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Le département de la Correze (19)

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Le département de la Corrèze
 
La Corrèze est un département du centre de la France qui fait partie de la Région du Limousin. Elle est limitée au Nord par les deux autres département de cette Région: la Haute-Vienne et la Creuse.
 
Le département de la Corrèze possède un ensemble exceptionnel de sites et de monuments avec, en particulier, de nombreux Plus beaux villages de France. Il est devenu maintenant un département très recherché pour le tourisme culturel et le tourisme vert.
 
Département de la Corrèze avec ses arrondissements et les départements voisins
 

La préfecture est Tulle mais la ville principale est Brive la Gaillarde à l'extrémité Sud-Ouest du département, elle est une sous-préfecture.

D'autres villes sont intéressantes, en particulier Uzerche, ainsi que Treignac sur la Vézère, Beaulieu sur Dordogne, Collonges la Rouge et Turenne.

Le Nord-Est du département fait partie du Massif Central par le relief et le climat, il borde le Puy-de-Dome et le Cantal. La ville principale est Ussel qui est un chef-lieu d'arrondissement.

Dans la partie Sud l'influence de la vallée de la Dordogne est bien perceptible. Cette rivière arrive dans le département à Bort les Orgues puis traverse Argentat et Beaulieu sur Dordogne, elle passe ensuite dans le département de la Dordogne.

 

 
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Tulle

La Corrèze à Tulle
La Corrèze à Tulle avec à droite, le Théâtre Municipal
 
Tulle est la préfecture du département de la Corrèze, elle est traversée par la rivière du même nom. Elle est à une altitude de 210 mètres.
 
A partir des années 1970, Tulle a traversé une période difficile puisque sa population a régressé de près de 20% jusqu'à l'an 2000, elle est maintenant stabilisée.
 
Maisons anciennes à Tulle sur la place Gambetta, à gauche la Maison Loyac
 
La ville s'est développée en longueur, sur près de trois kilomètres le long des gorges de la Corrèze et sur le flanc des collines qui l'encadrent.
 
Le noyau de la ville entourait le château au-dessus de ces gorges et de celle d'un affluent, la Solane (recouverte à la fin du XIXème siècle). Une Abbaye a d'ailleurs été bâtie au confluent de ces deux rivières et le centre-ville conserve un bel ensemble de maisons et de rues anciennes.
 
Maisons anciennes à Tulle sur la place Gambetta
 
Les maisons qui donnent sur la place Gambetta, à côté de la Cathédrale, sont remarquables (cf photo-ci contre). On en trouve d'autres intéressantes sur la place Emile Zola et dans les rues du voisinage.
 
Sculptures de la Maison Loyac
 





 
A gauche de la photo, la Maison Loyac
 
La Maison Loyac
La Maison Loyac (à gauche sur la photo ci-dessus) est du début du XVIème siècle, c'est la plus belle maison de la ville.
 
La partie haute est encadrée par deux tourelles d'angles, la porte d'entrée et les fenêtres ont des linteaux sculptés en accolades avec des thèmes et sujets variés (animaux fantastiques, personnages, etc).
 
Sculptures du troisième étage de la Maison Loyac  
 
 
Rue de Maïsse à Tulle
 
La Ville Haute (on dit aussi l'Enclos) est protègée par des remparts avant le XIIème siècle avec les tours de Maïsse, de Chanac, de la Motte, du Lion .... Au XIIème siècle, l'enceinte incorpore l'église abbatiale
 
Au XIVème siècle, Tulle est assiègée et prise à plusieurs reprises par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans, d'abord en 1346 puis en 1369 où les habitants se délivrent eux-mêmes. La ville subit aussi les ravages de la Peste Noire. Elle renforce ses remparts au début du XVème siècle (ils ont été démolis au début du XVIIIème siècle).
 
Pendant les Guerres de Religion, Tulle tient pour le parti Catholique. Elle est assiègée sans succès par l'armée Protestante du vicomte de Turenne en 1577, puis à nouveau en 1585 où il s'empare de la ville qui est mise à sac.
 
Pendant le Moyen-Age puis l'Ancien Régime, la ville doit sa prospérité à son rôle religieux (évêché et nombreux couvents) et administratif (siège présidial pour la Justice ), mais aussi à un artisanat pour la production de dentelles de qualité. A partir de la fin du XVIIIème siècle, les artisans produisent aussi un tissu léger et transparent qui prend le nom de la ville: le tulle.
 
Une manufacture d'armes y a été implantée à la fin du XVIIème siècle, elle est devenue manufacture royale au en 1777 et sa production a été très intense pendant la Première Guerre Mondiale (fusils Lebel) et pendant l'Entre Deux-Guerres. Les établissements ont maintenant été requalifiés et regroupés dans un même quartier de la ville.
 
Tulle était aussi le lieu de foires importantes qui ont entretenu sa vie commerciale.
 
Rue de Maïsse (ou des Quatre-Vingt) à Tulle: 80 est le nombre de marches de l'escalier
 
Lors de la Révolution Française, Tulle est devenu le chef-lieu du département de la Corrèze.
 
Tulle a été victime de massacres perpétrés par un détachement SS de la Division Das Reich à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le 9 juin 1944, le lendemainde la prise de contrôle de la ville par les Résistants.
 
Au début du XXIème siècle, un important chantier de réhabilitation a permis de redonner vie aux quartiers historiques du centre-ville.
 
Tulle est la patrie d'adoption de deux Présidents de la Vème République: Jacques Chirac et François Hollande, ce qui contribue significativement à sa notoriété.
 
 

Cathédrale Saint Martin de Tulle

Une Abbaye a été fondée à Tulle par Saint Calmine dès le VIIème siècle. L'église actuelle a été entreprise au début du XIIème siècle, elle est en bonne partie de style Roman. Elle possèdait aussi un transept, un choeur avec déambulatoire et quatre absidioles de style Carolingien (effondrées en 1796: cf ci-dessous), le chevet atteignait pratiquement la rivière.
 
   
            Clocher, nef de style Roman et chevet plat                                     Cathédrale de Tulle                         Portail avec la dernière voussure polylobée
 
Nef de la cathédrale de Tulle
 
La façade de la cathédrale Saint Martin comporte en bas un porche avec au-dessus le clocher.
 
Le porche débouche sur un portail dont les voussures sont en arc légèrement brisé, la première est polylobée (cf photo ci-contre). Au-dessus, la tour du clocher avec les deux premiers étages du XIIème siècle, les deux suivants sont du XIIIème siècle et la flèche octogonale est du XIVème, elle s'élève à 75 mètres de hauteur.
 
A côté du porche se situe l'entrée du cloitre, il a été construit au XIIIème siècle en style Gothique. Seules subsistent les galeries Est et Ouest et deux travées de la galerie Nord. La salle capitulaire conserve des peintures murales (XIIIème et XIVème siècles) et des bas-reliefs sculptés.
 
Nef de la cathédrale Saint Martin de Tulle
 
La nef est pourvue de bas-côtés, elle s'élève sur deux étages (cf photo ci-contre) avec de grandes arcades légèrement brisées qui s'appuient sur des piliers flanqués de colonnes engagées. A l'étage se trouve une corniche avec des modillons sculptés, au dessus les fenêtres contribuent à l'éclairage de l'édifice. La voûte de la nef a été achevée à la fin du XIIème siècle, avec des arêtes en ogives Gothiques tandis que les bas-côtés sont couverts par des voûtes d'arêtes.
 
En 1317, un évêché est créé par démembrement d'une bonne part du Haut-Limousin dépendant de l'évêché de Limoges. L'église abbatiale devient alors la cathédrale de ce nouvel évêché.
 
L'église est transformée en ateliers de forges et de mécanique au moment de la Révolution Française. En 1796, la dernière travée de la nef, une bonne partie du transept et le choeur s'effondrent. En 1805, la dernière travée de la nef a été reconstruite et fermée par un mur qui constitue l'actuel chevet plat (cf photo ci-dessus à gauche).
 

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Naves

Le village de Naves est à un peu plus de cinq kilomètres au Nord de Tulle à une altitude supérieure à 400 mètres.
 
Eglise de Naves
Eglise de Naves
 
Au début du Moyen-Age, le site de Tintignac est abandonné et le bourg de Naves se forme à proximité.
 
Naves devient le siège d'une Viguerie à l'époque Carolingienne, elle continue à avoir de l'importance pendant tout le Moyen-Age, le village est d'ailleurs protégé par un château (qui a disparu).
 
Fresque murale de l'église Saint-Pierre-es-liens de Naves
 
Eglise Saint Pierre
L'église Saint-Pierre-es-liens de Naves est ancienne, un édifice religieux est signalé à cet endroit dès l'époque carolingienne. L'église actuelle est du XIVème siècle, elle est massive (cf photo ci-dessus) et destinée à assurer la protection éventuelle des habitants.
 
Elle conserve un beau rétable du XVIIème siècle en noyer sculpté avec des représentations de scènes bibliques sur la vie de Saint Pierre, il est très grand puisqu'il mesure 12 mètres de haut sur 14 de large.
 
Fresque murale de l'église Saint-Pierre-es-liens de Naves
 
L'église possède aussi une fresque murale intéressante (cf photo ci-contre).
 
 

 
 

Site Gaulois et Gallo-Romain de Tintignac

Le site Gaulois et Gallo-Romain de Tintignac se site juste au Nord de Naves, près d'une sortie de l'autoroute A89, il est à une altitude de 500 mètres. Il était établi au carrefour de deux voies Romaines importantes.
 
Maquette du site Gallo-Romain de Tintignac près de Naves
 

La première, la voie des métaux, venait du Nord-Ouest (Armorique), via Saint Yrieix la Perche et le col de Sainte Eulalie juste au Nord d'Uzerche, elle rejoignait la Provincia et la Méditerranée.

La seconde reliait Burdigala (Bordeaux) à Lugdunum (Lyon), c'est à peu près l'actuel tracé de l'A89. Elle était aussi reliée aux mines aurifères du Puy des Angles (sur l'actuelle commune des Angles sur Corrèze, à trois kilomètres à vol d'oiseau de Naves).

Tintignac comportait un sanctuaire (fanum), un théâtre, un portique et d'autres bâtiments dont la nature n'est pas identifiée. Autour de ces bâtiments des habitations ont été repérées et constituaient peut-être un vicus. De nombreux objets en fer ou en bronze y ont été découverts (casques, épées, lances, boucliers, etc). Le site semble avoir été abandonné au cours du IVème siècle.

 
En savoir plus sur le site archéologique de Tintignac
 

Le Viaduc autoroutier de Tulle

Le Viaduc de Tulle
Le Viaduc de Tulle
 
Le Viaduc de Tulle a été réalisé dans le cadre de la construction de l'autoroute A89 (Bordeaux - Clermont-Ferrand), il a été achevé en 2003. Il franchit la vallée de la Corrèze à 150 mètres de hauteur et sur une longueur de 850 mètres. Il est situé quelques kilomètres au Nord de Tulle, près du village de Naves.
 

