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Le département de la Charente

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Le département de la Charente correspond à peu près à l'ancienne Province d'Angoumois, une partie de l'Ouest (Cognac, Barbezieux-Saint Hilaire et leurs environs) faisait jadis partie de la Saintonge et une partie au Nord-Est (Confolens et ses environs) faisait partie du Limousin.
 
Le département est limité au Nord par celui des Deux-Sèvres et celui de la Vienne, sur son flanc Est il est au contact du Massif Central (département de la Haute-Vienne) et celui de la Dordogne. Côté Sud il touche le département de la Gironde et côté Ouest celui de la Charente-Maritime.
 
Le département de la Charente a pour préfecture Angoulême et Cognac et Confolens comme sous-préfectures. Angoulême et Cognac en sont les pôles économiques.
 
Département de la Charente
 
Il est traversé par deux fleuves, la Vienne au Nord-Est qui passe à Confolens et surtout la Charente qui a donné son nom au département. Celle-ci décrit une grande boucle et passe à Ruffec, Angoulême, Jarnac et Cognac. La Charente a pour principal affluent la Bonnieure elle même alimentée par la Tardoire.
 
Carte du département de la Charente par arrondissements  
 
La visite du département s'effectue par arrondissements. On commence par le Nord avec celui de Confolens, avec d'abord les régions limitrophe du Poitou, en particulier les environs de Ruffec. Ensuite on se dirige vers l'Est et la Charente Limousine avec Confolens.
 
La visite se poursuit par l'arrondissement d'Angoulême avec la région d'Angoulême, celle de La Rochefoucauld puis, dans le Sud de l'arrondissement, Montmoreau-St Cybard, Villebois-Lavalette et Aubeterre sur Dronne.
 
On revient alors vers l'Ouest pour découvrir l'arrondissement de Cognac qui jadis appartenait à la Province de Saintonge, c'est à dire les régions autour de Cognac, Barbezieux-Saint Hilaire et Chalais.
 
 
En terme économique l'Ouest du département a une activité viticole (Pineau des Charentes et sutout le Cognac) tandis que dans la partie Est l'activité est tournée vers la polyculture et l'élevage.
 
Le département conserve un riche patrimoine monumental d'abord avec ses châteaux comme ceux de Verteuil sur Charente, La Rochefoucauld, Chalais, Villebois-Lavalette et bien d'autres. Et surtout il conserve de nombreuses églises Romanes des XIème et XIIème siècles.
 
Ce bel ensemble patrimonial favorise le développement progressif d'un tourisme culturel.
 

 
Angoulême       La Rochefoucauld       Montmoreau-St Cybard       Villebois-Lavalette       Aubeterre sur Dronne
 
Cognac     Jarnac     Segonzac     Châteauneuf sur Charente     Barbezieux-Saint Hilaire     Chalais
 
Ruffec       Verteuil sur Charente       Nanteuil en Vallée       Charente Limousine       Confolens      
 


 
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Histoire de l'Angoumois

L'Angoumois a été occupée par l'homme dès le Paléolithique, on en a retrouvé des traces à Mouthiers sur Boeme, Gardes le Pontaroux, etc.
 
A l'époque Gallo-Romaine, la région est prospère comme en témoigne le site de Cassinomagus (Chassenon) et celui des Bouchauds.
 
Icalisma (Angoulême) apparait au Bas-Empire Romain, elle devient la capitale d'une nouvelle Cité puis ensuite le siège d'un évêché.
 
Pendant les invasions Barbares la vallée de la Charente, orientée Nord-Sud entre Ruffec et Angoulême, est un couloir de circulation commode pour les envahisseurs avec son cortège de dévastations.
 
Au Vème siècle l'Angoumois est intégrée au royaume Wisigoth mais dès 495 les Francs y font des incursions. Le territoire est intégré aux possessions des Francs en 508 suite à la défaite des Wisigoths à Vouillé (près de Poitiers) en 507.
 
Les premiers comtes d'Angoulême apparaissent au milieu du IXème siècle. Leur mission est de faire face aux incursions Normandes qui s'effectuent principalement par la Charente. Ces actions déstabilisent les pouvoirs en place et favorisent l'émergence de nouveaux pouvoirs locaux détenus par des châtelains.
 
L'Angoumois ne se reconstitue vraiment qu'à la fin l'époque Carolingienne avec l'émergence des comtes d'Angoulême puis dans le siècle suivant le développement de nombreuses seigneuries féodales, par exemple celle de La Rochefoucauld.
 
Aux XIème et XIIème siècles de nombreuses églises Romanes sont réalisées ce qui au-delà de l'aspect religieux témoigne d'une certaine prospérité de la région à cette époque.
 
Dès le milieu du XIIème siècle, l'Angoumois se retrouve au coeur de la lutte entre les Plantagenêts, ducs d'Aquitaine, et les rois de France Capétiens. Ce conflit trouve son prolongement avec la Guerre de Cent Ans qui s'achève en Angoumois avec la prise de Chalais en juin 1453.
 
La branche Capétienne des Valois-Angoulême accède au trône de France avec le roi François Ier qui était auparavant duc d'Angoulême.
 
Dans la seconde moitié du XVIème siècle la région est victime des Guerres de Religion entre Catholiques et Protestants qui étaient devenus nombreux. La Révocation de l'Edit de Nantes à la fin du XVIIème siècle entraine l'exil de nombreux Protestants en particulier au Québec.
 
Le département de la Charente a été créé en 1790, lors de la Révolution française. Il a été basé sur l'Angoumois avec l'ajoût de territoires issus du Sud du Poitou et du Nord du Périgord, de la partie Orientale de la Saintonge, de la région de Confolens issue du Limousin.
 
Du début du XIXème siècle jusqu'à maintenant la population est quasiment restée la même, en dépit d'un baisse relative au début du XXème siècle suite à la crise du phylloxéra qui a ruiné les vignobles.
 

 
 
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L'Angoumois Roman

La Province d'Angoumois est une des régions françaises où l'Art Roman s'est le mieux épanoui en continuité avec la Saintonge, le Poitou et le Limousin.
 
 
Cette région compte plus de 300 églises d'origine Romane réparties sur son territoire, la plupart sont maintenant restaurées et entretenues. Elles sont une composante importante du tourisme culturel qui se développe dans le département de la Charente.
 
Si le momument Roman le plus significatif est la cathédrale Saint Pierre d'Angoulême, d'autres sont également remarquables comme:
- l'Abbaye Saint Amant de Boixe,
- l'église Saint Cybard de Plassac-Rouffiac,
- l'église Saint Pierre aux Liens de Châteauneuf sur Charente,
- l'église Saint Denis de Montmoreau-St Cybard,
- les églises d'Aubeterre sur Dronne,
- l'Abbaye Saint Pierre de Lesterps, etc.
 
                                                                            Façade de la cathédrale Saint Pierre d'Angoulême
 
Ces édifices ont été réalisés aux XIème et XIIème siècles, à l'apogée de la période féodale.
 
Ils sont dûs aux initiatives de l'évêque d'Angoulême et des titulaires d'abbayes et monastères, ainsi que des familles dont ils sont issus.
 
Ainsi si les comtes d'Angoulême ont contribué à plusieurs d'entre eux, les autres seigneurs locaux n'ont pas été en reste:
- les sires de La Rochefoucauld,
- les sires de Chabanais,
- les sires de Villebois et de Cognac, etc.
 

 
En savoir plus sur l'Art Roman en Angoumois
 



 
Poitou Roman de Laurence Brugger - Zodiaque -   ISBN: 2736903137
 
Cette nouvelle (et troisième) version de Poitou roman renoue avec la première, qui recouvrait l'ensemble des monuments de l'ancien diocèse de Poitiers, sans distinguer le Haut du Bas Poitou.
 
Une sélection plus étroite des églises bénéficiant de notices particulières a donc été nécessaire, même si, concurremment, des monuments délaissés ont regagné le devant de la scène artistique. Grâce à  un découpage et un regroupement des édifices en itinéraires, l'ensemble du livre permet un survol exhaustif de l'expression romane en Poitou.
 
Passionnée d'iconographie médiévale, Laurence Brugger a initié ses études à  l'Université de Genève, auprès du Professeur Yves Christe, avant d'élargir son champ de recherches d'abord à  l'Italie, puis à  la France, où elle a officié en qualité de directeur d'études invité à  l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.
 
Comme Professeur de recherches auprès de l'Université de Fribourg, elle a poursuivi des recherches sur l'Espagne romane, et se consacre aujourd'hui l'élaboration d'un vaste corpus iconographique des voussures romanes et gothiques.
 



La Charente

La rivière Charente est un fleuve de plaine avec une faible pente de sa source à son embouchure sur l'Océan Atlantique, ses eaux sont tranquilles d'où de nombreux méandres dans la seconde partie de son parcours. Elle fait près de 360 kilomètres en longueur et reçoit les eaux de 22 affluents, les principaux sont la Tardoire, la Seugne et la Boutonne.
 
La Charente prend sa source dans le département de la Haute-Vienne près de Chéronnac, elle remonte vers le Nord en traversant la Charente Limousine, deux grands lacs (Lavaud sur la Charente et le Mas d'Aban sur la Moulde) ont été créés pour réguler le cours du fleuve.
 
La Charente à Verteuil sur Charente
 
La Charente pénétre ensuite dans le département de la Vienne où elle atteint Charroux puis Civray. C'est son point le plus au Nord, à la sortie de cette ville la rivière prend la direction du Sud.
 
A partir de là elle forme de nombreux méandres, elle passe près de Ruffec, où elle reçoit les eaux de la Péruse, puis à Verteuil sur Charente (cf photo ci-contre), Chenon et Lichères.
 
A Mansle La Charente a pour affluent la Bonnieure elle même alimentée par la Tardoire qui passe à Montbron et La Rochefoucauld, la Tardoire reçoit elle-même les eaux du Bandiat. Toujours à Mansle le fleuve s'oriente vers l'Ouest sur une dizaine de kilomètres jusqu'à Marcillac puis il reprend la direction du Sud.
 
La Charente à Verteuil sur Charente
 
La Charente traverse les quartiers Nord d'Angoulême et s'oriente définitivement vers l'Ouest en passant d'abord à Châteauneuf sur Charente puis Jarnac et Cognac.
 
Au-delà de Cognac la Charente rentre dans le département de la Charente-Maritime dans lequel elle traverse Saintes avant de rejoindre l'Océan Atlantique près de Rochefort.
 
Panorama sur Saintes avec la Charente au premier plan
Panorama sur la Charente à Saintes avec le quartier Saint-Pierre à l'arrière-plan
 
A l'époque des invasions Normandes (à partir du milieu du IXème siècle), la Charente est un axe privilégié de leur pénétration dans l'arrière-pays qu'ils déstabilisent et même dévastent parfois.
 
Au Moyen-Age les pélerins qui se rendaient à Saint Jacques de Compostelle empruntaient la vallée de la Charente à partir de l'Abbaye Saint Sauveur de Charroux jusqu'à Angoulême et parfois même rejoignaient Saintes.
 
Pendant longtemps l'activité fluviale sur la Charente a été significative à la fois pour le transport des denrées agricoles (y compris le Cognac), des matériaux et des produits industriels. Vers 1850, l'arrivée du Chemin de fer a d'abord ralenti puis arrêté ce trafic fluvial.
 








Arrondissement de Confolens
 
Il se compose se deux parties distinctes: l'Ouest avec en particulier la vallée de la Charente et l'Est avec la vallée de la Vienne aux franges du Limousin.
 
Ruffec     Courcôme     Charmé     Tusson     Verteuil sur Charente     Nanteuil en Vallée     Chenon     Confolens et Charente limousine
 



Ancien chateau de Ruffec
 

Ruffec

Ruffec est une ville du Nord du département de la Charente qui se situe à une quarantaine de kilomètres au Nord d'Angoulême et à 60 km au Sud de Poitiers. Elle est implantée sur un promontoire au-dessus de deux rivières: le Lien et la Péruse.
 
Histoire
Au début du XIème siècle Ruffec, qui est le siège d'une viguerie, est attribué par le duc d'Asuitaine Guillaume le Grand au comte d'Angoulême Guillaume IV Taillefer, à partir de ce moment le pays de Ruffec est intégré définitivement au comté d'Angoulême. Pour autant la ville reste rattachée au diocèse de Poitiers.
 
Restes de l'ancien château de Ruffec  
 
Peu après elle est inféodée aux seigneurs de Marcillac et la ville est protégée par des fortifications, un château-fort est implanté au-dessus du Lien. Une église est construite à Ruffec par l'Abbaye de Nanteuil en Vallée.
 
Au XIVe siècle, la terre de Ruffec passe par mariage dans la maison des Volvire.
 
Au moment des Guerres de Religion, de nombreux habitants deviennent Protestants. En 1569, l'armée Catholique reprend la ville et en chasse les Protestants.
 
Lors de la Révolution Française, en 1790, Ruffec devient chef-lieu de district puis ensuite d'arrondissement et le reste jusqu'en 1926.
 

Eglise Saint André de Ruffec

L'église Saint André a été construite par l'Abbaye de Nanteuil dans la seconde partie du XIIème siècle. Elle relevait alors du diocèse de Poitiers.
 
