Saint Benoit du Sault
Cette petite ville se situe à une vingtaine de kilomètres au Sud-Ouest d'
Argenton sur Creuse et à la même distance à l'Ouest d'
Eguzon. Elle domine la rivière le Portefeuille. Elle se situe dans un pays de bocage (le Boischaut Sud) qui n'à guère évolué depuis le XIXème siècle.

Panorama sur Saint Benoit du Sault
Saint Benoit du Sault est une ville d'origine ancienne, des dolmens situés à proximité montrent l'ancienneté de l'occupation humaine du site.
C'est un village remarquable qui a conservé de nombreux monuments et maisons de caractère qui lui donnent une atmosphère ancienne, presque médiévale. Ces maisons s'étagent sur les pentes de la colline.
La cité conserve des éléments et des tours de ses anciens remparts, une porte d'accès à la ville et des vieilles demeures le long de rues étroites et en pentes (cf photos ci-dessous). Une grande partie du bourg est classé en secteur sauvegardé.

Rues et Maisons à Saint Benoit du Sault Le Portail

A l'origine, la ville s'appelait
Salis, elle était sur la voie Romaine qui reliait
Argentomagus (Argenton sur Creuse) à
Limoges et qui passait sur le pont médiéval.
Elle était aussi sur le territoire de la
vicomté de Brosse, une puissante seigneurie médiévale aux confins du
Poitou et du
Berry, elle en était d'ailleurs la ville principale.
Les moines Bénédictins de Fleury sur Loire (
Saint Benoit sur Loire) y ont créé un Prieuré à la fin du Xème siècle qui a pris lui aussi le nom de Saint Benoit.
Le bourg qui s'est formé autour de ce prieuré est devenu Saint Benoit du Sault, la ville avait une certaine importance au
Moyen-Age.
La partie la plus ancienne est autour du Prieuré Saint Benoit, elle était protégée par une première enceinte.
A partir du XVème siècle la ville s'est étendue pour abriter des commerçants et des artisans et elle a à son tour été protégée par une nouvelle ligne de remparts dont il subsiste quelques éléments.
La Maison du Gouverneur
Le Portail (cf photo ci-dessus à droite) était l'accés principal à la ville ancienne. La maison du Gouverneur (cf photo ci-contre) accueillait des troupes en cas de nécessité. La rue Grande a toujours été la rue commerçante de la ville.
Eglise Saint Benoit
Cette église appartenait à un Prieuré de l'
Abbaye de Saint Benoit sur Loire qui avait remplacé un prieuré antérieur établi à Sacierges depuis le VIIIème siècle. Située aux confins du
Limousin le Prieuré contribuait à l'influence de sa maison-mère dans les régions au Sud de la
Loire.

Vue du côté Est: chevet, nef et clocher Eglise Saint Benoit Intérieur: nef, collatéral et abside
L'église comporte une nef principale avec deux collatéraux et l'abside en hémicycle (qui a perdu ses absidioles), elle n'a pas de transept (cf photo ci-dessus à droite).
Elle a été fondée en 974 et construite au début du XIème siècle, elle été intégrée au système de défense de la ville comme le montrent certains murs puissants.
La nef et l'abside sont de cette époque et sont de style Roman (cf photos ci-dessus). A l'extérieur, le chevet en hémicycle est épaulé par des contreforts rectangulaires.
A l'intérieur, la nef est encadrée par des collatéraux, elle comporte sept travées. Les arcades entre la nef et les collatéraux sont en plein cintre et portées par des piliers quadrangulaires dont certains portent des chapiteaux sculptés au-dessus de colonnettes. La nef est recouverte par une charpente en bois, par contre l'abside est voûtée en cul-de-four.
La construction du clocher-porche en avant de la nef a eu lieu XIVème siècle en style Gothique, ce qui a conduit à la suppression de la façade Romane.
Le portail occidental n'a pas de tympan, il comporte des archivoltes en arc brisé dont les voussures retombent sur des colonnettes avec des chapiteaux sculptés qui ne sont pas en bon état.
L'église a reçu des modifications postérieures: suppression des absidioles latérales en 1832, ... Des restaurations réalisées dans la seconde partie du XXème siècle ont contribué à sa remise en valeur.