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Cartes Archéologiques de la Gaule

 
 
Voies Romaine en Gaule: la traversée du Limousin

 
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Plus de Cartes Archéologiques sur la Gaule
 
 


 

Guides Archéologiques de la France

 
Argentomagus: Oppidum gaulois, agglomération gallo-romaine et musée de Françoise Dumasy-Mathieu      
 
Sanxay : sanctuaire gallo romain de P. Aupert
 
Saintes antique : sanctuaire gallo romain de Louis Maurin et Marianne Thauré
 
Limoges antique de Jean-Michel Desbordes           
 
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Eglise d'Allassac
 

Allassac

Le village d'Allassac est à un peu moins de 20 kilomètres au Nord de Brive la Gaillarde. La rivière la Vézère passe à proximité sur son flanc Ouest.
 
Le site était occupé des l'époque Préhistorique, puis à l'époque Gallo-Romaine où ses carrières d'ardoises étaient déjà exploitées.
 
Dès le début du Moyen-Age, une seigneurie y est constituée, elle dépend de l'Abbaye Saint Martial de Limoges.
 
Le bourg est protégé par une enceinte qui est agrandie et renforcée au XIVème siècle.
 
Au XVIème siècle, en dépit des Guerres de Religion, Allassac est une ville prospère grâce à l'exploitation des carrières d'ardoises et à ses activités agricoles, en particulier la culture de la vigne.
 
La population de la commune est restée autour des 4000 habitants jusqu'au début des années 1930, elle légèrement fléchi depuis.
 
Allassac conserve un vestige de son ancienne enceinte, la Tour César, qui remonte au XIIème siècle, elle a été remaniée au XVème siècle et fait 30 mètres de hauteur.
 
Eglise Saint Jean Baptiste d'Allassac  
 
L'église Saint Jean-Baptiste a été construite au XIIème siècle et reprise au XIVème siècle, en particulier le clocher (cf photo ci-contre) qui a été fortifié pour se prémunir contre les dangers de la Guerre de Cent Ans.
 
Trois kilomètres an Nord, sur la Vézère, le site du Saillant possède un pont du XIIIème siècle avec des becs face au courant et le château de Lasteyrie du XIXème siècle.
 


Uzerche

Panorama sur Uzerche
Panorama sur Uzerche: l'école Primaire Supérieure, le clocher de l'église Saint Pierre, le Château-Pontier et l'Hôtel du Sénéchal (ou des de Chavailles)
 
Porte et château Bécharie à Uzerche
 

Uzerche se situe sur un éperon rocheux dominant la Vézère, la ville est à 35 kilomètres au Nord de Brive et à 25 kilomètres au Nord-Ouest de Tulle.

Son origine est ancienne, le site est un ancien oppidum Gaulois réutilisé à l'époque Gallo-Romaine. Les Sarrazins font sans succès le siège de la ville en 732 et les années suivantes.

Le roi de la Francie Pépin le Bref s'en empare au milieu du VIIIème siècle et fortifie à nouveau la ville. Elle est le siège d'une vicairie à l'époque Carolingienne.
Au Moyen-Age, les fortifications de la ville étaient percées de neuf portes pour pénétrer à l'intérieur.

A partir du XVIème siècle, Uzerche devient le siège d'une Sénéchaussée qui s'étend sur tout le Bas-Limousin. La prospérité de la ville conduit les familles nobles à se faire construire les belles demeures toujours présentes de nos jours, d'où le dicton: Qui a maison à Uzerche a château en Limousin.

 
Porte et château Bécharie à Uzerche
 

Uzerche conserve de nombreux monuments anciens. La Porte Bécharie est la seule porte qui subsiste avec à côté la tour carrée du château Bécharie (cf photo ci-contre), elle défendait les deux paroisses du centre de la cité: Sainte Marie de Bécharie et Saint Nicolas.

 
Une fois franchie cette porte, la plupart des maisons datent du XVIIème siècle, leurs portes et fenêtres sont décorées de sculptures taillées dans le granit.
 
La Place des Vignerons, aussi nommée Place Chammatz (Champ de Mars), est bordée de maisons anciennes. Elle était jadis le lieu des foires au vin et du marché de la viande.
 
L'ancien château de Tayac à Uzerche
L'ancien château de Tayac à Uzerche
 
 

Eglise Saint Pierre d'Uzerche

Eglise Saint Pierre d'Uzerche   Chevet de l'église d'Uzerche
Nef et transept Sud                   Eglise Saint Pierre d'Uzerche                  Chevet avec les absidioles
 

Dès le Haut Moyen-Age, une Abbaye est créée en hauteur sur le site d'Uzerche. Un bourg se forme autour d'elle. La construction de l'église actuelle a été engagée vers 1030 et s'est étendue sur le XIIème siècle, elle est de style Roman. Elle a été fortifiée au moment de la Guerre de Cent Ans.

La nef comporte quatre travées, elle a été allongée au XIIIème siècle, elle est voûtée en berceau brisé avec des collatéraux étroits.
La croisée du transept est surmontée d'une coupole au-dessus de laquelle s'élève un clocher avec quatre étages. Le chevet est entouré par des absidioles (cf photo ci-dessus à droite).
La crypte est sous le choeur, elle en a d'ailleurs les dimensions et la forme avec un déambulatoire, les pélerins venaient y vénérer les reliques de Saint Léon et Saint Coronat, des évêques Bretons.

 

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Lubersac

Lubersac est une petite ville qui se situe à une quinzaine de kilomètres à l'Ouest d'Uzerche.
 
L'origine de la ville est Gallo-Romaine, son nom fait référence a la villa d'un notable local dénommée Lupersacum. Autour de l'An Mil, un seigneur édifie une forteresse féodale. Dès la fin du XIème siècle le seigneur Hugues de Lubersac accorde une charte de libertés et franchises aux habitants du bourg. La ville a été protégée par une enceinte et des fossés au moment de la Guerre de Cent Ans.
 
Mairie de Lubersac   Eglise Saint-Etienne de Lubersac
            Maison Renaissance (Mairie)                                     Lubersac                               Eglise Saint-Etienne: chevet et bras Sud du transept
 
Lubersac possède trois édifices intéressants: la Maison Renaissance, l'église Saint Etienne et le château du Verdier.
 
La Maison Renaissance (cf photo ci-dessus à gauche) a été réalisée à la fin du XVème siècle à partir d'une maison forte dont les colonnes sont bien visibles. Les sculptures de la façade sont l'ouvrage d'artistes italiens. A l'arrière de cette maison se trouvait l'église Saint Hilaire, endommagée par un orage en 1776, elle a été détruite en 1879.
 
Eglise Saint-Etienne de Lubersac
 

Eglise Saint Etienne

Cette église (cf photo ci-contre) est sans doute du XIIème siècle, elle a été bâtie sur l'emplacement d'une église antérieure, elle est essentiellement de style Roman. Elle a été remaniée au XIIIème siècle et agrandie au XIVème.
 
Eglise Saint-Etienne: chevet et bras Sud du transept  
 
Les deux travées Est de la nef sont les plus anciennes (peut-être du XIème siècle), elles sont voûtées en plein cintre. Les deux travées côté Ouest sont plus hautes et postérieures. L'abside date de la première moitié du XIIème siècle. Le portail principal est sur le bras Sud du transept, il a trois voussures au-dessus d'un arc polylobé.
Des fresques murales ont été découvertes et mises en valeur à la fin du XXème siècle. La fresque de Saint Léonard est du XIIIème siècle, elle se situe dans la croisée du transept, les autres fresques sont du XIVème, XVème siècle et postérieure.
 
L'église possède aussi de nombreux chapiteaux sculptés, à l'intérieur ils remontent au XIIème siècle et sont sur les thèmes du Nouveau Testament, à l'extérieur ils sont situés sur le chevet, ils représentent la translation des reliques de Saint Etienne comme le montrent les photos ci-dessous.
 
Sculpture du chevet de l'église Saint Etienne de Lubersac   Sculpture du chevet de l'église Saint Etienne de Lubersac   Sculpture du chevet de l'église Saint Etienne de Lubersac
Sculptures du chevet de l'église Saint Etienne de Lubersac: translation des reliques de Saint Etienne
 
Le château du Verdier est juste à la sortie du bourg vers Arnac-Pompadour, il a été construit au milieu du XVème siècle et restauré au milieu du XIXème siècle.
 


Arnac-Pompadour

Arnac-Pompadour est un village qui se situe à une quinzaine de kilomètres à l'Ouest d'Uzerche et à un peu plus de cinq au Sud de Lubersac. Il est proche du département de la Haute-Vienne et de celui de la Dordogne.
 
Le site était habité dès l'époque Gallo-Romaine, et une Abbaye y a été fondée vers l'An Mil par par Guy de Lastours. L'église dédiée à Saint Martial et Saint Pardoux est de style à la fois Roman et Gothique, elle est à nef unique avec des chapiteaux historiés.
 
En pratique c'est le château de Pompadour qui constitue le principal intérêt de cette commune.
 
Chateau de Pompadour
Château de Pompadour
 
Le château de Pompadour a une origine ancienne, une première forteresse a été édifiée au début du XIème siècle par Guy de Lastours, il en subsiste les huit tours de l'enceinte fortifiée, au-dessus des douves.
 
Le château a été reconstruit au XVème siècle par Geoffroy Hélie de Pompadour, Grand Aumonier de France. Cette famille s'éteint au début du XVIIIème siècle et le roi de France Louis XV acquiert le château.
 
Il en fait cadeau à sa favorite, Jeanne-Antoinette Poisson devenue Madame Le Normant d'Etiolles, qui obtient alors le titre de Marquise de Pompadour, même si elle n'y est pratiquement pas venue. Après elle, Louis XV y a créé un haras réputé.
 
Les logis ont été endommagés au moment de la Révolution Française. Les bâtiments qui subsistent ont conservé une allure médiévale avec leurs machicoulis.
 

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Ségur le Château

Le village de Ségur le Château se situe à une dizaine de kilomètres de Arnac-Pompadour et de Lubersac. Il est situé sur la rivière Auvézère qui est un affluent de l'Isle. Il est à la limite du département de la Dordogne.
 
Ségur est dominé par les ruines d'un puissant château-fort établi sur un promontoire rocheux entouré par un méandre de l'Auvézère. Il a été construit sans doute au début de la féodalité et a été reconfiguré les siècles suivants. Au XVème siècle, il comprend deux parties, le château lui-même, ouvrage défensif encadré par des abrupts rochaux à usage militaire et la Basse-Cour avec les logements des chevaliers chargés de défendre le château.
 
Ségur et son Château-fort au-dessus de l'Auvézère
Ségur et son Château-fort au-dessus de l'Auvézère
 
Ségur a une origine très ancienne puisque le site était déjà habité à l'époque Préhistorique puis Gallo-Romaine. Au Xème siècle, le Limousin est découpé en vicomtés dont un a son siège à Ségur. A la fin du Xème siècle l'héritière de la vicomté de Ségur se marie avec le vicomte de Limoges, les vicomtés sont fusionnées et le château de Ségur devient une châtellenie qui est aussi une des principales places fortes du vicomte de Limoges.
 
Les vicomtes séjournent de temps en temps à Ségur, mais surtout des chevaliers vassaux et des officiers judiciaires et administratifs de la châtellenie s'y installent à demeure. Un bourg se forme autour du château.
 
Au début du XVème siècle, le vicomte de Limoges, Jean de Blois devient aussi comte du Périgord et il établit à Ségur le siège de sa justice d'Appel (Cour des Appeaux) qui s'étendait sur 361 justices seigneuriales du Périgord et du Limousin.
 
