Toute une légende a été associée à Saint Martin générant un grand Pélerinage médiéval et auquel s'est associé l'installation et le développement de la royauté en France.
Le Pélerinage sur son tombeau était un des plus renommés de la Chrétienté et la Basilique construite au dessus de ce tombeau une des plus grandes de l'occident chrétien. Le pélerinage s'étendait à l' Abbaye de Marmoutier et à Candes où il est mort.
Au Moyen-Age, la ville était un centre religieux important à cause de ce pélerinage qui a contribué à l'importance de la position historique de la ville de Tours pendant cette période.
Saint Gatien est le premier évêque au milieu du IIIème siècle. Il est né à Rome et est envoyé en Gaule comme missionaire pour precher la religion Catholique. Il s'implante près de Tours dans une grotte à Marmoutier et en dépit de l'adversité parvient à créer un petit noyau chrétien. Il est mort dans cette ville le 20 décembre 301, il a été enterré à l'emplacement de Notre Dame de la Riche.
Saint Lidoire lui succède bien plus tard, en 341. Il célèbrait ses offices dans une maison située sur l'emplacement actuel de la Cathédrale, c'est lui qui est à l'origine de la construction de la première église. Il est mort à Tours le 13 septembre 374. Son successeur est Saint Martin.
Saint Gatien est représenté sur ce Missel réalisé au XVème siècle par Jean Bourdichon à l'usage de la Cathédrale de Tours
Saint Martin
C'est à Saint Martin que revient le mérite d'avoir évangélisé la Touraine et au delà une bonne partie de la Gaule.
Martin est né autour de 316 à Sabarie en Pannonie (actuelle Hongrie), donc à un moment où l'Empire Romain reprend des forces et favorise le Christianisme avec Constantin.
Son père est un Tribun dans l'armée Romaine et à ce titre il avait le commandement d'une Légion. Il est nommé à Pavie, en Italie du Nord et c'est là que Martin est éduqué et passe sa jeunesse. Ensuite il devient lui même militaire et entre dans la Garde Impériale à cheval.
Martin est ensuite nommé officier à Amiens. C'est là que, pendant l'hiver 354, il donne la moitié de son manteau à un pauvre. La nuit suivante, il voit le Christ lui apparaitre dans son sommeil, ceci le décide à se convertir à la foi Catholique.
Il est libéré de l'armée deux ans plus tard, en 356, il rejoint alors Saint Hilaire, évêque de Poitiers, qui lui donne une formation chrétienne et le nomme exorciste dans son diocèse.
Martin se rend alors en Illyrie (actuelle Croatie) où il convertit sa mère au christianisme. Il fonde un communauté chrétienne à Milan, mais il est chassé de cette ville par l'évêque Auxence. Il se réfugie alors dans l'île de la Gallinara.
Vers 360, il revient à Poitiers pour y rencontrer à nouveau l'évêque Hilaire. Martin crée en 362 le monastère de Ligugé, le premier de la Gaule.
Martin devient ensuite, à la demande de la population, évêque de Tours le 4 juillet 371, contre l'avis de certains évêques voisins. A cette époque les evêques mènent souvent un grand train de vie, ils sont issus des familles de notables et ont tendance à considérer de manière dédaigneuse la population.
A l'opposé, Martin vit dans la plus grande austérité et habite une grotte à Marmoutier avec ses disciples qui sont formés pour évangéliser la Gaule. Marmoutier est le second monastère de la Gaule.
Martin parcourt alors, accompagné de ses fidèles, la Touraine et alentour pour les christianiser.
A la fin du IVème siècle, la plus grande partie de la Gaule était encore paienne même s'il y avait un évêque dans la plupart des villes d'une certaine importance, mais son autorité ne s'exercait que sur un clergé et des fidèles peu nombreux. Les habitants des campagnes restaient fidèles à la religion de leurs ancêtres: le polythéisme Romain mélangé de Druidisme.
Saint Martin est un des premiers évêques qui soit allé dans les campagnes de son diocèse et de ceux voisins pour aller prêcher une nouvelle religion aux paysans (pagani: païens). Cette entreprise était risquée car les pagani s'en prenaient violemment à ceux qui s'opposaient à leur pratique religieuse.
