tullum qui a été évangélisé par Saint Martial dès le IVème siècle.
 
Le village conserve l'église Sainte Croix et Saint Martial qui est du XIème siècle et de style Roman. Le clocher est séparé de la nef suite à l'effondrement des trois premières travées de celle-ci.
 


Chambon sur Voueize

Chambon sur Voueize est une petite ville située 25 kilomètres au Sud-Est de Boussac, à la limite des départements de l'Allier et du Puy de Dôme. Elle est au confluent de la Voueize et de la Tardes.
 
Abbaye Saint Valérie à Chambon sur Voueize
Abbaye Saint Valérie à Chambon sur Voueize
 
Chambon sur Voueize s'est développé autour d'un monastère fondé au IXème siècle par les moines de l'Abbaye Saint Martial de Limoges. L'objectif de l'établissement est alors de christianiser la région alentour qui est enclavée et loin de tout.
 
Un peu avant l'An Mil, ce monastère est doté des reliques de Sainte Valérie (qui étaient dans la crypte de Saint Martial de Limoges) ce qui le transforme en lieu de pélerinage. Rapidement de nombreux prieurés, cures, etc, dépendent de l'abbaye et lui assurent des revenus conséquents, ce qui lui permet d'engager la construction d'une église d'envergure. De plus le monastère bénéfice de la protection de la forteresse des sires de Combraille qui est juste au-dessus de lui.
 
L'église Sainte Valérie
L'église a été réalisée de la fin du XIème jusqu'au XIIIème siècle, elle est de style Roman et en granit. Ses dimensions sont impressionantes, elle fait près de 90 mètres en longueur et près de 40 mètres de largeur au niveau du transept.
 
La nef est du XIIème avec neuf travées hautes et étroites (cf photo ci-dessous à droite), les arcs délimitant les travées sont voûtés en berceau (plein cintre). Jadis la charpente était visible, elle a été voûtée d'arêtes sur les sept premières travées au milieu du XIXème siècle. Les collatéraux sont aussi voûtés d'arêtes avec des arcs en plein cintre.
Le clocher central a deux étages, il est directement posé sur la dernière travée de la nef.
 
Stalles, croisée du transept et choeur de l'église Sainte Valérie   Nef et collatéraux de l'église Sainte Valérie
Stalles, croisée du transept et choeur                       Eglise Sainte Valérie                           Nef et collatéraux        
 
Porche (côté Ouest), au deuxième plan le portail voussuré et au fond la nef
 
Le transept et le choeur sont de la fin du XIème siècle, le choeur est voûté en cul-de-four supporté par un mur polygonal percé de quatre baies, il est entouré d'un déambulatoire (cf photo ci-dessus à gauche). L'abside comporte trois absidioles rayonnantes, les toitures sont étagées (absidioles, déambulatoire, choeur et enfin le lanternon au dessus de la croisée du transept).
 
L'église possède de belles stalles des XVIIème et XVIIIème siècles et les clotures du choeur sont sculptées en bois.
 
La croisée du transept est couverte par une coupole. La première travée des croisillons est voûtée en berceau (plein cintre), le croisillon Sud possède deux chapelles voûtées en cul-de-four, une tour ronde lui est accolée. Le croisillon Nord est quasiment un ouvrage militaire avec ses murs épais et ses contreforts massifs. Il a été réalisé au XIIIème siècle. La chapelle Sainte Valérie comporte un rétable du XVIIème siècle
 
Les deux clochers sont carrés, celui de la façade (la Tour des Bourgeois) est du XIIIème siècle, à sa base de se trouve un porche. Celui à l'autre extrémité de la nef s'appelle la Tour du Chartrier. Les deux sont couverts de toitures en charpentes du XVème siècle, elles ont été restaurées.
 
Le Porche de la Tour des Bourgeois a trois accès et le portail, qui comporte quatre voussures, donne accès à la nef (cf photo ci-contre). Les chapiteaux du porche et du portail sont sculptés avec des motifs variés, têtes, animaux, oiseaux, etc).
 
                                     Porche (côté Ouest), au deuxième plan le portail voussuré et au fond la nef
 

 
Buste reliquaire de Sainte Valérie
 
Le Trésor
Le Trésor possède un Buste reliquaire de Sainte Valérie de la seconde partie du XIVème siècle (cf photo ci-contre). Il est en argent en partie doré avec des émaux translucides et opaques et des pierres et perles.
Le Trésor comporte aussi un élément de triptyque représentant le martyre de Sainte Valérie, il est du XVème siècle.
 