Ségur connait alors une période de prospérité avec la présence de magistrats et de judiciables, il en est résulté la construction de belles maisons qui ont résisté au temps et que l'on peut toujours admirer (cf photos ci-dessous).
 
Maison ancienne à Ségur le Château     Maison ancienne à Ségur le Château
Maisons anciennes à Ségur le Château
 
Vue sur l'Auvézère à Ségur
 
Au milieu du XVème siècle, la vicomté de Limoges passe à Alain d'Albret qui s'établit à Ségur. Alain d'Albret est l'arrière-grand-père de Jeanne d'Albret, la mère du roi de France Henri IV. Avec celui-ci, la vicomté de Limoges est alors rattachée au domaine royal.
 
Malgré cela, la Cour des Appeaux continue à fonctionner tant bien que mal jusqu'au milieu du XVIIIème siècle, entrainant ensuite le déclin irrémédiable de la petite ville.
 
Au XVème siècle, la petite ville possèdait une place pour le Marché et une Halle, ainsi que trois ponts pour franchir l'Auvézère.
 
                                                                        Vue sur l'Auvézère à Ségur le Château

Ségur est maintenant une petite bourgade qui conserve un superbe patrimoine et une campagne environnante très belle.
 
Elle comporte trois quartiers déterminés par la configuration du site. Ce sont le bourg proprement dit où l'on est plongé dans une ambiance médiévale, les Farges et la Basse-Marche où est située l'église paroissiale dédiée à Saint Léger.


 





Treignac

La Vézère au pied du village de Treignac
La Vézère au pied du village de Treignac
 
Porte Chabirande à Treignac
 
La petite ville de Treignac est bâtie sur un escarpement rocheux dominant la Vézère. Elle est à une vingtaine de kilomètres au Nord-Est d'Uzerche.
 
Le site était habité dès le Haut Moyen-Age.
 
Les seigneurs de Comborn ont construit sur ce site, autour de l'An Mil, un château-fort autour duquel s'est développé le bourg de Treignac. Celui-ci a été doté d'une enceinte dès le début du XIIIème siècle, elle comportait trois portes, il en reste une, la Porte Chabirande (cf photo ci-contre).
 
Porte Chabirande
 
Le village conserve plusieurs monuments, à commencer par le pont à bec sur la Vézère qui a été réalisé au XIIIème siècle. C'est à la même époque qu'a été construite la Halle, elle a été reconstruite en 1484, suite au sac de la ville par les routiers de Rodrigue de Villandrando en 1438.
 
Juste à côté de la Halle, la Chapelle Notre-Dame de la Paix est du début du XVIIème siècle.
 
De belles maisons ont été édifiées dans la ville haute au XVème siècle et XVIème siècle. La Maison Fleyssac est du XVème siècle, elle était accolée aux remparts et à l'ancienne Porte Pradelle. La Maison Lachaud Sangnier date de 1573, elle accueillait les pélerins se rendant à Saint Jacques de Compostelle.
 
Il reste une tour (cf photo ci-dessous) qui faisait partie de l'Hôtel Forest de la Faye construit en 1585 et détruit récemment pour laisser la place à une affreuse cité administrative !   Du haut de cette tour on découvre un beau panorama sur la ville et la campagne environnante.
 
Tour de l'ancien Hôtel Forest de la FayeTreignac: Place de la Mairie: à gauche Notre-Dame de la Paix, au centre l'Hôtel de Ville et à droite la Halle
Tour de l'ancien Hôtel Forest de la Faye                         Place de la Mairie: à gauche Notre-Dame de la Paix, au centre l'Hôtel de Ville et à droite la Halle
 
La ville est sortie de son isolement au XIXème siècle avec la construction de ponts, en outre des places ont été aménagées à l'intérieur de la ville. Le chemin de fer est arrivé en 1904. Maintenant la ville a pris conscience de son potentiel touristique et restaure son patrimoine.
 



Egletons

La petite ville d'Egletons est à peu près à mi-chemin entre Tulle et Ussel, à une altitude d'environ 600 mètres.
 
Eglise Saint Antoine d'Egletons
Eglise Saint Antoine d'Egletons
 
L'origine de la ville est ancienne, elle existait dès l'époque Gallo-Romaine. A partir du XIème siècle, elle est le chef-lieu de la seigneurie de Ventadour (le château est à proximité: cf ci-dessous), ce qui lui assure la prospérité. Elle était protègée par une enceinte dont des éléments subsistent. La capitale de la seigneurie a ensuite été Ussel.
 
L'église d'origine est du XIIème siècle avec un clocher doté de machicoulis (cf photo ci-dessus), elle a été restaurée en 1855.
 
Des combats significatifs ont opposé la Résistance aux Allemands autour d'Egletons en août 1944.
 

Ventadour

Le château de Ventadour est à un peu plus de cinq kilomètres au Sud-Est d'Egletons. Il est sur un promontoire rocheux et vu de la route apparait impressionant. Il conserve des parties de l'enceinte extérieure et des tours. Il a été restauré au début du XXIème siècle.
 

Reconstitution du chateau de Ventadour à la fin du Moyen-Age
 
Les sires de Ventadour
Les sires de Ventadour sont issus des vicomtes de Comborn. Le premier seigneur est Ebles Ier, fils de Archambaud III de Comborn et de Roberte de Rochechouart, il vit au milieu du XIème siècle. Il épouse Aumode de Montbron. Ebles Ier a fait construire le château de Ventadour, à la fin de sa vie il se fait moine. Il est mort en 1096 et est enterré dans l'abbaye Saint Martin de Tulle. Il a pour fils Archambaud III et Ebles II.
 
Ebles II a cultivé la poésie et le chant, il fait partie des trouvères renommés de son temps. Bernard de Ventadour, qui était le fils s'un chaufournier du château, est né au château et s'est formé à ses côtés. C'est un des plus célèbres troubadours du temps. Ebles II a épousé Agnès de Bourbon-Montluçon, ils ont eu pour fils Archambaud et Ebles III, il a participé à la Croisade conduite par le roi de France Louis VII au milieu du XIIème siècle.
 
Ebles III a d'abord épousé Marguerite de Turenne, fille du vicomte Raymond Ier de Turenne et de Mathilde du Perche, le mariage a été annulé pour cause de parenté. Il épouse ensuite Adélaïde de Montpellier. Lui aussi a partipé aux Croisades, il est mort en 1170.
 
Son fils Ebles IV lui succède, il épouse Sybille de Faye, fille de Raoul de Faye sénéchal d'Aquitaine, ils ont pour enfants Ebles V et Marguerite. En 1198 il parvient à repousser une attaque de Richard Coeur de Lion qui voulait s'emparer de son château de Ventadour.
 
Ebles V épouse d'abord Marie de Limoges puis en secondes noces Marguerite de Turenne, ils ont pour enfants Ebles VI et Bernard évêque du Puy (en Velay).
 
Ebles VI épouse Delphine de La Tour d'Auvergne, ils ont pour enfants Ebles VII et trois filles. Il participe à la VIIème Croisade avec Alphonse de Poitiers en 1248.
 
Ebles VII épouse Blanche de Châteauneuf en 1263, ils ont plusieurs enfants dont Ebles VIII, il participe à la VIIIème Croisade avec le roi de France Saint Louis en 1270.
 
Ebles VIII épouse Marguerite de Beaujeu qui lui apporte la seigneurie de Montpensier. Ils ont plusieurs enfants dont Bernard et Ebles d'Ussel.
 
Bernard Ier épouse Marguerite de Beaumont, ils ont plusieurs enfants dont Robert qui devient comte de Ventadour en 1350. En 1328, Bernard participe à la campagne de Flandes avec le roi Philippe VI de Valois. Il est fait prisonnier puis délivré après la victoire de Cassel en août 1328. Dix ans plus tard il participe aux actions contre les Anglais en Guyenne et Gascogne et se défend contre les attaques dirigées contre Egletons, Meymac et Ussel.
Bernard participe et est fait prisonnie à la bataille de Poitiers (Nouaillé-Maupertuis) en 1356, il est à nouveau fait prisonnier et part en captivité à Londres. Libéré après le Traité de Brétigny, il intervient militairement dans le comté de La Marche.
Dans les années 1390, Bernard vend la seigneurie de Montpensier au duc de Berry, ceci lui permet de restaurer et fortifier le château de Ventadour.
 
Robert épouse en 1393 Isabelle de Vendat, ils ont pour enfants Jacques, Charles et Marguerite.
 
Jacques est fait prisonnier en 1415 à la défaite d'Azincourt et part à Londres. De retour en France il participe à la victoire de Baugé en 1421. Il combat ensuite pour le compte du Dauphin Charles, il est fait prisonnier à Crevant en 1423. Il est mort en 1424 lors de la défaite de Verneuil. N'ayant pas d'enfant, son frère Charles lui succède.
 
Charles est nommé en 1442 Lieutenant Général du roi Charles VII en charge de la libération du Limousin et du Périgord. La chute de Blaye entraine celle de la Guyenne. Charles devient chambellan du roi puis Connétable de France.
Il a épousé Marie de Pierre-Buffière, ils ont un fils Louis qui lui succède. Charles est mort en décembre 1486.
 
Louis épouse en 1445 Catherine de Beaufort. Il contribue aux actions militaires du roi Louis XI puis de Charles VIII. Il est mort en décembre 1500.
Son héritière est sa fille Blanche de Ventadour qui a épousé en 1472 Louis de Lévis baron de La Voûte qui devient ainsi comte de Lévis-Ventadour. Ils sont la tige de la deuxième Maison de Ventadour.
 



Eglise Saint André et Saint Léger de Meymac
 

Meymac

Meymac est sur la bordure méridionale du Plateau de Millevaches à près de 700 mètres d'altitude. Le Mont Bessou (977 mètres) est à moins de cinq kilomètres au Nord suivi du Puy Pendu où la Vézere a sa source.
La ville est à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest d'Ussel. Le bourg est orienté au Sud ce qui atténue les rigueurs du climat pendant la saison froide.

 
Eglise Saint André et Saint Léger
Archambault III vicomte de Comborn a fondé un monastère à Meymac, en 1085. D'abord Prieuré, il devient abbaye vers 1150, il relevait de l'Abbaye d'Uzerche.
 
L'église a été construite aux XIIème et XIIIème siècles, pour l'essentiel elle est de style Roman.
Le clocher-porche (cf photo ci-dessus à gauche) possède un porche composé d'un portail polylobé encadré par deux arcades. Au dessus de ce portail, le premier étage est à trois baies. La nef est unique (sans collatéraux) et voûtée d'ogives, l'abside comporte deux absidioles, c'est la partie la plus ancienne de l'édifice.
Le Trésor de l'église possède une Vierge du XIIème siècle et une Piétà du XVème siècle en pierre.
L'abbaye a subi un incendie au XIVème siècle puis a été restaurée mais seule l'église est ancienne, les batiments conventuels sont des XVIIIème et XIXème siècles.
 
Clocher-porche de l'église Saint André et Saint Léger
Tour de l'Horloge à Meymac
 
Le centre-ville de Meymac
Le bourg s'est developpé autour de l'abbaye et grace aux pélerinage sur les reliques de Saint Léger (évêque d'Autun du VIIème siècle). Au XIIIème siècle, ce bourg est protégé par des remparts.
 