Saint Martin renverse les Temples et les édifices païens, fonde à leur place des églises et des monastères. Il impose au clergé la simplicité, la pauvreté et la pureté des moeurs. Puis au-delà, il parcourt plusieurs régions la Gaule. Au final il parvient à convertir de nombreux païens et certains de ses disciples deviennent ensuite des évêques dans plusieurs diocèses de la Gaule: Lazare à Aix en Provence, Héros à Arles et Brice à Tours.
Son rayonnement devient important, ainsi il est en mesure d'intervenir, en 385 puis dans l'année qui suit, auprès de l'Empereur Maxime qui réside à Trèves, alors capitale de la Préfecture des Gaules. Pour autant Saint Martin était illettré et n'a pas pris part aux querelles sur l'Arianisme (contrairement à Hilaire de Poitiers) et il n'a laissé aucun ouvrage, d'ailleurs de son vivant il n'était ni aimé ni apprécié du clergé des Gaules.
La mort de Saint Martin
Saint Martin est mort à Candes, au confluent de la Loire et de la Vienne, le 8 novembre 397.
Son corps a été l'objet d'un conflit entre les moines de Candes et ceux de Tours. Ces derniers réussirent à se l'approprier et le ramenèrent à Tours en le transportant dans une barque en remontant la Loire. On appelle cet épisode la Translation de Saint Martin.
Plus de quatre cents communes et quelque quatre mille paroisses en France portent le nom de saint Martin. Des églises lui sont dédiées dans le monde entier. Il suffit d'ailleurs de rappeler que le terme " chapelle " provient de la petite église dans laquelle on honorait sa " chape " ! Dans le grand tournant de la chute de l'Empire romain et de la prise en charge de l'Occident par l'Eglise, Martin tient une place de tout premier plan, acceptant, contre son gré, l'épiscopat de Tours, fondant à Marmoutier la première abbaye d'Europe, évangélisant les campagnes et créant, partout où il alla - car Martin voyagea beaucoup - cette vie de village communautaire particulière que l'on appelle la paroisse. Dans des circonstances exceptionnelles par leur nouveauté, Martin fut, et c'est la grande leçon de ce livre, un inventeur, un innovateur, profondément imprégné de l'esprit de son temps et de l'Evangile.
Sharon Farmer here investigates the ways in which three medieval communities--the Town of Tours, the Basilica of Saint-Martin there, and the Abbey of Marmoutier nearby--all defined themselves through the cult of Saint Martin. She demonstrates how in the early Middle Ages the bishops of Tours used the cult of Martin, their fourth-century predecessor, to shape an idealized image of Tours as Martin's town.
Cette légende est issue du récit de Sulpice Sévère disciple puis narrateur de la vie de Saint Martin.
Sulpice Sévère est né autour de 360, il est d'origine Bordelaise et issu de l'aristocratie Gallo-Romaine, il commence par une carrière d'avocat.
A cette époque, les principales villes d'Aquitaine étaient des centres intellectuels importants avec par exemple Ausone, professeur de rhétorique.
Après la mort de sa femme, Sulpice Sévère devient chrétien, il abandonne ses biens à l'Eglise. En même temps il est critique vis à vis du clergé qui le lui rend bien.
Il se fait moine puis part rejoindre Saint Martin vers 393, il en devient un fervent disciple et il mène auprès de lui une vie ascétique.
Il écrit alors un livre, la Vie du Bienheureux Martin qu'il publie en 396, avant même la mort de celui-ci. La première publication est à Rome, cette biographie enjolivée du Saint rencontre un grand succès. L'ouvrage se répand d'abord en Italie, puis en Illyrie et en Afrique, ensuite en Orient et en Grèce. Il arrive en Europe, en Angleterre et en Espagne.
La diffusion en Gaule (France) est plus tardive, en effet le clergé y acceptait mal la mise en valeur des comportements de Saint Martin, qui étaient à l'opposé des leurs.
Sulpice sévère est mort vers 425, ses dernières années de sa vie semblent avoir été difficiles car les Dialogues, son second ouvrage sur Saint Martin a sans doute été mal reçu par ses congénères.