Panorama sur Saint Benoit du Sault (vu du côté Est)

Chaillac et le château de Brosse
Chaillac est à une dizaine de kilomètres à l'Ouest de
Saint Benoit du Sault. C'est un site qui était déjà occupé par l'homme à l'époque Préhistorique.
Le
château de Brosse (cf photo ci-contre) est situé sur le territoire de cette commune. Il est en ruines et le principal élément encore visible est le donjon.
Au
Moyen-Age, la vicomté de Brosse était une entité
féodale importante qui relevait des
comtes de Poitou qui étaient aussi ducs d'Aquitaine.
Le château a été laissé à l'abandon à partir du XVIIIème siècle.
Ruines du château-fort de Brosse à Chaillac
L'église Saint Pierre de Chaillac est d'origine Romane.
La nef est de la fin du XIIème siècle, le transept et le choeur sont du début du XVIème siècle. Le clocher est du XVIIIème siècle.
Prissac
Prissac est un village situé à une douzaine de kilomètres au Nord-Est de
Saint Benoit du Sault. C'est un bourg qui donne une bonne idée du Boischaut Sud. Un Musée est dédié au machinisme agricole.
Il conserve une église dédiée à
Saint Martin qui faisait partie d'un prieuré et dépendait de l'
Abbaye de Saint Savin.
Le clocher est de la fin du XIIème siècle avec un porche à sa base, un premier portail y donne accès et un second portail permet d'entrer dans la nef.
Le reste de l'édifice est du XVème siècle. Une nef et un seul collatéral sont composés de quatre travées carrées, les nervures des voûtes d'arêtes retombent sur des colonnes.
Le chevet est plat, il est percé par deux fenêtres à meneaux de style Gothique flamboyant. Les voûtes sont recouvertes par des peintures.
Trois kilomètres au Nord-Ouest de Prissac se trouve le
château de la Garde-Giron, il a des donjons des XIVème et XVIIème siècles. Il a été restauré au XIXème siècle.
Bélâbre
Bélâbre est un chef-lieu de canton situé à une quinzaine de kilomètres au Sud-Est
du Blanc. Il est traversé par la rivière l'Anglin qui est une affluent de la Gartempe.
La ville a incorporé en 1822 les paroisses de Jovard et de Nesmes. Le hameau de Jauvard conserve une église remontant au XIIème siècle. Celle de Nesmes a aussi son origine du XIIème, elle relevait de l'
Abbaye de Saint Savin.
Au début de la
Guerre de Cent Ans, Bélâbre appartient à la famille de Naillac qui prend le parti des Plantagenêts, rois d'Angleterre. En 1372 le roi Charles V les dépossède de ce domaine a bénéfice d'un de ses fidèles.
La ville a souffert des
Guerres de Religion, les protestants l'ont assiègée en 1587 et les Ligueurs en 1591.
En 1650 la terre de Bélâbre devient un marquisat Pour Jacques Le Coigneux, Président du Parlement de Paris et Chancelier de Gaston d'Orléans, frère du roi de France Louis XIII. Le château féodal est alors démoli et remplacé par un château de style Mansart. Laissé à l'abandon au début du XXème siècle il a été démoli dans les années 1930.

Ingrandes
Ingrandes est un village à une dizaine de kilomètres au Sud-Ouest
du Blanc. Il est traversé par la rivière l'Anglin.
Comme son nom l'indique il est sur la frontière entre le
Berry et le
Poitou. Il est situé sur la voie Gallo-Romaine qui joignait
Argentomagus à
Limonum (Poitiers) et il figure sur la
Table de Peutinger avec le nom de
Fines..
Ingrandes sur l'Anglin
Il conserve les restes d'un château féodal le long de l'Anglin (cf photo ci-contre)
Plusieurs écrivains ont séjourné dans ce village: Henry de Monfreid, Françoise Mallet-Jorris, etc.
Saint Gaultier
Saint Gaultier est sur la
Creuse à une trentaine de kilomètres à l'Est du
Blanc. C'est une petite ville d'environ deux mille habitants qui a conservé beaucoup de caractère.