Elle a été reconstruite au XVème siècle en style Gothique, seule la façade et une partie du croisillon Sud restent de style Roman.
 
Eglise Saint André de Ruffec: façade     Eglise Saint André de Ruffec: portail
Façade                                             Eglise Saint André de Ruffec                                            Portail
 
Sculpture de la façade de l'église Saint André de Ruffec
 
La façade (cf photo ci-dessus à gauche) est sur trois niveaux horizonteaux et cinq parties verticales séparées par des colonnes contreforts, les deux ailes sont des ajoûts du XVème siècle.
En bas le portail central est entouré de trois voussures très décorées (cf photo ci-dessus à gauche) dont l'une date de la Renaissance. Ces voussures retombent sur des colonnes surmontées de chapiteaux sculptés.
 
Sculpture de la façade de l'église Saint André
 
Ce portail est encadré par deux arcatures aveugles, chacune entourée par une voussure et un cordon sculpté.
L'arcature du côté Nord représente un homme barbu dans un lit, avec au-dessus une femme qui soulève un rideau (cf photo ci-contre), c'est sans doute une représentation de Judith et Holopherne.
 
Au second niveau se developpe un bandeau de douze petites arcades avec des statues représentant les apôtres (la plupart sont mutilées), la baie centrale est surmontée par une sculpture d'un Christ en gloire entouré de deux anges aux ailes déployées. Enfin au-dessus se trouve un pignon triangulaire.
 
Eglise Saint André de Ruffec     Eglise Saint André de Ruffec
Chevet                                           Eglise Saint André de Ruffec                                           Intérieur de la nef et collatéraux
 
Eglise Saint André de Ruffec
 
La nef et ses bas-côtés comportent cinq travées, le tout voûté d'ogives (cf photo ci-dessus à droite).
 
Les doubleaux des voûtes et les grandes arcades retombent sur des piliers cruciformes, la première travée est dotée d'une tribune. Les baies qui percent les murs gouttereaux sont à meneau et à réseau flamboyant
 
Le transept est peu saillant, le clocher rectangulaire, qui a été refait, est au-dessus du croisillon Nord comme le montre la photo ci-contre, un escalier épaule l'angle Nord-Ouest de ce croisillon
 
Une porte est ouverte à l'extrémité du croisillon Sud avec deux voussures en plein cintre, elle est encadrée par deux petits contreforts rectangulaires.

Eglise Saint André de Ruffec: côté Nord

Le choeur a deux travées voûtées d'ogives, il se termine par un chevet plat (cf photo ci-dessus à gauche) qui est renforcé par de puissants contreforts, les baies sont à meneau et à réseau flamboyant.
 
Ruines de la Chapelle Saint Blaise de Ruffec

 
Anciennes églises
 
En plus de l'église Saint André, Ruffec avait deux autres églises: Saint-Blaise et Saint-Georges.
 
Dès le XVème siècle ces deux paroisses ont été intégrées dans celle de Saint André.
 
Ruines de la chapelle Saint Blaise
 
Les ruines de la chapelle Saint Blaise sont près de la vieille ville.
 
Comme certains éléments de la photo ci-contre le laissent apparaitre, elle était de style Roman.
 

 
Votre Hôtel à Ruffec
 



Courcôme

Courcôme est un village qui se situe à sept kilomètres au Sud-Ouest de Ruffec. Le site est habité depuis l'époque Néolithique comme en témoigne la présence de dolmens. Il conserve une église Romane intéressante.
 

L'église Notre-Dame

Son origine remonte à la fin du IXème siècle. En 970 elle est attribuée par le duc d'Aquitaine Guillaume Fier à bras à l'abbaye Saint Hilaire de Poitiers.
 
Chevet de l'église Notre-Dame de Courcôme   Eglise Notre-Dame de Courcôme
Chevet, transept et clocher                               Eglise Notre-Dame de Courcôme                               Vue façade, côté Sud et clocher
 
Façade de l'église Notre-Dame de Courcôme
 
L'église est reconstruite au début du XIème siècle, il n'en subsiste que les arcs de la croisée du transept et la partie basse du mur Nord.
 
L'église est refaite au début du XIIème siècle, la nef est restructurée avec la mise en place d'une voûte en pierre en berceau qui entraine l'implantation de piliers et pilastres pour recevoir les retombées des arcs.
 
Des bras sont ajoutés au transept avec chacun une absidiole, la croisée est surmontée d'une coupole à base octogonale.
 
Le choeur commence par une travée droite, il est voûté en berceau et se termine par une abside voûtée en cul-de-four.
 
Le clocher est à un seul étage, il s'élève au-dessus de la croisée du transept (cf photos au-dessus). Il est carré et chaque face présente quatre hautes baies séparées par des colonnes engagées, les deux baies centrales sont ouvertes les deux autres sont aveugles.
 
Façade de l'église Notre-Dame de Courcôme
 
La façade a été réalisée à la fin du XIIème siècle, elle est encadrée par deux contreforts colonnes.
 
Au rez-de-chaussée le portail avec quatre voussures en plein cintre est flanqué de deux arcatures aveugles. Les arcs des voussures retombent sur des colonnes surmontées de chapiteaux sculptés (cf photo ci-dessous).
 
Au-dessus une corniche à modillons sculptés supporte une fenêtre à deux voussures en plein cintre et encore au-dessus le pignon triangulaire est nu.
 
Au XVème siècle un bas-côté est adossé à l'église sur le côté Sud (cf photo au-dessus). L'église a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
 
Chapiteaux sculptés du portail de l'église Notre-Dame de Courcôme
Chapiteaux sculptés du portail de l'église Notre-Dame de Courcôme
 



Charmé

Charmé est un village qui se situe à quatre kilomètres au Sud de Courcôme. On y a retrouvé les vestiges d'une ancienne villa Gallo-Romaine.
 
L'église Saint Pierre (cf photos ci-dessous) remonte au XIIème siècle. Elle a été restaurée au milieu du XIXème siècle. Elle se caractèrise par une longue nef qui se termine par un grand mur faisant office de chevet.
 
Eglise Saint Pierre de Charmé   Eglise Saint Pierre de Charmé
Façade                                                           Eglise Saint Pierre de Charmé                               Chevet et nef                            
 
Une seigneurie était jadis établie au hameau d'Husson, l'ancienne demeure de ces seigneurs y est toujours présente. Charmé conserve aussi des maisons anciennes des XVème et XVIème siècles.
 



Tusson

Tusson est un village qui se situe à quatre kilomètres au Sud-Ouest de Charmé. Il conserve deux monuments: les ruines du Prieuré Notre-Dame et l'église Saint Jacques et aussi quatre tumuli remontant à l'Antiquité.
 
Le Prieuré Notre-Dame appartenait à l'Abbaye de Fontevraud. Il a édifié au XIIème siècle, les ruines subsistantes sont issues des constructions du XIIIème siècle.
 
Au XIVème siècle le village était protégé par des fortifications, la Maison de Marguerite de Navarre s'appuie sur un fragment de cette enceinte. Marguerite de Navarre était la soeur du roi François Ier, elle a séjourné à Tusson.
 

Eglise Saint Jacques

Cette église a été réalisée au XIIIème siècle. Endommagée lors de la Guerre de Cent Ans, elle a été reconstruite au XVème siècle.
 
Eglise Saint Jacques de Tusson   Eglise de Tusson
Façade                                                           Eglise Saint Jacques de Tusson                               Nef et chevet                            
 
La façade (cf photo ci-dessus à gauche) est encadrée par de puissants contreforts, en bas le portail comporte trois voussures en plein cintre. Au-dessus d'un porche le clocher a une forme octogonale, chaque face de l'étage est percée d'une baie haute et étroite.
 
La nef est unique avec quatre travées, elle est soutenue à l'extérieur par de puissants contreforts (cf photo ci-dessus à droite).
 



Verteuil sur Charente

Verteuil sur Charente et son château
Verteuil sur Charente et son château
 
Maison de Verteuil sur Charente
 
Verteuil sur Charente est traversé par la Charente, la petite ville est à six kilomètres au Sud de Ruffec et à moins de 40 kilomètres au Nord d'Angoulême.
 
La ville possède un château remarquable, une église d'origine Romane et plusieurs maisons anciennes (cf photo ci-contre). Tous ces édifices lui donnent un cachet "rétro".
 
Maison ancienne de Verteuil sur Charente

 
Histoire
Le site est occupé par l'homme depuis l'Antiquité, on y a retrouvé les restes d'une villa Gallo-Romaine.
 
Au Moyen-Age un château fort y est construit sur un promontoire au-dessus de la Charente, il est contrôlé par les seigneurs de La Rochefoucauld. Il est assiégé et pris en 1135 par le comte Vulgrin II d'Angoulême.
 
Pendant la Guerre de Cent Ans, le château de Verteuil est cédé aux Anglais suite au Traité de Brétigny en 1360. Il est repris, probablement par le duc de Bourbon et Guy de La Rochefoucauld en 1385, puis au début du XVème siècle les Anglais le reprennent à leur tour.
 
De nombreux habitants deviennent Protestants au XVIème siècle, d'où des troubles au moment des Guerres de Religion.
 
 

Le château de Verteuil

Le château domine la vallée de la Charente, il a sans doute été construit au XIème siècle par les seigneurs de la Rochefoucauld. Il permettait de contrôler un passage à gué de la rivière.
 
A l'origine la forteresse avait des murailles épaisses renforcées de sept tours, il a été en partie démantelé sur ordre du roi Charles VII en 1442 pour sanctionner le comportement pro-Anglais des seigneurs de la Rochefoucauld. Pour autant, cinq ans plus tard, le roi autorise sa reconstruction.
 
Château de Verteuil sur Charente
Château de Verteuil sur Charente
 
Le château a été reconstruit dans la seconde partie du XVème siècle. Après la Fronde, le duc François VI de la Rochefoucauld s'y est retiré et y a rédigé ses Maximes et ses Mémoires. Il est toujours la propriété de la famille de La Rochefoucauld.
 
Eglise Saint Médard de Verteuil sur Charente
 

L'église Saint Médard

Son origine remonte au XIIème siècle, elle appartenait à l'Abbaye de Nanteuil en Vallée.
 
Elle est en forme de croix latine avec un transept dont chaque bras dessert une absidiole en hémicycle et une abside également en hémicycle (cf photo ci-contre).
 
Elle a été très endommagée par les Protestants pendant les Guerres de Religion.
 
L'église a été très restaurée dans la seconde partie du XIXème siècle avec en particulier la reconstruction du clocher avec sa flèche.
 
Eglise Saint Médard de Verteuil sur Charente
 
L'église possède une Mise au Tombeau en terre cuite peinte réalisée au milieu du XVIème siècle, elle est attribuée à l'atelier de André et Germain Pilon, à l'origine elle était dans le château.
 

 
Verteuil conserve aussi les restes d'un ancien Couvent des Cordeliers qui a été construit dans la seconde moitié du XVème siècle
 



Nanteuil en Vallée

Nanteuil en Vallée est une petite ville qui se situe à une dizaine de kilomètres à l'Est de Ruffec, elle est traversée par une petite rivière, l'Argentot. Elle possède les restes d'une abbaye dont la fondation remonte à l'époque Carolingienne, une église paroissiale du XIIIème siècle et de belles rues et maisons anciennes (cf photos ci-dessous).
 
Rue ancienne à Nanteuil en Vallée   Maison ancienne de Nanteuil en Vallée
Rue ancienne                                                       Nanteuil en Vallée                                                       Maison à pans de bois
 

Abbaye Notre-Dame de Nanteuil

L'abbaye Carolingienne a été détruite à l'époque des Invasions Normandes au début du Xème siècle. Reconstruite à la fin du Xème siècle, elle est alors placée sous la dépendance de l'Abbaye Saint Cyprien de Poitiers, elle fait d'ailleurs partie du diocèse de Poitiers. Du XIème au XIIIème siècles elle est très prospère grace à de nombreuses donations.
 
A l'époque de la Guerre de Cent Ans, l'abbaye et le bourg qui l'entoure sont protégés par des murailles ce qui ne les empêche pas d'être pris et pillés par des troupes Anglaises. L'abbaye est restaurée à la fin du XVème siècle.
 
Au milieu du XVIème siècle, l'abbaye est mise en commende ce qui entraine son déclin et elle est supprimée en 1770. Elle a été vendue par lots comme Bien National au moment de la Révolution Française et la plupart des bâtiments ont alors été détruits, y compris l'église abbatiale.
 
Description des restes de l'Abbaye
A part la Tour du Trésor et les Grands Greniers, il ne reste que peu d'éléments de l'ancienne abbaye. L'église abbatiale avait été reconstruite à partir de la fin du XIème siècle et la nef était du milieu du XIIème siècle, le choeur et le déambulatoire avaient été modifiés au XVème siècle. Un cloître et des bâtiments conventuels étaient situés côté Sud l'église.
 
Les Grands Greniers
Ce bâtiment a été construit aux XIIème et XIIIème siècles (cf photo ci-dessous à gauche), il fait près de 60 mètres de longueur. Il était à la fois un entrepôt et sans doute l'hôtellerie de l'abbaye, en effet il conserve des banquettes et des cheminées. Un plancher sépare les deux niveaux qui sont chacun divisés en trois salles.
 