Le centre-ville conserve de nombreux édifices et maisons anciennes dont beaucoup sont regroupées sur la place près de l'église Saint André ou dans son voisinage.
 
La Halle a été réalisée au XVème siècle, elle a été reconstruite au début du XIXème siècle. L'Hôtel de ville est sur l'emplacement de l'ancien château et la Tour de l'horloge (cf photo ci-dessus à droite) était en fait la tour de la porte du château.
 
Centre-ville et Tour de l'Horloge  
 
La ville a été longtemps prospère grace à un marché local actif pour les produits agricoles (fromages), la laine et le bois. Il en reste de nombreuses maisons des XVème et XVIème siècles qui ont des fenêtres à meneaux, des porches sculptés et des tourelles d'escalier avec des toits en poivrière.
 
Le chemin de fer y est arrivé en 1883 et pendant de nombreuses années Meymac a été un centre ferroviaire actif.
 
Au XXème siècle, Meymac est devenu une station touristique recherchée. L'Université de Limoges y a implanté un établissement pour sensibiliser à la protection de l'environnement.

 


Saint Angel

Le village de Saint-Angel est sur la route d'Egletons à Ussel, à moins de dix kilomètres de celle-ci et côté Ouest à moins de dix kilomètres de Meymac. Saint Angel est à 650 mètres d'altitude.
 
Eglise de Saint Angel Eglise de Saint Angel
Eglise de Saint Angel, à droite le bâtiment du Prieuré Saint Michel des Anges
 
Sur une hauteur s'élève une église fortifiée intéressante avec, accolés à elle (à droite sur les photos ci-dessus), les batiments de l'ancien Prieuré Saint Michel des Anges. Les puissants contreforts renforcent l'allure de quasi-forteresse. Juste à côté se trouvait jadis un château-fort qui le protégeait et un bourg s'est formé auprès de cet ensemble.
Le château-fort a été successivement gardé par les chevaliers de Mirabel au XIIIème siècle puis par ceux de Rochefort à partir du XIVème.
 
Un monastère y a été implanté dès le VIIIème siècle, en 783, le comte Roger de Limoges et sa femme Euphrasie d'Auvergne donnent le site à l'Abbaye de Charroux. L'église est reconstruite au XIIème siècle, elle est endommagée par un routier à la fin de ce siècle et la nef, ses supports et ceux du transept sont reconstruits au siècle suivant.
 
Pendant la Guerre de Cent Ans, Saint Angel est pris par les Anglais. Louis II de Bourbon reprend le prieuré en 1375, il est endommagé par un incendie. Le chevet est restauré entre 1380 et 1430, il était alors sans doute peint.
Les Anglais reprennent à nouveau Saint Angel en 1412, ils endommagent le château dont ne subsiste alors que la grosse tour. Vers 1434, le routier Rodrigue de Villandrando prend et pille Saint Angel.
 
L'église et le prieuré sont restaurés pendant la première partie du XVIème siècle.
 
En 1594, pendant les Guerres de Religion, le prieuré est dévasté par le seigneur Jean de Rochefort qui était Protestant et en conflit avec l'Abbaye de Charroux. Cette situation se prolonge au XVIIème siècle.
 
Le Prieuré avec l'église et les ruines du château-fort sont vendus comme Biens Nationaux au moment de la Révolution Française. Le château-fort disparait complètement et le monastère sert de prison pour les femmes nobles de la région d'Ussel.
 
Façade de l'église de Saint Angel Nef de l'église de Saint Angel
 
Eglise de Saint Angel
L'église de Saint Angel a une allure massive, elle a régulièrement été restaurée en fonction des évènements qui ont marqué son histoire, c'est pourquoi certaines parties sont en style Roman, d'autres en style Gothique.
 
La façade, côté Ouest, se caractérise par des renforts importants qui traduisent la volonté de sécuriser le bâtiment (cf photo ci-contre).
La nef est du début du XIIIème siècle, elle est accompagnée de collatéraux.
 
Façade de l'église de Saint Angel       Nef et collatéraux, transept et choeur
 
Le choeur est voûté en ogives (cf photo ci-contre) et l'abside est à sept pans (cf photo ci-dessous à droite) séparés par des contreforts saillants.
 
La Salle Capitulaire est du XVème siècle, elle est voûtée en ogives (cf photo ci-dessous à gauche).

 
Salle capitulaire du Prieuré Saint Michel   Choeur de l'église de Saint Angel: la voûte et les sept pans
            Salle capitulaire du Prieuré Saint Michel                   Saint Angel             Choeur de l'église de Saint Angel: la voûte et les sept pans
 


Ussel

La ville d'Ussel est une sous-préfecture du département de la Corrèze, sur l'axe routier Bordeaux - Clermont-Ferrand, elle est proche du département du Puy-de-Dome et de celui du Cantal.
 
La ville est à 630 mètres d'altitude dans la partie Sud-Est du Plateau de Millevaches. Elle est bordée par deux petites rivières: la Sarsonne et la Diège qui sont des affluents de la Dordogne. Son activité est agricole avec un élevage important dans la région qui l'entoure. Des entreprises d'exploitation et de transformation du bois y sont implantées. Jadis des mines dans le voisinage avait généré une activité minière quasiment éteinte maintenant.
 
 
L'origine de la ville est ancienne, elle est issue de l'oppidum du Peyrot de la tribu Gauloise des Lémovices qui est en hauteur au-dessus de la cité. Un aigle Romain y a été découvert et implanté au centre d'Ussel, sur la place Voltaire.
 
Le centre-ville ancien a été réhabilité, ce qui a permis de remettre en valeur les maisons en granit dont certaines sont remarquables: l'Hôtel des ducs de Ventadour, la tour de Soubise qui date des XIVème et XVème siècles, etc.
 
Au Moyen-Age Ussel fait partie de la vicomté de Ventadour et au XVIème siècle elle devient la capitale administrative du duché de Ventadour.
 
Les nombreuses tanneries assurent la prospérité de la ville aux XVIIème et XVIIIème siècles.
 
L'arrivée du chemin de fer au milieu du XIXème siècle a redonné temporairement de la vitalité à Ussel. Depuis le début des années 1980, la ville traverse une période difficile, la population de la ville diminue et le tourisme a de la peine à s'y développer.
 
Eglise Saint Martin d'Ussel
 
L'église Saint Martin remonte au XIème siècle, elle a été modifiée à la fin du XIIème siècle et au début du XIIIème. Elle reste cependant principalement de style Roman. L'abside est à chevet plat avec trois fenêtres voûtées en plein cintre.
 
La nef a été remaniée et des bas-côtés ont été ajoutés au début du XVIème siècle. Elle a été restaurée au XIXème siècle.
Le clocher s'est effondré au milieu du XIXème siècle, il a été reconstruit dans les années 1860.
 
A l'intérieur de l'église se trouvent des stalles et des boiseries remarquables.
 
L'Hôtel des Ventadour   Maison ancienne à UsselMaison ancienne à Ussel
L'Hôtel des ducs de Ventadour                                                              Maisons anciennes à Ussel                
 
L'Hôtel des ducs de Ventadour (cf photo ci-dessus à gauche) a été bâti à la fin du XVème siècle dans le style Renaissance, les fenêtres sont encadrées par des pilastres et des colonettes sculptées surmontées d'un fronton. Les ducs de Ventadour ont éprouvé alors le besoin de quitter parfois leur château-fort, à 30 kilomètres de là, pour résider en ville.
Sur la photo du centre, la maison à l'arrière-plan est l'ancien presbytère de l'église Saint Martin.
 

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Brive la Gaillarde

Brive la Gaillarde est la principale ville du département de la Corrèze en terme de population. Elle se situe à 25 kilomètres au Sud-Ouest de Tulle dans la partie Sud du département, l'influence de la vallée de la Dordogne s'y fait bien sentir.
 
La ville est traversée par la Corrèze sur laquelle a été édifiée un pont ancien qui a laissé son nom à la ville. Un nouveau pont a été construit au XVIIIème siècle. La Corrèze se jette dans la Vézère peu après Brive.
 
Brive est un centre agricole, industriel et commercial actif dont la zone d'influence déborde même sur le département de la Dordogne.
 
Brive: Tour des Echevins
 
Histoire de Brive
L'origine de Brive remonte à l'époque Celtique comme l'évoque le nom qui fait référence à un pont au-dessus d'une rivière (ici la Corrèze). A l'époque Gallo-Romaine, Briva est au carrefour de deux voies Romaines: celle joignant Vesuna (Périgueux) à Augustonemetum (Clermont-Ferrand) d'une part et celle reliant Augustoritum (Limoges) à Divona (Cahors). Une petite agglomération existe alors sur l'emplacement actuel de la Collégiale et autour.
 
Le christianisme y est introduit au Vème siècle par Martin l'Espagnol. Un petit édifice est édifié sur sa tombe et c'est là qu'est construit la Collégiale Saint Martin à la fin du XIIème siècle.
 
L'époque Mérovingienne est agitée par des soulèvements qui aboutissent au rattachement temporaire du Limousin au royaume d'Austrasie dont la capitale était à Metz.
 
Autour de l'An Mil, Brive est sous la tutelle des évêques de Limoges. La protection de la ville est assurée par les vicomtes de Turenne et les seigneurs de Malemort, mais la bourgeoisie de Brive est souvent en conflit avec eux.
En 1213, la ville obtient la protection du roi de France Philippe II Auguste, un Consulat y est reconnu par le roi Louis VIII en 1225.
 
La première enceinte est construite, elle protège le quartier autour de la Collégiale. Pour autant la place est conquise par traitrise par les Anglais pendant la Guerre de Cent Ans.
 
Une seconde enceinte, beaucoup plus vaste, est construite au début du XVème siècle, elle est délimité par les boulevards actuels. Elle comportait tours et portes d'accès et faisait plus d'un kilomètre et demi de longueur.
 
Tour des Echevins  
 
La ville se déveoppe au XVIème en dépit des Guerres de Religion. De beaux édifices sont construits comme l'Hôtel Labenche et la Tour des Echevins (cf photo ci-contre).
 
Avec l'arrivée du chemin de fer en 1860, Brive devient un noeud ferroviaire qui favorise son développement économique.
 
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, Brive subit des bombardements, la Résistance (avec par exemple Edmond Michelet) y est forte et la cité se délivre elle-même en août 1944.
 
 

Collégiale Saint Martin

Collégiale Saint Martin de Brive   Collégiale Saint Martin de Brive
Façade, nef et transept                         Collégiale Saint Martin de Brive                     Clocher, chevet et absidioles
 
Archives Municipales de Brive
 
L'église actuelle a été construite à la fin du XIIème siècle sur l'emplacement d'un sanctuaire sur le tombeau de Saint Martin l'Espagnol, lapidé au début du Vème siècle.
Les vestiges de ce premier édifice, édifié à la fin du Vème siècle, sont visibles dans la crypte située sous la nef.
 
Les voûtes de la nef Romane s'effondrent, elles sont reconstruites au XIVème siècle en style Gothique (voûtes d'ogives).
 
Le cloitre et la salle capitulaire ainsi ques bâtiments conventuels étaient implantés sur le flanc Nord de la Collégiale. Le cloitre a été démoli à partir du milieu du XVIIIème siècle.
 
Le clocher actuel a été construit au XIXème siècle en style néo Roman.
 