Panorama sur Saint Gaultier et la Creuse

La vue à partir de la Creuse est remarquable (cf photo ci contre).
Quelques vestiges des remparts ceinturant la ville au XVème siècle subsistent. Elle a conservé des maisons anciennes et l'aménagement du centre ville est réussi.
Eglise Saint Gaultier
Eglise Saint Gaultier
L'église a été construite au début du XIIème siècle à l'initiative de moines de l'
abbaye de Lesterps, elle est donc influencée par le
style Roman du Poitou.
La nef est bordée par des collatéraux voûtés avec des berceaux latéraux, une coupole surmonte la croisée du transept au-dessus de laquelle s'élève la tour carrée à deux étages qui porte le clocher.
La façade Ouest possède un portail avec des voussures en plein cintre. Le chevet comporte des chapiteaux et modillons sculptés.
De Saint Gaultier il est facile de parcourir la
Brenne et de longer la Creuse de
Gargilesse vers le Sud-Est et côté Ouest jusqu'à la ville du
Blanc.

Ciron et le château de Romefort
En longeant la
vallée de la Creuse à partir de
Ruffec le Chateau en direction de
Saint Gaultier on passe à
Ciron qui possède une
Lanterne des Morts du XIIème siècle.
Le château de Romefort au-dessus de la Creuse
Le château de Romefort
Légèrement en contrebas du village, surplombant la
Creuse, se trouve le château de Romefort.
Il a été construit au XIIème siècle et le donjon carré a été réalisé pour Gaudin de Romefort entre 1180 et 1190, il est flanqué de quatre tours rondes.
Il était en ruines dans les années 1870 quand le comte de Bondy engage sa reconstruction qui est réalisée entre 1872 et 1877.

Ruffec le Chateau
Ruffec le Chateau est une bourgade située sur la
Creuse quelques kilomètres après
Le Blanc en se dirigeant vers
Saint Gaultier.
Eglise Saint Alpinien de Ruffec le Chateau
Eglise Saint Alpinien
Ruffec conserve une belle église Romane dédiée à Saint Alpinien (cf photo ci-contre). Elle dépendait de l'
abbaye Saint Martial de Limoges.
La nef comporte quatre travées voûtées d'arêtes alors que les collatéraux comptent huit travées. Les bras du transept sont saillants et le clocher s'élève au-dessus de la croisée de ce transept. Une courte travée aboutit ensuite à un chevet plat.
La façade est de
style Roman Poitevin, elle a été réalisée au XIIème siècle.
Un linteau (qui est un réemploi de la construction du XIème siècle) porte des sculptures représentant des scènes de la Passion.
Le Blanc
Le Blanc est une sous-préfecture du Département de l'Indre qui se situe à 40 kilomètres à l'Est de
Chauvigny en
Poitou.
Elle s'étend sur les deux rives de la
Creuse et le site permettait de bénéficier d'un passage à gué de cette rivière, il est à l'origine de la ville.

Le Blanc: la Ville haute avec le château Naillac et l'église Saint Cyran, en bas la Creuse
Histoire
Le Blanc est une ville ancienne, elle s'appelait
Oblincum à l'époque Gallo-Romaine et se situait au carrefour de plusieurs voies Romaines dont celle d'
Argentomagus (
Argenton sur Creuse) à
Lemonum (Poitiers).
Elle est structurée en deux parties: la
Ville basse et la
Ville haute. Jadis elle comptait trois châteaux et aussi trois paroisses: Saint Etienne, Saint Cyran et Saint Génitour.
Le premier pont a sans doute été construit au XIIème siècle, il a été emporté par une crue en 1530. Pendant plus de trois cent ans le passage de la rivière s'est effectué à gué ou par des bacs. Un nouveau pont n'a été mis en service qu'en 1823.
A partir de 1838 une filature de lin s'est développée dans un ancien moulin, en 1859 elle compte 400 ouvriers mais pourtant elle ferme en 1861.
En 1885 et 1886 a été édifié près de la ville un viaduc pour permettre la circulation sur des chemins de fer, il fait plus de 500 mètres et comporte 21 arches. A cette époque Le Blanc était un important noeud ferroviaire.