La Tour du Trésor
Cette tour est une construction des XIème et XIIème siècles. Chaque face extérieure (cf photo ci-dessous à droite) comporte trois hautes arcatures et en plein cintre. A l'intérieur, la tour comprend deux salles superposées avec des voûtes d'arêtes soutenues par un pilier central et des arcs-doubleaux. Elle accueillait les chartes, les archives et les objets précieux de l'abbaye.
 
Grands Greniers de l' Abbaye  Notre-Dame de Nanteuil en Vallée   Tour du Trésor de l'Abbaye  Notre-Dame de Nanteuil en Vallée
Les Grands Greniers                                             Abbaye Notre-Dame de Nanteuil en Vallée                                             Tour du Trésor
 
Eglise Saint Jean-Baptiste de Nanteuil en Vallée
 
Eglise Saint Jean-Baptiste
C'est l'église paroissiale du village, elle a été reconstruite au XIIIème siècle.
 
Le portail occidental comporte quatre voussures en arc brisé qui retombent sur des chapiteaux sculptés. Le clocher rectangulaire donne sur le côté Nord, il a deux étages percé de baies.
 
La nef comporte quatre travées voûtées d'ogives, dont la dernière constitue en fait le choeur.
 
Au XVème siècle, les deuxième et troisième travées ont été percées de chaque côté par des arcades brisées donnant accès à des chapelles, elles sont aussi voûtées d'ogives et leurs fenêtres éclairent l'intérieur de l'édifice.
 
Eglise Saint Jean-Baptiste de Nanteuil en Vallée
 
Les angles su chevet plat sont reforcés de puissants contreforts (cf photo ci-contre), ce chevet est percé d'une baie avec meneaux et remplage flamboyant.
 



Eglise Saint Antoine de Chenon
 

Chenon

Chenon est un village qui se situe sur la Charente, à cinq kilomètres au Sud de Verteuil sur Charente. Elle faisait jadis partie du diocèse de Poitiers.
 
Il conserve un château qui relevait au Moyen-Age de la seigneurie de Verteuil.
 
L'église Saint Antoine
Cette église (cf photo ci-contre) date des XIIème et XIIIème siècles. Sa proximité du château fait qu'elle en était peut-être la chapelle castrale.
 
A l'origine de forme rectangulaire, une chapelle lui a été ajoutée au XVème siècle sur le flanc Sud.
 
Eglise Saint Antoine de Chenon
 
Elle a été endommagée au moment des Guerres de Religion
 
Elle a été très restaurée dans la seconde partie du XIXème siècle avec l'ajoût d'un clocher mur percé de deux arcades en haut de la façade.
 
 



Vue sur Confolens
 

Confolens et la Charente Limousine

Confolens est une sous-préfecture du département de la Charente. Elle est située au Nord-Est de ce département et faisait jadis partie du Limousin. La commune a maintenant intégré le village voisin de Saint Germain de Confolens. Elle est traversée par la Vienne.
 
Confolens est excentré à plus de 60 kilomètres d'Angoulême la préfecture du département et à 55 kilomètres de Limoges, ce qui fait que Confolens et sa région ont une vie et un développement assez spécifique.
 
Vue sur Confolens et la Vienne  
 
Confolens est la ville principale d'une petit Pays dénommé la Charente limousine qui touche à l'Est le département de la Haute-Vienne et au Nord celui de la Vienne.
 
Le Pays de Charente limousine appartenait jadis principalement au Limousin (Généralité et diocèse de Limoges). Au moment de la Révolution Française, lors de la constitution des départements il a été intégré à celui de la Charente.
 
Il regroupe deux Communautés de Communes qui représentent un peu plus de la moitié de l'arrondissement de Confolens. La soixantaine de communes est habitée par un peu moins de 40000 habitants, les principales villes sont: Confolens, Chabanais et Roumazières-Loubert. A l'Ouest et au Sud il touche la région de La Rochefoucauld.
 
L'activité économique de la Charente limousine est principalement tournée vers la polyculture et l'élevage.
 
Elle conserve un patrimoine monumental qui comprend la ville ancienne de Confolens, le site Gallo-Romain de Cassinomagus, des châteaux-forts et des édifices Romans des XIème et XIIème siècles, en particulier l'ancienne Abbaye de Lesterps.
 
Ce bel ensemble patrimonial favorise le développement progressif d'un tourisme culturel.
 

La Charente Limousine    Lessac       Saint Germain de Confolens       Esse       Confolens      
 
Lesterps    Brigueuil    Manot    La Péruse    Exideuil    Etagnac    Chabanais    Sires de Chabanais    Chassenon
 
 

 
Votre Hôtel à Confolens









Arrondissement d'Angoulême
 
L'arrondissement d'Angoulême s'étend sur le centre et le Sud-Est du département où il est limitrophe avec le département de la Dordogne (Périgord).
 
Saint Amant de Boixe         Angoulême et ses environs         La Rochefoucauld et ses environs         Blanzac-Porcheresse        
 
Cressac-St Genis         Poullignac         St Eutrope         Montmoreau-St Cybard         Villebois-lavalette         Aubeterre sur Dronne        
 



Saint Amant de Boixe

Saint Amant de Boixe se situe à une vingtaine de kilomètres au Nord d'Angoulême.
 
Eglise de Saint Amant de Boixe   Façade de l'église de Saint Amant de Boixe
Eglise de Saint Amant de Boixe
 
Au VIème siècle, un ermite, Amant, vient s'installer dans une vaste forêt. Il y meurt entouré de diciples qui élèvent un sanctuaire sur sa sépulture. Un pélerinage sur celle-ci se développe et bientôt un monastère y est édifié.
 
L'abbaye prend plus d'importance grace aux dons qu'elle reçoit et les comtes d'Angoulême la font reconstruire au début du XIIème siècle en commençant par le chevet et le transept. Elle est achevée, ainsi que les bâtiments conventuels, à la fin du XIIème siècle. Elle est édifiée sur le flanc d'une colline et elle est de style Roman.
 
La partie la plus remarquable est la façade (cf photo ci-dessus) divisée en trois parties par des colonnes. Le premier niveau de la partie centrale est lui même subdivisé en trois par des colonnettes.
 
Elle a été endommagée d'une part au moment de la Guerre de Cent Ans, d'autre part au moment des Guerres de Religion. Elle ne s'en remet pas et périclite à partir de là.
 
L'édifice et les bâtiments annexes ont été explorés et restaurés à la fin du XXème siècle. Un espace permet de découvrir les caractéristiques de l'architecture Romane.
 
En savoir plus sur l'Abbaye de Saint Amant de Boixe
 



Angoulême et ses environs

Angoulême est le chef-lieu du département de la Charente. L'agglomération compte plus de 100000 habitants, ce qui représente près du tiers de la population de ce département. La seconde ville est Cognac avec environ 20000 habitants, les autres agglomérations ne dépassent guère les 5000 habitants.
 
La ville est à une centaine de kilomètres au Sud de Poitiers, à la même distance au Nord de Bordeaux et à l'Ouest de Limoges. Sa situation géographique en a fait un pôle autonome à toutes les périodes de son Histoire.
 
Panorama sur Angoulême
Panorama sur Angoulême
 
Angoulême est construite autour d'un éperon rocheux qui domine la Charente et son affluent la Touvre.
 
Hôtel de Ville d'Angoulême
 
Le centre-ville est implanté sur le plateau, c'est là que se trouvent les principaux monuments, les rues et maisons anciennes. Les édifices les plus intéressants se situent autour de la Cathédrale Saint Pierre et de l'Hôtel de Ville qui est l'ancien château. Il reste aussi des éléments de ses anciens remparts.
 
La ville se caractérise par ses nombreux espaces verts, en outre de plusieurs endroits on découvre de beaux panoramas sur les différents quartiers de la ville et la campagne proche.
 
En plus de la qui est un monument d'origine Romane, la ville a acquis une bonne notoriété grâce au Salon de la Bande Dessinée qui s'y tient chaque année.
 
Hôtel de Ville d'Angoulême  
 
En contrebas ces quartiers sont structurés par les axes de communication qui conduisent au centre-ville.
 
Côté Est, le quartier de l'Houmeau est le principal moyen d'accès au centre avec d'importants axes routiers et la Gare SNCF.
 
En savoir plus sur Angoulême et ses environs     
 
Angoulême      Centre-ville      Halles      Hôtel de Ville (ancien château)      Cathédrale Saint Pierre      Eglise Saint André
 
Histoire d'Angoulême                  Les comtes d'Angoulême
 

Environs d'Angoulême
Plusieurs sites proches d'Angoulême possèdent des monuments intéressants: églises Romanes ou Gothiques. En partant du côté Est, ce sont Magnac sur Touvre, Touvre, Garat, Dirac, puis au Sud, La Couronne.
 
Un peu plus à distance se trouvent: au Nord Saint Amant de Boixe et au Sud Dignac, Mouthiers en Boëme et Plassac-Rouffiac.
 
Magnac      Touvre      Garat      Dirac      La Couronne      Saint Amant de Boixe      Dignac      Mouthiers en Boëme      Plassac-Rouffiac
 

 
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La Rochefoucauld et sa région

La Rochefoucauld est une ville qui se situe à une vingtaine de kilomètres à l'Est d'Angoulême.
 
Son principal monument est un remarquable château qui est établi sur un promontoire au-dessus de la Tardoire, un affluent de la Charente. La Rochefoucauld conserve aussi des maisons anciennes , des églises et couvents intéressants à visiter.
 
La ville a un passé historique en relation avec l'importante famille des seigneurs de La Rochefoucauld dont l'auteur des Maximes de La Rochefoucauld.
 
Château de La Rochefoucauld
Le château de La Rochefoucauld et le pont du XVIIème siècle sur la Tardoire
 
La région de La Rochefoucauld correspond à peu près aux vallées de la Bonnieure, de la Tardoire et du Bandiat. Elle est limitée au Sud par le département de la Dordogne (Périgord).
 
Elle possède un riche patrimoine monumental d'abord avec ses châteaux dont le plus marquant est celui de La Rochefoucauld. Et surtout elle conserve de nombreuses églises Romanes des XIème et XIIème siècles.
 
Ce bel ensemble patrimonial favorise le développement progressif d'un tourisme culturel.
 

En savoir plus sur La Rochefoucauld et sa région
 
La Rochefoucauld :       Le Château       Histoire       Les seigneurs       Les Maximes de La Rochefoucauld
 
La région :           Lichères      Mouton      Bonnieure et Tardoire      St Amant de Bonnieure      St Angeau     
 
Ste Colombe      Coulgens      La Rochette      Agris      Rivières      La Rochefoucauld       Montbron      
 
Vallée du Bandiat       Feuillade       Marthon       Chazelles                 Grassac
 

 
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Blanzac-Porcheresse

Blanzac-Porcheresse est une petite ville qui se situe à une douzaine de kilomètres au Nord-Ouest de Montmoreau-Saint Cybard et à une quinzaine à l'Est de Barbezieux-Saint Hilaire.
 

Collégiale de Saint Arthémy

L'église remonte au début du XIIème siècle, elle a été fondée par des moines de l'Abbaye de Puypéroux voisine. De cette époque subsiste la coupole et le clocher qui la surmonte, le choeur et l'abside sont de la fin du XIIème en style Roman.
Les bras du transept sont du début du XIIIème siècle, la nef est, quant à elle, de la fin du XIIIème siècle, le tout en style Gothique.
 
Elle a été endommagée à la fois par la Guerre de Cent Ans et par les Guerres de Religion, en 1572.
 
La restauration a commencé en 1594 et s'est poursuivie pendant le XVIIème siècle. La flèche du clocher est tombée en 1816. Des travaux de restauration ont été engagé à la fin du XIXème siècle et ont été poursuivis au XXème.
 
Eglise Saint Arthémy de Blanzac        Eglise de Blanzac
Façade, mur Nord de la nef transept et clocher                                     Eglise Saint Arthémy de Blanzac                                    Portail
 
La façade est de style Gothique, elle apparait étroite (cf photo ci-dessus à gauche) et elle est renforcée aux angles par des faisceaux de colonnes surmontées par un lanternon. De chaque côté une grande arcade aveugle trilobée avec un gâble encadre cette façade.
 
En bas, le portail (cf photo ci-dessus à droite) est entouré par quatre voussures en arc légèrement brisé, la dernière tangente un gâble. L'intrados comporte sept lobes. Les voussures retombent sur des colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. Les ébrasements entre les colonnettes sont sculptés de motifs floraux. Une rosace est placée au-dessus du portail, elle est surmontée par une arcade aveugle trilobée avec un gâble qui mord sur le pignon triangulaire.
 
Eglise Saint Arthémy de Blanzac        Eglise Saint Arthémy de Blanzac
Chevet, transept et clocher                                                        Eglise Saint Arthémy de Blanzac                        Intérieur de la nef
 
La nef a deux travées percées de fenêtres à meneaux, elle est voûtée d'ogives (cf photo ci-dessus à droite). Les doubleaux et les nervures retombent sur des groupes de trois colonnes. Des peintures murales ont été réalisées sur le mur Sud de la nef, elles recouvrent des fresques plus anciennes (cf photo ci-dessous).
 