Jadis des maisons étaient accolées à la Collégiale, elles ont été démolies à partir de la fin du XIXème siècle.

Archives Municipales de Brive
 
Le centre de la ville a été réhabilité avec en même temps la création de rues piétonnes et une mise en valeur remarquable de la Collégiale.
Cet ensemble d'actions a contribué à faire de Brive une destination touristique.
 

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Turenne

Le village de Turenne est à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de Collonges la Rouge. Il est établi sur le flanc d'une colline rocheuse escarpée qui domine la rivière la Tourmente. Du haut de cette colline, à 360 mètres d'altitude, on supervise tous les environs.
 
La Corrèze à Tulle
Le village de Turenne avec son château-fort et ses maisons anciennes
 
Maisons anciennes à Turenne
 
Dès l'antiquité le site a été utilisé pour surveiller la voie entre Brive et Cahors qui passe à proximité dans la forêt de Turenne.
 
En 767, le roi de Francie Pépin le Bref y combat le duc d'Aquitaine, Waïfre qui conteste son autorité.
 
Au début du Moyen-Age, un formidable château-fort (cf photo ci-dessus) est construit sur le sommet de la butte. Il en reste une porte fortifiée et trois enceintes et à l'intérieur, une tour de guet (Tour de César) et le donjon (Tour de l'Horloge).
 
Maisons anciennes à Turenne  
 
Le bourg de Turenne s'est développé au milieu du XVème siècle avec l'implantation de nombreux artisans et l'accroissement des administrations de la vicomté.
 
Au milieu du XVIème siècle, la ville devient une place forte Protestante qui accueille des coreligionnaires pourchassés ailleurs. Les fortifications sont renforcées et la ville s'en trouve restructurée.
 
Au XVIIème siècle, la Fronde puis la Révocation de l'Edit de Nantes en 1685 déstabilisent la vie de Turenne. De nombreux protestants quittent la ville qui décline rapidement, ceci est amplifié par la vente de la vicomté en 1738. Au XIXème siècle, le processus ne fait que s'accentuer.
 
Rue Droite à Turenne
 

Le village

Le village de Turenne est un bourg castral étagé sur le flanc Sud-Ouest de la colline avec de vieilles maisons et des rues étroites. La ville haute s'est formée au pied du château avec les écuries, les granges et les demeures des chevaliers. Il était entouré d'une enceinte dont une porte subsiste: la Porte de Mauriolles (cf photo ci-dessous).
 
La place de l'Ancienne Halle (ou du Milieu ou encore du Marché) occupe le centre du bourg où convergeaient les principales rues. Les maisons qui l'entourent ont été construites par des notables au XVIIème siècle.
 
Une Halle y a été édifiée en 1616, elle accueillait le marché aux grains chaque jeudi. Jusqu'au milieu du XIXème siècle se tenait autour d'elle des marchés de volailles, de laitages, etc. On pouvait aussi y acheter des paniers et des tonneaux. La Halle a été démolie en 1952.
 
La rue Droite part de la place de l'Ancienne Halle et monte vers le château (cf photo ci-contre). De part et d'autre de cette rue se situent des maisons construites aux XVème et XVIème siècles par des familles nobles, elles sont parfois dotées de tours et de tourelles. La rue comportait aussi des boutiques d'artisans.
 
Rue Droite à Turenne, elle permet de monter directement au château
 
Plusieurs maisons anciennes sont remarquables: la maison des Dames de Montgalvy, l'Hôtel Sclaffer (du XVIème siècle), etc. En même temps la configuration du village restitue bien une allure et une atmosphère médiévale.

 
La Collégiale Notre-Dame - Saint Pantaléon
La Collégiale Notre-Dame - Saint Pantaléon à Turenne
La Collégiale Notre-Dame - Saint Pantaléon
 
La Collégiale Notre-Dame - Saint Pantaléon est un exemple de l'architecture de la Contre-Réforme en cours à la fin du XVIIème siècle, elle imite le style Roman. Elle fait 40 mètres de longueur, la nef mesure 10 mètres en largeur, elle est coupée par un transept. Le clocheton au-dessus de la croisée du transept a une forme originale.
L'église possède un rétable-tabernacle de la même époque réalisés par les frères Tournier de Gourdon.
 

Le château-fort

Panorama sur Turenne: le village, le château et la collégiale vus du côté Sud
Panorama sur Turenne: le village, le château et la collégiale
 
La position du château au sommet d'une butte escarpée le rendait quasiment imprenable. Il surveillait tous les environs et en particulier vers l'Est une vaste étendue jusqu'aux montagnes d'Auvergne. Des postes de guet aux villages de Nazareth, Linoire et La Gardelle lui permettait d'accroitre le territoire contrôlé.
 
Panorama sur le château de Turenne
Panorama sur le château de Turenne vu du côté Est
 
La forteresse est dotée au Nord d'une tour de guet (Tour de César), haute de 20 mètres et avec des murs très épais (2,50 mètres), et du côté Sud d'un donjon (Tour de l'Horloge) quadrangulaire de 12 mètres sur 10 qui a sans douté été édifié au XIVème siècle.
Autour et entre ces bâtiments étaient implantés des logis et la chapelle Saint Martial (cf gravure ci-dessous).
 
En 1652, immédiatement après la Fronde et au début du règne de Louis XIV, la citadelle commence à être démantelée. Les pierres sont réutilisées par la construction de maisons dans le bourg. Le démantelement a été poursuivi au milieu du XVIIIème siècle après le rachat de la vicomté par le roi de France.
 
Les fortifications
Le château était protègé par trois enceintes. Il en reste une porte fortifiée (la Porte de Mauriolles) avec à proximité la chapelle des Capucins, c'est là que se trouvait aussi l'Auditoire de Justice.
 
La Porte de Mauriolles à Turenne  La Chapelle des Capucins à Turenne
La Porte de Mauriolles                                         Turenne                                      La Chapelle des Capucins
 
La Chapelle des Capucins a été établi sur un édifice médiéval antérieur, cette chapelle et le couvent des Capucins ont été construits à la fin du XVIIème siècle. Les bâtiments ont accueilli une dizaine de moines dont la mission était de convertir la bourgeoisie Protestante de la cité, tout ceci avec l'accord du vicomte Frédéric Maurice qui venait de se convertir au catholicisme.
Les moines ont été chassés au moment de la Révolution Française et le couvent a été vendu comme Bien National.
 

Chateau de Turenne avant 1575
 

La Vicomté de Turenne

La Vicomté de Turenne s'est constitué à l'époque Carolingienne, au moment de l'affaiblissement du pouvoir royal et du développement de la Féodalité.
Le premier vicomte connu, autour de 940, est Adhémar, abbé laïc de Tulle. Son fils Bernard Ier lui succède vers 950 et à partir de là le fief devient héréditaire. Sa fille Sulpicie se marie avec Archambaud de Comborn et à partir de 986, la vicomté appartient à la puissante maison de Comborn pendant trois siècles, cette famille domine tout le Sud du Limousin.
Guillaume (1030-1074), le petit-fils d'Archambaud et de Sulpicie se voit attribuer en propre la vicomté de Turenne.
 
Le vicomte Raymond I accompagne le comte de Toulouse, Raymond de Saint Gilles, lors de la première Croisade et il participe à la prise de Jérusalem en 1099. Raymond I a épousé une femme du Nord, Mathilde du Perche fille de Geoffroy de Mortagne, comte du Perche.
 
Au XIIème siècle, la vicomté s'accroit notablement et franchit la Dordogne. Raymond II (1160-1191) acquiert la vicomté de Brassac (Montvalent) et la châtellenie de Saint Céré.
 
Raymond VII meurt à la bataille de Mons en Pévèle dans les Flandres, sa fille Marguerite a épousé Bernard de Comminges, elle meurt en 1311 sans enfant. La vicomté passe alors à la famille des comtes de Comminges, puissants seigneurs féodaux du Sud de la France. En 1350, Guillaume Roger, comte de Beaufort, en Anjou, épouse Aliénor de Comminges et achète la vicomté de Turenne, son oncle est le Pape Clément VI qui est installé à Avignon. Un autre Pape, Grégoire XI, appartient aussi à cette famille, Roger de Beaufort, ce qui contribue à protéger leurs domaines pendant la Guerre de Cent Ans, privilège appréciable.
 
La vicomté arrive finalement à la famille des La Tour d'Auvergne vers 1450 où elle va rester pendant près de trois siècles.
 
A la fin du Moyen-Age, la vicomté de Turenne a une emprise territoriale importante, elle regroupe plus de cent paroisses dont certaines sont dans le Limousin et le Quercy. Outre Turenne, qui est alors une ville significative, les principales cités de la vicomté sont Argentat, Beaulieu, Collonges, Gagnac, Martel, Saint Céré et Servières. Elle compte une population de près de 20000 feux (familles). La vicomté tient ses propres Etats-Généraux et bat sa propre monnaie, les habitants paient peu d'impôts, en contrepartie ils votent chaque année des subsides au vicomte.
 
De 1450 à 1550, à l'époque de la Renaissance, Turenne et la vicomté connaissent un siècle de prospérité.
 
A la fin du XVIème siècle, au moment des Guerres de Religion, le vicomte Henri de La Tour d'Auvergne soutient Henri de Bourbon (le futur Henri IV) et figure parmi les chefs du parti Protestant. La ville et la vicomté deviennent un des bastions du Protestantisme.
Le vicomte de Turenne devient également duc de Bouillon et prince de Sedan dans les Ardennes, il épouse en seconde noce Elizabeth de Nassau, de la maison d'Orange qui règne sur les Pays-Bas. Ils ont huit enfants, l'ainé est Frédéric-Maurice qui devient à son tour vicomte, il a activement participé à la Fronde contre Mazarin.
 
Le frère cadet du vicomte de Turenne est Henri de La Tour d'Auvergne (1611-1675), le célèbre Grand Turenne du règne de Louis XIV, il a remporté d'innombrables victoires.
 
Lors de la Révocation de l'Edit de Nantes, à la fin du XVIIème siècle, de nombreux protestants quittent Turenne qui commence à décliner.
 
La vicomté de Turenne est restée indépendante jusqu'en 1738, date à laquelle le dernier vicomte Charles Godefroy de Turenne, ruiné, l'a vendue au roi de France Louis XV. Concrètement, cela s'est traduit par la finalisation du démantèlement du château-fort et une augmentation significative des impôts et taxes !
 
Les pierres de la forteresse ont été utilisées aux XVIIème et XVIIIème siècles pour la construction des maisons et édifices de la ville.
 
Ces épisodes successifs transforment progressivement la fière ville de Turenne en un bourg rural marqué par les vestiges de son passé. Le site de Turenne est maintenant une station touristique appréciée.
 


Panorama sur Collonges la Rouge
 

Collonges la Rouge

Collonges la Rouge tire son nom de la couleur de ses maisons et édifices qui ont été réalisés avec un grès rouge issu des carrières de la région. La petite ville est à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est de Brive, elle est devenue un site touristique très recherché.
 
Panorama sur Collonges la Rouge: au premier plan le castel de Vassignac, au-dessus l'église Saint Pierre
 
A l'époque Gallo-Romaine, ce site faisait partie d'une Villa, il était exploité par un colon qui versait des redevances au maitre de cette villa.
 
