Le département du Lot (46)

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Le département du Lot fait partie de la Région Midi-Pyrénées qui s'étend sur une partie significative du Sud de la France
 
 
Le département du Lot a été créé lors de la Révolution Française sur la base d'une partie de l'ancienne province du Quercy (le Haut-Quercy), le Bas-Quercy appartient au département du Tarn et Garonne.
 
Le département est traversé par la rivière le Lot qui passe à Cahors et qui est un affluent de la Garonne.
Bien que ce soit une rivière difficile, le Lot a été très longtemps été le principal moyen de communication de la région et de celles avoisinantes. Le principal affluent du Lot est le Célé qui passe à Figeac et rejoint le Lot un peu en aval de Saint Cirq-Lapopie.
 
Le Nord du département est parcouru par la Dordogne et se situe au voisinage du département de la Dordogne, de celui de la Corrèze et du Cantal.
Côté Ouest le département est limitrophe avec le département du Lot-et-Garonne et au Sud celui du Tarn et Garonne.
 
Le département du Lot
 
 
Le département n'est pas très peuplé avec environ 175000 habitants, en nette diminution depuis le milieu du XIXème où il comptait près de 300000 habitants. Même s'il conserve une vocation agricole, l'activité touristique est devenue primordiale, de nombreux villages ont gardé un caractère médiéval (bastides, ...) et conservent parfois de belles églises Romanes..
 
La qualité et le patrimoine de ses villes et villages attirent de nombreux touristes français et étrangers, les Anglais sont particulièrement bien représentés.
 
La préfecture est Cahors, une ville historique remarquable, les autres villes sont Figeac, Gourdon, Martel, Souillac, Saint Céré et Gramat, ce sont de petites villes.
 
Les sites de Rocamadour et de Saint Cirq-Lapopie ont une réputation internationale. De même les gouffres (Padirac, ...) et les grottes (Pech Merle, ...) sont également bien connus. Les villages de Carennac, Loubressac et Autoire sont également trés renommés et fréquentés.
 
La vallée du Lot produit des vins de qualité: le vin de Cahors est bien connu et apprécié.

 
La découverte du département du Lot s'effectue en commençant par Cahors puis vers l'Ouest, le long du Lot. Ensuite on remonte vers le Nord et Gourdon puis on se déplace dans le sens des aiguilles d'une montre pour terminer à Figeac et Saint Cirq-Lapopie.
 
 
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Le Lot

Le département porte le nom de la rivière le Lot qui est un affluent de la Garonne. Il prend sa source au Mont Lozère dans la partie Sud du Massif Central et s'écoule sur une longueur de 480 kilomètres.
 
Le Lot près du Pont Valentré à Cahors
 
Jadis le Lot s'appelait Olt, nom qui est resté accolé à celui de certaines communes du début de son cours.
 
Il pénètre dans le département de l'Aveyron à Saint Laurent d'Olt (500 mètres d'altitude) et traverse le Pays d'Olt puis passe à Espalion et Estaing où il est rejoint par les eaux de la Caussane. Sa pente est assez rapide jusqu'à son confluent avec la Truyère qui est à Entraygues à 220 mètres d'altitude.
 
Il reçoit ensuite les eaux du Dourdou puis pénètre dans le département du Lot près de Capdenac. Il reçoit les eaux du Célé un peu après Saint Cirq-Lapopie. Arrivé près de Cahors il forme plusieurs méandres et passe ensuite à Puy l'Evêque.
 
Il termine son parcours dans le département du Lot et Garonne où il rejoint la Garonne.
 
Le Lot près du Pont Valentré à Cahors
 
 
La navigation sur le Lot
Le Lot a longtemps été le principal moyen de communication entre les régions qu'il traverse même si en été son débit est parfois très faible.
 
Le premiers travaux d'aménagement ont été réalisés au XIIIème siècle, à l'initiative des évêques de Cahors. Ils ont été poursuivis pendant la période où le Quercy relevait des rois Plantagenets d'Angleterre (ils étaient également ducs de Guyenne). Colbert a relancé des aménagements (écluses, barrages, ...) à partir du XVIIème siècle pour faciliter la navigation mais la plupart de ces ouvrages ont été victimes de crues catastrophiques.
 
Les travaux ont repris au XIXème siècle afin d'assurer le transport des productions du bassin minier de Decazeville, le trafic sur le fleuve a été à son maximum à la fin des années 1850 puis a rapidement décliné devant les progrès et l'efficacité du chemin de fer.
 
Dans les années 1920 il a cessé d'être utilisé comme voie navigable, le transport a été totalement assuré par chemin de fer ou par la route.
 



Histoire du Quercy

Le Quercy était relativement peuplé à l'époque Préhistorique et il en subsiste donc de nombreuses traces. Des grottes habitées se trouvent dans les vallées du Lot et du Célé certaines contiennent des peintures et gravures rupestres. On trouve de nombreux dolmens, quelques tumulus et menhirs.
 
Le territoire est ensuite occupé par la tribu Celte des Cadurci (Cadurques) qui étaient liée à celle des Arvernes. On a relevé plusieurs oppida (places fortifiées), l'un deux est peut-être le Uxellodunum cité par les Commentaires de Jules César comme étant un des derniers sites de la résitance Gauloise à l'issue de la conquête des Gaules par les Romains.
 
A l'époque Gallo-Romaine plusieurs agglomérations prennent de l'importance, en premier lieu la Cité de Divona (Cahors) mais aussi les vici de Diolendum (Duravel) et de Varadeto (Varaire). De nombreuses voies Romaines traversaient la région. Le Christianisme s'est implanté à partir du IIIème siècle. Le territoire des Cadurques a constitué l'évêché de Cahors dès le début du Moyen-Age.
 
A partir du Vème siècle, le Quercy subit les incursions Barbares avant d'être conquis par les Francs Mérovingiens. Au VIIIème siècle il devient un comté relevant du royaume d'Aquitaine, Cahors en est la capitale. En 850 le Quercy devient dépendant du comté de Toulouse.
 
Dès le IXème siècle des vicomtes du Quercy partagent le pouvoir avec les évêques de Cahors. En même temps la féodalité se développe avec l'émergence de familles seigneuriales (Gourdon, Castelnau, Cardaillac, Turenne, Saint Sulpice, etc) qui se rendent quasiment autonomes avec leurs châteaux-forts.
 
Au XIème et XIIème siècles, les Abbayes (Figeac, Souillac, Moissac, Carennac, Catus) prennent de l'importance et créent des centres de peuplement appelés Sauvetés (d'où Sauveterre) qui sont protégées des guerres féodales par la Paix de Dieu. C'est aussi à cette époque qu'apparaissent les Bastides: Brétenoux, Montcabrier, Castelfranc, Puybrun, .... De nombreux châteaux-forts sont édifiés, les plus anciens sont ceux de Castelnau-Bretenoux et de Puy l'Evêque.
 
Les Bastides ont été créées à partir du début du XIIIème siècle, ce sont des sites fortifiés dotés de privilèges et de franchises par le roi de France et les seigneurs féodaux. Elles sont organisées selon un plan régulier avec des rues se croisant à angle droit et au centre une place rectangulaire bordée de maisons avec des arcades au rez-de-chaussée.
 
En 1090, l'évêque de Cahors obtient du comte de Toulouse le titre de comte de Cahors avec les droits qui y sont associés.
 