Peintures murales de l'église Saint Arthémy de Blanzac
Peintures murales de l'église Saint Arthémy de Blanzac
 
Croisée du transept et coupole de l'église Saint Arthémy de Blanzac
 
La croisée du transept est surmontée par une coupole polygonale sur trompes (cf photo ci-contre) reposant sur de puissantes arcades en arcs à deux rouleaux légèrement brisés, ils sont plus étroits que la nef et le choeur et reposent sur des piliers cruciformes flanqués de colonnes. Au-dessus le clocher date du début du XIIème siècle.
 
Le premier étage extérieur de ce clocher a des arcades aveugles, au deuxième étage chaque face est percée de deux baies jumelles en plein cintre, au troisième étage les fenêtres sont surmontées de gâbles pleins et au quatrieme chaque face est percée de deux baies. Le toit est bas et à quatre pans, il a remplacé une flèche.
 
Croisée du transept et coupole de l'église Saint Arthémy de Blanzac
 
Les bras du transept (cf photo au-dessus à gauche) n'ont pas d'absidioles, ils sont voûtés d'ogives, les nervures retombent également sur des groupes de trois colonnes supportés par des chapiteaux sculptés avec des hommes portant ces trois colonnes (cf photos ci-dessous).
 
L'extrémite de ces bras est un mur plat renforcé par de puissants contreforts rectangulaires aux angles, le mur est percé une baie avec deux arcs en plein cintre jumelés.
 
Le choeur et l'abside sont relativement grandes et sont de style Roman, l'abside est en hémicycle avec une voûte en cul-de-four.
Les murs sont renforcés par des arcades qui retombent sur des colonnes et les fenêtres sont entourées de cordons avec des colonnettes sur montées de chapiteaux sculptés.
 
Abside de l'église Saint Arthémy de Blanzac  Sculpture d'un homme portant un groupe de trois colonnes de l'église Saint Arthémy de Blanzac  Sculpture d'un homme portant un groupe de trois colonnes de l'église Saint Arthémy de Blanzac
Abside                                            Eglise Saint Arthémy de Blanzac                        Sculptures d'un homme portant un groupe de trois colonnes                        
 

 
Ancienne église Saint André de Blanzac
Cette église faisait partie d'un Prieuré qui dépendait de l'Abbaye de Baignes. Elle remonte à la seconde moitié du XIème siècle. L'édifice a été près endommagé par les Protestants en 1572, au moment des Guerres de Religion, il a été vendu lors de la Révolution Française puis transformé en habitation.
 



Abside de l'église Notre-Dame de Cressac
 

Cressac-Saint Genis

Cressac-Saint Genis est un village qui se situe à cinq kilomètres au Sud de Blanzac-Porcheresse.
 
L'église Notre-Dame remonte au XIème siècle, elle dépendait de la Collégiale de Saint Arthémy de Blanzac. Elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
 
Elle se compose d'une nef, d'un carré surmonté par le clocher et d'une abside en hémicycle. Des éléments de la façade et la souche du clocher datent de l'origine de l'église.
 
Abside de l'église Notre-Dame de Cressac
 
La façade a un portail entouré par deux arcades en plein cintre (cf photo ci-dessous à droite), la partie haute est soutenue par quatre contreforts rectangulaires.
 
Le clocher carré est renforcé par de grandes arcades (cf photo ci-dessous à gauche).
 
L'abside (cf photo ci-contre) est entourée par cinq arcades en plein cintre, trois sont des fenêtres les deux autres sont aveugles, elles sont encadrées par des colonnes portant des chapiteaux sculptés avec des têtes de personnages.
 
Eglise Notre-Dame de Cressac     Eglise Notre-Dame de Cressac
Chevet et clocher                           Eglise Notre-Dame de Cressac                          Façade
 

 
Chapelle du Temple
Elle se situe dans un hameau de Cressac à deux kilomètres au Nord du bourg. Elle faisait partie d'un établissement des Templiers implanté au XIIème siècle sur un côteau dominant le ruisseau du Né. La chapelle a été transformée en grange au XIXème siècle et a, en conséquence, été très dégradée.
 
Devenue ensuite un Temple Protestant, elle a été restaurée. En dépit des dégradations du XIXème, elle conserve quelques fresques murales à l'intérieur de l'édifice qui illustrent le thème des Croisades.
 
L'édifice est rectangulaire et se termine par un chevet plat percé par un triplet.
 



Poullignac

Poullignac est un village qui se situe à une douzaine de kilomètres à l'Ouest de Montmoreau-Saint Cybard et à une quinzaine à l'Est de Barbezieux-Saint Hilaire.
 
L'église Saint Martin remonte au XIème siècle. Elle a été endommagée à la fois par la Guerre de Cent Ans et par les Guerres de Religion.
 
La façade, le mur côté Sud et le haut du clocher ont été reconstruit au XVIIème siècle. Elle a été restaurée au milieu du XIXème siècle.
 
Le carré est couvert de voûtes en berceau avec des arcatures retombant sur des pilastres du XIème siècle, il est surmonté par le clocher.
 
De même les grandes arcades latérales de la nef, côté Sud, reposent sur des pilastres de la même époque. L'abside se termine par un chevet plat du XIIème siècle.
 
Eglise Saint Martin de Poullignac         Eglise Saint Martin de Poullignac
Chevet plat et côté Sud                         Eglise Saint Martin de Poullignac                                      Vue du côté Nord                       
 
Au début du XIVème siècle un décor a été peint sur les murs du chevet, il a été complété à la fin de la Guerre de Cent Ans. Ces peintures représentent les thèmes de la Crucifixion (cf photo ci-dessous) et de la Résurrection du Christ et le martyre de Sainte Catherine.
 
Fresque de la Crucifixion du Christ dans l'église Saint Martin de Poullignac
Fresque de la Crucifixion du Christ dans l'église Saint Martin de Poullignac
 



Saint Eutrope

Saint Eutrope est un village à trois kilomètres au Nord-Ouest de Montmoreau-Saint Cybard. Son nom est celui d'un compagnon de l'apôtre Saint Pierre qui l'a envoyé à Mediolanum Santonum (Saintes) pour évangéliser cette partie de la Gaule, il est censé avoir séjourné sur le site du village.
 
Portail de l'église de Saint Eutrope
 

L'église Saint Eutrope

Cette église remonte au XIème siècle et dépendait de l'Abbaye de Cluny. Elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
 
La façade comporte un portail (cf photo ci-contre) à trois voussures en plein cintre qui retombent sur des piédroits. Ce portail est encadré de chaque côté par une arcade aveugle dont l'arc retombe sur des colonnettes.
 
Portail de l'église de Saint Eutrope
 
La nef a deux travées, elle a été recouverte avec une charpente réalisée à l'époque moderne mais reproduisant celle d'origine (cf photo ci-dessous à droite). A l'extérieur les murs de la nef sont supportés par un petit contrefort.
 
A la suite de la nef, le carré est surmonté par une coupole sur pendentifs, toutes les arcades sont supportées par des piliers. Le clocher s'élève au-dessus de cette coupole.
 
L'abside en hémicycle est un peu plus étroite que la nef, elle est voûtée en cul-de-four.
 
A l'extérieur le chevet est supporté par des contreforts rectangulaires et comporte trois ouvertures (cf photo ci-dessous à gauche).
 
Eglise de Saint Eutrope     Eglise de Saint Eutrope     Eglise de Saint Eutrope
Chevet et clocher                                   Eglise de Saint Eutrope                                   Nef et au fond l'abside
 
Le clocher a deux étages (cf photo ci-dessus au centre), le premier présente trois arcades aveugles en plein cintre sur chaque face.
Le second étage est un ajout du XIXème siècle, il est percé sur chaque face de trois baies en plein cintre avec deux voussures retombant sur un piédroit et une colonnette surmontée d'un chapiteau peu décoré. Au-dessus le toit est pyramidal à quatre pans.
 



Montmoreau-Saint Cybard

Montmoreau-Saint Cybard est une petite ville qui se situe à un peu plus de 30 kilomètres au Sud d'Angoulême et à une quinzaine au Nord de Chalais. Elle est située sur les rives de la Tude et dominé par un château d'origine médiévale reconstruit au XVème siècle et qui conserve les ruines d'une chapelle de style Roman.
 
Au Moyen-Age, dès le XIème siècle, la ville est le siège d'une seigneurie qui passe au XVIème siècle à la famille de Rochechouart.
 

L'église Saint Denis

Au Moyen-Age cette église faisait partie d'un Prieuré qui dépendait de l'Abbaye de Nanteuil, elle accueillait les pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle.
 
Elle a été construite à la fin du XIIème siècle, endommagée en 1562, au début des Guerres de Religion et mal réparée. Au milieu du XIXème siècle le clocher a été refait et la façade, le bras Nord du transept et les voûtes ont été restaurés.
 
Eglise Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard   Eglise Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
Vue d'ensemble (côté Nord)                                   Eglise Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard                                   Façade occidentale
 
Plan de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
 
La façade occidentale (cf photo ci-dessus à droite) est renforcée et divisée verticalement par quatre contreforts-colonnes. De même des bandeaux marquent la séparation horizontale en trois niveaux, le dernier étant un pignon triangulaire reconstruit au XIXème siècle avec une fenêtre sur colonnettes.
 
En bas le portail est entouré par cinq voussures dont l'intrados polylobé, ces voussures sont décorées de palmettes et de motifs géométriques. Ce portail est encadré par deux arcatures aveugles en plein cintre avec deux voussures et une archivolte décorée. Chacune de ces arcatures comporte un tympan qui présente la statue d'un lion entouré de rinceaux (cf photo ci-dessous).
 
Statue d'un lion sur la façade de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
Statue d'un lion sur la façade de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
 
Au premier étage les cinq arcades sont en plein cintre avec cordons et colonnette, seule l'arcade centrale est ouverte, les autres sont aveugles.
 
Plan de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
 
 
Chevet de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
 
La nef est unique et comporte trois travées plus une petite côté Ouest, elles sont voûtées en berceau brisé et les doubleaux et arcades retombent sur des colonnes engagées et des dosserets. Les première et deuxième travées sont éclairées par deux fenêtres de chaque côté, la dernière n'en a qu'une.
 
La croisée du transept est couverte par une coupole sur pendentifs. Les croisillons sont couverts d'un berceau brisé, le bras Sud et sa chapelle sont d'origine (XIIème siècle) tandis que la chapelle rectangulaire côté Nord est du XVème siècle et voûtée d'ogives. Ces chapelles possèdent des chapiteaux sculptés.
 
Chevet de l'église Saint Denis de Montmoreau-Saint Cybard
 
Le choeur s'achève par une abside en hémicycle qui est voûtée en cul-de-four et décorée par une arcature de cinq baies en plein cintre avec des colonnes surmontées de chapiteaux sculptés.
 
Le chevet (cf photo ci-contre) est renforcé par des contreforts-colonnes qui supportent une corniche avec des modillons sculptés de têtes (hommes et animaux).
 
Ces contreforts délimitent cinq parties percées chacune d'une baie en plein cintre dont la voussure intérieure retombe sur une colonnette avec un chapiteau sculpté et la voussure extérieure retombe sur des piédroits.
 



Villebois-Lavalette

Villebois-Lavalette est une petite ville située sur une colline à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est d'Angoulême et à une quinzaine de kilomètres au Nord-Est de Montmoreau- Saint Cybard, elle est proche du département de la Dordogne.
 
La ville est dominée par les restes d'un important château médiéval avec une chapelle Romane, à signaler également les Halles et l'église Saint Romain.
 
Château de Villebois-Lavalette
Château de Villebois-Lavalette
 

Les seigneurs de Villebois

Au Moyen-Age, Villebois est le siège d'une importante seigneurie à partir du Xème siècle. Itier Ier de Villebois est un fidèle du comte d'Angoulême Guillaume II Taillefer, son fils Hélie l'est de comte Arnaud Manzer, d'ailleurs les deux familles semblent liées et au début du XIème siècle Arnaud de Villebois est évêque de Périgueux, c'est lui qui a fondé l'Abbaye de Cellefrouin. Château de Villebois-Lavalette
 
Toujours au début du XIème siècle les Villebois deviennent aussi seigneurs de Cognac. Hélie IV de Villebois est la tige des seigneurs de Cognac au début du XIIème siècle qui conserve cependant une part dans la seigneurie de Villebois dont Itier est le titulaire.
 
La lignée des seigneurs de Cognac s'est éteint à la fin du XIIème siècle, celle des Villebois s'est subdivisée en plusieurs branches (La Rochebeaucourt, etc). Par la suite Villebois passe à la famille de Lusignan, ce sont eux qui ont construit l'enceinte du château.
 
Plus tard, à la fin du XVIème siècle, Jean-Louis de Nogaret de La Valette, duc d'Epernon, rachète le château. Au début du XVIIème siècle la terre de Villebois prend le titre et le nom de duché-pairie de La Valette.
 
Château de Villebois-Lavalette  
 

Le château de Villebois-lavalette

Le château a été réalisé sur l'emplacement d'un ancien oppidum Celtique à partir du Xème siècle, il a été renforcé aux XIIème et XIIIème siècles par la famille de Lusignan.
 