Buste reliquaire de Sainte Valérie
 
En 1440, Chambon est assiègée et prise par les troupes du roi de France, les charpentes et toitures sont endommagées, elles sont réparées ce qui donne à l'église son allure actuelle.
 
En 1575, pendant les Guerres de Religion, la ville est prise par les Protestants, ils brisent la chasse de Sainte Valérie et endommagent les bâtiments conventuels.
 
Au début du XVIIIème siècle, le monastère est rattaché à l'Abbaye de Cluny et obtient le statut d'abbaye.
 
Le monastère a été fermé en 1788 faute de moines. L'église, devenue paroissiale, a reçu d'importants travaux de restauration au XIXème siècle et en particulier la nef a été voûtée d'arêtes.
 
Chambon possède un Pont Roman de trois arches au dessus de la Voueize (cf photo ci-dessous), il remonte aux XIVème ou XVème siècle. Il est construit en granit et ses arches sont inégales, il dispose de becs face au courant de la rivière.
 
Pont Roman de Chambon sur Voueize
Pont Roman de Chambon sur Voueize
 

 
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Livres des Editions Zodiaque, Collection La Nuit des Temps



Invention de l'Architecture Romane de Raymond Oursel

Initiation à l'Art Roman de François Leriche-Andrieu

Limousin Roman de Jean Maury, M. Gauthier

Haut-Poitou Roman     de Raymond Oursel --- Editions Zodiaque

Auvergne Romane (1) de Bernard Craplet         Auvergne Romane (2)

Touraine Romane de Charles Lelong        Val de Loire Roman de Jean-Marie Berland

Anjou Roman     Maine Roman   de Marcel Deyres, Jean Porcher


Plus de livres des Editions Zodiaque sur l'Art Roman


Evaux les Bains

Evaux les Bains est une station thermale qui est à un peu mois de 500 mètres d'altitude, la ville est l'ancienne capitale de la région appelée la Combraille. Elle est à l'extrémité Est du département, à cinq kilomètres de Chambon sur Voueize et elle n'est qu'à quatre kilomètres de la Vallée du Cher.
 
La ville possède une église abbatiale du XVème siècle (cf photo ci-dessous), elle a subi un incendie en 1942 et a été restaurée. Le clocher porche a cinq étages surmontés d'une flèche, il est du XIème siècle. Le portail est du XVIIIème siècle.
 
Eglise abbatiale d'Evaux les Bains
Eglise abbatiale d'Evaux les Bains
 
Les Sources Thermales sont à moins d'un kilomètres au Nord du bourg, à une altitude de 800 mètres. Elles étaient déjà exploitées à l'époque Gallo-Romaine, elles sont utilisées pour soigner l'arthrite et les rhumatismes.
 

 
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Château de Villemonteix à Chénérailles

Chénérailles

Chenerailles est une petite ville située à une vingtaine de kilomètres au Nord d'Aubusson. Elle est à 560 mètres d'altitude.
 
Le site de la ville était déjà occupé à l'époque Gallo-Romaine car on y a retrouvé des traces et objets remontant à cette période.
 
Au Moyen-Age, Chénerailles était une place forte avec un château-fort. Celui-ci n'existe plus et son emplacement est maintenant occupé par l'église Saint Barthélémy qui a été édifiée au XIIIème siècle.
 
La ville a souffert au moment de la Guerre de Cent Ans, elle a été très endommagée au début du XVème siècle puis reconstruite au milieu de ce siècle.
 
A la fin des Guerres de Religion, elle tenait pour la Ligue Catholique et elle a dû se rendre suite à un siège, en 1592, de l'armée du roi Henri IV.
 
Château de Villemonteix à Chénérailles
 
Près de Chénérailles, trois kilomètres à l'Ouest, se trouve le château de Villemonteix (cf photo ci-contre) qui a été construit au XVème siècle, il est particulièrement élégant.
 
Négligé à partir de la fin du XIXème siècle, il a été restauré à la fin du XXème siècle..

 



Borne Milliaire d'Acitodunum
 

Ahun

Ahun est situé à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est de Guéret sur un promontoire au-dessus de la Creuse.
 
A l'époque Celte un oppidum y était implanté. Ensuite un vicus (agglomération secondaire) qui portait le nom de Acitodunum s'y est développé à l'époque Gallo-Romaine.
 