A la fin du XIIème siècle le Quercy se retrouve impliqué dans les conflits opposant les Plantagenets, rois d'Angleterre, et les Capétiens, rois de France.
 
Au début du XIIIème siècle, le Quercy est peu touché par l'hérésie Cathare, mais il subit néanmoins les contrecoups de la Croisade contre les Albigeois. En 1259 le roi de France Saint Louis rétrocède le Quercy aux rois d'Angleterre ce qui est mal accepté par la population.
La province a été disputée entre Français et Anglais pendant la Guerre de Cent Ans. Elle est cédée au Anglais au Traité de Brétigny en 1360 et revient aux Français en 1369, puis est le théâtre de nombreuses luttes entre leurs partisans qui ravagent le pays. En 1429, le Quercy est réintégré au royaume de France.
 
En 1331, l'Université de Cahors est fondée par le Pape Jean XXII. Au XVIème siècle des poètes en sont issus, les plus connus sont Clément Marot et Olivier de Magny.
 
Au début des Guerres de Religion, en 1562, les Protestants sont massacrés à Cahors. En 1580 Henri de Navarre, le chef des Protestants s'empare de la ville.
 
Pendant l'Ancien Régime (XVIIème et XVIIIème siècles), le Quercy est détaché de la Généralité de Bordeaux et rattaché à celle de Montauban qui a été créée en 1635.
 
Le département du Lot est créé au moment de la Révolution Française avec Cahors comme chef-lieu, il englobe alors l'ensemble du Quercy. En 1808, le département est diminué quand est créé celui du Tarn et Garonne .
 
A partir du milieu du XIXème siècle la population du département a fortement décliné, elle a été presque divisée par deux en l'espace d'un siècle et demi.
 


 

Cahors

Cahors est enserré dans une méandre du Lot (cf photo ci-dessous) sur une pente légère vers le Sud (son altitude varie de 120 à 150 mètres). La ville est entouré de collines dont le Mont Saint Cyr (260 mètres d'altitude) d'où l'on découvre un magnifique panorama sur celle-ci (cf photo ci-dessous).
 

Panorama de Cahors dans une boucle du Lot: en haut à gauche le Pont Valentré, en bas à droite la Cathédrale
 
La ville conserve de nombreux monuments remarquables, d'abord le Pont Valentré et dans l'ancienne ville médiévale la Cathédrale Saint Etienne, des ruines Romaines et médiévales et un centre ancien avec un bel ensemble de monuments et de maisons anciennes remarquables, etc.
 
 
En savoir plus sur Cahors       Histoire de Cahors     Pont Valentré     Cathédrale Saint Etienne     Ruines Romaines       Cahors ancien
 
Quartier des Badernes       Quartier de la Cathédrale       Quartier des Soubirous
 
Eglise Saint Barthélémy et Palais Jean XXII       La Barbacane et la Tour Saint Jean       Les Remparts médiévaux côté Nord      
 
Le Pont Valentré (cf photo ci-dessous) est un pont fortifié qui est classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Il est devenu le symbole de Cahors. Le pont est à environ un kilomètre à l'Ouest du centre-ville. Il fait 180 mètres de longueur.
 

Le Pont Valentré à Cahors vu du Sud-Est
 
La Cathédrale Saint Etienne (cf photos ci-dessous) a une allure massive, elle a été édifiée à partir du XIème siècle et restaurée au XIVème. Sur le côté Nord elle conserve un portail Roman avec un tympan de qualité qui représente la scène de l'Ascension.
 
 
Façade occidentale                                 La Cathédrale de Cahors                                                         Clocher, nef et chevet                                  
 
Tympan du portail Nord de la cathédrale Saint Etienne de Cahors
Tympan du portail Nord de la cathédrale Saint Etienne de Cahors
 
 
En savoir plus sur Le Quercy Roman                 Abbaye Saint Pierre de Moissac
 
Maisons anciennes à Cahors
 
Cahors ancien
La ville antique puis médiévale de Cahors était délimitée par l'actuel Boulevard Gambetta côté Ouest et par le Lot côté Est.
 
Cahors conserve de nombreux monuments et un important ensemble de maisons anciennes construites du XIIème au XVIIème siècles. La ville constitue un véritable musée de l'habitat urbain et de son évolution à travers les siècles.
 
Maisons anciennes sur la place Saint Urcisse dans le Quartier des Badernes
 
La visite du centre ancien s'effectue en commençant par le Sud (quartier des Badernes) et en remontant vers le Nord (quartier de la Cathédrale puis quartier des Soubirous).
 
 
Quartier des Badernes       Quartier de la Cathédrale      
 
Quartier des Soubirous
 
Eglise Saint Barthélémy et Palais Jean XXII      
 
La Barbacane et la Tour Saint Jean      
 
Les Remparts médiévaux côté Nord      
 
 

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La poursuite de la découverte du département du Lot s'effectue en commençant vers l'Ouest, le long du Lot, puis en remontant vers le Nord dans le sens des aiguilles d'une montre pour terminer à Figeac et Saint Cirq-Lapopie.
 
 
Puy-l'Evêque       Catus       Gourdon       Rocamadour             Vallée de la Dordogne    Carennac    Padirac    Loubressac    Autoire   
 
Saint Céré    Bretenoux - Castelnau    Martel    Floirac    Creysse    Meyronne et Saint Sozy    Lacave    Souillac 
 
Figeac       Marcilhac       Cénevières       Saint Cirq-Lapopie       Montcuq      
 



Puy-l'Evêque

Le village de Puy-l'Evêque se situe sur un piton rocheux qui domine un méandre du Lot à un peu moins de 40 kilomètres à l'Ouest de Cahors .
 
Vue de la partie haute de Puy-l'Evêque avec le donjon carré en haut à droite
Vue de la partie haute de Puy-l'Evêque avec le donjon carré en haut à droite
 
C'est une ancienne place forte des évêques de Cahors , d'où son nom. A la fin du XIIème siècle elle est contrôlée par le duc d'Aquitaine et roi d'Angleterre qui en fait une forteresse imprenable. Pendant les Guerres de Religion, elle a résisté aux assauts des troupes Protestantes qui l'ont asssiègée.
 
Il ne reste qu'un donjon carré à trois étages de l'ancien château-fort. Les rues pentues de la ville sont bordées de belles maisons médiévales (certaines avec des pans de bois) construites du XIIIème au XVème siècles.
 
Puy-l'Evêque conserve une église fortifiée, construite au XIVème siècle en style Gothique, elle faisait partie du dispositif de défense de la cité.
 
Vue de Puy-l'Evêque au-dessus du Lot
Vue de Puy-l'Evêque au-dessus du Lot
 
A proximité, vers le Nord, se trouvent les villages de Martignac et de Cazès qui conservent de belles églises Romanes.
 


Catus

Catus est un village situé à une quinzaine de kilomètres au Nord de Cahors .
 
Son origine est ancienne, au Moyen-Age il était protégé par des murailles dont il subsiste quelques vestiges. Il conserve quelques constructions anciennes dont une maladrerie et la maison du seigneur de Savagnac qui est du XIVème siècle.
 
Eglise Saint Astier à Catus
 
Catus était le siège d'un Prieuré dès le XIème siècle, sa construction a commencé en 1115. Il a été vendu comme Bien National lors de la Révolution Française.
 