A la fin du VIIIème siècle, en 785, Roger vicomte de Limoges le donne aux moines de l'Abbaye de Charroux qui reprennent le Prieuré préexistant. Un bourg avec des artisans se forme autour de celui-ci.
 
Au Haut Moyen-Age, dès 844, Collonges relève de la vicomté de Turenne. Le village est ensuite protègé par une enceinte dont il subsiste la Porte du Prieuré et la Porte Plate.
 
Au début du XIIIème siècle, Collonges prend plus d'importance car le bourg devient une étape du pélerinage vers Saint Jacques de Compostelle, il est sur la via Lemovicensis qui commence à Vézelay et traverse le Limousin.
 
En 1308, les bourgeois de Collonges obtiennent du vicomte de Turenne une Charte qui leur donne des franchises et libertés communales. La ville devient le siège d'un Baillage puis d'une Châtellenie, elle est dotée d'un tribunal avec un procureur et un lieutenant de justice.
 
Maison de la Sirène à Collonges la Rouge
 
L'administration de la vicomté se délocalise progressivement à Collonges, les officiers s'y construisent de belles résidences à partir du XVème siècle. La plupart de ces demeures sont toujours là : maison de la Sirène, castel de Maussac, maison Ramade de la Serre, maison Ramade de Friac, castel de Vassignac, castel de Benges, etc.
 
Maison de la Sirène  
 
La maison de la Sirène (cf photo ci-contre) est du XVIème siècle, elle est à encorbellement. A droite et en haut de la porte se trouve la sculpture d'une Sirène qui a donné le nom de cette maison.
 
Maison Ramade de la Serre à Collonges la Rouge
 
Maison Ramade de la Serre, elle date du XVIème siècle
 
Collonges est assez prospère du XVIème juqu'au début du XVIIIème siècle grace à la production et au commerce de l'huile de noix et d'un vin blanc recherché. Ceci s'ajoute à son activité administrative et judiciaire, la ville a pu compter alors près de 1500 habitants.
 
Castel de Vassignac à Collonges la Rouge


 
Dès le milieu du XVIIIème siècle, la vente de la vicomté au roi de France porte un coup fatal à cette prospérité, les officiers de la vicomté sont remplacés par une administration royale qui lève des impôts et taxes beaucoup plus élevés qu'antérieurement. Le déclin de la ville commence, il est accentué par la Révolution Française. Tant et si bien qu'au XIXème siècle Collonges est rattachée au canton de sa voisine Meyssac. C'est aussi au XIXème siècle qu'une bonne part des remparts disparaissent.
 
A la fin de ce siècle, la vigne de Collonges est dévastée par le phylloxera, la production du vin blanc disparait quasiment, ruinant de nombreux habitants qui désertent la ville.
 
Castel de Vassignac  
 
Cependant, la prise de conscience de la qualité du patrimoine du bourg font que dès la fin du XIXème siècle la restauration s'engage et s'amplifie au XXème. La Société des Amis de Collonges est fondée en 1927.
 
Maintenant Collonges la Rouge est devenue un haut-lieu du tourisme régional.
 
C'est le maire de Collonges qui a fondé en 1987 l'association des Plus beaux villages de France qui permet de ressuciter des villages ayant conservé une architecture remarquable.

 
Intérieur de la Halle de Collonges la Rouge   Chapelle des Pénitents de Collonges la Rouge
Intérieur de la Halle                                                                                             Chapelle des Pénitents
 
La Halle (cf photo ci-dessus à gauche)
La Halle a été édifiée au XVIIème siècle, elle est sur la place centrale de la ville, à côté de l'église Saint Pierre. Sa charpente est remarquable, au fond, à gauche, on entrevoit l'ancien four banal (les habitants étaient tenus de cuire leur pain dans ce four contre une redevance au seigneur, ici le vicomte de Turenne).
 
La Chapelle des Pénitents (cf photo ci-dessus, à droite)
Au XVIème siècle, une communauté importante de Protestants s'est formée à Collonges. A partir de la Contre-Réforme du XVIIème siècle, une confrérie de Pénitents noir est présente est active jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, elle dispose d'une chapelle à côté de l'église Saint Pierre.
 

L'église Saint Pierre

Outre les manoirs et maisons anciennes précités, l'église Saint Pierre est un édifice remarquable en bonne partie de style Roman.
 
Eglise Saint Pierre de Collonges la Rouge   Eglise Saint Pierre de Collonges la Rouge
Eglise Saint Pierre de Collonges la Rouge
 
Tympan du Portail de l'église Saint Pierre à Collonges la Rouge
 
L'église Saint Pierre a été édifiée à partir de 1060, elle a été remaniée aux XIIème et XVème siècles. En outre elle a été fortifiée au XVIème siècle, au moment des Guerres de Religion comme le montre la Tour de Guet sur le flanc Sud.
 
Le clocher à gâbles a été réalisé autour de 1100, il est de style Roman. Les trois premiers étages de la tour sont carrés et surmontés d'une flèche octogonale sur deux niveaux avec au-dessus un niveau circulaire et un toit en poivrière. La plupart des baies sont ajourées.
 
Au bas de la façade (cf photo ci-dessus, à gauche), le portail possède un tympan remarquable réalisé à partir de 1130 (cf photo ci-contre). Il est entouré par une archivolte et surmonte deux arcs trilobés. La sculpture a été réalisée sur une pierre blanche issue de Jugeals-Nazareth, près de Turenne. Cette pierre blanche est plus facile à sculpter que le grès.
 
La partie haute du tympan figure l'Ascension du Christ, en dessous se trouve la Vierge entourée des apôtres.
 
Au moment des Guerres de Religion, par crainte de sa destruction par les Protestants, il a été caché en le répartissant dans les pierres de la façade de l'église. Il a été reconstitué et remis en place en 1923.
 
Tympan du Portail de l'église Saint Pierre à Collonges la Rouge
 
A l'intérieur, la nef est complexe, en effet elle est double. La principale (côté Sud) de style Roman, même si les chapelles sont Gothiques, et une autre (coté Nord) de style Gothique réalisée au XVème siècle. Au fond de cette dernière, le rétable en bois peint est du XVIIIème siècle.
 
Le chevet est plat, sans doute le résultat de plusieurs modifications de la construction d'origine où il devait être arrondi.
 
Les bâtiments conventuels du Prieuré ont disparu au moment de la Révolution Française.
 

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Vocabulaire de l'Architecture Religieuse du Moyen-Age

La description des églises et édifices de l'architecture religieuse nécessite la connaissance d'un vocabulaire spécialisé dont les expressions ne sont pas intuitives. Pour vous aider vous pouvez vous appuyer sur cette page:
 
Vocabulaire de l'Architecture Religieuse du Moyen-Age
 

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Meyssac

Meyssac est une petite ville à 2 kilomètres de Collonges la Rouge.
 
Comme sa voisine, elle se caractérise par la couleur rouge des maisons et édifices, ils sont réalisés avec les Grès de Meyssac, la couleur lie de vin de ces grès est du à la présence d'oxyde de fer. La carrrière de ces grès est à moins de 2 kilomètres du bourg.
 
Eglise Saint Vincent de Meyssac
 
L'origine de Meyssac remonte au début du Moyen-Age où la cité est alors un des points forts de la vicomté de Turenne afin de contrôler une des routes vers le Quercy. Elle était entourée de remparts qui étaient percés de trois portes: au Sud la Porte Grande, avec deux tours et un pont-levis, au Nord la Porte Auvitrie et la Porte de l'Est. Cette enceinte a été détruite au XVIIIème siècle.
Les monuments subsistants sont l'église Saint Vincent et plusieurs maisons anciennes situées sur les rues et places dans son voisinage.
 
Eglise Saint Vincent
Elle a été construite originellement au XIIème siècle en style Roman, elle était l'église d'un Prieuré de l'Abbaye Saint Martin de Tulle, seul le portail de la façade occidentale (qui est en calcaire blanc) et un contrefort du mur Sud restent de cette époque.
 
En effet, la nef et le choeur ont été en bonne partie reconstruits entre 1470 et 1490. La nef comporte quatre travées, elle est bordée par sept chapelles latérales. Le chevet a une forme pentagonale.
 
Eglise Saint Vincent de Meyssac vue du côté Sud  
 
Au XVIème siècle, les risques créés par les Guerres de Religion ont conduit à renforcer les défenses de l'édifice, comme le montre les archères et les deux salles de guet près de la tourelle au Nord-Ouest ainsi que le hourd (balcon en bois en haut de la façade) qui protège le portail d'entrée (cf photo ci-contre).
 
Portail de l'église Saint Vincent de Meyssac
 



Du XIIIème au XIXème siècle (sauf pendant la Révolution Française) l'église a été le siège d'une Confrérie de Pénitents Bleus.


 
Le Portail Roman
Il est du XIIème siècle, en haut il est surmonté par une archivolte. Trois voussures tombent sur des chapiteaux sculptés en haut de colonnes.
 
Sculptures des chapiteaux du Portail de l'église Saint Vincent de Meyssac
Sculptures des chapiteaux du Portail de l'église Saint Vincent de Meyssac
 
Portail de l'église Saint Vincent de Meyssac


 
Maisons anciennes
Maison Verdès à Meyssac   Maison à pans de bois à Meyssac
          Maison Verdès et Halle                                     Meyssac                         Maison à pans de bois
 
Meyssac possède plusieurs maisons anciennes. Sur la photo ci-dessus à gauche apparait la maison Verdès et un coin de la Halle. La maison Verdès en en face du portail de l'église Saint Vincent et à côté de l'Hôtel de Ville, elle est sans doute du début du XVIème siècle. Elle possède une grande tour à l'intérieur de laquelle se trouve un escalier à vis, en haut un pigeonnier dispose de deux plates-formes d'envol pour les pigeons. La Halle est du XVIIIème siècle, elle était utilisé pour le marché des céréales et les bouilleurs de cru venaient ici distiller leur eau de vie.
 
Sur la photo de gauche, belle maison en pans de bois avec encorbellement. Elle date de la fin de l'époque médiévale (XVème siècle), il y avait alors une boutique au rez de chausssée.
 

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Curemonte

Curemonte est un village qui est à une quinzaine de kilomètres à l'Est de Collonges la Rouge et un peu moins de Meyssac. Il domine les vallées de la Sourdoire et du Maumont, son origine remonte à l'époque Gallo-Romaine comme le montre son nom issu du latin curia montis, montis signifie point en hauteur et curia renvoie à une activité d'exploitation de la terre.
 
Curemonte est situé sur un éperon rocheux sur lequel ont été implantés trois châteaux-forts. Les seigneurs de Curemonte étaient des vassaux des vicomtes de Turenne. Lors de la Première Croisade, à la fin du XIème siècle, Raymond de Curemonte était aux côtés de Raymond Ier vicomte de Turenne.
 
Panorama sur Curemonte, à gauche les châteaux de Saint Hilaire et de Plas
Panorama sur Curemonte
 
Le village a une église dédiée à Saint Barthélémy, édifiée au XIIème siècle, elle relevait de l'Ordre de Malte. Son clocher est à peigne, le portail, la nef, la croisée du transept et le chevet sont de style Roman. Elle a fait l'objet de plusieurs modifications afin de l'agrandir et ce, jusqu'au début du XXème siècle.
 
Le château de Saint-Hilaire a été réalisé à la fin du XIVème siècle, pendant la Guerre de Cent Ans sur l'emplacement d'une forteresse plus ancienne.
 