Ce vicus était une station routière importante à un carrefour entre des voies Romaines importantes: celle allant de Lugdunum (Lyon) à Mediolanum (Saintes) d'une part et une branche allant vers Avaricum (Bourges) en passant par Bretum (Bridiers-La Souterraine) d'autre part.
 
Acitodunum figure sur la Table de Peutinger qui donne les principales Voies de l'Empire Romain.
 
Borne Milliaire d'une voie Romaine trouvée près d'Ahun
 
Sur les grandes voies Romaines, pour les besoins du cursus publicus (la Poste), étaient établis des relais à des distances régulières. Bien souvent il y avait une mansio (gîte d'étape) tous les trente milles (soit 45 kilomètres) et des mutatio (relais) tous les six à huit milles (9 à 12 kilomètres). Bien souvent des tabernae (auberges) accueillaient les voyageurs.
Tous les milles (1480 mètres) était implanté une Borne routière, cylindre de pierre pouvant atteindre deux mètres de hauteur, avec des informations sur la distance de la capitale provinciale ou de la cité.
Parfois les distances sont indiquées en lieues Gauloises, soit 1 mille et demi (2222 mètres).
 
La ville d'Ahun a conservé de l'importance pendant tout le Moyen-Age. Sa population s'est réduite à la fin du XIXème siècle avec l'émigration vers d'autres villes françaises du Nord, en particulier Paris.
 
Eglise Saint Sylvain
Façade de l'église Saint Sylvain d'Ahun   Chevet de l'église Saint Sylvain d'Ahun
Façade                     Eglise Saint Sylvain d'Ahun                                   Chevet et absidiole Romans                              
 
Sculptures du chevet de Saint Sylvain d'Ahun
 
L'église Saint-Sylvain est du XIIème siècle, il en subsiste un chevet et une absidiole Romans (cf photo ci-dessus), les chapiteaux comportent des sculptures d'animaux, d'oiseaux, etc.
 
La crypte est du XIème siècle, elle contient la tombe de Saint Sylvain. Le choeur contient de belles sculptures sur bois réalisées à la fin du XVIIème siècle.
 
Sculptures du chevet de Saint Sylvain d'Ahun
 


Ahun conserve d'autres monuments intéressants. Un château médiéval subsiste dans le village de la Chezotte, trois kilomètres à l'Ouest. Un autre château médiéval, celui de Chantemille, remonte au Xème siècle, il est à trois kilomètres au Nord.
 
Un kilomètre au Nord de Chantelmille, le viaduc ferroviaire de Busseau a été construit dans les années 1860, sous le Second Empire, pour permettre la liaison entre Limoges et Montluçon.

 

 

Moutier d'Ahun

Moutier d'Ahun: Pont médiéval sur la Creuse et église Romane
Moutier d'Ahun: Pont médiéval sur la Creuse et église Romane
 
Le village de Moutier d'Ahun est à deux kilomètres en contrebas d'Ahun, la différence d'altitude est d'une centaine de mètres. C'est là que passe la Creuse sous un pont Roman du XIIème siècle. Ce pont a des avant-becs face au courant et des contreforts à l'arrière (cf photo ci-dessus).
 
Eglise du Moutier d'Ahun   Eglise du Moutier d'Ahun
                    Eglise du Moutier d'Ahun                                  
 
Sculptures sur bois de l'église du Moutier d'Ahun
 
Un monastère (moutier) bénédictin a été fondé à cet endroit au XIème siècle. Il a subsisté jusqu'à la Révolution Française.
 
L'église conserve des éléments Romans du XIIème siècle: le choeur, le clocher avec un toit à quatre pans et le carré du transept. Le chevet est plat, il montre des traces de fortifications réalisées au XIVème siècle et le porche est de style gothique.
 
L'accès à la cour, en avant de l'église, s'effectue par un portail dont les voussures sont en arc légèrement brisé, elles sont sculptées (cf photo ci-dessus à gauche). La Borne Milliaire de la photo au-dessus est dans cette cour.
 
L'édifice a été endommagé pendant la Guerre de Cent Ans puis à nouveau pendant les Guerres de Religion dans la seconde partie du XVIème siècle.
 
L'église a ensuite été restaurée et les Boiseries qui ornent le choeur ont été réalisées à la fin du XVIIème siècle (cf photo ci-contre). Ces sculptures en bois sont en trois parties: le rétable, les stalles et la grille de clôture du choeur, elles ont été réalisées par Simon Baüer, un maitre sculpteur auvergnat.
 