Eglise Saint Astier à Catus
 
Le village conserve l'église de ce Prieuré qui remonte à l'époque Romane, elle a été remaniée dans les siècles postérieurs.
 
Le choeur est du XIVème siècle de style Gothique flamboyant avec de belles clefs de voûte. Le chevet polygonal a été modifié aux XIVème et XVIème siècles. Sur le flanc Nord (cf photo ci-contre) le mur de la nef est contrebuté par des arcs-boutants d'une seule volée.
 
A l'intérieur de l'édifice se trouve un bel ensemble de chapiteaux intéressants.
 
Dans le cloitre, la salle capitulaire remonte au XIIème siècle, elle est voûtée d'arêtes, éclairée par de baies géminées. Les colonnes sont surmontées par des châpiteaux historiés: les péchés capitaux, la vocation de Saint Pierre et un Jugement Dernier.
 
 


Gourdon

Gourdon se situe sur une hauteur qui supervise la campagne alentour. La ville est une sous-préfecture du département du Lot, c'est un centre administratif qui a aussi des activités commerciales avec des marchés et foires.
 
Histoire
La ville a une origine très ancienne comme en témoignent des grottes préhistoriques, on y trouve aussi des restes d'édifice de l'époque Gallo-Romaine.
 
Un château est édifié au sommet de la butte des le Xème siècle, Raymond Ier comte de Toulouse l'attribue en fief à un de ses fidèles qui est seigneur de Gourdon.
 
Au Moyen-Age Gourdon a une certaine importance comme le montre les quatre monastères qui y sont implantés. Elle développe une activité textile et ses tisserands sont réputés, ils sont principalement installés rue du Majou et autour.
 
En 1189, la ville est assiègée et prise par les troupes de Richard Coeur de Lion. En 1244, elle obtient une charte communale.
 
Au moment des Guerres de Religion, en 1562, la ville est prise par les Protestants qui endommagent les monastères.
 
Le château a été démoli en 1651 au moment de la Fronde.
 
 
La ville conserve un beau patrimoine architectural: des maisons anciennes ainsi que les églises Saint Pierre et des Cordeliers.
 
Les Maisons anciennes
Gourdon conserve un bel ensemble de maisons anciennes reparties le long de rues étroites et pentues, la plupart sont issues de la Place Saint Pierre.
 
Certaines maisons de la rue du Majou (cf photo ci-contre) remontent aux XIIIème, XIVème et XVème siècles, d'autres à l'époque de la Renaissance (XVIème siècle).
 
Rue du Majou à Gourdon
 
La chapelle Notre-Dame et du XVème siècle et la Porte du Majou du XIVème (cf photo ci-dessous).
 
Les boulevards qui entourent la ville suivent le tracé des anciens remparts médiévaux dont il reste quelques vestiges.
 

Chapelle Notre-Dame et Porte du Majou et remparts médiévaux de Gourdon
 
Eglise Saint Pierre
L'église est construite au sommet de la butte qui domine la ville, jusqu'au XVIIème siècle elle jouxtait le château de seigneurs de Gourdon (il a disparu alors). Elle a été réalisée sur l'emplacement d'une ancienne église Romane qui dépendait de l'abbaye du Vigan.
 
La façade (cf photo ci-dessus à gauche) donne sur la Place Saint Pierre qui est bordée par l'Hôtel de Ville et se situe au débouché des principales rues de la ville.
 
 
Façade                                                   Eglise Saint Pierre de Gourdon                                                           Intérieur: nef et choeur
 
Sa construction a commencé au début du XIVème siècle, elle est de style Gothique. Le chantier a été arrêté pendant la Guerre de Cent Ans et l'édifice n'a été achevé qu'au début du XVIème siècle.
 
La façade est encadrée par deux tours massives, la tour Nord est de 1335. Le portail est de la fin du XVème siècle avec des voussures en ogives et un décor sculpté intéressant.
 
L'église a une nef unique comportant quatre travées voûtées d'ogives. L'abside est à sept pans avec de hautes fenêtres (cf photo ci-dessus à droite). Les vitraux sont en partie des XIVème et XVIème siècles.
 
L'église a été restaurée à partir de 2004.
 
Eglise des Cordeliers
Cette église a été construite à la fin du XIIIème siècle en style Gothique, le clocher est du XIXème siècle. Elle a été restaurée dans les années 1970.
 
 
Façade                                                   Eglise des Cordeliers à Gourdon                                                           Chevet et nef
 


 
Le Vigan
Le Vigan est un village à 5 kilomètres en contrebas de Gourdon.
 
Il conserve quelques maisons anciennes des XIVème et XVIème siècles.
 

 
Eglise Notre-Dame de l'Assomption au Vigan
 
Le monument le plus significatif est l'église Notre-Dame de l'Assomption, elle sur l'emplacement de l'abbaye fondée au XIème siècle par Géraud III évêque de Cahors.
 
L'édifice actuel (cf photo ci-contre) a été réalisé en style Gothique.
 
 


 

Rocamadour

Rocamadour se situe à un peu plus de 30 kilomètres à l'Est de Gourdon. C'est un des sites les plus visités de France.
 
 
Il est établi sur le flanc d'une falaise qui surplombe de 150 mètres la rivière l'Alzou. Au Moyen-Age il avait un château-fort et des remparts pour assurer sa sécurité. Les maisons et les édifices religieux sont construits à flanc de falaise les uns au-dessus des autres, le château des évêques de Tulle surmonte le tout.
 
Rocamadour était un important lieu de pélerinage au Moyen-Age (à partir du XIème siècle), on y venait pour prier devant la Vierge noire (c'est une statue en noyer du XIIème siècle) et vénérer les reliques de Saint Amadour. La ville compte sept sanctuaires.
En plus le site servait d'étape sur la route du pélerinage vers Saint Jacques de Compostelle en Galice.
 
En 1369, le Capitaine Anglais Jean Chandos enlève la place, le pélerinage perd alors durablement une partie de sa popularité.
 
Pendant le XVIIIème siècle Rocamadour perd une partie de ses édifices religieux, les ouvrages de défense sont également mis à mal.
 
Des travaux de restauration ont été réalisés au XIXème siècle à l'initiative des évêques de Cahors.
 
                                                                                      Le site de Rocamadour
 
 
Description
On pénètre dans le bourg par la Porte du Figuier qui date du XIIIème siècle, trois autres portes contrôlaient l'accès à ce bourg: la Porte Salmon, la Porte Hugon et la Porte Basse.
 
Les substructures médiévales servent toujours d'assises aux édifices et maisons. Le Palais de la Cordonnerie remonte au XIIIème siècle, il sert maintenant d'Hôtel de Ville.
 
De grands escaliers relient la ville aux sanctuaires dont plusieurs sont regroupés autour du Parvis Saint Amadour. En continuant à monter on atteint le principal édifice qui est la Basilique Saint Sauveur commencée au XIIème siècle, la chapelle miraculeuse contient la statue de la Vierge noire.
 
La chapelle Saint Michel, de style Roman, est tout en haut du bourg, elle conserve de belles fresques médiévales.
 
   
Le site de Rocamadour
 
A proximité de Rocamadour se trouve la Grotte des Merveilles, elle a été découverte en 1920 et classée Monument Historique. Elle permet de découvrir des peintures préhistoriques remontant au Paléolithique Supérieur il ya près de 20000 ans. On peut aussi y voir des concrétions cristallines spectaculaires.
 