Il a été transformé par le duc de Navailles en édifice de style Renaissance au milieu du XVIIème siècle mais l'enceinte et ses tours ont été préservées.
 
Lors de la Révolution Française le château devient une prison puis une caserne de Gendarmerie, il a été victime d'un important incendie en 1822.
 
Chapelle du château de Villebois-Lavalette
 

La chapelle du château

Le château conserve aussi une chapelle disposée sur deux étages comme le montre la photo ci-contre.
 
La partie basse remonte au XIIème siècle, elle est en style Roman. La partie haute est postérieure.
 
En bas l'espace dédié aux pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle et au-dessus un espace attenant au logis seigneurial auquel on accède grace à un pont.
 
La partie basse se compose de quatre travées, la première et la deuxième sont voûtées d'arêtes, les suivantes par un berceau en plein cintre.
 
Côté Est la chapelle est limitée par le mur d'enceinte du château.
 
Chapelle du château de Villebois-Lavalette  
 
Elle était à l'origine décorée par des peintures murales.
 
Eglise Saint Romain de Villebois-Lavalette
 
L'église Saint Romain
Cette église est une reconstruction de la fin du XIXème siècle.
 
L' église d'origine a été très endommagée par un tremblement de terre à la fin du XVIIIème siècle et menaçait ruine.
 
Une nouvelle église a été reconstruite dans les années 1890, elle imite le style Roman (cf photo ci-contre).
 
La nef a deux travées voûtées en berceau brisé. La croisée du transept est surmontée d'une coupole sur pendentifs au-dessus de laquelle s'élève le clocher.
 
Les bras du transept donnent chacun sur une absidiole voûtée en cul-de-four. L'abside est également voûtée en cul-de-four.
 
Eglise de Villebois-Lavalette

 
Les Halles
Les premières halles remontaient au XIIème siècle, elles ont été reconstruites au milieu du XVIIème.
 
Au XIXème siècle s'y tenait une foire au bestiaux réputée
 
La charpente est une réalisation remarquable.
 



Aubeterre sur Dronne

La petite ville d'Aubeterre sur Dronne se situe à l'extrême Sud du département de la Charente. Au Moyen-Age elle faisait partie du Périgord.
 
Les premiers seigneurs d'Aubeterre apparaissent au tournant de l'An Mil, au début du XIIème siècle la seigneurie passe aux vicomtes de Castillon.
 
La ville est dominée par un château-fort médiéval et elle possède deux églises d'origine Romane intéressantes: la Collégiale Saint Jacques et l'église troglodyte Saint Jean.
 
Château et village d'Aubeterre sur Dronne   Eglise Saint Jacques d'Aubeterre sur Dronne
                   Château et village                                              Aubeterre sur Dronne                        Eglise Saint Jacques: façade Romane et vue d'ensemble                    
 
Eglise troglodyte Saint Jean à Aubeterre sur Dronne
 
La Collégiale Saint Jacques
La partie la plus intéressante est la façade Romane (cf photo ci-dessus à droite) qui se développe sur 18 mètres de longueur. Le reste de l'église est une reconstruction du début du XVIIIème siècle.

 
L'église troglodyte Saint Jean

 
L'église troglodyte Saint Jean
Cet édifice souterrain se situe en contrebas du bourg (cf photo ci-contre). C'est une ancienne église paroissiale dont l'origine remonte sans doute au XIIème siècle et qui a perduré jusqu'en 1750.

 
En savoir plus sur Aubeterre sur Dronne
 







Arrondissement de Cognac
 
Marcillac-Lanville     Gourville     Rouillac     Sigogne     Jarnac     Cognac     Salles d'Angles     Juillac le Coq     Segonzac    
 
Châteauneuf sur Charente       Barbezieux-Saint Hilaire       Condéon       Baignes Sainte Radegonde       Chalais      
 



Marcillac-Lanville

Marcillac-Lanville est un village situé à une dizaine de kilomètres au nord de Rouillac. Son principal monument est l'église Notre-Dame de Lanville.
 
Au Haut Moyen-Age, Marcillac fait partie des domaines confiés au comte Vulgrin d'Angoulême, il y fait construire dans les années 870 une forteresse pour protèger cette partie de la vallée de la Charente des incursions des Vikings.
 
A la fin du XIème siècle la seigneurie de Marcillac appartient à la famille de Rancon. En 1178, le seigneur de Rancon fait partie d'une révolte contre Henri II Plantagenêt, son fils Richard Coeur de Lion fait le siège du château et s'en empare.
En 1263, à la mort de Geoffroy VI de Marcillac la seigneurie passe à la famille de Craon jusqu'à la fin du XIVème siècle. Marguerite de Craon en est l'héritière, elle épouse Guy VIII de La Rochefoucauld. Le fils ainé des La Rochefoucauld porte le titre de Prince de Marcillac en attendant de devenir lui-même comte puis duc.
 
Le château et l'église de Marcillac ressortent très endommagés de la Guerre de Cent Ans. Le château est reconstruit au XVème siècle mais il est à nouveau endommagé au moment des Guerres de Religion, il n'en reste que des ruines.
 

Eglise Notre-Dame de Lanville

L'église Notre-Dame faisait partie d'un Prieuré fondé au début du XIIème siècle par l'évêque Girard de Blay, évêque d'Angoulême. Il suivait la règle des chanoines de Saint-Augustin et dépendait de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême.
 
Le monastère a été endommagé en 1568 au moment des Guerres de Religion. En 1652 il a été rattaché à l'Abbaye Sainte Geneviève de Paris.
 
Le monastère a été supprimé au moment de la Révolution Française et ses bâtiments vendus comme Biens Nationaux. Très endommagé, l'édifice a été restauré par l'association Marpen à partir des années 1970.
 
La façade s'est écroulée en 1904, une nouvelle façade a été refaite, elle est sans rapport avec la façade initiale.
 

Eglise Notre-Dame de Lanville avec les ruines du cloitre
 
L'église est en forme de croix latine avec une nef unique de trois travées carrées, initialement celles-ci étaient sans doute couvertes par des ogives (et non par des coupoles comme il est parfois indiqué) qui ont été remplacées au début du XVIème siècle par de nouvelles voûtes d'ogives. Les contreforts côté Sud ont été refaits au XVIIème siècle.
 
Le transept est débordant, les bras du transept sont voûtés en berceaux brisés et donnent chacun sur une absidiole semi-circulaire. Une bretèche est implantée au-dessus du portail Sud du transept. La coupole sur pendentifs de la croisée du transept repose sur des grands arcs à trois rouleaux avec des chapiteaux finement sculptés (cf photo ci-dessous à droite).
 
Le choeur se termine par une abside centrale en hémicycle voûtée en cul-de-four, ses murs sont renforcés par des arcatures diont cinq sur neuf sont percées par des fenêtres en plein cintre (cf photos ci-dessus et ci-dessous à droite).
 
Le clocher, au-dessus de la croisée du transept, est carré et percé de trois baies en plein cintre sur chaque face, sauf côté Ouest où il est nu.
 
       
Nef et choeur                                         Eglise Notre-Dame de Lanville                                       Transept et nef
 
 
Supports de la coupole                       Chapiteaux de l'église Notre-Dame de Lanville                       Dans la nef
 
Bâtiments conventuels
Le cloitre et la salle capitulaire sont sur le flanc Nord de l'église (cf photo ci-dessus), ils ont été endommagés pendant la Guerre de Cent Ans et reconstruits au XVIème siècle en style Gothique. Ils sont tombés en ruines après la Révolution Française.
 
De même les bâtiments monastiques ont été reconstruits dans la seconde partie du XVIIème siècle, pour l'essentiel, ils sont également tombés en ruines après la Révolution Française..
 



Gourville

Gourville est un village situé à quatre kilomètres au Sud-Ouest de Marcillac-Lanville.
 
Le village est sans doute issu d'une implantation Franque, comme l'atteste son nom (avec la terminaison en ville).
 
Un Prieuré est établi sur le site dès le VIIIème siècle, il est attribué par la comtesse Sancia, épouse d'Aymar de Poitiers à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême.
 
La seigneurie de Gourville relevait aussi de l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême, son prolongement actuel est le château de Gourville qui a son origine au XIIème siècle.
 

Eglise Notre-Dame

Cette église a une origine ancienne, elle faisait partie du Prieuré attribué à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême à la fin du VIIIème siècle, un pan du mur Nord est peut-être de cette époque.
 
Une nouvelle église a été reconstruite à la fin du XIIème siècle, elle avait trois travées et un carré sous clocher, le tout recouvert d'une suite de coupoles et dans le prolongement une abside voûtée en cul-de-four.
 
Un clocher rectangulaire (cf photo ci-dessous à gauche) a été construit côté Ouest à la fin du XIIIème siècle, il est renforcé par des contreforts obliques. Sur la façade le portail est en arc brisé, une baie étroite en plein cintre est percée à l'étage et deux baies au niveau du clocher.
 
Une chapelle avec deux travées a été ajoutée au XVème siècle sur le côté Sud (cf photo ci-dessous à droite).
 
 
Façade et clocher                                                 Eglise Notre-Dame de Gourville                                         Côté Sud ave la chapelle
 
Le Prieuré et l'église ont été endommagés pendant la Guerre de Cent Ans et les Guerres de Religion. L'église a été reprise à la fin du XIXème siècle avec en particulier de nouvelles voûtes en berceau.
 



Rouillac

Rouillac est une petite ville qui se situe à une vingtaine de kilomètres au Nord-Ouest d'Angoulême, sur la route en direction de Matha.
 
 
L'église Saint Pierre
Elle remonte au XIème siècle avec une reprise au XIIème.
 
Elle a été très endommagée au moment des Guerres de religion, en particulier les voûtes de la nef et des croisillons ainsi que le clocher.
 
La façade a été refaite au XVème siècle, elle s'appuie sur des contreforts.
 
Eglise Saint Pierre de Rouillac: façade, mur Nord, clocher, transept
 

La nef a trois travées percées de baies étroites, elle est couverte avec un berceau légèrement brisé qui a été en partie refaite au milieu du XVIIIème siècle de même que les contreforts des murs latéraux.

La croisée du transept est surmontée par une coupole sur pendentifs (cf photo ci-dessous à gauche) soutenue par des arcades légèrement brisées qui retombent sur les colonnes engagées de puissants piliers. Au-dessus s'élève un clocher octogonal, chaque face du premier étage est décorée par deux arcades jumelles aveugles, celles du second étage sont percées d'une baie ouverte en plein cintre. La flèche est pyramidale.

Chaque croisillon du transept est profond et ouvre sur une absidiole côté Est, le bras Nord se termine par un mur percé d'un portail et au dessus par une grande baie, il a été réalisé dans les années 1880.

L'abside est en hemicycle et voûtée en cul-de-four, un ensemble d'arcatures en plein cintre sont percées de fenêtres étroites qui assurent le faible éclairage de cette partie de l'édifice (cf photo ci-dessous à droite).

Coupole sur pendentifs de l'église Saint Pierre de Rouillac     Abside de l'église Saint Pierre de Rouillac
Coupole sur pendentifs                                         Eglise Saint Pierre de Rouillac                                             Abside
 



Sigogne

Sigogne est un village situé à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de Rouillac et à sept kilomètres au Nord de Jarnac.
 
Le site était habité dès l'époque Celtique. On y a retrouvé les traces d'une villa de l'époque Gallo-Romaine, elle était proche de la voie qui allait de Mediolanum (Saintes) à Lugdunum (Lyon).
 
 

Eglise Saint Martin

Son origine remonte au XIème siècle, elle a été remaniée dans les siècles postérieurs.
 
La façade présente en bas un portail en plein cintre avec trois voussures qui retombent sur des chapiteaux sculptés en haut des colonnes. Le tout est entouré par un grand arc de décharge (cf photo ci-contre). Au-dessus d'un cordon se trouve au centre une haute baie étroite avec encore au-dessus un cordon soutenu par des modillons et un pignon triangulaire nu.
 
La nef comporte deux travées voûtées en berceau brisé dont les doubleaux à deux rouleaux retombent sur des chapiteaux sculptés surmontant des colonnes sur dosserets. A l'extérieur les murs latéraux sont épaulés par des contreforts.
 
Le carré sous le clocher et le choeur rectangulaires sont percés de baies en plein cintre et voûtés d'ogives. Ces voutes, ainsi que les doubleaux, retombent sur à l'Ouest sur des pilastres et à l'est sur un faisceau de colonnes.
 
Le clocher est rectangulaire avec deux étages. Le premier étage est percé sur chaque face par quatre baies aveugles, le second étage est percé de trois baies ouvertes encadrées de colonnes.
 



Jarnac

Jarnac se situe à une dizaine de kilomètres à l'Est de Cognac et à 25 kilomètres à l'Ouest d'Angoulême. La ville est traversée par la Charente.
 

La Charente à Jarnac
 

Histoire et seigneurie

Le site est habité depuis l'époque Néolithique, des objets de l'époque Celtique y ont été retrouvés. Une agglomération a été identifiée à l'époque Gallo-Romaine, Agernacum (Jarnac) relevait de la Cité des Santons qui avait pour capitale Mediolanum (Saintes).
 