Leur grande qualité en font le principal intérêt de l'église.
 
Sculptures sur bois de l'église du Moutier d'Ahun
 






 



Cartes Archéologiques de la Gaule

 
 
Voies Romaine en Gaule: la traversée du Limousin

 
La Haute-Vienne 87      La Creuse 23      La Corrèze 19
 
Le Cher 18     L'Indre 36     Indre et Loire 37
 
Les Deux-Sèvres 79     Charente 16      Charente-Maritime 17/1     Saintes 17/2

 
Plus de Cartes Archéologiques sur la Gaule
 
 


 

Guides Archéologiques de la France

 
Argentomagus: Oppidum gaulois, agglomération gallo-romaine et musée de Françoise Dumasy-Mathieu      
 
Sanxay : sanctuaire gallo romain de P. Aupert
 
Saintes antique : sanctuaire gallo romain de Louis Maurin et Marianne Thauré
 
Limoges antique de Jean-Michel Desbordes           
 
Plus de Guides Archéologiques de la France
 
 



Pontarion

Château médiéval de Pontarion
Château médiéval de Pontarion
 
Eglise Saint Blaise de Pontarion
 
Pontarion est un village qui se situe à 25 kilomètres au Sud de Guéret, sur la route de Limoges. Son altitude est d'environ 450 mètres.

 
Ce village conserve un château du XVème siècle qui s'élève au-dessus de la rivière le Taurion. Le bâtiment principal est encadré par des tours rondes, il est doté de machicoulis comme le bâtiment adjacent sur la gauche (cf photo ci-dessus).
 
Les premiers seigneurs de Pontarion étaient issus des vicomtes d'Aubusson. La seigneurie est ensuite passée sous la tutelle directe des comtes de la Marche. Elle fait ensuite partie de la baronnie de Peyrat créée à la fin du XIIIème siècle pour un cadet de la famille des sires de Lusignan qui possèdait aussi le comté de la Marche.
 
Eglise Saint Blaise de Pontarion
 
L'église Saint Blaise de Pontarion date de la fin du XIIIème siècle, sa longueur est de 27 mètres. Elle est à nef unique avec trois travées, le choeur est voûté d'ogives. Le chevet est plat.
Le portail est entouré de trois voussures doubles en arc brisé. Il est encadré de deux puissants contreforts.
 
A l'intérieur de l'édifice se trouvent de nombreuses pierres tombales (32), essentiellement des seigneurs de Pontarion, rappelant ainsi que l'église a d'abord été la chapelle du château.
 
L'église conserve également des tableaux remarquables, dont l'Adoration des Bergers de la fin du XVIIIème siècle.
 

 
Thauron est un petit village en hauteur au-dessus du Taurion, à un kilomètre à l'Ouest de Pontarion. Ce site était déjà habité à l'époque Gallo-Romaine, il conserve une petite église médiévale.
 
La Gartempe prend sa source près de Maisonnisses à une dizaine de kilomètres au Nord de Pontarion.
 


Bourganeuf

Bourganeuf
Bourganeuf: la Tour de Zizim, l'Hôtel de ville et la Tour de Lastic, à l'arrière-plan l'église Saint Jean
 
Bourganeuf est une petite ville située à un peu moins de 500 mètres d'altitude et une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de Pontarion. La ville est desservie par la rivière le Taurion.
Une part importante de son économie est issue de l'exploitation et du travail du bois, car les forêts sont abondantes tout autour de la ville.
 
Bourganeuf conserve les restes de l'ancien Grand Prieuré d'Auvergne de l'Ordre des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem (Ordre de Malte) dont il subsiste deux tours rondes (cf photo ci-dessus), il a été remanié au XVIIIème siècle. Cet ordre a assuré la prospérité de la ville pendant le Moyen-Age.
 
La Tour de Lastic a été batie autour de 1430 par le Grand Maitre de l'Ordre Jean de Lastic, la seconde tour, la plus imposante est appelée Tour de Zizim. Entre ces deux tours, le bâtiment accueille l'Hôtel de Ville.
 
La Tour de Zizim a été réalisée en 1484 par le Grand Prieur Guy de Blanchefort et a (sans doute) servi de prison (dorée) au prince Turc Djem (surnommé Zizim), fils de Mehemet II (qui avait achevé la conquête de l'Empire Latin de Constantinople) et frère de Bajazet II, le Sultan d'Istanbul. Zizim avait été remis comme prisonnier au Grand Maitre de l'Ordre, Pierre d'Aubusson, et transféré à Bourganeuf où il est resté deux ans.
 