Votre Hôtel à Rocamadour   



La vallée de la Dordogne dans le département du Lot

La Dordogne traverse la partie Nord du département. Souillac est à une trentaine de kilomètres au Nord de Gourdon.
 
La description de la vallée et de ses environs s'effectue en partant de Carennac vers l'Est jusqu'à Bretenoux - Castelnau, à partir de là on revient par la rive Nord vers l'Ouest jusqu'à Souillac.
 
Au Moyen-Age, cette partie de la vallée de la Dordogne relevait de la vicomté de Turenne.
 
 
Carennac    Padirac    Loubressac    Autoire    Montal    Saint Céré   
 
Bretenoux - Castelnau    Martel    Floirac    Creysse    Meyronne et Saint Sozy    Lacave    Souillac 
 


Carennac

Carennac est un village situé sur la rive Sud de la Dordogne. Il a jadis été important, il a compté jusqu'à 3000 habitants à la fin de l'Ancien Régime.
 
Le bourg s'est développé autour d'un château et d'un prieuré qui le jouxte fondé au XIème siècle. Son plus illustre Prieur a été François de Salignac de Lamothe Fénelon de 1681 à 1695, c'est à cet endroit qu'il a écrit Télémaque.
 
Village de Carennac
 
Le village possède des maisons de l'époque de la Renaissance, mais le principal monument est l'ancien Prieuré situé en haut de la ville dont il subsiste l'église et les vestiges de bâtiments conventuels, pour la plupart en ruines ou transformés.
 
Ce Prieuré avait été donné au milieu du XIème siècle par la famille des vicomtes de Turenne à l'Abbaye de Cluny.
 
Le village de Carennac et le clocher de l'église Saint Pierre
 
L'église Saint Pierre
L'église Saint Pierre est principalement de style Roman, elle est des XIème et XIIème siècles et conserve un portail avec un beau tympan.
 
L'édifice est de taille modeste, à l'intérieur la nef comporte quatre travées voûtées en berceau, elle est encadrée par des collatéraux étroits.
 
Le transept est doté de deux absidioles et la croisée du transept est surmontéee par une coupole, le clocher Roman s'élève au-dessus de cette croisée.
 
Le chevet est en partie du XIVème siècle et il est presque plat.
 
Certaines chapelles sont de style Gothique avec des sculptures des XVème et XVIème siècles.
 
L'édifice possède 24 chapiteaux sculptés au-dessus des colonnes des arcades et des doubleaux, ils représentant des animaux (cerfs, fauves), des oiseaux, des dragons, des acrobates ainsi que des feuillages et palmettes, toutes ces sculptures sont dans un style sommaire.
 
Tympan de l'église de Carennac
 
Le Tympan
C'est l'élement le plus remarquable de l'église (cf photo ci-contre), il montre un Christ en majesté tenant un livre à la main et entouré par les symboles des quatre évangélistes. En dessous les apôtres conversent deux à deux et sur le côté des anges se prosternent.
 
Au linteau des rubans encadrent des animaux et un rinceau de palmettes est disposé le long du premier arc cintré.
 
Tympan de l'église de Carennac
 
L'église conserve aussi un cloitre dont une partie de galerie est de style Roman, les trois autres sont de style Gothique. La Salle Capitulaire possède une Mise au tombeau, sculptée à la fin du XVème siècle.
 


A l'intérieur du Gouffre de Padirac
 

Le Gouffre de Padirac

Padirac est situé quelques kilomètres au Sud de la Dordogne. Le Gouffre est à 2 kilomètres au Sud du village, il fait partie de la Causse de Gramat, son ouverture au sol fait une trentaine de mètres de diamètre.
 
Le Gouffre est d'autant plus important qu'il s'enfonce jusqu'à 75 mètres de profondeur, il a été créé par l'eau qui s'est infiltré dans des roches calcaires qui ont été attaquées par corrosion chimique et érosion mécanique.
 
Occasionnellement fréquenté dans les siècles antérieurs, il n'a été systématiquement exploré qu'à la fin du XIXème siècle, en 1889, par Martel qui est des fondateurs de la spéléologie.
 
Les premiers touristes ont pu visiter le gouffre dès 1898.
 
A l'intérieur du Gouffre de Padirac
 
Le réseau de galeries souterraines est très étendu puisqu'il atteint 20 kilomètres de longueur.
 
Des barques permettent de circuler sur les rivières souterraines, certaines salles sont immenses et plusieurs possèdent de grands stalactiques.
 
Dans les années 1980 ont été découverts des vestiges préhistoriques et paléontologiques dont certains peuvent remonter jusqu'à 50000 ans avant notre ère.
 


 

Loubressac

Village de Loubressac
Village de Loubressac
 
Ce village est proche d'Autoire, juste au Sud de la Bave. C'est un village fortifié construit sur un promontoire qui domine la rivière et son confluent avec la Cère et la Dordogne. De ce site on découvre un panorama magnifique. L'église est des XVIème et XVIIème siècles.
 
L'ancien château-fort est accroché à l'extrémité d'un promontoire et domine la vallée, il a été transformé en château de plaisance au XVIIIème siècle.
 
Centre du village de Loubressac
Centre du village de Loubressac
 


Autoire

Autoire est situé dans une gorge entre deux falaises à quelques kilomètres au Sud de la Dordogne et de son affluent la Bave.
 
Vue sur Autoire
Vue sur Autoire
 
La ville remonte au Haut Moyen-Age, à l'époque féodale elle est le siège d'une châtellenie qui relève des comtes de Toulouse puis des vicomtes de Turenne.
 
Village d'Autoire
 
En 1286 Autoire fait partie des domaines cédés au roi d'Angleterre qui est aussi duc d'Aquitaine.
 
Pendant la Guerre de Cent Ans un dispositif fortifié est formé autour du château, il sert de point d'appui aux troupes Anglaises qui dévastent les domaines du roi de France.
 
Dans la seconde partie du XVIème siècle, pendant les Guerres de Religion la ville est incendiée en 1562 par les Protestants.
 
La ville a été assez prospère jusqu'à la Révolution Française comme en témoignent de belles demeures et châteaux de l'époque de la Renaissance et pendant l'Ancien Régime.
 
Autoire a sérieusement décliné aux XIXème et XXème siècles. C'est maintenant un site touristique réputé, avec ses nombreuses maisons à tourelles.
 
Centre du village d'Autoire avec l'église Saint Pierre
 
L'église Saint Pierre (cf photo ci-contre) est d'origine Romane, elle a été remaniée aux XVème et XVIèmes siècles puis dans les années 1860.
 
A un kilomètres vers le Sud se trouve le Cirque d'Autoire avec une grande muraille qui tombe sur la gorge d'Autoire. Sous un surplomb de la falaise subsistent les ruines du château des Anglais, une forteresse médiévale taillée dans le roc.
 


 

Montal

Ce village est proche de Saint Céré. Le château s'élève en haut d'une petite colline boisée, il est le principal monument du village.
 
Château de Montal
 
Il a été édifié pour Jeanne de Balzac d'Entraygues entre 1520 et 1535 sur l'emplacement d'un ancien château féodal.
 
Château de Montal
 
Il présente deux ailes à angle droit. Trois tours rondes sont situées à l'extrémité des corps de logis, leurs toits en poivrière rappellent l'architecture médiévale.
 