Au Haut Moyen-Age Jarnac relève des comtes d'Angoulême. Le premier seigneur de Jarnac connu est Wardrad le Riche, vassal du comte Guillaume IV Taillefer, au début du XIème siècle. Ce seigneur et son épouse Rixende sont les fondateurs de l'abbaye Saint Etienne de Bassac.
 
 
Au début du XIIIème siècle la seigneurie de Jarnac est intégrée aux domaines des sires de Lusignan devenus comtes d'Angoulême.
 
Par la suite la seigneurie de Jarnac passe à la famille de Craon puis en 1410 aux Chabot suite au mariage de Marie de Craon avec Louis Chabot. Les Chabot conservent la seigneurie pendant près de quatre siècles, jusqu'à la Révolution Française.
 
Le château médiéval, qui était situé Place du Château (cf photo ci-dessous), est reconstruit au XVème siècle, il a été démoli au début du XIXème siècle.
 
Pendant les Guerres de Religion, en 1560, Léonor Chabot seigneur de Jarnac se convertit au Protestantisme entrainant avec lui de nombreux habitants de la ville et de la région. En mars 1569, une importante bataille entre Catholiques et Protestants se déroule près de Jarnac, le Prince de Condé, chef de l'armée protestante y meurt.
 
Place de l'Ancien Marché à Jarnac
 
Aux XVIIIème et XIXème siècles, le développement de l'eau de vie de Cognac et de son commerce, grâce au fleuve, a pour effet d'assurer la croissance et le prospérité de Jarnac. Les rives de la Charente sont aménagées et de beaux hôtels particuiers sont édifiés.
 
François Mitterrand, Président de la République Française de 1981 à 1995, est né à Jarnac en 1916 dans une maison édifiée sur l'emplacement du Temple Protestant existant avant la Révocation de l'Edit de Nantes. Il est mort en janvier 1996, il repose au cimetière de Jarnac.
 

Centre de Jarnac: Place du Château
 

Eglise Saint Pierre

Cette église faisait partie d'un Prieuré rattaché à l'abbaye Saint-Cybard d'Angoulême dès le VIIIème siècle. Elle est reconstruite à la fin du XIème siècle et remaniée dans les siècles qui suivent.
 
 
Elle a été très endommagée par les Protestants en 1562, au début des Guerres de Religion.
 
A nouveau reconstruite entre 1847 et 1899, il ne reste d'ancien qu'une partie des murs et du clocher et surtout la crypte sous le choeur.
 
Eglise Saint Pierre de Jarnac
 
La nef a trois travées voutées d'arêtes, le carré et le choeur sont voûtés d'ogives.
 
La façade Romane a été détruite et entièrement refaite en 1899. Elle se veut une imitation du style Roman avec a en bas une porte encadrée par deux arcades, à l'étage cinq arcades dont seule celle au centre est ouverte et au-dessus sept arcades aveugles et le pignon (cf photo ci-dessous à gauche).
 
Le clocher est accolé sur le côté Nord, il a deux étages (cf photo ci-contre).
 
La crypte
Elle est du XIIIème siècle, carrée avec au milieu un pilier cruciforme d'où partent les nervures de la voûte (cf photo ci-dessous à droite). Celles-ci retombent sur des piliers situés au milieu des murs de chacun des quatre côtés. Ainsi la crypte est divisée en quatre parties égales couvertes d'une voûte sur croisée d'ogives.
Jadis les murs étaient couverts de peintures murales qui ont disparu.
 
       
Façade moderne                                     Eglise Saint Pierre à Jarnac                                                   Crypte                            
 
Le Temple Protestant
Jarnac a pendant longtemps un foyer du Protestantisme, Le Temple actuel date sans doute du début du XIXème siècle, il a été réaménagé et restauré postérieurement.
 



Plan médiéval de Cognac
 

Cognac

Le nom de Cognac est renommé dans le Monde entier, il est associé à la production de sa célèbre eau-de-vie de Cognac qui est un des produits phares de l'agriculture française.
 
Cognac est une ville située sur les rives de la Charente à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Jarnac et à une quarantaine d'Angoulême, Saintes est à un peu plus de vingt kilomètres vers l'Ouest.
 
La ville s'est principalement développée sur la rive gauche de la rivière. Le centre ancien est implanté autour du château et autour du Prieuré Saint Léger.
 
Ensuite sur la rive droite se sont formés le faubourg Saint Jacques qui est ainsi nommé car au Moyen-Age c'était un point de passage des pèlerins qui se rendaient à Saint Jacques de Compostelle.
 
Plan médiéval de Cognac  
 
Au XIXème siècle le développement des activités autour des eaux-de-vie ont profité aux faubourgs Saint-Jacques et Saint-Martin, siège d'un ancienne paroisse.
 
Cognac et la Charente
Cognac et la Charente: le Château, la Porte Saint Jacques et l'immeuble Hennessy
 
La dynastie des Valois
 
Histoire
Le site est habité par l'homme depuis l'époque Paléolithique, le dolmen de Séchebec est situé dans la ville. Des restes villas témoignent également d'activités à l'époque Gallo-Romaine. Au Haut Moyen-Age une chapelle dédiée à Saint Martin de Tours est édifiée, un petit bourg se forme autour d'elle.
 
Une seigneurie apparait au milieu du Xème siècle avec l'édification d'une forteresse en bois, les premiers seigneurs s'appellent Itier et Arnaud de Villebois, ils sont apparentés aux comtes d'Angoulême. Des bourgs se forment autour du château puis autour du Prieuré Saint Léger.
 
La cité devient un centre commercial grace à son port fluvial qui permet d'acheminer le sel de l'Atlantique vers l'intérieur des terres. Au XIIème siècle s'y ajoute le commerce du vin.
 
A la fin du XIIème siècle la seigneurie passe par mariage au fils naturel de Richard Coeur de Lion puis à Jean sans Terre. Elle est ensuite intégrée au comté d'Angoulême qui passe à la famille de Lusignan. Ceux-ci font reconstruire le château-fort et une enceinte qui protège la ville.
 
La dynastie des Valois
 
Pendant la Guerre de Cent Ans Cognac est ballotée entre les Français et les Anglais, elle est définitivement reconquise par l'armée du roi de France Charles VII en 1448. La ville fait alors partie des domaines des Valois-Angoulême, une branche de la famille royale (cf tableau ci-contre).
 
Le roi François Ier est né à Cognac en 1494, plus tard il accorde à la ville des privilèges qui favorisent son développement.
 
Dans la seconde partie du XVIème siècle la majorité des habitants deviennent Protestants, la ville est prise dans les conflits des Guerres de Religion. En 1570, par la Paix de Saint-Germain elle fait partie des quatre places de sureté accordées aux Protestants avec La Rochelle, La Charité sur Loire et Montauban.
 
En 1651, lors de la Fronde, Cognac reste fidèle au roi Louis XIV alors qu'elle est assiégée par le Prince de Condé, elle est récompensée par l'attribution de privilèges.
 
L'eau-de-vie de Cognac
Les premières eaux-de-vie apparaissent au XVIIème siècle. En plus des acteurs locaux, des anglais s'établissent à Cognac dès le début du XVIIIème pour y développer cette activité: Martell, Rémy-Martin, Hennessy, etc.
 
En 1870, le vignoble autour de Cognac est victime du phylloxéra, en effet retour ceci favorise l'intégration de la production des eaux-de-vie. Des activités connexes (verrerie, ...) se développent dans la ville.
 
L'eau-de-vie de Cognac est devenue au XXème siècle un produit renommé de l'agriculture française, la majeure partie de sa production est exportée à l'international. Ceci a permis à la ville et à ses environs de rester prospères.
 
Maison de la Lieutenance à Cognac
 
Le centre-ville ancien
Le vieux Cognac s'étend des Tours Saint Jacques et du château jusqu'à l'église Saint Léger, il est circonscrit par le parcours de l'ancienne enceinte médiévale (cf plan au-dessus).
 
C'est dans ce périmètre que se trouvent les rues étroites (parfois encore pavées) bordées de maisons anciennes (certaines à colombages), dont plusieurs remontent au XVème siècle. On y trouve aussi les Hôtels particuliers des XVIIème et XVIIIème siècles.
 
La rue Grande était la rue principale de Cognac au Moyen-Age, elle conserve des maisons à pans de bois, la plus spectaculaire est la Maison de la Lieutenance (cf photo ci-contre). Elle est caractéristique: les échoppes étaient au rez-de-chaussée, le premier étage (en encorbellement) servait d'habitation, au-dessus le local était souvent loué à des gens plus modestes.
 
Maison de la Lieutenance à Cognac  
 
Comme Hôtels particuliers on peut citer l'Hôtel de Rabayne, rue de la Magdeleine , l'Hôtel du Plessis dans la rue éponyme, ceux de la rue du Charmant et de la rue Henri Germain et de la rue Saulnier sur la rive de la Charente.
 
Un autre édifice à signaler est l'ancien Couvent des Récollets dont quelques éléments subsistent et servent de lieux d'exposition.
 
Rue commerçante à Cognac
Rue commerçante à Cognac
 
 
Le château
Sur le site se trouvait une ancienne forteresse dont il ne subsiste que deux salles au rez-de-chaussée. Une reconstruction est réalisée au début du XIIIème siècle, il en reste une tour et des arcatures dans la salle du Casque.
 
Au milieu du XVème siècle, les Valois-Angoulême engagent une nouvelle phase de reconstruction avec en particulier le Logis du Gouverneur. Le roi François Ier poursuit ces aménagements résidentiels avec une ouverture donnant sur la rivière.
 
Au moment de la Révolution Française, le château a été vendu comme Bien National, par lots. Il a ensuite été racheté par un producteur d'eau-de-vie de Cognac.
Château de Cognac   Porte médiévale à Cognac
Le Château                                     Vues de Cognac                                     Porte Saint Jacques
 
L'enceinte urbaine
Un rempart protégeait la ville médiévale, il était percé par trois portes d'accès: la Porte Angoumoisine (située sur l'actuelle Place François Ier), la Porte Saint Martin et la Porte Saint Jacques qui seule subsiste. D'autres tours renforcaient cette enceinte, ainsi la Tour de Lusignan dont il reste une gravure du début du XIXème siècle.
 
Les remparts de la ville commencent a être démolis au début du XVIIIème siècle, les derniers ont disparu au milieu du XIXème.
 
La porte Saint Jacques (cf photo ci-dessus à droite) est une reconstruction de la fin du XVème siècle. Elle comporte créneaux et machicoulis et débouchait sur un pont qui a été déplacé au milieu du XIXème siècle.
 
Plan de l'église Saint Léger à Cognac
 

Eglise Saint Léger

A l'origine cette église faisait partie d'un Prieuré fondé par le seigneur de Cognac en 1016 puis donné à l'Abbaye Saint-Léger d'Ébreuil, ville qui est située dans le Bourbonnais. La construction de ce prieuré commence au début du XIème siècle.
 
Le prieuré dans son ensemble est endommagé pendant la Guerre de Cent Ans puis surtout pendant les Guerres de Religion. Il a été vendu par morceaux au moment de la Révolution Française. Une partie du cloitre subsiste ainsi que des bâtiments conventuels dont une partie accueille maintenant la Bibliothèque Municipale, d'autres éléments ont été transformés en habitations.
 
Plan de l'église Saint Léger à Cognac
 
L'église elle-même a été construite à partir de 1130 sur l'emplacement d'un édifice antérieur. Il en subsiste les murs gouttereaux de la nef et le clocher.
 
Elle a été significativement reprise aux siècles suivants, d'où sa configuration avec des parties qui sont en style Roman et d'autres qui sont en style Gothique.
 
Aux XIIIème et XIVème siècles le transept et le choeur sont reconstruits, des voûtes d'ogives remplacent les coupoles qui recouvraient l'église Romane. Au siècle suivant des chapelles latérales sont créées et une rosace à remplage de style flamboyant (cf photo ci-dessous à gauche) est implantée sur la façade.
 
Au début du XVIIème siècle l'église est transformée en Temple Protestant pendant une vingtaine d'années, puis l'ensemble du prieuré est repris par l'Ordre des Bénédictines.
 
L'édifice a reçu une importante restauration au milieu du XIXème siècle et une autre à la fin du XXème siècle.
 
La façade
Elle est divisée verticalement par quatre colonnes qui s'élèvent jusqu'au bandeau qui délimite le pignon. Elle est également divisée en trois niveaux horizontaux (registres) comme la photo ci-dessous à gauche.
 
Eglise Saint Léger à Cognac   Portail de l'église Saint Léger à Cognac
Façade                                                   Eglise Saint Léger à Cognac                                                   Portail                            
 
En bas le portail central est encadré par deux arcades aveugles en cintre légèrement brisé avec un tympan sculpté, celui côté Nord représente l'épiphanie.
 
Ce portail (cf photo ci-dessus à droite) possède quatre voussures en plein cintre qui retombent sur des colonnes, elles sont décorées de pointes de diamant, de roses à quatre et six pétales et sur la voussure extérieure sont sculptés les signes du zodiaque avec les travaux des mois (cf photo ci-dessous).
 