Eglise Saint Jean de Bourganeuf et Hôtel de Ville   Eglise de Bourganeuf
Eglise Saint Jean de Bourganeuf et Hôtel de Ville
 
L'église Saint Jean (cf photo ci-contre) a été édifiée à la fin du XIIème siècle par les Hospitaliers, près de leur château. La nef comporte trois travées, la dernière est surmontée par une coupole sur pendentifs, cette nef n'a pas de bas-côté. L'édifice est sans transept, le chevet est plat (cf photo ci-dessus à droite). Au-dessus, le clocher est à huit pans (octogonal), il s'élève à 35 mètres de hauteur. Deux chapelles ont été ajoutées au XVème siècle.
La façade est dotée d'un portail avec une baie comportant trois voussures en arc légèrement brisé (cf photo ci-dessus à gauche).
 
Bourganeuf possède un autre édifice religieux, la Chapelle des Pénitents qui est du XIIème siècle avec un petit clocher-mur.
 
Au Moyen-Age la ville de Bourganeuf était entourée de fortifications dont il subsiste quelques vestiges. La ville conserve aussi des rues médiévales et des maisons anciennes.
 




Champagnat

Champagnat est une petite commune qui est à une quinzaine de kilomètres au Nord-est d'Aubusson. Elle est située à près de 600 mètres d'altitude. Plusieurs châteaux sont implantés sur le territoire de la commune: Peyrudette, Fournioux, La Chaize et La Ribière.
 
Château de Peyrudette
Château de Peyrudette vu du Nord-Est
 
Le château de Peyrudette est dans un écrin de verdure. Le château actuel a été construit au XVème siècle, les tours rappellent cette origine médiévale. Il a été remanié à partir du XVIIème siècle avec l'ajoût de bâtiments. Au Moyen-Age, la seigneurie de Peyrudette dépendait de la châtellerie d'Aubusson et au-delà du comté de la Marche.
 
Le château de Peyrudette est une propriété privée qui ne se visite pas.
 



Aubusson

Aubusson est une sous préfecture du département de la Creuse qui se situe une vingtaine de kilomètres au Sud-Est d'Ahun. Elle est traversée par la Creuse et aussi par la route qui va de Limoges à Clermont-Ferrand. Le site était déjà habité à l'époque Gallo-Romaine.
Panorama sur AubussonPanorama sur Aubusson
Panorama sur Aubusson
 
Le château-fort d'Aubusson au dessus de la Creuse
 
Aubusson est surtout connue pour sa production de Tapisseries.
 
Cette activité a été importée des Flandres, son développement remonte au XIVème siècle dans le prolongement de celle des teinturiers qui étaient installés le long de la Creuse.
 
A cette époque les Tapissiers ont formé une corporation. En 1665, Colbert fait des Tapissiers une Manufacture Royale ce qui contribue a améliorer la qualité des produits, la Tapisserie est à son apogée au XVIIème siècle.
 
Elle a fortement chuté dans les années 1920, après la Première Guerre Mondiale. Elle a été relancée par Jean Lurçat à la fin des années 1930. La production de tapisseries continue de nos jours, ce sont maintenant des produits de luxe.
 
Le château-fort d'Aubusson au dessus de la Creuse
 
Aubusson conserve un centre-ville ancien avec des maisons de l'époque médiévale.
 
La Maison du Vieux-Tapissier (cf photo ci-dessous à droite) est installée dans un bâtiment du XVème siècle, elle présente des tapisseries à l'ancienne.
 
Le Musée départemental de la Tapisserie présente des tapisseries modernes.
 
Au Moyen-Age, à partir de la fin du IXème siècle, la vicomté d'Aubusson est une seigneurie importante du comté de la Marche. Raynaud VII d'Aubusson vend sa vicomté à Hugues XI de Lusignan, comte de la Marche, dans la seconde partie du XIIIème siècle.
 
Maison ancienne à AubussonRue ancienne à AubussonMaison du Tapissier à Aubusson
Maison ancienne                                                Aubusson: rue ancienne                                                 Maison du Vieux-Tapissier
 

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Eglise de Felletin

Felletin

Felletin est une petite ville située à 545 mètres d'altitude sur le plateau de Millevaches, elle est à une dizaine de kilomètres au Sud d'Aubusson.