La Ville basse
L'église Saint Genitour
Elle est le principal monument de la Ville Basse.
A la fin du XIème siècle l'
Abbaye de Déols fait construire un Prieuré prés d'un chapelle ancienne dédiée à Saint Génitour.
Il en reste une partie du choeur et le clocher qui s'élève au dessus du croisillon Sud du transept, ces éléments sont en
style Roman.
Elle devient l'église paroissiale de la Ville basse qui s'est implantée autour du Prieuré.
L'église est agrandie aux XIIIème siècle en style Gothique. Les travaux ont portés sur la nef principale, le transept, le choeur et l'abside.
La façade est percée par un portail protégé par un petit auvent. La nef comporte quatre travées, les piliers sont surmontés de chapiteaux sculptés.
Le choeur est désaxé par rapport à la nef et il s'achève par un chevet plat.
Les deux nefs latérales sont du XVème siècle. L'édifice a été restauré au XIXème siècle.
Eglise Saint Génitour dans la ville basse du Blanc

La Ville haute
Cette partie s'est développée autour de deux châteaux: le château Naillac avec l'église Saint Cyran et les Hautes-Tours près de l'église Saint Etienne.
La Ville haute conserve des maisons anciennes en particulier dans la Grande rue.
Le château Naillac (cf photo au dessus)
Il domine la ville depuis plus de 800 ans, il surveillait le gué sur la
Creuse. Il a été détenu par la famille de Naillac, seigneurs du Blanc, du XIIème au XVIème siècles.
Il comprend deux donjons carrés édifiés au XIIème siècle avec une tour ronde accolée à chacun.
Les deux donjons sont reliés par un bâtiment rectangulaire réalisé au XVIIème siècle.
Le château Naillac accueille maintenant l'Ecomusée de la
Brenne.
Eglise Saint Cyran dans la ville haute du Blanc
L'église Saint Cyran
Elle est juste à coté du château. Elle a été construite au XIème siècle, elle était alors dans l'enceinte du château.
Elle se compose d'une nef rectangulaire qui se termine par une abside en hémicycle (cf photo ci-contre).
A l'intérieur elle conserve une fresque du XVème siècle appelée
Le dit des trois Morts et des trois Vifs.
L'église a été restaurée en 1985 et sert maintenant de salle d'exposition.
L'église Saint Etienne
L'église d'origine portant ce nom a disparu. Il a été repris par la chapelle d'un couvent des Récollets fondé en 1619 et qui a été fermé au moment de la Révolution Française.
Cet édifice est devenu l'église de la paroisse Saint Etienne au début du XIXème siècle.
Abbaye Notre-Dame de Fontgombault
Le village de Fontgombault est à une dizaine de kilomètres au Nord-Ouest
du Blanc. Il est surtout connu pour son importante abbaye qui est l'édifice de
style Roman le plus significatif du
Bas-Berry, il est situé le long de la
Creuse.
Le village conserve des maisons anciennes et l'église Saint Jacques est de style Roman, certaines parties datent du XIIème siècle.

Vue d'ensemble Eglise abbatiale de Fontgombault Façade
Histoire
Le nom de Fontgombault provient de celui d'un Ermite du Xème siècle,
Gombault, qui vivait dans des grottes de cet endroit sur la rive gauche de la Creuse.
En fait ce site était peuplé dès l'époque préhistorique, on y a retrouvé des pierres taillées ou polies remontant au paléolithique ou au néolithique.
Le bourg s'est développé dans le sillage de la fondation de l'Abbaye en 1091.
Jadis les habitants vivaient de la culture de la vigne et produisaient le
vin de Fontgombault.
L'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault a été crée à la fin du XIème siècle par Pierre de l'Etoile, l'église a été consacrée en 1141. Les Moines obéissaient à la règle de Saint Benoit.
Aux XIIème et XIIIème siècles l'abbaye se développe et possède une vingtaine de prieurés.
Au XVème siècle, avec l'
Abbaye St Cyran (St Pierre) de Meobecq, elle contribue à la création d'étangs dans la
Brenne qui permettent d'y étendre l'élevage des poissons et la peche.
En 1569 l'abbaye est mise à sac et pillée par les Protestants. Restaurée à la fin du XVIIème siècle elle est pourtant réduite au rang de séminaire en 1741 faute de moines.
Pendant la Révolution Francaise elle est vendue comme
Bien National, les pierres des batiments servent de matériaux de construction et sont utilisées pour empierrer les routes.
Rachetés au milieu du XIXème siècle, l'église et les batiments sont restaurés et occupés par des moines Trappistes jusqu'en 1905.
Ils servent d'Hopital Militaire de 1914 à 1918 puis abritent un séminaire jusqu'en 1948.
Depuis les années 1950 Fontgombault est redevenu une Abbaye Bénédictine grace aux moines de l'
Abbaye Saint Pierre de Solesmes.