Des églises dédiées à Saint Martin sont fondées à Cantorbery en Angleterre vers 450, à Rome autour de l'an 500 puis en Espagne. A cette époque, sept évêques de Gaule le déclarent égal des apôtres.
Vie de Martin de Sulpice Sévère -- ISBN : 2712205928
Le Pélerinage sur le Tombeau de Saint Martin à Tours
Progressivement, de nombreux pélerins sont venus se recueillir sur le tombeau de Saint Martin. Ils y déposaient de riches offrandes et bientôt on y attesta de nombreux miracles. La simple vue de son tombeau guérit les aveugles, les paralytiques et ceux sous l'emprise du Démon. La simple vue d'une lettre de Perpet, un de ses successeurs sur le siège épiscopal de Tours suffit à apporter la guérison.
Devant cet engouement l'Eglise et le clergé prennent le relais et deviennent les panégyristes de Saint Martin. Des édifices lui sont consacrés d'abors à Tours puis dans presque tous les lieux où la légende indiquait qu'il avait séjourné.
Comme l'indique Albert Grenier, un historien du XIXème siècle, jadis les Païens allaient consulter les oracles, Saint Martin apporte aux Chrétiens un substitut pour toute la période du Moyen-Age. Il donne des consultations du fond de sa tombe, prédit l'avenir et garantit le succés. Le roi Clovis achète sa protection dans la guerre qu'il fait aux Burgondes Ariens puis à Alaric II, roi des Wisigoths, également Arien.
C'est devant les reliques de Saint Martin que se prononcent les serments solennels et que se contractent les engagements sacrés. C'est là que se réconcilient les quatre fils du roi Clotaire.
La Basilique Saint Martin devient l'asile des bannis et des persécutés, à l'intérieur de celle-ci, ils sont sous la protection du saint.
Tours devient le rendez-vous de tous ceux qui souffrent, craignent, espèrent. Respect, adoration, offrandes, argent, affluent au tombeau du saint. Les Robertiens puis leurs descendants rois de France, les Capétiens portent le titre d'Abbés séculiers et de chanoines de l'Abbaye Saint Martin de Tours.
Ligugé
Ligugé est le premier monastère fondé par Saint Martin en 362 avec l'approbation et le soutien de l'évêque Saint Hilaire. Ce monastère se situe près de Poitiers.
Martin l'installe dans un environnement tranquille et solitaire, dans une villa Gallo-Romaine désaffectée. Il fait construire une petite basilique de 14 mètres de longueur avec une abside semi-circulaire.
Le monastère est endommagé par les Wisigoths qui sont de religion Arienne. Il est est restauré en 507, après la victoire de Clovis à Vouillé contre ces Wisigoths. Il devient un lieu de pélerinage comme les autres établissements issus de Saint Martin. Au IXème et Xème siècles l'établissement semble sur le déclin, peut-être victime des incursions Normandes, en tout cas on n'entend pas parler de lui.
Il est revitalisé par la comtesse de PoitiersAdalmode de Gévaudan au tournant de l'An Mil, il devient alors un Prieuré rattaché à l'Abbaye de Maillezais qu'elle fondé avec son mari quelques années auparavant.
A la fin du XIIème siècle, le Prieuré de Ligugé est rattaché à l'Abbaye du Marais.
Le pape Clément V qui séjourne en 1307 et 1308 à Poitiers vient souvent se reposer à Ligugé. En 1310, il publie une bulle permettant aux pélérins se rendant à Ligugé d'obtenir des indulgences.
A partir de 1356 le monastère se trouve pris dans les luttes de la Guerre de Cent Ans, il est détruit en 1359. Il est partiellement reconstruit au XVème siècle. Il restauré par le Prieur Geoffroy d'Estissac à partir de 1504, celui-ci avait pour secrétaire François Rabelais.
Pendant les Guerres de Religion, en 1569, le prieuré est à nouveau endommagé par les Protestants (Huguenots)
En 1607, le Prieuré devient la propriété des Jésuites de Poitiers, ils restaurent les bâtiments. Les Jésuites sont expulsés de France en 1762 et les bâtiments sont vendus comme Biens Nationaux au moment de la Révolution Française. Il est revendu à l'évêque de Poitiers au milieu du XIXème siècle, il y réinstalle des moines et le monastère obtient le statut d'Abbaye.