Le site de Felletin était habité à l'époque Gallo-Romaine. Il a été pris par les Normands au milieu du IXème siècle. Il s'est developpé au Moyen-Age à la fois autour d'une forteresse médiévale et d'un monastère (créé au XIIème siècle). Le château était sur la colline de Beaumont alors que le monastère s'est installé sur la Creuse. La ville était alors protégée par des fortifications.
Au début de la Guerre de Cent Ans, la ville a été assiégée et enlevée par les troupes du Prince Noir en 1356. Elle subit plus tard les effets des Guerres de Religion quand elle est prise par les Protestants en 1575.
Au XVIème, l'économie de la ville était prospère, elle avait des activités de tannerie, de papeterie et de tapisserie en rivalité avec Aubusson qui finit par l'emporter.

Eglise Sainte Valérie de Felletin (dite aussi église du Moutier)

L'église Sainte Valérie a été construite au XIIème siècle et remaniée au XVème siècle. Elle conserve des peintures murales intéressantes.
Une autre église de Felletin est Notre-Dame du Château qui a été réalisée au XVème siècle, elle est de style gothique.
 
La source de la Creuse est à 816 m d'altitude sur le plateau de Millevaches, dans commune du Mas-d'Artige, une vingtaine de kilomètres au sud de Felletin.
 




Crocq

Panorama sur Crocq
Panorama sur Crocq avec les deux tours de l'ancien château-fort et l'église Saint Eloi
 
Les deux tours du château de Crocq
 
Crocq est un village situé sur une hauteur à environ 700 mètres d'altitude, au-dessus de la vallée de la Tardes, à un peu plus de vingt kilomètres à l'Est d'Aubusson. De la terrase du château on découvre un beau panorama sur les monts d'Auvergne.
Pendant de longs siècles, l'activité économique principale de la ville a été le travail des peaux et fourrures (renards, lapins, ...).
 
Au Moyen-Age, Crocq était le siège d'une seigneurie qui appartenait à la famille des dauphins d'Auvergne. Le château de Crocq a été construit en 1190 par Robert Ier d'Auvergne, il se composait d'un corps de logis rectangulaire avec des tours rondes aux angles. A la même époque, le petit bourg a été protégé par des fortifications.
 
Pendant la Guerre de Cent Ans, la place forte est prise en 1357 par l'armée du Prince Noir qui devaste le bourg. Celui-ci relève ses fortifications au début du XVème siècle, elles étaient percées de quatre portes : la Portette, la porte Grande, la porte Bardelle et la porte Rosier.
 
Pendant les Guerres de Religion, Henri de la Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne et seigneur de Crocq, tient dans la ville une importante réunion des chefs Protestants. en 1575.
 
Le château-fort a été démantelé par ordre de Richelieu autour de 1630.
 
Crocq conserve deux tours (cf photo ci-contre), restes de l'ancien château médiéval, et des éléments des anciennes fortifications. La ville a conservé un caractère ancien avec de nombreuses petites rues, les halles et quelques maisons anciennes. Une maison communale du XVIIème siècle accueille un petit musée sur la pelleterie (travail des peaux).
 
L'église Saint Eloi est au sommet de la colline (cf photo ci-dessus), elle possède un clocher octogonal. Elle date du XIXème siècle, elle a été édifiée sur l'emplacement d'une ancienne église qui datait du XIIIème siècle. La Chapelle de la Visitation a son origine à la fin du XIIème siècle, elle possède un triptyque sur panneaux de bois du XVIème siècle qui retrace la vie de Saint Eloi.
 
La rivière le Cher prend sa souce quelques kilomètres au Nord-Est de Crocq, près du village de Mérinchal.
 


Eglise de Royère de Vassivière
 

Royère de Vassivière

Le village de Royère de Vassivière est au sommet d'un plateau établi entre les vallées de la Maulde et du Taurion.
 
Royère est à quelques kilomètres au Nord du Lac de Vassivière, une vingtaine de kilomètres au Sud-Ouest de Bourganeuf, tout à fait au Sud du département de la Creuse. Le lac de la Vaud-Gelade, qui est alimenté par le Taurion est à deux kilomètres vers l'Est. La commune est à une alitude moyenne d'environ 700 mètres.
 
Le site de Royère a sans doute été habité dès l'époque Gallo-Romaine. A la fin du XIIIème siècle, le village fait partie de la seigneurie de Peyrat qui appartenait à un cadet de la famille de Lusignan qui possèdait le comté de la Marche.
 