Chevet, choeur et transept Eglise abbatiale de Fontgombault Intérieur de la Nef
L'église abbatiale Notre-Dame de Fontgombault a une architecture relativement simple mais remarquable.
La façade et le portail (cf photo au-dessus à droite) restent sobres et relèvent d'une influence Poitevine. Le pignon est encadré par des petites tours, les quatre contreforts forment trois zones verticales. En bas le portail principal, avec quatre voussures en plein cintre, est entouré de portes aveugles. Au-dessus la fenêtre est haute et étroite à double baie, elle est du début du XIIIème siècle.
La nef de huit travées (cf photo ci-dessus à droite) mesure plus de 80 mètres de longueur, elle est dotée de collatéraux qui sont relativement larges et comportent des chapiteaux sculptés. Le transept et le choeur sont légèrement désaxés par rapport à la nef.
Le transept est saillant, la croisée du transept a la forme d'un trapèze, elle est encadrée par quatre puissants piliers sur lesquels reposent les arcs qui supportent le clocher.
Le clocher s'élève au dessus de la coupole de la croisée du transept, la base est romane et la partie supérieure a été reconstruite après l'incendie de 1569.
Le choeur comporte une travée double, il est sur trois niveaux. A la base les colonnes portent sept arcs surhaussés, au deuxième niveaux on compte treize arcs en plein cintre et sept au troisième niveau. Ils sont surmontés par une voûte en cul-de-four. Il est entouré par un déambulatoire avec des chapelles rayonnantes qui datent du XIIème siècle, les chapiteaux sculptés sont remarquables avec des thèmes végétaux.
Le chevet (cf photo ci-dessus à gauche) est la traduction extérieure du choeur, il est plus bas que le reste de l'église, les chapelles comportent trois fenêtres avec des arcs en plein cintre qui retombent sur des colonnettes.
Tournon Saint Martin
Avant la Révolution Francaise Tournon-Saint Martin et Tournon-Saint Pierre formaient une commune unique: Tournon.
On ne sait pourquoi en l'an XI de la République Tournon Saint Pierre a été rattachée à l'
Indre et Loire alors que Tournon-Saint Martin s'est trouvée rattachée au département de l'Indre.
L'église de Tournon-Saint Pierre remonte au XIème siècle, elle a été remaniée à diverses reprises, la nef est du XVIème siècle.
Au nord de la commune se trouvait le fief de Gaudru, celui ci a été acquis en 1789 par Stefanopoli Commène, un descendant de la famille des Empereurs de Constantinople et de Trébizonde.

La Vallée de la Claise
La
Claise est une rivière dont la source se situe près de l'Etang des Loges quelques kilomètres au Sud-Ouest de
Châteauroux.
Elle traverse le Nord-Ouest du
département de l'Indre puis le Sud-ouest de celui d'
Indre et Loire.
Elle rejoint la
Creuse un peu en amont de la ville de
Descartes après un trajet d'environ 80 kilomètres.
Dans sa première partie elle commence par la petite ville de
Vendoeuvres, traverse la
Brenne, une région d'étangs, de landes et de marais, , passe à
Mézières en Brenne,
Saint Michel en Brenne puis
Martizay. Les villages de
Paulnay et d'
Azay le Ferron (avec son château) sont à proximité.
La
Claise quitte le
département de l'Indre et pénètre dans le
département d'Indre et Loire (Touraine) un peu après
Martizay.
Vallée de la Claise
La Brenne
Mézières en Brenne
Paulnay
Azay le Ferron
Martizay.
Visitez:
Loches
L'Indre de Bridoré à Montbazon
Le Pays Lochois
La Vallée de la Creuse
La Vallée de la Vienne

La Brenne
La
Brenne est dans le
département de l'Indre, c'est une région humide composée d'étangs, de landes et de marais, sa superficie est d'environ 80 000 hectares.
Les étangs ont une faible profondeur qui permet le développement d'une micro-faune et d'une flore diversifiée. C'est en particulier un refuge pour les oiseaux qui peuvent s'y reproduire au calme ou s'y arreter lors de leurs migrations.
La plupart de ces étangs ont été creusés à partir du XIIème siècle par les moines des Abbayes de
Fontgombault, Saint-Cyran et
Méobecq pour y élever des poissons et en particulier des carpes qui étaient un mets très recherché au
Moyen-Age.
La capitale de la Brenne