Le château de Plas, avec ses trois tours rondes autour d'un corps de logis massif, est du début du XVIème siècle, il a été construit pour Jean de Plas, évêque de Périgueux.
 
Le château de la Johannie est du début du XVème siècle. Plusieurs maisons anciennes (dites nobles) sont du XVIème siècle.
 
Curemonte possède une Halle qui a été réalisée à la fin du XVIIIème siècle ou au début du XIXème pour la tenue du marché aux grains.
 
La ville comptait près de 1200 habitants autour de 1800, il en reste guère plus de 200 maintenant. Ceci permet de comprendre les difficultés de la vie des habitants et l'importance de l'exode rural dans les deux siècles passés.
 
Deux autres églises intéressantes sont situées dans les hameaux voisins de Saint Genest (elle est du XIIème siècle) et La Combe (Saint Hilaire qui est du XIème siècle).
 



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Le Limousin
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Histoire du Limousin et de la Marche
de Désiré Brelingard - Que Sais-Je? n° 441 -  
 


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La Vallée de la Dordogne dans le département de la Corrèze

 
Bort les Orgues      Argentat      Beaulieu sur Dordogne      Les Tours de Merle
 


Bort les Orgues

Bort les Orgues: Hôtel de Ville et Halle en rotonde   Chevet de l'église Saint Germain de Bort les Orgues
          Bort les Orgues: Hôtel de Ville et Halle en rotonde                                                                        Chevet de l'église Saint Germain
 
La ville de Bort les Orgues se situe à l'extrême Est du département de la Corrèze, près du Puy-de-Dôme et du Cantal. Elle est traversée par la Dordogne qui sort juste du barrage et la ville s'étend principalement sur la rive droite de la rivière. Elle est à une altitude de 430 mètres.
 
La première partie du nom de Bort est d'origine Celtique (Bo-Ritos), la racine ritos signifiant un gué sur la rivière. Jadis ce point de passage de la Dordogne entre le Limousin et l'Auvergne était important.
 
La seconde partie du nom est associé aux Orgues rocheuses (en basalte) voisines (cf photo ci-dessous), elles dominent d'environ 350 mètres le cours de la Dordogne. Les piles sont accolées les unes aux autres comme les tuyaux d'un orgue sur une longueur de près de deux kilomètres.
Elles ont près de cent mètres de hauteur et de leur sommet on découvre un panorama magnique sur la ville, la vallée de la Dordogne, les massifs du Mont-Dore et du Cantal.
 
Les Orgues de Bort
Les Orgues de Bort
 
Un Prieuré est créé à Bort au Xème siècle, il dépendait de l'Abbaye de Cluny, en Bourgogne. Un bourg se développe autour de ce prieuré et au Moyen-Age, la ville se protège en édifiant des remparts au XVème siècle.
 
L'église Saint Germain (cf photo au-dessus) était à l'origine celle du Prieuré. Elle est du XIIème siècle et de style Roman. La nef est voûtée en berceau, elle a été remaniée au XVème siècle avec l'adjonction de chapelles latérales.
 
Château de Val
 
Une route conduit au Puy de Bort, le plus haut point de la région à 860 mètres d'altitude. Il offre un panorama sur le Limousin et l'Auvergne.
 
Pendant longtemps Bort a vécu de ses tanneries et de sites industriels, elle met en valeur maintenant avec succés le tourisme vert et sportif.
En effet le lac formé par le barrage permet de faire des promenades en bateau, mais aussi de la voile, etc.

 
Château de Val au bord du lac de retenue du Barrage de Bort les Orgues
 
Le château de Val est sur le territoire de la commune de Lanobre dans le département du Cantal mais sa situation sur le lac du barrage de Bort les Orgues conduit à l'évoquer ici.
 
Ce château a été bâti sur un promontoire rocheux au milieu du XVème siècle, il est maintenant au bord du lac. Il possède six tours avec des machicoulis, juste côté se trouve la chapelle Saint Blaise de style Gothique (cf photo ci-contre). Le site est spectaculaire.
 

Le Barrage de Bort les Orgues

Barrage de Bort les Orgues
Barrage de Bort les Orgues avec la retenue d'eau
 
Un important barrage (120 mètres de hauteur, près de 400 mètres de long) y a été construit sur le cours de la Dordogne qui prend sa source dans les Monts d'Auvergne, il fait près d'une vingtaine de kilomètres de longueur.
 
La création de ce barrage a suscité une importante contestation, en effet il a submergé le village de Port-Dieu dont seul apparait maintenant l'église et les vestiges d'un ancien Prieuré situés sur un promontoire rocheux.
 
Barrage de Bort les Orgues   Barrage de Bort les Orgues
                                   Barrage de Bort les Orgues                                                                     Vue du haut du barrage en direction de Bort les Orgues
 
Plusieurs barrages hydroélectriques ont été installés sur le cours de la Dordogne. Le barrage de Bort est le premier et le plus important, les suivants sont ceux de Marèges, de l'Aigle, de Chastang, et enfin celui du Sablier.
 

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Argentat

La ville d'Argentat est à 25 kilomètres au Sud de Tulle sur la Dordogne, à la sortie des gorges et des barrages hydroélectriques implantés sur le cours du fleuve. Le confluent de la Dordogne avec la Maronne, une rivière issue du Puy Mary dans le Cantal est juste en aval d'Argentat.
 
Le quai Lestourgie sur la Dordogne à Argentat
Le quai Lestourgie sur la Dordogne à Argentat
 
La Dordogne a toujours conditionné la vie d'Argentat qui pendant de long siècles a vécu du trafic fluvial. Le quai Lestourgie (cf photo ci-dessus) était le centre de cette activité et d'une batellerie qui a été florissante du XVIème au XIXème siècles.
 
Les gabares (bateaux à fond plat) étaient réalisées à partir du bois des forêts voisines, elles emmenaient leurs marchandises (du bois, des peaux, du charbon, etc) jusqu'à Bergerac, Libourne et la Gironde qui débouche sur l'Océan Atlantique. Le bois servait pour les vignes du Bordelais (fabrication de tonneaux, piquets, etc).
 
Toute cette activité a décliné lors de l'arrivée du chemin de fer et s'est éteinte à la fin du XIXème siècle.
 
Panorama sur le centre-ville d'Argentat avec l'église Saint Pierre, à gauche, la maison avec les deux tours est l'hôtel de Turenne
Panorama sur le centre-ville d'Argentat avec l'église Saint Pierre, à gauche, la maison avec les deux tours est l'hôtel de Turenne
 
Argentat apparait au IXème siècle, à l'époque Carolingienne, le bourg est alors le siège d'une vicairie, entité administrative et judiciaire. Au Xème siècle un Prieuré dépendant de celui de Carennac (petite ville du Quercy) y est établi et la ville fait partie de la vicomté de Turenne. Dès cette époque Argentat est protégé par une enceinte. Au XIIIème siècle, en 1263, les vicomtes autorisent la tenue d'une foire le jour de la Saint André.
 
Aux XVIème et XVIIème siècles, de nombreux habitants d'Argentat sont Protestants. La Contre-Réforme Catholique en est d'autant plus présente au XVIIème avec l'implantation du couvent des Récollets, suivi ensuite par d'autres institutions religieuses.
 
Maison natale du Général Delmas à Argentat
 
Argentat est la ville natale du Général Delmas, sa maison natale (photo ci-contre) donne sur une place qui porte son nom. C'est une maison du XVème ou du début du XVIème siècle, elle est à pans de bois avec un encorbellement à l'étage.
 
Maison natale du Général Delmas à Argentat
 
Le centre-ville conserve plusieurs maisons anciennes (maison de la Vigerie, hôtel de Turenne, maison Saint Hilaire, manoir de l'Eyrial, etc).
 
Jadis une Halle occupait une partie de la place Delmas et une maison en contrebas (aujourd'hui détruite) a servi de Temple Protestant. De la place étaient issues des rues qui reliaient le centre-ville au Port-Vieux sur la Dordogne (cf photo ci-dessous).
 
Le Général Delmas est un des brillants généraux de la Révolution Française. Jeune, il participe à la Guerre d'Indépendance des Etats-Unis. En 1791 il est le chef du Premier bataillon de Volontaires de la Corrèze et il participe aux batailles du Rhin et du Nord. Il devient Général de Division à 26 ans. Il participe aux Campagnes d'Italie avec Bonaparte, mais en désaccord avec le coup d'Etat du 18 Brumaire, il s'exile en Suisse. Rappelé par Napoléon Ier en 1813, il reprend du service et est tué à la bataille de Leipzig.
 
L'ancien Port-Vieux et au-dessus le centre-ville d'Argentat
L'ancien Port-Vieux et au-dessus le centre-ville d'Argentat
 
En sortant d'Argentat, deux kilomètres vers l'Ouest s'élève le Puy du Tour, à 410 mètres d'altitude, site d'un ancien oppidum Gaulois. La vue de cet endroit est superbe sur la vallée de la Dordogne et sa confluence avec la Maronne.
Une dizaine de kilomètres au Sud se trouve le village de Mercoeur qui a été le siège d'un duché au XVIème siècle.
 

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Les Tours de Merle

Les Tours de Merle

Cette forteresse médiévale se situe sur un promontoire au-dessus d'un méandre de la rivière la Maronne (qui est un affluent de la Dordogne) à une vingtaine de kilomètres au Sud-Est d'Argentat, elle est sur la commune de Saint Geniez ô Merle.
 
Elle a été construite entre le XIIème et le XVème siècles, les vestiges sont particulièrement spectaculaires. Au Moyen-Age, elle se situait à la frontière entre le duché d'Aquitaine et le comté d'Auvergne.
 
Au XIème siècle, les seigneurs de Merle relevaient d'abord des sires de Ventadour. Ils sont ensuite passés sous le contrôle des vicomtes de Turenne.
 
La forteresse se décompose en plusieurs châteaux avec sept tours, ils sont possédés par plusieurs membres de la famille de Merle et d'autres qui lui sont apparentées, un village s'était formé auprès de cet ensemble fortifié.
 
Les Tours de Merle
 
En 1371, pendant la Guerre de Cent Ans, l'armée Anglaise parvient à prendre le château, mais elle doit la rendre suite à l'intervention du Pape Grégoire XI qui était un parent du vicomte de Turenne dont relevait la forteresse.
 
En 1574, pendant les Guerres de Religion, ce sont les Protestants qui s'en emparent. Ils en sont délogés deux ans plus tard.
 
La montée en puissance de l'artillerie réduit l'intéret de la forteresse car elle est facile à bombarder à partir des hauteurs avoisinnantes, aussi elle est progressivement abandonnée de même que le village attenant.
 


Beaulieu sur Dordogne

La ville de Beaulieu sur Dordogne est implantée sur la rive droite de ce fleuve. Le panorama, en arrivant par la route venant d'Argentat est splendide avec la chapelle des Pénitents installée sur la rive (cf photo ci-dessous), il justifie le nom de la ville.
 
La Dordogne à Beaulieu avec la chapelle des Pénitents et l'ancien Port-Haut
La Dordogne à Beaulieu avec la chapelle des Pénitents sur la gauche et l'ancien Port-Haut
 
Chapelle des Pénitents à Beaulieu sur Dordogne
 
La Chapelle des Pénitents
Cette chapelle des Pénitents a été commencée au XIIème siècle en style Roman. Elle a été restaurée ensuite, son portail est du XVème en style Gothique et son clocher-mur possède quatre arcades.
 