Eglise Saint Germain de Royère de Vassivière
 
L'église Saint Germain date du début du XIVème siècle, le clocher est du XVème siècle. L'édifice est à une nef simple avec un chevet plat (cf photo ci-contre).
 

 


Le lac de Vassivière

Panorama sur une partie du lac de Vassivière
Panorama sur une partie du lac de Vassivière
 
Carte du lac de Vassivière
 
Le lac de Vassivière s'étend sur une superficie de près de 1000 hectares. C'est une création artificielle pour produire de l'énergie hydroélectrique.
 
Pour ce faire, un barrage est établi sur la Maulde et tout un dispositif complémentaire est créé pour l'alimenter suffisamment en eau. Il a été mis en service en 1951.
 
En complément, plusieurs bases nautiques ont été installées sur ses rives.
 
Le lac est entouré de collines boisées comme le montre les photos ci-dessus et ci-dessous et il est constitué en fait de plusieurs retenues d'eau interconnectées.
 
Carte du lac de Vassivière
 
Plusieurs villages se situent sur ses marges. En commençant par l'Ouest, Nedde, Beaumont du Lac, Peyrat le Château et Eymoutiers.
 
Au Nord, Saint Martin-Châyeau, Royère de Vassivière (avec à l'Est le lac de Vaud-Gelade) et côté Est Gentioux-Pigerolles et Faux la Montagne (avec le lac de Faux).

 
Panorama sur une partie du lac de Vassivière
Panorama sur une partie du lac de Vassivière
 


La Courtine

La Courtine est un village situé à l'extrémité Sud du département de la Creuse, près du département de la Corrèze. Il est à une alitude moyenne de 800 mètres. La Courtine est surtout connu pour son camp militaire.
 
Jadis il dépendait de Saint Denis, trois kilomètres au Nord-Ouest. La situation s'est inversée, maintenant Saint Denis est un hameau de la commune de La Courtine.
 
Façade et clocher de l'église de La CourtinePortail de l'église de La Courtine
Façade, portail et clocher de l'église de La Courtine
 
L'église de La Courtine est de taille modeste, en fait à l'origine elle était une dépendance de celle de Saint Denis. Elle est en granit d'origine locale
 


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Le Plateau de Millevaches

Paysage du Plateau de Millevaches
Paysage du Plateau de Millevaches
 
Le Plateau de Millevaches et son réseau hydrologique Le Plateau de Millevaches (on dit aussi La Montagne) se situe à l'Ouest du Massif Central. Il s'étend sur plusieurs départements: principalement la Corrèze, la Creuse et la Haute-Vienne. Il culmine à 1000 mètres d'altitude au Mont Bessou et au Puy Pendu.
 
                                    Le Plateau de Millevaches et son réseau hydrologique
La Vienne est en bleu, la zone blanche est à environ 1000 m d'altitude, la rose au-dessus de 500m, la jaune de 200 à 500m

 
Ce plateau est peu peuplé, il a pendant longtemps été une terre d'émigration. Il est de nature granitique et recouvert essentiellement de forêts, de paturages de landes et de tourbières. En même temps il constitue une des plus grandes réserves naturelles d'eau en France car il reçoit des précipitations abondantes.
 
Plusieurs rivières y prennent leur source, pour le bassin de la Loire : la Vienne et de nombreux affluents comme le Taurion et la Maulde, la Briance et le Gorre. Desservant le même bassin, la Creuse, la Gartempe, l'Anglin et le Cher.
 
Pour le bassin de la Garonne ce sont la Dronne, l'Isle, l'Auvézère, la Vézère et la Corrèze et les rivières qui alimentent la Dordogne.
 
La Vienne y prend sa source dans une combe marécageuse, au pied du Signal d'Audouze à une altitude d'environ 900 mètres d'altitude, près du village de Millevaches. Elle commence en pente douce dans une vallée aux flancs evasés. Ensuite, à son arrivée dans le département de la Haute- Vienne, entre Nedde et Eymoutiers elle passe dans des gorges étroites.
 