Le reste de l'édifice est influencé par l'architecture italienne car le père de Jeanne, Robert de Balzac avait participé aux Guerres d'Italie et été Gouverneur de Pise. La cour d'honneur est bordée de façades Renaissance très décorées.
 
A l'intérieur l'escalier a une riche décoration et les 27 pièces du château possèdent des tableaux et de beaux meuble de l'époque de la Renaissance.
 
Le château a été restauré au début du XXème siècle.
 


Château de Saint Laurent les Tours à Saint Céré
 

Saint Céré

Saint Céré est situé sur la rivière Bave, près de son confluent avec la Dordogne et près de Bretenoux - Castelnau.
 
La ville conserve des maisons anciennes (XVème siècle) en particulier le long des rues du Mazel et de l'Olié. Sur la Place du Mercadial les vieilles maisons sont étagées en surplomb. L'Hôtel Miramon sur le Boulevard Carnot est du début du XVIIème siècle, l'Hôtel de Puymule sur la Place de l'église est également remarquable.
 
L'église Saint Spérie remonte au XIIIème siècle mais elle a été reconstruite aux XVIIème et XVIIIème siècles.
 
Château de Saint Laurent les Tours à Saint Céré
 
Le principal monument de la ville est l'ancien château-fort qui domine la ville. Il comporte deux tours dites de Saint Laurent, l'une est du XIIème siècle et l'autre du XVème (cf photo ci-contre). Le site montre des traces d'occupation dès l'époque Gallo-Romaine.
 
Au Moyen-Age et pendant l'Ancien Régime (du XIIème au XVIIIème siècles) la châtellenie relevait des vicomtes de Turenne qui lui ont accordé de nombreuses franchises sources de sa prospérité.
 
Le château de Saint Laurent a été acquis à la fin de la Seconde Guerre Mondiale par l'artiste Jean Lurçat qui pendant une vingtaine d'années y a réalisé des tapisseries et autres oeuvres d'art.
 


Bretenoux et le château de Castelnau

Bretenoux est une ville située sur la rivière Cère, près de son confluent avec la Dordogne, et également près de la limite avec le département de la Corrèze.
 
La ville est issue d'un grand domaine Carolingien du IXème siècle. Une bastide y est fondée par le seigneur de Castelnau au milieu du XIIIème siècle. Elle en a conservé son plan en damier et elle conserve des vestiges de ses remparts médiévaux avec en particulier la Porte de la Guierle. Bretenoux possède également de nombreuses maisons anciennes.
 
Château de Castelnau Bretenoux
Château de Castelnau Bretenoux
 
A partir du XIème siècle, la forteresse de Castelnau est le siège d'une importante seigneurie chatelaine. L'édifice actuel a été construit à partir du XIIème siècle au-dessus du confluent de la Dordogne et de la Cère pour surveiller et contrôler les deux vallées. Le seigneurs de Castelnau sont confrontés aux vicomtes de Turenne, leurs voisins. Ils sont obligés de leur rendre hommage au début du XIIIème siècle.
 
Comme le montre la photo ci-dessus, le château est impressionnant, la triple enceinte comportait de nombreuses tours rondes et elle était protègée par des fossés. le donjon est de la fin du XIIème siècle, il a été renforcé au XIVème siècle. L'église du château est du XIVème siècle.
Le château a été négligé aux XVIIème et XIXèmes siècle (il est victime d'un incendie en 1851), il a été restauré à partir de la fin du XIXème siècle, il appartient maintenant à l'Etat Français.
 


Martel


Panorama sur Martel avec à droite l'église Saint Maur
 
 
Selon la légende, la ville de Martel serait issue de la fondation d'un église sur ce site par Charles Martel suite à sa victoire sur les Arabes en 732, d'où son nom.
 
La ville a été prospère pendant le Moyen-Age. En 1219, elle obtient une Charte avantageuse de Raymond IV vicomte de Turenne.
 
Sa triple enceinte défensive lui a permis de ne jamais être prise par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans.
 
De nombreux éléments de ses anciens remparts sont toujours présents: les Portes de Brive et de Souillac, la Tour de Tournemire qui est du XIVème siècle, etc.
 
Elle a perdu ses privilèges quand la vicomté de Turenne a été rattachée au royaume de France en 1738.
 
Maison ancienne et Halles sur la Place des Consuls
 
La Place des Consuls est au centre de la ville, des Halles du XVIIIème siècle occupent son milieu (cf photo ci-contre). Sur cette place se situent de nombreuses belles demeures: la Maison Fabri, l'Hôtel de la Monnaie, l'Hôtel de la Raymondie, etc.

 



L'église Saint Maur
Martel possède une église dédiée à Saint Maur, à l'origine elle a été fondée par le Doyen du monastère de Souillac et elle était de style Roman. Il en subsiste le portail et le tympan sculpté du XIIème siècle (cf photo ci-contre) qui représente le Jugement Dernier avec le Christ en majesté.
 
                                                        Tympan Roman de l'église Saint Maur de Martel
 
L'église actuelle a été construite pendant la première moitié du XIVème siècle, elle est de style Gothique. Il a été remaniée et agrandie à la fin du XVème et au début du XVIème siècle.
 
Le clocher a l'allure d'une tour de défense (cf photo au-dessus) et le flanc Est de l'église faisait partie de l'enceinte médiévale de la ville. Elle conserve des tours de guet en haut des contreforts.
 
La nef est vaste, bordée par des chapelles, les voûtes sont en croisées d'ogives avec des liernes et tiercerons. Le vitrail central de l'abside est du XVIème siècle.
Le chevet est plat et fortifié avec deux tours à échauguettes.


 


Floirac


Panorama sur la Dordogne, le Cirque de Montvalent et Floirac à l'extrême droite vus du Belvédère de Copeyre
 
 
Floirac est une commune située de l'autre côté de la Dordogne par rapport à Martel. Elle est à l'intérieur du Cirque de Montvalent (cf photo ci-dessus) à un kilomètre du fleuve.
 
                                                                                                                          Bourg et église de Floirac
 
L'église de Floirac (cf photo ci-contre) est du XVIIème siècle. La commune possède aussi une chapelle du XVème siècle.


 
Au Nord-Est, à proximité, se trouve le Puy d'Issolud qui est supposé être le site de l'ancien oppidum Gaulois d'Uxellodunum, cité par Jules César dans son ouvrage sur la Guerre des Gaules.
 
C'est là qu'à eu lieu la dernière bataille de la Guerre des Gaules, en 51 avant J-C. Jules César a fait le siège de cet oppidum et a fini par l'enlever.


 


Creysse

Le village de Creysse est à sept kilomètres au Sud de Martel. Il est situé sur un petit éperon rocheux sur la rive Nord de la Dordogne, il conserve des restes de son château médiéval, une église ancienne originale, des maisons ancienne et une petite halle intéressante.
 

La Tour du Guet (ou de Connac)                   Creysse près de la Dordogne             au centre l'église Saint Germain et au-delà se trouve des restes du château-vieux
 
Au Moyen-Age, un château-fort était implanté à Creysse qui était le siège d'une châtellenie rattachée à la puissante vicomté de Turenne. Les vicomtes étaient les suzerains des seigneur de Creysse qui eux-mêmes avaient plusieurs sous-vassaux.
Ce château surveillait le passage de la Dordogne où avait été établi un péage lucratif car beaucoup de pélerins l'empruntaient.
 