Les sculptures des chapiteaux en haut des colonnes montrent des scènes historiées et des motifs végétaux.
 
Portail de l'église Saint Léger à Cognac: travaux des mois
Portail de l'église Saint Léger à Cognac: travaux des mois
 
La séparation avec l'étage est marquée par un cordon à modillons sculptés. Ce étage se compose au centre d'une grande rosace du XVème siècle et sur chaque côté d'une double arcade aveugle en plein cintre dont la vousssure retombe sur des colonnettes avec des chapiteaux sculptés.
 
Au-dessus se présente une série de douze arcs en plein cintre dont la voussure retombe sur des colonnes. Encore au-dessus, le pignon est triangulaire, percé de deux baies rectangulaires étroites et près du sommet une roue à six branches.
 
Intérieur de l'église Saint Léger à Cognac
 
La nef
La nef est unique avec deux travées, à l'origine elle était surmontée de coupoles, le clocher lui est accolé sur son flanc Nord. Depuis le XVème siècle elle est voûtée d'ogives. Les arcades et nervures retombent sur des piliers et colonnes engagées.
 
Les murs gouttereaux de chaque travée sont renforcés par de grandes arcades sur deux niveaux.
En bas une série de trois arcades aveugles en plein cintre avec deux voussures surmontées d'une corniche avec modillons, l'ensemble soutient une tribune avec une balustrade en fer forgé (cf photo ci-contre).
En haut le mur Nord est percé d'un haute fenêtre qui éclaire la nef, celle au Sud a été bouchée.
 
La nef et au fond le choeur de l'église Saint Léger à Cognac  
 
Clocher de l'église Saint Léger à Cognac
 
Le clocher
Il comporte quatre niveaux, le rez-de-chaussée est couvert d'une coupole sur pendentifs et, vus de l'extérieur (cf photo ci-contre et ci-dessous à droite), les trois étages sont séparés par des bandeaux.
 
Au premier étage chaque face présente quatre arcades aveugles en plein cintre, au deuxième étage ce sont deux arcades jumelles.
 
L'étage supérieur est du XVème siècle avec également deux arcades jumelles, il est surmonté par une balustrade ajourée.
 
Au-dessus, le clocheton du XVIIème siècle est en charpente, recouvert d'ardoises avec une flèche.
 
Clocher de l'église Saint Léger à Cognac
 
Le transept
La partie Est du transept a été reconstruite au XIIIème siècle, la croisée est couverte par des ogives quadripartites, les bras du transept ont une voûte sexpartite. Le transept Sud est un peu plus large que le Nord ce qui est aussi vrai pour le choeur.
 
Chevet de l'église Saint Léger à Cognac
 
Le choeur et le chevet
Le choeur se compose de deux travées avec un vaisseau central entouré de collatéraux, s'y ajoutent deux chapelles coté Nord.
 
La première travée du choeur est prolongée côté Sud par une longue chapelle (cf plan au-dessus) reprise au XVIIème siècle, elle est voûtée en berceau et se termine par un mur plat.
 
Le vaisseau central est couvert de croisées d'ogives quadripartites, les collatéraux par des ogives sexpartites. Les nervures et les doubleaux reposent sur des groupes de trois colonnes avec des chapiteaux sculptés de feuillages.
 
Les murs latéraux sont percés de fenêtres à un meneau.
 
Le choeur conserve des stalles en bois du XVIIème siècle.
 
Chevet et vue d'ensemble de l'église Saint Léger  
 
Vu de l'extérieur le chevet est plat (cf photo ci-contre) et soutenu par des puissant contreforts.
 
Il est percé de plusieurs baies en style Gothique, la baie centrale est plus grande que les autres. Celle-ci a des ouvertures surmontées de deux quatre-feuilles avec en haut une rose à six lobes.
 
En haut du chevet est implanté un petit pignon triangulaire et sans décoration.
 
Cloitre de l'église Saint Léger à Cognac
 
Le cloitre
C'est une construction du XVIIème siècle réalisée par les Bénédictines qui venaient de s'installer dans le prieuré.
 
Il a été vendu comme Bien National au moment de la Révolution Française et d'abord utilisé comme habitation et garage jusqu'à la fin du XXème siècle. Il accueille maintenant la Bibliothèque Municipale de Cognac.
 
Cloitre de l'église Saint Léger à Cognac
 

 
L'église Saint Martin
Cette église remonte au XIIème siècle, elle a été construite sur l'emplacement d'un édifice plus ancien. Il reste peu d'éléments de la construction d'origine.
 
Au Moyen-Age elle est une dépendance du Prieuré Saint Léger.
Au moment des Guerres de Religion l'église est transformée en Temple Protestant.
 
Elle a été significativement remaniée au XIXème siècle.
 

 
La Place François Ier
Cette place doit son nom a la statue du roi de France François Ier positionnée en son centre (cf photo ci-dessous), en effet il est né dans cette ville.
 
Place François Ier à Cognac
Place François Ier à Cognac avec au centre la statue équestre de ce roi
 
A l'origine cette place était située en avant des remparts et plus précisément de la Porte Angoumoisine. Dans la première moitié du XIXème siècle elle a accueilli le marché aux cochons. Elle a été renommée Place François Ier dans les années 1860 quand la statue de ce roi y a été installée.
 

 
Votre Hôtel à Cognac
 



Salles d'Angles

Salles d'Angles est une petite ville située à une dizaine de kilomètres au Sud de Cognac, à la limite avec le département de la Charente-Maritime.
 
Façade et clocher de l'église Saint Maurice de Salles d'AnglesEglise Saint Maurice de Salles d'Angles
Eglise Saint Maurice de Salles d'Angles
 
L'église Saint-Maurice dépendait du Prieuré Saint Léger de Cognac. Elle a été construite au XIIIème siècle sur l'emplacement d'une ancienne église Romane, elle effectue la transition entre l'époque Romane et l'époque Gothique.
 
Elle a été très endommagée au moment des Guerres de religion et réhabilitée au XVIIème siècle puis à nouveau aux XIXème et XXIème siècles.
 
Le clocher s'élève au-dessus du portail, avec cinq voussures en arc brisé, et d'un porche (cf photo ci-dessus à gauche). La nef comporte deux travées suivi par un choeur et l'abside, le tout est voûté d'ogives. Le chevet est plat et percé d'une grande baie (cf photo ci-dessus à droite).
 



Juillac le Coq

Juillac le Coq est un village situé à sept kilomètres au Sud-Est de Salles d'Angles et à la même distance au Sud-Ouest de Segonzac.
 

Eglise Saint Martin

Cet édifice a une origine ancienne, elle était le siège d'une Vicairie du Diocèse de Saintes et d'autre part faisait partie du chapitre cathédral d'Angoulême dès le VIIIème siècle.
 

Façade                           Eglise Saint Martin de Juillac le Coq                           Nef et clocher
 
L'église actuelle est une construction des XIème et XIIème siècles avec des remaniements postérieurs, elle a été restaurée à la fin du XIXème siècle.
 
La façade a été reconstruite (cf photo ci-dessus à gauche) avec en bas une porte à deux voussures entourées par un cordon. Au dessus une fenêtre en plein cintre et une corniche à modillons sculptés et un pignon triangulaire.
 
La nef (cf photo ci-dessus à droite) est dotée de bas-côtés, vient ensuite un carré puis un choeur rectangulaire. Cette nef est couverte en charpente alors que les bas-côtés sont voûtés en berceau plein cintre. Ces bas-côtés sont prolongés par des chapelles rectangulaires voûtées en ogives.
 
Le carré est recouvert d'une coupole sur trompes, le chevet est plat avec une voûte d'ogives. Le clocher s'élève au-dessus du carré avec deux étages de baies en plein cintre (certaines sont aveugles).
 



Segonzac

Segonzac est une petite ville située à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est de Cognac et à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest de Jarnac.
 
Le site était occupé dès l'époque Gallo-Romaine. La voie Romaine qui allait de Mediolanum (Saintes) à Vesuna (Perigueux) passait à proximité. Au milieu du XVIème siècle Segonzac se convertit au Protestantisme, son retour au Catholicisme est difficile et la ville subit des Dragonnades au début du XVIIIème siècle.
 

Eglise Saint Pierre

L'église a été en grande partie détruite en 1562, au début des Guerres de Religion.
 

Eglise Saint Pierre de Segonzac
 
 
Les seules parties anciennes conservées sont une tribune au-dessus du porche, une partie du clocher et du bas-côté Sud. Tout l'intérieur a été refait entre 1865 et 1868.
 
Description
La façade (cf photo ci-dessus à gauche) présente en bas une porte à deux voussures encadrée par des arcades aveugles. Au dessus une fenêtre en plein cintre et une corniche à modillons scuptés surmontée d'une galerie de six arcades aveugles en plein cintre.
 
Le clocher carré est légèrement en retrait de la façade, il s'élève sur deux étages séparés par des bandeaux à modillons nus. Le premier étage est percé sur chaque face de deux arcs en plein cintre, de même le deuxième étage présente deux baies ouvertes sur chaque face. Le clocher se termine par une flèche conique.
 
La porte du bas ouvre sur un porche voûté en berceau. La nef et les bas-côtés comportent trois travées séparées par des arcades en arc brisé qui retombent sur des piliers renforcés par un faisceau de colonnes.
 
Façade de l'église Saint Pierre de Segonzac
 
Le choeur est pour l'essentiel du XVIème siècle, il est voûté d'ogives. Il s'achève par une grande baie à quatre meneaux et réseau flamboyant (cf photo ci-dessus à droite).
 



Châteauneuf sur Charente

Châteauneuf sur Charente est une petite ville située à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest d'Angoulême et à environ 25 kilomètres à l'Est de Cognac. Comme son nom l'indique elle est sur les rives de la Charente.
 
L'église Saint Pierre aux Liens faisait partie d'un ancien Prieuré de l'Abbaye de Bassac située à une dizaine de kilomètres vers le Nord-Ouest.
 
La première église construite sur ce site était antérieure à l'An Mil, l'édifice actuel est du milieu du XIIème siècle, il est principalement de style Roman.
 
Eglise Saint Pierre aux Liens de Châteauneuf sur Charente
Eglise Saint Pierre aux Liens de Châteauneuf sur Charente
 
Façade de l'église de Châteauneuf sur Charente
 
L'église a été reprise au XVème siècle, toute la partie Nord-Est a été refaite, ce qui est bien visible sur la photo du côté Nord au-dessus: la partie à droite comporte des arcades romanes, le clocher et la partie à droite est de style Gothique.
 
La façade est divisée verticalement en trois parties délimitées par des pilastres surmontés par des colonnes (cd photos ci-dessous). Elle est également divisée en trois parties horizontalement.
 
Façade de l'église Saint Pierre aux Liens de Châteauneuf sur Charente
 
La nef est accompagnée de bas-côtés, ils comportent six travées voûtées en berceau légèrement brisé.
 
Le choeur est du XVème siècle, il est constitué d'une travée voûtée d'ogives. Il s'achève par un chevet percé d'une grande baie avec meneaux et remplages de style Gothique flamboyant.
 
En savoir plus sur l'église Saint Pierre aux Liens
de Châteauneuf sur Charente
 



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Barbezieux-Saint Hilaire

Barbezieux est une ville qui se situe sur une butte, à une trentaine de kilomètres au Sud-Ouest d'Angoulême et à une trentaine également au Sud-Est de Cognac.
 
Histoire
A l'époque Gallo-Romaine et au Haut Moyen-Age, Saint Seurin, à deux kilomètres au Sud-Est du site de Barbezieux, est une petite agglomération établie le long d'une ancienne voie antique. Celle-ci et le site de la ville relèvent de l'archevêque de Bordeaux et du chapitre de l'église Saint Seurin de Bordeaux. Pour autant Barbezieux et sa région faisaient partie du diocèse de Saintes.
 
Un bourg se forme autour du château des seigneurs de la ville, il est protégé par une enceinte percée d'au moins quatre portes. Un autre bourg se forme autour d'un prieuré qui devient ensuite l'église Saint Mathias.
 
Les premières foires remontent au milieu du XIème siècle. La ville est impliquée dans les luttes de la Guerre de Cent Ans et Du Guesclin s'en empare aux dépens des Anglais dans la seconde partie du XIVème siècle.
 
La ville est endommagée pendant les Guerres de Religion, en particulier l'église Saint Mathias et le Couvent des Cordeliers.
 
Elle est agitée par des révoltes de Croquants au XVIIème siècle et par des mouvements contre les châteaux au moment de la Révolution Française.
 
Les rues anciennes et vieilles maisons sont étagées sur le flanc Est de la colline, entre le château et l'église Saint Mathias.
 

Le château

Le site du château, à l'extrémité Nord d'un éperon, semble avoir été occupé dès l'époque Préhistorique.
Château-fort de Barbezieux
 
A la fin du Haut Moyen-Age une forteresse en bois permet de contrôler toute la campagne environnante.
 
Elle a été reconstruite en pierre par les premiers seigneurs de Barbezieux au XIème siècle.
 
Ce château est transformé et renforcé aux XIIème et XIIIème siècles.
 
Château-fort de Barbezieux au début du XIXème siècle
 
Pris dans les conflits de la Guerre de Cent Ans, le château est sérieusement endommagé au début du XVème siècle.
 