Paysage du Plateau de Millevaches
Paysage du Plateau de Millevaches
 


Limousin
de Jean-Luc Kokel, Alain Londeix --    ISBN : 2847681477

Le Limousin, à la lisière du Massif central, jouit d'une situation géographique idyllique, au centre de la France. Les vestiges d'un riche passé dessiné par l'homme depuis... la préhistoire, un cadre naturel privilégié où règnent, à l'ombre des châtaigniers, sérénité, charme et authenticité, d'innombrables villages pittoresques, une atmosphère de simplicité et de bien-être, une gastronomie généreuse sont autant d'atouts incomparables. En quelque 150 photos et un texte d'auteur, voici les clés d'une région, magnifique mais encore méconnue, mêlant la sagesse au granit, l'art de la nuance au savoir-faire, la modernité aux valeurs traditionnelles.




Le département de la Haute-Vienne

Le département de la Haute-Vienne (87)

La Haute-Vienne est un département du centre de la France qui fait partie de la région du Limousin.
 
Le chef-lieu est Limoges, les sous préfectures sont à Bellac et Rochechouart.
 
Le département de la Haute-Vienne
 
Limoges est aussi la capitale du Limousin, c'est une ville dynamique qui en est le centre d'attraction.
 
La Vienne est la rivière qui structure le département. Plus au Nord, la Gartempe délimite des territoires qui se rapprochent du Poitou et du Berrry.
 
L'arrondissement de Limoges est le plus étendu, il recouvre l'essentiel de la partie Est du département avec en particulier les villes d'Eymoutiers et de Saint Léonard de Noblat.
 
Au Sud, jusqu'en 1926 a existé l'ancien arrondissement de Saint Yrieix qui était limitrophe des départements de la Dordogne et de la Corrèze. Depuis il a été inclus dans l'arrondissement de Limoges.
 
L'arrondissement de Rochechouart est sur le flanc Ouest, voisin des départements de la Charente et de la Dordogne. Outre Rochechouart, l'autre ville significative est Saint Junien.
 
Au Nord, l'arrondissement de Bellac est aux marges du Massif central, l'influence du Poitou et du Berry commence à se faire sentir. Les villes principales sont Bellac et Le Dorat.
 

La Haute-Vienne      Limoges      Arrondissement de Limoges      Eymoutiers      St Léonard de Noblat
 
Le Palais      Limoges      Aixe sur Vienne      Solignac      Ancien Arrondissement de Saint Yrieix     Saint Yrieix      Chalus     
 
Arrondissement de Rochechouart     Rochechouart      St Junien      Chaillac      Montbrun     
 
Arrondissement de Bellac     Bellac      Le Dorat      Blond et Mortemart     
 

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Le département de la Corrèze (19)

Panorama sur Uzerche: l'école Primaire Supérieure, le clocher de l'église Saint Pierre, le Château-Pontier et l'Hôtel du Sénéchal (ou des de Chavailles)
Panorama sur Uzerche: l'école Primaire Supérieure, le clocher de l'église Saint Pierre, le Château-Pontier et l'Hôtel du Sénéchal (ou des de Chavailles)
 
Le département de la Corrèze
 
La Corrèze est un département qui est limité au Nord par les deux autres département de la Région : la Haute-Vienne et la Creuse.
 
Le département de la Corrèze possède un ensemble exceptionnel de sites et de monuments avec, en particulier, de nombreux Plus beaux villages de France. Il est devenu maintenant un département très recherché pour le tourisme culturel et le tourisme vert.
 
Département de la Corrèze avec ses arrondissements et les départements voisins
 
La préfecture est Tulle mais la ville principale est Brive la Gaillarde à l'extrémité Sud-Ouest du département, elle est une sous-préfecture.
 
D'autres villes sont intéressantes, en particulier Uzerche, ainsi que Treignac sur la Vézère, Beaulieu sur Dordogne, Collonges la Rouge et Turenne.
 
Le Nord-Est du département fait partie du Massif Central par le relief et le climat, il borde le Puy-de Dome et le Cantal. La ville principale est Ussel qui est un chef-lieu d'arrondissement.
 
Dans la partie Sud l'influence de la vallée de la Dordogne est bien perceptible. Cette rivière arrive dans le département à Bort les Orgues puis traverse Argentat et Beaulieu sur Dordogne.
 

 
Tulle     Naves     Allassac     Uzerche     Lubersac     Arnac-Pompadour     Ségur le Chateau     Treignac    Egletons
 
Meymac      Saint Angel      Ussel                       Brive      Turenne      Collonges la Rouge      Meyssac      Curemonte
 
Vallée de la Dordogne      Bort les Orgues      Argentat      Les Tours de Merle      Beaulieu sur Dordogne
 
 

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