A l'origine, elle était l'église paroissiale des habitants du bourg et s'appelait Notre-Dame du Port-Haut (à cause de sa proximité avec le port sur le fleuve). Elle a été en partie détruite au moment de la Guerre de Cent Ans et reconstruite au XVème siècle.
 
Elle a été vendue comme Bien National au moment de la Révolution Française puis rachetée en 1820 par la Confrérie des Pénitents Bleus. Cette confrérie, qui fut importante à Beaulieu, a disparu autour de 1870.
 
Chapelle des Pénitents à Beaulieu sur Dordogne
 
A côté de la chapelle se situe l'ancien Port-Haut (cf photo ci-dessus), au XIXème siècle le trafic commercial sur la Dordogne était significatif en particulier pour le transport du bois et des denrées agricoles.
 
Le trafic fluvial a inexorablement décliné avec l'arrivée du chemin de fer à la fin du XIXème siècle.
 
Sculpture d'un hallebardier sur une maison place de la Bridolle Sculpture d'une femme faisant sa toilette sur une maison place de la Bridolle
 
Le Bourg
Beaulieu s'est développé autour de l'Abbaye Saint Pierre, le bourg était protégé par des remparts au Moyen-Age, on en retrouve le tracé sur le boulevard Rodolphe de Turenne.
 
Pendant longtemps la ville a vécu de la pêche et du transport fluvial sur la Dordogne avec des gabares.
 
Le centre-ville conserve des rues étroites et des maisons anciennes, dont certaines avec des colombages (cf photos ci-dessous).
 
Ainsi, au pied du clocher, sur la place de la Bridolle, se trouve une maison du début du XIXème, sur sa façade elle réutilise certaines statues issues d'une ancienne demeure de la Renaissance.
 
  Sculpture d'un hallebardier   et   d'une femme faisant sa toilette
 
Sur la Place du Marché se trouvait jadis une Halle, devant le Porche de l'Abbatiale, elle a été démolie en 1724.
 
Place du Marchédevant le porche méridional de l'église Saint Pierre   Rue du centre-ville
Place du Marché devant le porche méridional de l'église Saint Pierre                                                                 Rue du centre-ville                      
 

 

L'église abbatiale Saint Pierre de Beaulieu

En 855, l'archevêque de Bourges, Raoul (Rodolphe) de Turenne (il était fils du comte de Quercy), fonde un monastère en y faisant venir des moines de l'Abbaye de Solignac. Ce monastère prend rapidement de l'importance et un bourg se forme autour de lui.
 
Le monastère est rattaché à l'Abbaye de Cluny au XIème siècle, l'abbé Géraud II engage la construction de l'église abbatiale, elle est de style Roman. L'église est vaste, ainsi elle fait 62 mètres de long et 38 mètres de large, sous la coupole sa hauteur est de 23 mètres.
 
Plan de l'abbaye Saint Pierre de Beaulieu   Chevet de l'abbaye Saint Pierre de Beaulieu
Plan de l'abbaye                               Abbaye Saint Pierre de Beaulieu sur Dordogne                       Chevet de l'abbaye avec les chapelles rayonnantes
 
Clocher de l'abbaye Saint Pierre de Beaulieu
 
Le chevet, le transept et la travée Est de la nef sont du début du XIIème siècle, les trois travées suivantes sont du milieu du XIIème siècle. Ces travées sont voûtées en berceau. La nef est épaulée par des collatéraux assez larges et voûtés d'arêtes, au dessus la galerie-tribune se poursuit autour du choeur.
 
Au dessus de la croisée du transept s'élève une coupole sur pendentifs surmontée d'un clocher à un seul étage de forme octogonale avec huit baies en arc brisé. Deux absidioles sont accolées aux croisillons du transept. Dans le prolongement du bras Nord du transept subsistent des restes de la Salle Capitulaire.
 
Le choeur est entouré par un déambulatoire sur lequel donnent trois chapelles rayonnantes (cf photo ci-dessus). L'abside est voûtée en cul-de-four (quart de sphère).
 
Le clocher ne comprenait à l'origine que la partie au-dessus du portail (cf photo ci-contre) construite au XIVème siècle. Il a été surélevé au milieu du XVIème siècle et a servi ensuite de beffroi de la ville.
 
Clocher de l'abbaye Saint Pierre de Beaulieu
 
Exemples de sculptures sur les chapiteaux du chevet
Exemples de sculptures sur les chapiteaux du chevet
 
L'église est endommagée en 1569, pendant les Guerres de Religion. Elle est restaurée ainsi que les bâtiments conventuels au XVIIème siècle.
 
Le monastère a été vendu comme Bien National au moment de la Révolution Française, il n'en subsiste que l'église.
 
Le Portail méridional et son Tympan
Le Tympan du portail du Porche de l'Abbaye de Beaulieu sur Dordogne
Le Tympan du portail du Porche de l'église abbatiale de Beaulieu sur Dordogne
 
La partie la plus remarquable de l'église abbatiale est le portail méridional, il est abrité sous un porche. Il a été réalisé autour de 1130.
 
Ce portail est un des joyaux de la sculpture Romane (cf photo ci-dessus), il porte sur le thème du Jugement Dernier. La partie haute de ce tympan a des sculptures sur le thème du Ciel, la partie centrale sur celui de la Terre et enfin la partie basse sur celui de l'Enfer.
 
Le Christ en majesté est au centre, à ses côtés sont représentés les apôtres et des anges. Les forces du mal sont figurées sous les pieds du Christ: des monstres dévorant des damnés, la bête de l'Apocalypse avec ses sept têtes, etc.
Le Trésor de l'église Saint Pierre de Beaulieu sur Dordogne
 
Le Trumeau au centre du portail a des sculptures représentant les trois âges de la vie. Sur les côtés du porche les bas-reliefs décrivent la Tentation du Christ et l'épisode de Daniel dans la fosse aux lions.

 
Le Trésor de l'église Saint Pierre
Il est exposé dans le bras Nord du transept de l'église.
 
Il comporte une Vierge en argent du XIIème siècle (cf photo ci-contre) et une chasse en émail du XIIIème siècle avec une représentation des Rois Mages.
 
On y trouve également un reliquaire qui remonte peut-être au XIème siècle et deux parties de reliquaires en argent du XIIIème siècle, celui de Sainte Félicité et celui de Saint Emilion.
 
Le Trésor de l'église Saint Pierre de Beaulieu sur Dordogne
 





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Le département de la Haute-Vienne

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La Haute-Vienne est un département du centre de la France qui fait partie de la région du Limousin.
 
Le chef-lieu est Limoges, les sous préfectures sont à Bellac et Rochechouart.
 
Le département de la Haute-Vienne
 
Limoges est aussi la capitale du Limousin, c'est une ville dynamique qui en est le centre d'attraction.
 
La Vienne est la rivière qui structure le département. Plus au Nord, la Gartempe délimite des territoires qui se rapprochent du Poitou et du Berrry.
 
L'arrondissement de Limoges est le plus étendu, il recouvre l'essentiel de la partie Est du département avec en particulier les villes d'Eymoutiers et de Saint Léonard de Noblat.
 
Au Sud, jusqu'en 1926 a existé l'ancien arrondissement de Saint Yrieix qui était limitrophe des départements de la Dordogne et de la Corrèze. Depuis il a été inclus dans l'arrondissement de Limoges.
 
L'arrondissement de Rochechouart est sur le flanc Ouest, voisin des départements de la Charente et de la Dordogne. Outre Rochechouart, l'autre ville significative est Saint Junien.
 
Au Nord, l'arrondissement de Bellac est aux marges du Massif central, l'influence du Poitou et du Berry commence à se faire sentir. Les villes principales sont Bellac et Le Dorat.
 

La Haute-Vienne           Arrondissement de Limoges      Eymoutiers      St Léonard de Noblat
 
Le Palais      Limoges      Aixe sur Vienne      Solignac      Ancien Arrondissement de Saint Yrieix     Saint Yrieix      Chalus     
 
Arrondissement de Rochechouart     Rochechouart      St Junien      Chaillac      Montbrun     
 
Arrondissement de Bellac     Bellac      Le Dorat      Blond et Mortemart     
 

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Limousin
de Jean-Luc Kokel, Alain Londeix --    ISBN : 2847681477

Le Limousin, à la lisière du Massif central, jouit d'une situation géographique idyllique, au centre de la France. Les vestiges d'un riche passé dessiné par l'homme depuis... la préhistoire, un cadre naturel privilégié où règnent, à l'ombre des châtaigniers, sérénité, charme et authenticité, d'innombrables villages pittoresques, une atmosphère de simplicité et de bien-être, une gastronomie généreuse sont autant d'atouts incomparables. En quelque 150 photos et un texte d'auteur, voici les clés d'une région, magnifique mais encore méconnue, mêlant la sagesse au granit, l'art de la nuance au savoir-faire, la modernité aux valeurs traditionnelles.




Le département de la Creuse

Visitez le département de la Creuse (23)

Le département de la Creuse s'étend sur le Nord-Ouest du Massif Central. Il fait partie de la Région du Limousin et correspond à peu près à l'ancienne province de La Marche.
 
Son nom est issu de la rivière la Creuse qui est le principal cours d'eau qui le traverse.
 
Son altitude est comprise entre 900 et 200 mètres, en allant du Sud vers le Nord. Les zones les plus élevées ont un climat assez rude, la pluie est abondante et donc la neige en hiver. Beaucoup de rivières prennent leur source sur le Plateau de Millevaches.
 
Carte du département de la Creuse
 
Depuis le milieu du XIXème siècle, le département a subi un déclin de sa population, corrélativement il a été progressivement reboisé à partir de cette date. L'économie est basée sur une agriculture moyennement productive, en particulier l'élevage.
Des tentatives sont faites pour développer le tourisme vert et culturel.
 
Le département de la Creuse comprend deux arrondissements, celui de Guéret, la préfecture, pour la partie Nord et celui d'Aubusson pour le Sud. La Souterraine est la seconde commune la plus peuplée du département, après Guéret, avec un peu plus de 5000 habitants.
 

 
Département de la Creuse      Guéret      Crozant      Saint Germain-Beaupré      La Souterraine      Le Grand Bourg
 
Bénévent l'Abbaye    Boussac    Chambon sur Voueize    Evaux les Bains      Chénérailles      Ahun      Pontarion      Bourganeuf
 
Champagnat      Aubusson      Felletin      Crocq      Royère de Vassivière      Lac de Vassivière      La Courtine
 

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Vous pouvez acheter des livres sur   le Poitou, l' Anjou, le Blésois-Sologne, Paris, le Val de Loire, la Touraine , le Maine, le Pays Chartrain, l' Orléanais-Berry, les Charentes, et la Bretagne ainsi que des ouvrages plus spécialisés sur l'Histoire de France et les Chateaux de la Loire.
Documentez vous sur le Moyen-Age, les Chateaux-forts, les Cathédrales et les Abbayes.
 
Vous pouvez aussi acquérir des Cartes Routières et des Guides Touristiques. Pour vous distraire voici les Abums Tintin et les Albums Astérix. L'accés à la Librairie de FranceBalade se trouve en bas de page.
 



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