Les seigneurs de La Rochefoucauld le reconstruisent à la fin du XVème siècle en lui donnant un caractère résidentiel.
 
Château de Barbezieux: Porte d'Archiac     Château de Barbezieux
Le Châtelet                                                   Château de Barbezieux                                                   Envers du Châtelet
 
Au XVIIIème siècle le château n'a pas été entretenu, il est en mauvais état et à l'approche de la fin du siècle la tour principale est en ruines.
 
L'édifice est racheté par la commune au milieu du XIXème siècle, elle en détruit une bonne partie afin de redéfinir l'urbanisme de la ville. Son emprise incorporait l'actuelle place de Verdun. Il en subsiste le châtelet (appelé Porte d'Archiac: cf photos ci-dessous) et d'anciennes granges et écuries.
 
 

Les seigneurs de Barbezieux

Les premiers seigneurs apparaissent au début du XIème siècle, ils portent les noms de Audoin et Ithier et relèvent de l'archevêque de Bordeaux et du chapitre de l'église Saint Seurin dans cette même ville. Par la suite ils passent de fait sous la tutelle des comtes d'Angoulême. Auduin II est marié à Gerberge d'Angoulême le soeur du comte Foulques d'Angoulême. Audoin III fait partie des seigneurs qui contestent Guillaume V Taillefer. Au milieu du XIIIème siècle après la victoire du roi de France Saint Louis à Taillebourg, Itier III se range dans le parti Français, il est le fondateur du Couvent des Cordeliers de Barbezieux.
 
Au début de la Guerre de Cent Ans, les seigneurs restent d'abord fidèles au roi de France ce qui les place dans une situation difficile. A la fin du XIVème siècle Agnès de Barbezieux, héritière de la seigneurie de Barbezieux, épouse Geoffroi III de la Rochefoucauld, de la branche des seigneurs de Verteuil. La seigneurie revient à la branche ainée par le mariage de Marguerite dame de Barbezieux avec le baron Jean Ier de La Rochefoucauld au milieu du XVème siècle. A la fin de ce siècle leur petit-fils Charles Antoine et son épouse Antoinette d'Amboise sont à l'origine d'une nouvelle branche de seigneurs de Barbezieux, puis la seigneurie passe ensuite à différentes familles.
 
 

Eglise Saint Mathias

Cet édifice est vaste, il fait 60 mètres de longueur. Il a été construit au début du XIIIème siècle sur l'emplacement du Prieuré Notre-Dame qui remontait au milieu du XIème siècle et avait été donné par Audoin II à l'Abbaye de Cluny.
 
L'église a été endommagée pendant la Guerre de Cent Ans, elle a été restaurée au XVème siècle, le porche d'entrée et le clocher sont de cette époque.
 
Elle est à nouveau victime des luttes des Guerres de Religion en 1562 et en 1569. Elle est à nouveau restaurée à partir de 1680, à l'intérieur de la nef les quatre gros piliers ronds sont de cette époque. Plusieurs réparations ont été effectuées au XIXème siècle. Une dernière restauration a été conduite à la fin du XXème siècle.
 
Eglise Saint Mathias de Barbezieux     Eglise Saint Mathias de Barbezieux
Façade et clocher                                 Eglise Saint Mathias de Barbezieux                                 Portail
 
Intérieur de l'église Saint Mathias de Barbezieux
 
La façade a un portail du XIIIème avec des voussures en arc brisé (cf photo ci-dessus à droite) qui retombent sur des colonnettes avec des chapiteaux sculptés de feuillages. Les contreforts qui encadrent la façade et la partie haute sont du début du XIXème siècle (cf photo ci-dessus à gauche).
 
Côte Nord, le clocher est épaulé par un puissant contrefort (récent), la baie du XVème siècle est entourée par deux niches qui accueillaient de grandes statues.
 
Intérieur de l'église Saint Mathias
 
La nef est accompagnée de collatéraux sur cinq travées couvertes par des voûtes d'arêtes.
 
La première travée, côté Ouest, est occupée par une tribune. Les collatéraux sont couverts par des demi-voûtes d'arêtes et s'achèvent par un mur plat.
 
L'abside qui prolonge la nef est une réalisation postérieure, elle est éclairée par six fenêtres et voûtée en cul-de-four.
 



Condéon

Condéon est un village qui se situe à sept kilomètres au Sud de Barbezieux, sur la route en direction de Chalais. Il faisait jadis partie du diocèse de Saintes.
 
Eglise Saint Marien de Condéon  Eglise Saint Marien de Condéon
Transept et chevet avec ses contreforts obliques                       Eglise Saint Marien de Condéon                       Portail
 
Nef de l'église Saint Marien de Condéon
 
L'église Saint Marien remonte au XIème siècle, elle a été reconstruite à la fin du XIIème siècle puis retouchée aux XIIIème et XIVème siècles. Elle a fait ensuite l'objet de reprises au début du XVIIIème et au milieu du XIXème siècle.
 
Sur la façade le portail (cf photo ci-dessus à droite) est entouré de quatre voussures scuptées de motifs géométriques et de feuillages, l'intrados comporte cinq lobes.
Ces voussures retombent sur des colonnettes surmontées de chapiteaux sculptés. Au-dessus du portail se trouve une petite baie rectangulaire surmontée d'un clocher-arcade à une ouverture.
 
Nef de l'église Saint Marien de Condéon
 
La nef unique comporte trois travées, elle est couverte de voûtes d'ogives avec doubleaux en arc brisé, le tout retombant sur des faisceaux de trois colonnes (cf photo ci-contre). Les chapiteaux sont sculptés de feuilles à crochets.
 
Les murs gouttereaux sont soutenus par de gros contreforts, ils sont percées de hautes baies étroites en plein cintre.
 
Le carré du transept est encadré par deux croisillons sans absidiole et qui sont percés de fenêtres.
 
Le choeur possède sur ses trois côtés une série de trois arcades en plein cintre et polylobées.
 
Le chevet est plat et percé de deux baies jumelles en plein cintre, vu de l'extérieur il est renforcé par deux puissants contreforts obliques (cf photo au-dessus à gauche).
 



Baignes-Sainte Radegonde

Baignes-Sainte Radegonde est un village qui se situe à une quinzaine de kilomètres au Sud de Barbezieux et à la même distance au Sud-Est de Jonzac.
 

Grande place et halles de Baignes Sainte Radegonde
 
 
Histoire
À l'époque Gallo-Romaine, le site était occupé par une villa. Au début du Moyen-Age, Baignes était le siège d'une Viguerie.
 
Dans les siècles qui suivent il est composé de trois bourgs: celui autour du château (Montausier), celui autour de l'abbaye (Saint Etienne) et un bourg plus au Sud.
 
Sainte Radegonde est un bourg au Nord-Ouest de Baignes. Baignes et Sainte Radegonde ont fusionné au milieu du XIXème siècle.
 
Vestiges du château de Montausier
 
La seigneurie de Montausier a été détachée en 1031 du comté d'Angoulême au bénéfice d'Arnaud, fils du comte Audoin II. Les descendants d'Arnaud ont longtemps conservé la seigneurie.
Celle-ci est passée, autour de 1320, aux seigneurs de Sainte-Maure par le mariage de Marguerite, dame de Montausier, avec Guy de Sainte-Maure.
 
Château de Montausier
Au Moyen-Age les seigneurs de Montausier disposait d'un château féodal. Il a été détruit au moment de la Révolution Française.
 
Il n'en reste qu'une tour d'angle (cf photo ci-contre) qui conserve des meurtrières, des machicoulis et des fenêtres à meneaux. Le tracé de l'enceinte et des douves reste toujours visible.
 

Eglise Saint Etienne

A l'origine, l'église du village faisait partie de l'Abbaye Saint Etienne de Baignes qui avait été fondée dans les années 1060. Elle s'est trouvée très endommagée à la fois lors de la Guerre de Cent Ans puis lors des Guerres de Religion (XVIème siècle).
 
Elle a été très remaniée à deux reprises au XIXème siècle aussi elle ne conserve que quelques éléments de style Roman.
 

Eglise Saint Etienne de Baignes Sainte Radegonde
 
L'édifice est un bâtiment rectangulaire, le chevet est supporté par de puissants contreforts obliques.
 
La façade est moderne, elle percée par un portail en plein cintre avec trois voussures, il est surmonté d'une rosace. Ce portail dessert une nef unique, sans bas-côtés, elle possède 4 travées avec des voûtes sur croisées d'ogives et doubleaux (cf photo ci-dessus à droite), seule la dernière travée est percée par une baie de chaque côté.
 
Au bout de la nef, la travée du choeur se termine par un chevet plat percé d'une baie, les murs latéraux sont également chacun percés d'une baie.
 
Le clocher est à trois étages avec des baies jumelles au dernier niveau, il est positionné sur le côté Sud de même qu'une chapelle qui flanque l'église.
 



Chalais

Chalais est une petite ville qui se situe à 27 kilomètres au Sud-Est de Barbezieux et dix kilomètres à l'Ouest d'Aubeterre sur Dronne. Elle est traversée par la rivière la Tude.
 
Au XIIIe siècle, Agnès, héritière de la seigneurie, épouse Hélie de Talleyrand, de la famille des comtes de Périgord. Leur fils Raymond Ier est la souch de ces Talleyrand-Périgord qui sont postérieurement qualifiés de Princes de Chalais (au début du XVIIème siècle) parmi d'autres titres, ils ont longtemps détenu cette seigneurie.
 
Au moment de la Guerre de Cent Ans Chalais est une des dernières places anglaises reprises par l'armée du roi de France Charles VII en juin 1453, peu avant la bataille de Castillon.
 

Le château

Château de Chalais
Château de Chalais avec la tour carrée du XIVème siècle
 
Entrée du château de Chalais
 
Le château remonte au XIème siècle, c'était alors une forteresse féodale.
 
Il est démantelé à la fin de la Guerre de Cent Ans à la demande du roi Charles VII. Il ne subsiste de cet ouvrage qu'une tour carrée du XIVème siècle avec ses machicoulis (cf photo ci-dessus).
 
Le château est rebâti au début du XVIème siècle avec un caractère résidentiel, il en reste le châtelet d'entrée (cf photo ci-contre) et le principal bâtiment (cf photo ci-dessus).
 
Les bâtiments ont une configuration en rectangle. Les toitures ont été mansardées au XVIIe siècle. L'aile Nord est une reconstruction des années 1880.
 
Le célèbre homme politique de la fin du XVIIIème et début du XIXème siècle, Talleyrand, faisait partie de la famille propriétaire du château, il y a séjourné dans sa jeunesse.
 
En 1883 le dernier Prince de Chalais lègue le château aux hospices de la ville. Il a été vendu au début du XXIème siècle à un propriétaire privé qui en a engagé la restauration.
 
Entrée du château de Chalais: le châtelet
 
L'entrée se fait par le châtelet qui a gardé son pont-levis (cf photo ci-contre).
 
Eglise Saint Martial de Chalais
 

Eglise Saint Martial

Cette église est située près du château de Chalais.
 
Elle remonte à la seconde partie du XIIème siècle et à cette époque elle faisait partie d'un Prieuré relevant de l'Abbaye Saint-Martial de Limoges.
 
Elle a été très endommagée en 1569 au moment des Guerres de Religion.
 
L'édifice a été restauré au début du XVIIème siècle, à partir de 1629, le cloitre est une construction de cette époque (cf photo au-dessous).
 
L'abside et le clocher ont été reconstruits en 1869, dans la seconde partie du XIXème siècle.
 
Eglise Saint Martial de Chalais  
 
A l'origine la nef était sans doute accompagnée de collatéraux dans le prolongement de la configuration de la façade.
 
Eglise Saint Martial de Chalais
Eglise Saint Martial de Chalais
 
Eglise Saint Martial de Chalais: sculptures de harpies
 
Le seul reste Roman significatif est le niveau bas de la façade (cf photo ci-dessus).
 
Le portail central est encadré par deux arcades latérales aveugles et en plein cintre. L'intrados polylobé du portail est entouré par quatre voussures en plein cintre ornées de motifs géométriques et floraux ainsi que d'animaux.
Ces voussures retombent sur des colonnettes portant des chapiteaux sculptés de harpies (têtes de femmes sur des corps d'oiseaux: cf photo ci-contre) et autres créatures fantastiques.
 
Sculptures de harpies des chapiteaux de la façade de l'église Saint Martial
 
Les arcades latérales possèdent des tympans sculptés. Celui côté Nord représentait le Christ en majesté entouré de Saint Pierre et Saint Paul, celui côté Sud montre les Saintes Femmes devant le tombeau du Christ.
 
Le plafond peint de l'église a été réalisé à la demande des Talleyrand-Périgord au XVIIème siècle, il représente les quatre Evangélistes.
Cloitre de l'église Saint Martial de Chalais
Cloitre de l'église Saint Martial de Chalais
 





 
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Vocabulaire de l'Architecture Religieuse du Moyen-Age

La description des églises et édifices de l'architecture religieuse nécessite la connaissance d'un vocabulaire spécialisé dont les expressions ne sont pas intuitives. Pour vous aider vous pouvez vous appuyer sur cette page:
 
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