Les Anglais s'emparent de Creysse en 1349, au début de la Guerre de Cent Ans, la place ne revient aux Français qu'un siècle plus tard, en 1444. Au moment des Guerres de Religion, Creysse est tenu par des Protestants.
 
En 1738, avec la vicomté de Turenne, Creysse est rattaché au royaume de France. L'impact direct est l'augmentation sensible (multiplication par 3) des taxes et redevances.
 
Le château de Creysse comprend deux parties. Le château vieux est une forteresse médiévale dont il ne subsiste que peu d'éléments, des bâtiments (dont la grosse tour) y ont été ajoutés à la fin du XIVème siècle. Le château neuf est du XVIIIème siècle, il a été construit sur l'emplacement du donjon médiéval.
 
 
Les deux absides                   Eglise Saint Germain de Creysse                     Portail
 
L'église Saint Germain était à l'origine la chapelle du château, l'édifice est à la base de style Roman. Ses deux absides jumelées sont originales. Elle a été remaniée et agrandie au XVIIème siècle, le choeur actuel est l'ancienne Salle de Justice du XIVème siècle, ce qui explique le plan atypique de l'église. Le porche a été crée au XVIIème siècle, il est ancien et provient peut-être de l'ancienne église Saint Vincent du Vigan.
 


Meyronne, Saint Sozy et Meyrac

Jadis ces trois communes n'en formaient qu'une seule. Meyronne et Saint Sozy sont deux villages situés de part et d'autre de la Dordogne à quatre kilomètres à l'Ouest de Creysse. Mayrac est un hameau à trois kilomètres au Nord de la Dordogne.
 
L'église de Meyronne date du XVème siècle, le bourg conserve de belles et anciennes demeures. A proximité, dans le hameau du Limon se trouvent deux gouffres de plongée souterraine dont le Goul Naou.
 
Maison forte à  Saint Sozy
Maison forte à Saint Sozy
 
Saint Sozy est un village de caractère situé au bord de la Dordogne. Il conserve, un peu à l'écart du bourg, une belle maison forte dont la construction remonte au XIVème siècle.
 
Mayrac possède une église Romane du XIIème siècle et un château du XVème siècle.
 


Lacave - Belcastel - La Treyne

Lacave est un village situé près de la Dordogne à cinq kilomètres au Sud de Saint Sozy. Il possède trois sites intéressants: les Grottes de Lacave, le château de Belcastel et le château de La Treyne.
 
Les Grottes ont été découvertes au début du XXème siècle, elles s'enfoncent jusqu'à 85 mètres sous terre et comportent de nombreux stalactiques et stalagmites, la Salle des Merveilles est particulièrement spectaculaire.
 
Château de Belcastel au-dessus de la vallée de la Dordogne
Le château de Belcastel au-dessus de la vallée de la Dordogne
 
Le château de Belcastel remonte à une forteresse du Xème siècle, il est positionné en surplomb au dessus de la vallée de la Dordogne. La construction actuelle date de l'époque médiévale avec des remaniements postérieurs, à noter le donjon, l'enceinte et la chapelle.
 
Le château de La Treyne date pour l'essentiel du XVIIème siècle. Il est construit sur une falaise surplombant la Dordogne (cf photo ci-dessous).
 
Château de La Treyne au-dessus de la Dordogne
Château de La Treyne au-dessus de la Dordogne
 


Plan de Souillac au XVIIème siècle
 

Souillac

Souillac est une petite ville située sur la rive Nord de la Dordogne, à son confluent avec une petite rivière, la Borrèze. La ville s'est développée au Moyen-Age autour de l'abbaye Sainte Marie.
 
Grace à cet édifice et à l'église Saint Martin, Souillac est devenu une station touristique contribuant au succès rencontré par cette partie de la vallée de la Dordogne.
 
Plan de Souillac au XVIIème siècle
 
Le plan ci-contre montre l'importance de l'emprise de l'abbaye par rapport au reste de la ville. On y voit bien également le tracé des anciens remparts médiévaux.
 
La ville possède des places et rues anciennes: places Roucou, Benetou, rues des Oules, des Craquelins, du Barry, etc.
Le long de ces rues subsistent des maisons anciennes.
 
Le pont au-dessus de la Dordogne a été réalisé au début du XIXème siècle en utilisant de nouvelles techniques de construction pour l'époque.
 

 

L'Abbaye Sainte Marie de Souillac

Abbaye Sainte Marie de Souillac
Transept, chevet et absidioles pentagonales à pans de l'abbaye Sainte Marie de Souillac
 
L'abbaye Sainte Marie de Souillac à la fin du XVIIème siècle
 
L'origine du monastère remonte au Xème siècle quand Saint Géraud, comte et abbé d'Aurillac, meurt. Il laisse aux moines de son abbaye des biens sur le site de Souillac.
Ceux-ci sont accrus par des dons du vicomte de Cahors Frotard et de sa femme Adalbergue. Certains moines viennent s'y installer et établissent un monastère.
 
Une importante église est construite de 1075 à 1150, grâce à l'action des abbés et de doyens de l'abbaye Saint Géraud d'Aurillac, elle est de style Roman. Elle a subi de nombreuses vicissitudes à travers les siècles.
 
Au début du XIVème siècle, le monastère de Souillac est très riche, il possède de nombreuses églises et prieurés en Quercy, Périgord et Limousin.
 
L'abbaye Sainte Marie de Souillac à la fin du XVIIème siècle
 
Le monastère est pris par les Anglais et endommagé pendant la Guerre de Cent Ans.
 
Il est réparé et fortifié et le monastère redevient prospère à partir du milieu du XVème siècle.
 
Après un long conflit avec sa maison mère, l'abbaye Saint Géraud d'Aurillac, le monastère de Souillac devient autonome au début du XVIème siècle, il a le statut d'abbaye à part entière.
 
En 1562 puis en 1573, pendant les Guerres de Religion, la ville de Souillac est prise par les Protestants. L'abbaye est endommagée, en particulier le portail est disloqué.
 
L'abbaye et son église sont restaurées à partir du milieu du XVIIème siècle par l'abbé Henri de la Mothe-Houdancourt, également grand aumônier de la reine de France Anne d'Autriche et archevêque d'Auch. Le monastère est confié aux moines de la congrégation de Saint Maur.
Les bâtiments conventuels de l'abbaye Sainte-Marie ont aussi été reconstruits aux XVIIème siècle.
 
L'abbaye a été supprimée au moment de la Révolution Française. Elle est déclarée Bien National et mise en vente par lots. Certains bâtiments ont servi d'entrepôts pour stocker du tabac.
 
L'église a été restaurée au milieu du XIXème siècle puis à nouveau régulièrement à partir des années 1930 redonnant à l'édifice une allure proche de celle d'origine (en particulier pour les coupoles). Un lanternon a été placé au-dessus de chaque coupole.
 
Vue intérieure de la nef de l'église abbatiale de Sainte Marie de Souillac       Ancien portail de l'église abbatiale de Sainte Marie de Souillac
Vue intérieure de la nef                               Abbaye Sainte Marie de Souillac                   Ancien portail placé à l'intérieur de l'église
 
L'église abbatiale est en forme de croix latine, elle comporte une grande nef (55 mètres de longueur et 14 mètres de largeur) surmontée de trois coupoles (cf photo ci-dessus à gauche) et présente ainsi une similtude avec la cathédrale Saint Front de Périgueux.
 