Les bâtiments ont alors été reconstruits, pour autant des vestiges des IVème, VIIème, XIème siècles restent visibles devant et sous l'église des XIVème et XVIème siècles.
Marmoutier
Abbaye de Marmoutier: Portail de la Crosse Plan de l'Abbaye au début du XVIIIème siècle
Martin est venu s'installer à Marmoutier, sur la rive Nord de la Loire, en mémoire du premier évêque de Tours, Saint Gatien qui l'y avait précédé.
Il fonde le monastère de Marmoutier en 372. Au départ il se compose d'un ensemble de grottes troglodytes qui servent de cellules pour ses fidèles. Assez rapidement les effectifs croissent, le monastère compte bientôt jusqu'à 80 moines. A partir de 980 il est tenu par des moines de l'Ordre de Cluny. Il reçoit de nombreux dons qui en fait un des plus puissants établissements de la chrétienté.
Pendant la Révolution Française, les bâtiments de l'Abbaye deviennent un hôpital militaire. L'essentiel des bâtiments a été détruit en 1818, il ne reste que le Portail de la Crosse (cf photo ci-dessus), la maison du Prieur, la Tour des Cloches (cf photo ci-dessous) et des éléments de l'enceinte.
Cette étude se propose d'aborder l'espace urbain comme une construction impensée de l'activité humaine. Les pratiques et les représentations des acteurs qui s'impliquent dans la ville de Tours (les chanoines de Saint-Martin, les moines de Saint-Julien et de Marmoutier, les rois, les archevêques, les comtes...) sont examinées tout d'abord pour elles-mêmes, comme une série de moments particuliers, liés à chaque fois à des finalités spécifiques et très diverses - et en général non urbaines. Puis, elles sont mises en relation avec les caractéristiques de l'espace urbain, c'est-à-dire le parcellaire et le réseau viaire précisément décrits grâce à un système d'information géographique, en montrant qu'elles participent à structurer cet espace urbain de manière dialectique, et non causale ou immédiate. Les temporalités propres à l'activité sociale, qui ne sont pas les mêmes que celles de la structuration de l'espace urbain, interagissent néanmoins en permanence avec celles de la ville. C'est ce jeu de décalage entre des temporalités aux rythmes différents qui permet d'expliquer la morphogenèse de la ville.
Abbayes de Touraine Relié - de François-Christian Semur, Michel Sigrist - ISBN : 2845617666
Voici une étude du patrimoine des abbayes de Touraine. Il recense les abbayes tourangelles sur les différents sites, présents ou disparus. Un ouvrage complet, réalisé par des spécialistes du sujet, pour mieux connaître ce patrimoine historique régional.
Jusqu'à l'époque de Saint Martin, Tours était restée une ville Gallo-Romaine de moyenne importance. Mais très vite la renommée du Saint et le Pélerinage sur son tombeau, un des principaux du monde chrétien, a transformé le destin de la ville.
A la fin du Vème siècle et pendant plus d'un Millénaire, Tours est devenue une des principales cités de l'Occident et une métropole de la chrétienté.
Ceci est du en bonne part aux récits de son disciple Sulpice Sevère qui se répandirent rapidement dans l'Empire Romain et au final dans la Gaule. Maintenant, près de 700 paroisses et 500 localités portent le nom de Saint Martin.
L'Abbaye Saint Martin de Tours s'est développée pendant tout le Moyen-Age, les rois de France en étaien Abbés séculiers de droit.
L'église principale, la Basilique Saint Martin a été construite des le IVème siècle. Un peu après l'An Mil, elle est devenue un des plus grands édifices religieux d'Occident, elle s'est effondrée faute d'entretien et a été détruite à l'époque de la Révolution Française (cf photo ci-contre).
Eglise de la paroisse Notre-Dame de Saunay Eglise de la paroisse Saint Denis d'Amboise
Saint Martin a créé et organisé six paroisses de la Touraine : Saint Denis à Amboise (cf photo ci-dessus) et Saint Jean-Baptiste àLangeais qui étaient des cités déjà constituées, à Ciran, Saint Martin à Candes, Saint Pierre à Tournon et Notre-Dame à Saunay toutes situées aux limites de son diocèse.