Le transept est vaste (33 mètres) avec des croisillons voûtés en berceau brisé. L'abside dessert trois chapelles pentagonales rayonnantes (cf photo au-dessus) et le déambulatoire est surélevé.
 
Le décor sculpté de l'église abbatiale est remarquable. Des fragments du portail antérieur ont été réutilisés à l'intérieur de l'église au XVIIème siècle sur le mur Ouest de la nef (cf photo ci-dessus à droite).
 
Sculpture montrant la légende de Théophile dans l'église Sainte Marie de Souillac Sculpture du Prophète Isaïe dans l'église Sainte Marie de SouillacSculpture montrant un enchevêtrement de monstres dans l'église Sainte Marie de Souillac
                      Sculptures montrant (au centre) la Légende de Théophile                                                             Le Prophète Isaïe               Un enchevêtrement de monstres
 
Au dessus de la porte, un bas-relief est composé de trois registres, les registres latéraux portent des sculptures de Saint Benoit (à gauche, identifié par la crosse) et de Saint Pierre (à droite, identifié par les clefs).
 
Le registre central (cf photo ci-dessus à gauche) raconte La Légende du Miracle de Théophile qui a vendu son âme au diable:
Théophile qui a été chassé de son poste de trésorier par son évêque fait un pacte avec Satan (scène de gauche) pour retrouver sa place, avec succès (scène de droite). Près de mourir (scène supérieure à gauche) il demande pardon à Dieu et la Vierge lui rapporte le pacte qu'elle a repris à Satan, preuve de son pardon (scène supérieure à droite).
 
La photo ci-dessus, au milieu, montre le Prophète Isaïe, la sihouette est élancée et la chevelure flottante illustre la qualité du travail du sculpteur, cette statue est considérée comme un des chefs-d'oeuvre de l'Art Roman. Son positionnement dans l'ensemble apparait sur la photo juste au-dessus.
 
Le pilier sur la photo de droite présente un enchevêtrement de monstres. Là aussi, son positionnement dans l'ensemble apparait sur la photo juste au-dessus.
 
D'autres sculptures de qualité sont présentes, par exemple la scène du sacrifice d'Isaac par Abraham, etc.
 

L'église Saint Martin

Tympan du clocher de l'église Saint Martin de Souillac
Tympan du clocher de l'église Saint Martin
 
Eglise Saint Martin de Souillac L'ancienne église Saint-Martin remonte au XIIème siècle, elle était à l'intérieur de l'enceinte médiévale de Souillac, près de la Porte Barnicou. Elle est restée l'église paroissiale de la ville jusqu'à la Révolution Française.
 
Sur le bas du beffroi, dans la partie Ouest de l'édifice, subsiste un tympan Roman représentant le Christ en majesté entouré de la Vierge et d'un moine, ou peut-être Saint Martin (cf photo au-dessus).
 
Clocher-porche de l'église Saint Martin de Souillac
 
Eglise Saint Martin de Souillac

 
L'église actuelle a été reconstruite à partir de la fin du XVème siècle et remaniée au XVIIème siècle.
 
La nef unique est vouté d'ogives, le clocher-porche a été utilisé comme ouvrage de défense et il a été endommagé pendant les Guerres de Religion. De 1829 à 1985, l'église a servie de Mairie, sur le flanc Est le chevet est transformé en bâtiment administratif, il est utilisé maintenant par l'Office du Tourisme (cf photo ci-dessus à droite). L'église Saint Martin est maintenant utilisée pour des manifestations et expositions.
 

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Figeac

Figeac se situe au Nord-Est du département du Lot sur la rivière le Célé, à environ 70 kilomètres de Cahors . La cité est maintenant devenue un centre touristique et culturel renommé.
 
Son origine remonte à l'époque Gallo-Romaine, elle s'est développée autour de l'Abbaye Saint Sauveur à partir du milieu du IXème siècle et elle est restée sous sa tutelle jusqu'au XIVème siècle, elle passe alors sous l'autorité du roi de France qui était représenté sur place par un viguier.
 
Situé sur une route de pélerinage conduisant à Rocamadour et au-delà à Saint Jacques de Compostelle, Figeac a été prospère pendant tout le Moyen-Age et elle a conservé de nombreux monuments et maisons anciennes.
 
                                                                                    Hôtel de la Monnaie à Figeac
 
La ville subit les vicissitudes de la Guerre de Cent Ans, elle est prise et reprise alternativement par les Anglais et les Français.
 
Figeac est dans le parti Huguenot au moment des Guerres de Religion et au-delà (de 1576 à 1623). Elle subit les conséquences de la chute de Montauban en 1662, ses remparts sont demantelés avant de disparaitre au XVIIIème siècle au moment de la création de boulevards et de la rénovation urbaine.
 
Jean-François Champollion, spécialiste des langues orientales qui a decrypté les hiéroglyphes Egyptiens, est né à Figeac en 1790.
 

Les quartiers anciens

La ville comporte une partie ancienne établie sur la partie haute qui est étagée sur une colline et une partie créée au XIXème siècle sur l'autre rive du Célé.
 

Centre-ville de Figeac
 
 
Les quartiers anciens édifiés du XIIème au XVIIème siècle sont assez bien préservés. Ils sont composés de ruelles étroites bordées de maisons avec parfois des encorbellements et pans de bois, elles ont souvent en haut une galerie ajourée appelée soleilho. Certaines façades sont bien décorées.
 
Les principaux sites de la ville sont la Place Vival avec l'Hôtel de la Monnaie édifié à la fin du XIIIème, la Place Michelet avec l'église Saint Sauveur (cf ci-dessous), la Place Carnot qui l'ancienne place de la Halle (détruite en 1888) et la Place Champollion juste à côté, la Place du Puy avec l'église Notre-Dame du Puy qui conserve un chevet Roman (cf ci-dessous).
 
Rue et maison ancienne
                                                                Maison Cistéron

 
La Maison Cistéron (cf photo ci-contre à droite) présente une tourelle en encorbellement et le balcon est ouvragé. Elle appartenait à un armurier de Louis XIV.
 
 
Intérieur de l'église Saint Sauveur à Figeac
 

L'Abbaye Saint Sauveur

Cette importante abbaye a été fondée à la fin du VIIIème siècle sans doute à l'initiative de l'Abbaye de Conques. Dans les années 820 elle est dévastée par les Normands et Aimard, Abbé de Conques et Figeac, fait reconstruire le monastère.
 
Elle est affiliée à l'Abbaye de Cluny en 1074, l'Abbé Hugues de Cluny la réforme et y établit un nouvel abbé Girausd III. L'église abbatiale est détruite par un incendie et reconstruite à partir de la fin du XIème siècle, c'est à cette époque qu'elle a été consacrée. Les chapelles latérales datent du début du XIVème siècle.
 
                                                    Intérieur (nef et choeur) de l'église Saint Sauveur de Figeac
 
Elle ressort très endommagée de la Guerre de Cent Ans puis est sécularisée par le Cardinal d'Armagnac, abbé commendataire, en 1536. L'église devient alors une Collégiale.
 
Les Protestants s'emparent de Figeac en 1576, au moment des Guerres de Religion.
L'église subit de nouvelles vicissitudes en 1577, le choeur, une partie du transept, le côté Nord de la nef et sa voûte sont détruits.
La restauration est engagée en 1636.
 