Saint Martin s'attacha en particulier à détruire les sanctuaires et sites paiens, ainsi à Amboise.
Saunay est situé sur une ancienne voie Romaine allant de Tours à Chartres via Vendôme. Saint Martin y détruit un temple païen vers 380-390 pour y fonder une église dédiée à Marie. Au même endroit il avait déjà ressucité un enfant. L'église actuelle (cf photo ci-dessus) ne conserve pas de trace de l'édifice du IVème siècle. Vers 950, l'archevêque de Tours, Joseph, a attribué Saunay et son église à l'Abbaye Saint Julien.
Tournon Saint Pierre est à la limite Sud de la Touraine. Saint Martin a fondé sur ce site, où passait la voie de Caesarodunum à Argentomagus (Argenton sur Creuse) à l'époque Gallo-Romaine, une église qui est dédiée à Saint Pierre. Son abside est du XIème siècle, la nef du XVIème siècle.
Candes Saint Martin
Le nom de Candes est issu du mot latin Condate (confluent, ici de la Vienne et de la Loire). Saint Martin y a fondé une église en remplacement de sanctuaires païens.
Ce bourg possède une très belle église construite en hommage à Saint Martin à partir de la fin du XIIème siècle sur l'emplacement de la maison qu'il habitait. L'élément le plus admirable est le porche situé sur le côté Nord.
Elle domine la Vienne et la Loire, c'est une église fortifiée.
Le successeur de Saint Martin comme évêque de Tours est Saint Brice en 400. Il subit de nombreuses vicissitudes et attaques personnelles, il est accusé d'adultère, mais il est finalement resté évêque jusqu'à sa mort en 443, on lui doit les églises de Chinon, Cravant, Pont de Ruan et Brizay.
Son sucesseur est Saint Eustoche, un Sénateur de Tours, il fonde l'église des Saints Gervais et Protais à Tours et celles de Loches, Yzeures, Bray et Dolus.
En 453 il consacre le nouvel évêque d'Angers, Tedasius, et tient dans cette ville le premier Concile de la province ecclésiastique de Touraine. Il est mort en 464.
Saint Perpet parent de Saint Eustoche lui succède, il engage la construction d'une Basilique consacrée à Saint Martin, elle est inaugurée le 4 juillet 482. Il fait également construire à Tours les églises Saint Pierre et Saint Laurent et celle de Montlouis, Esvres, Mougon, Barrou, Balesmes et Vernou. Il est mort en 491 alors que les Wisigoths avaient pris le contrôle de Tours.
Son successeur est Saint Volusien qui fonde l'église de Manthelan, il est fait prisonnier par les Wisigoths qui l'emmènent à Toulouse où il est decédé.
Tout les événements marquants de cette région, décryptés par un spécialiste.
Voici résumée toute l'histoire de la Touraine, de la Préhistoire à nos jours. À travers les personnages emblématiques de la région et les faits historiques incontournables tourangeaux, l'auteur nous explique comment s'est construit le prestige de la Touraine.
De Saint-Martin évangélisant les campagnes au désaccord entre De Gaulle, Pétain et Churchill sur la conduite à tenir face aux Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, en passant par Anne de Bretagne, Gambetta ou Agnès Sorel (première maîtresse officielle d un roi de France), Pierre Audin nous dresse un portrait précis et sans détour de cette belle région.
Tours est une ville qui a eu une grande importance historique pendant tout le Moyen-Age. Capitale d'une Province Gallo-Romaine puis capitale religieuse avec le culte voué à Saint Martin, elle est enfin devenue capitale politique avec Charles VII et surtout Louis XI.
Ce livre est un ouvrage de référence sur l'histoire de la Touraine, il a été réalisé par des Universitaires spécialistes de l'Histoire. Il décrit la vie de la Touraine au travers de toutes les époques: Gallo-Romaine, Moyen Age, Renaissance, XVII et XVIIIèmes siècles, Révolution et Empire, XIX ème siècles, les Guerres Mondiales et enfin la période contemporaine jusqu'aux années 1980. Il possède de très nombreuses illustrations qui viennent appuyer les textes.