Elle a d'ailleurs été remaniée à plusieurs reprises du XIIIème au XVIIème siècles, il subsiste cependant de nombreux éléments Romans.
 
 
L'église est assez grande, elle fait plus de 60 mètres de longueur.
 
A l'intérieur la nef comporte sept travées, elle est encadrée par d'étroits collatéraux, les piliers et colonnes sont surmontés de chapiteaux aux décors variés.
Le transept est assez vaste avec des absidioles.
Le choeur est entouré par un déambulatoire et l'abside comporte des chapelles rayonnantes (cf photo ci-contre).
 
Chevet Roman de l'église Saint Sauveur de Figeac
 
Le porche d'entrée a été démoli en 1823, la croisée du transept était surmontée d'un dôme qui s'est effondré en 1918, il a été remplacé par une voûte d'ogives.
 
L'église a été restaurée au XIXème siècle entre 1860 et 1900.
 
L'église Notre-Dame du Puy
Elle est implantée sur une hauteur qui domine la vieille ville de Figeac. Elle a sans doute été édifiée au XIIème siècle sur l'emplacement d'une ancienne église paroissiale.
 
Elle est endommagée pendant la Guerre de Cent Ans puis pendant les Guerres de Religion. Après 1576 elle est transformée en Temple Protestant. Elle redevient un édifice Catholique en 1623 et est restaurée dans la seconde partie du XVIIème siècle.
 
L'église est à la fois de style Roman et de style Gothique.
La façade a été réalisée au XIVème siècle, elle a été souvent restaurée. Le portail est en arc brisé avec cinq voussures qui retombent sur des colonnettes, l'archivolte est décorée de sculpture d'animaux fantastiques. Au-dessus des niches abritaient des statues et une rose avec lobes est inscrite dans un arc à trois voussures.
 
Les bases des murs latéraux de l'édifice sont du XIIème siècle même s'ils ont plusieurs fois été remaniés.
 
A l'intérieur l'église contient une nef de cinq travées bordées de bas-côtés et un transept. Le choeur comporte deux travées, un rétable qui limite ce choeur a été implanté à la fin du XVIIème siècle. Le chevet est Roman, il est composé d'une abside et de deux absidioles en hémicycles.
 

Votre Hôtel à Figeac                  
 



Vue de Marcilhac sur Célé
 

Marcilhac sur Célé

Le village de Marcilhac est situé sur le Célé, un affluent du Lot environ à mi-chemin entre Figeac et Cahors . Il est entouré par de hautes falaises.
 
Il était le siège d'une importante Abbaye au Moyen-Age, elle est mentionnée pour la première fois en 960, dans un acte de Roger de Pons comte de Toulouse, elle a été supprimée au moment de la Révolution Française.
 
Il en reste une église d'origine Romane dédiée à Saint Pierre, elle a été reconstruite par l'Abbé Gombart à partir de 1090.
 
L'église est incendiée par les Protestants en 1569, pendant les Guerres de Religion. Elle est reconstruite au début du XVIIème siècle.
 
Vue de Marcilhac sur Célé avec l'église Saint Pierre
 
Longtemps délaissée et en ruines elle a été en partie restaurée, du milieu du XIXème siècle au début du XXème, en style Gothique tout en conservant quelques éléments de style Roman.
 
Le clocher est fortifié, il a été reconstruit au XIVème siècle, sur son flanc Sud le portail comporte un remploi d'un tympan de l'époque Carolingienne.
La nef comporte trois travées voûtées d'ogives, le transept est imposant et le choeur donne sur un chevet pentagonal.
La Salle Capitulaire est adossée au transept, elle est du XIIème siècle et possède des chapiteaux sculptés qui constituent un véritable bestiaire.
 



Cénevières

Le château de Cénevières est situé au-dessus du Lot à quelques kilomètres en amont de Saint Cirq-Lapopie.
 
Château de Cénevières   Château de Cénevières
 
C'est un important château qui conserve un donjon, tour carrée de six étages, construit au XIIIème siècle. Les deux corps de bâtiments sont du XVème siècle, ils sont reliés par une galerie de la Renaissance (XVIème siècle).
 
A l'intérieur, le Grand Salon conserve un plafond peint de la Renaissance et une belle tapisserie des Flandres du XVIème siècle.
 


 

Saint Cirq-Lapopie


Site de Saint Cirq Lapopie au-dessus du Lot
 
 
Ce village (cf photo ci-dessous) est à un peu plus de 30 kilomètres à l'Est de Cahors , il est au sommet d'un escarpement qui surplombe la vallée du Lot d'un peu moins de 100 mètres de hauteur.
 
Autrefois le village était protégé par un château-fort et une enceinte. Il est ensuite devenu un important centre artisanal.
 
Il se développe le long d'une rue principale très pentue sur laquelle se raccordent des petites rues parfois également escarpées.
 
Toutes sont bordées par des maisons anciennes dont certaines présentent des encorbellements (cf photo ci-contre). Certaines sont maintenant utilisées par des artisans d'Art.
 
                                                                       Rue ancienne à Saint Cirq-Lapopie
 
Saint Cirq-Lapopie possède une église du XVème siècle en style Gothique avec un clocher-tour massif. La nef est voûtée d'ogives.
 
Le site permet de contrôler la vallée du Lot, c'est pourquoi dès le VIIIème siècle un point fort y est édifié. Plus tard, à l'époque féodale il est partagé en plusieurs fiefs attribués à des familles distinctes, les Lapopie sont l'une d'elles, elle a laissé son nom au village.
 
La Guerre de Cent Ans a pour conséquence finale le démantelement du château par le roi de France Louis XI.
 
Maisons anciennes à Saint Cirq-Lapopie
 
Pour autant le village reste prospère pendant l'Ancien Régime en particulier grâce à la qualité des ses artisans travaillant le bois.
 
Au XIXème siècle, la batellerie sur le Lot est très active ce qui garantit l'activité économique de la ville.
 
Maintenant le tourisme a pris le relais et au XXème siècle des écrivains (comme André Breton) et des peintres sont venus s'installer dans ce village remarquable.
 

La vallée du Lot vue de Saint Cirq Lapopie: à droite l'église du village
 



Montcuq

Le village de Montcuq se situe sur une hauteur à peu près à mi-chemin entre et Cahors et Moissac.
 
Vue de Montcuq
Vue de Montcuq
 
Au Moyen-Age, elle est le siège d'uns châtellenie relevant du comte de Toulouse. Le donjon (cf photo ci-dessus) est probablement une construction du XIIème siècle. Montcuq est fortement impliqué lors de la Croisade contre les Albigeois et elle est prise par Simon de Montfort le chef des Croisés.
 
En 1229, suite au Traité de Meaux, la régente de France Blanche de Castille impose la destruction des fortifications de la ville qui devient ensuite le siège d'un Bailliage royal.
 
Montcuq est également pris dans les conflits de la Guerre de Cent Ans, Anglais et Français s'en emparent chacun à leur tour. Pendant les Guerre de Religion, les Protestants s'emparent de la ville et la livrent au pillage.
 
La ville conserve des maisons anciennes des XIVème et XVème siècles. L'église Saint Hilaire a été commencée à la fin du XIIIème siècle, la nef a été refaite au XVIIème.
 







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